mercredi 31 août 2022

Idée reçue n°5 : les pesticides tuent les abeilles (et la faune en général)

«Idée reçue n°5 : les pesticides tuent les abeilles (et la faune en général)», source Alerte Environnement.

Depuis plusieurs années, il est impossible d’évoquer les abeilles sans entendre parler de la surmortalité qui les frappe. Le grand public, conscient de l’importance de ces insectes dans les équilibres écologiques, s’émeut d’apprendre qu’elles mourraient en nombre à cause des… pesticides. Une cause de mortalité fixement indiquée par des écologistes, qui fait pourtant fi d’une réalité beaucoup plus complexe.

ONG, apiculteurs et grands médias se donnent souvent la main pour dénoncer les effets dévastateurs qu’auraient les pesticides sur les colonies d’abeilles. Un cri commun qui ne peut toutefois cacher la réalité scientifique. Oui, il y a des surmortalités dues à des pesticides. Non, ils ne sont pas les seuls responsables et leurs effets s’inscrivent dans un contexte plus large où les abeilles doivent faire face à de multiples menaces parfois venues des apiculteurs eux-mêmes.

Une surmortalité aux causes multiples
Depuis la fin des années 1990, la mortalité des abeilles a atteint des chiffres alarmants (jusqu’à environ 30% en 2018), à tel point que l’on parle désormais de surmortalité. Des ruchers entiers sont parfois perdus malgré les soins prodigués par les apiculteurs. Ainsi, la production de miel en France aurait diminué de 50% au cours des vingt dernières années. Les pesticides comme seuls responsables de cette effroyable évolution ? Gilles Salvat, directeur général délégué chargé de la santé et du bien-être des animaux à l’Anses (Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale) répond explicitement à cette question : «Le phénomène de mortalité des abeilles est multifactoriel, ce qui rend d’autant plus difficile son étude et sa prévention».

Les études scientifiques n’étant pas trop la tasse de thé des écologistes, il faut donc s’employer à rétablir quelques faits à défaut d’avoir toutes les réponses. L’ANSES a répertorié pas moins de 29 sources de mortalité connues chez les abeilles. Prédateurs, parasites, champignons, bactéries et virus : les dangers sont multiples et peuvent se conjuguer avec des conséquences très lourdes pour les ruches. Colonies affaiblies, voire perdues, les abeilles souffrent de maux multiples peu connues du grand public à l’image du varroa, une espèce d’acariens parasites de l’abeille (et de ses larves) originaire d’Asie. L’abeille domestique européenne ne résiste pas aux attaques de varroa et seuls des traitements entamés peu de temps après son apparition dans la ruche permet de sauver la colonie. Moins destructeur en nombre, mais dangereux et spectaculaire, le frelon asiatique est une menace qui n’existait pas pour l’abeille avant son apparition en France en 2004.

Les pesticides comme seuls responsables selon les écologistes
Sources directes ou indirectes du décès des abeilles, les «pesticides» sont pointés du doigt par les écologistes quand bien même seuls quelques-uns d’entre eux jouent un rôle prouvé dans la surmortalité des abeilles et sont progressivement retirés du marché. La chasse aux pesticides est souvent menée tambour battant par les écologistes sans réel fondement scientifique. Sous leur pression, le Gaucho avait été interdit, car supposément très nocif pour les abeilles. Or, plusieurs décisions de justice ont innocenté cet insecticide avec un point final mis par la cour de Cassation en janvier 2017. Une remise à l’endroit judiciaire et scientifique qui n’a pas refroidi les lobbies anti-produits phytosanitaires. Déjà vainqueurs au poing sur le plan médiatique, ils ont pu donner, un temps, l’illusion que les abeilles connaitraient des lendemains radieux sans un insecticide pourtant sans danger quand utilisé correctement et selon les normes établies par les autorités sanitaires…

Le Gaucho a pour grave faute morale, selon les écologistes, d’appartenir à la famille des substances néonicotinoïdes. Une famille honnie par les ONG pour ses «sévères effets négatifs sur les espèces non-cibles qui fournissent des services écosystémiques incluant la pollinisation et la lutte intégrée». Une critique de l’Anses reprise par les écologistes qui oublient toujours les conclusions de l’Agence : «il existe toujours un manque de connaissances concernant l’impact des néonicotinoïdes sur les abeilles».

Il existe donc des coupables idéals accusés à tort et souvent sans preuve, mais dont les ravages supposés sont bien mis en évidence dans des articles à charge. Ainsi, on va dénombrer des centaines de milliers d’abeilles mortes d’une exposition (réelle ou fantasmée) à un pesticide sans préciser qu’une ruche contient plus de 50 000 abeilles en moyenne. On joue avec les émotions et les chiffres sans se soucier de la réalité du terrain alors qu’il faut se pencher sérieusement sur l’exposition chronique aux produits phytosanitaires. Une tâche longue et ardue qui revient à des autorités sanitaires pointilleuses, mais qui n’enthousiasme guère des ONG avides de buzz.

