« Devez-vous
raser votre ‘barbe de confinement’ ? », source npr.org
du 9 avril 2020.
Pendant
la pandémie de coronavirus, des
personnesont
abandonné toutes sortes de routines et les
soins
toilettes
ne font
pas exception.
Sur
les réseaux sociaux, de nombreux hommes se penchent sur
l'auto-isolement avec le hashtag
QuarantineBeard (barbe de confinement).
Le comédien Jim Carrey, pour sa part, pose le rasoir jusqu'à ce que
« nous
retournions tous au travail »,
encourageant ses abonnés sur
Twitter
à le rejoindre dans sa « transformation
dénuée de sens »,
en utilisant le hashtag letsgrowtogether (grandissons
ensemble).
Mais
comme le public ressasse
les choses ordinaires comme la livraison de plats à emporter et la
livraison du courrier, les poils du visage sont également sous
inspection.
Image issue du CDC |
Cependant,
les barbus n'ont pas besoin de se hérisser: la simple présence de
poils sur le visage ne mettra pas vous ou les autres en danger,
explique le Dr Amesh Adalja, spécialiste des maladies infectieuses.
« Il
n'y a aucune preuve que le fait d'avoir une barbe en soi vous rend
plus ou moins vulnérable au coronavirus », explique
Adalja, chercheur au Center for Health Security de l'Université
Johns Hopkins.
Pourtant,
les porteurs de barbe ne sont pas totalement clairs. Un visage velu
peut héberger des germes. Si vous êtes malade, prévient Adalja,
une barbe peut piéger les débris de toux et d’éternuements,
infectant potentiellement d'autres personnes en contact étroit.
Dans
une étude
publiée l'année dernière, des chercheurs européens ont découvert
que la barbe des hommes hébergeait
plus
de bactéries dangereuses
que
la fourrure du
cou des chiens.
« Si
vous êtes quelqu'un du
grand public, je dirais que vous devez être très méticuleux au
sujet de l'hygiène de votre barbe »,
dit Adalja.
Les
poils du visage peuvent également poser un défi lorsqu'il s'agit de
porter un masque.
Adalja
note qu'il y a un débat parmi les spécialistes des maladies
infectieuses pour savoir si la recommandation du Centers for Disease
Control and Prevention de porter des masques est une mesure efficace.
Si
les couvre-visages offrent une protection, dit Adalja, « une
barbe pourrait rendre un masque moins efficace. »
« Je
leur conseillerais probablement de la
couper aussi près de leur visage que possible, s'ils veulent être
une de ces personnes qui veulent porter un masque en public »,
dit-il.
Une
infographie
de 2017 du CDC offre des conseils sur un large éventail de
nature de
poils
sur
le
visage (en
tout 35 styles de barbe ou de moustache), de
la
barbe en forme d’encre
jusqu’à
la moustache de Zorro,
qui peut
s'adapter en toute sécurité sous un masque classique
ou
un masque
filtrant.
Bien que ces informations n'aient pas été spécifiquement conçues
en tenant compte des risques liés au COVID-19, l'agence recommande
tout style qui ne traverse pas l’étanchéité
du masque.
Tout
compte fait, tant que les personnes barbues maintiennent les 2 m de
séparation recommandés des autres personnes, il semble sûr de
rester à distance de leurs rasoirs.
Le
CDC propose aussi une information du 2 novembre 2017, « To
Beard or not to Beard? That’s a good Question! »
Complément du 18 avril 2019. Dans une interview au Figaro du 18 avril, la directrice générale de Santé publique de France persiste dans son aveuglement sur le port du masque en ville, elle reste alignée sur la doxa du gouvernement et du président de la République ...
A la question sur le port du masque pour le grand public, quelles sont vos recommandations ?
Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Lu dans l'éditorial du Figaro du 30 avril 2020 de Vincent Trémolet de Villers,
Complément du 18 avril 2019. Dans une interview au Figaro du 18 avril, la directrice générale de Santé publique de France persiste dans son aveuglement sur le port du masque en ville, elle reste alignée sur la doxa du gouvernement et du président de la République ...
A la question sur le port du masque pour le grand public, quelles sont vos recommandations ?
Nos recommandations concernent les personnels de santé, et les personnes avec des symptômes. Nous estimons que nous ne disposons pas assez d'informations assez robustes pour se prononcer pour le reste de la population, et nous étudions le sujet avec le Haut Conseil de la santé publique.La décision est renvoyée à comité Théodule alors qu'il faut encourager le port d'un masque en ville et compris celui fait maison !!!
Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !
Lu dans l'éditorial du Figaro du 30 avril 2020 de Vincent Trémolet de Villers,
Après les amendes pour défaut de dérogation de sortie, le secrétaire d’État aux Transports a ajouté aux souches de son carnet de contraventions une nouvelle sanction: à partir du 11 mai, les usagers des transports pourront être sanctionnés s’ils ne portent pas de masque. Le citoyen, bonne pomme, à qui l’on a expliqué que le masque ne servait à rien, puis qu’on en manquait cruellement, puis qu’il pouvait se le fabriquer lui-même, ne devrait pas être, comme les pouvoirs publics, en retard à l’allumage. Il portera son masque. Il n’en reste pas moins que la passion de l’amende comme la compulsion fiscale participent, une fois encore, du génie français.