Changement climatique et biodiversité en péril comme principaux maux
La raison principale de la surmortalité des abeilles reste peut-être à explorer. Il s’agit de l’appauvrissement des sources d’alimentation. Les abeilles ont besoin d’une nourriture abondante et de qualité. Les abeilles privilégient certaines plantes riches en pollen ou nectar, mais ont de plus en plus de difficulté à les trouver en raison de la baisse de la biodiversité. On assiste également à un raccourcissement de la période pendant laquelle diverses plantes mellifères en fleurs sont disponibles. Une plante mellifère sécrète du nectar ou du miellat, substances à partir desquelles l’abeille fait son miel. Cette rareté de plus en plus marquée contribue à la dégradation de l’état de santé des abeilles. Des abeilles plus fragiles et donc plus susceptibles de tomber sous les coups des parasites et autres menaces évoquées précédemment.

Le changement climatique met également à mal les colonies d’abeilles. Les grosses chaleurs, par exemple, ont tendance à diminuer le nombre de pollinisateurs et leur travail se fait à un rythme plus réduit. Les hivers de plus en plus doux peuvent aussi expliquer une surmortalité inquiétante. Une expérimentation dans laquelle des ruches ont été placées dans des conditions hivernales normales (moins de 12°C) montre une forte diminution de la mortalité.

Par ailleurs, les abeilles domestiques sont parfois victimes des apiculteurs. Ils ne sont que 3% (soit environ 2 000) à être professionnels en France. Cet engouement pour l’apiculture est une chance, mais tous les propriétaires de ruches ne manipulent pas toujours correctement leurs colonies. Le diagnostic de maladies ne sont pas forcément faits dans les temps et les traitements administrés pas toujours recommandés pour les abeilles elles-mêmes. Faute de connaissances assez poussées, certains apiculteurs contribuent – à leur insu – à la surmortalité de leurs petites protégées.

Enfin, l’Anses rappelle que de nombreux cas de mortalité ont aucune origine déterminée. La science, en l’état actuel, n’a pas toutes les réponses et ne peut donc pas penser des méthodes et gestes susceptibles de préserver les colonies d’abeilles. Le fait que les abeilles évoluent dans un environnement entièrement ouvert explique en partie cette difficulté. Cause(s) simple ou multiples, il est souvent difficile de déterminer avec certitude la mortalité des abeilles. La vigilance est donc de mise, car tout mettre sur le compte des produits phytosanitaires, c’est faire le choix de nier les autres et nombreuses causes de mortalité des abeilles. Pour régler les problèmes, il faut commencer par les identifier et les nommer…

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Plus de 500 Bambi sauvés dans les Grisons (Suisse) grâce aux drones des agriculteurs et des chasseurs

En France, le plus souvent, en parlant des agriculteurs et des chasseurs, des termes négatifs à très négatifs sont le plus souvent associés, mais pas en Suisse comme le montre cette histoire, presque un conte de fées, mais bien réelle, «Plus de 500 faons sauvés dans les Grisons grâce aux drones», en d’autres termes plus 500 Bambi sauvés dans les Grisons grâce aux drones !

Dans les Grisons, 552 faons ont pu être sauvés ce printemps des lames des faucheuses grâce à l'utilisation de drones équipés de caméras thermiques. C'est un nombre record, avec 82 de plus qu'en 2021, qui constituait déjà une année inédite.

Les quelque 190 pilotes bénévoles ont effectué 1720 missions entre fin mai et début juillet, a indiqué mardi l'Office grison de la chasse et de la pêche, en collaboration avec la Fédération grisonne des chasseurs à patente. Les vols de drones avaient lieu tôt le matin ou tard le soir.

Ainsi, en un jour de fauchage, 24 drones survolaient tout le canton. L'action devant être maintenue et étendue l'année prochaine, les agriculteurs et les chasseurs sont à la recherche de nouveaux volontaires pour effectuer des vols de drones et aider au sauvetage des faons.

Ces volontaires proviennent en majorité des sections régionales de chasseurs. Les interventions sont coordonnées soit par les sections elles-mêmes, soit par les agriculteurs en collaboration avec les gardes-faune et ces sections. D'autres cours de formation continue sont prévus au printemps prochain.
Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)
Commentaire
Merci aux agriculteurs et aux chasseurs de Suisse. Pour ceux qui veulent lire la ‘véritable’ histoire de Bambi, lisez le livre de Félix Salten, Bambi, L’histoire d’une vie dans les bois, Rivages poche.

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Etats-Unis : Des scientifiques critiquent la faible priorité accordée à Listeria au niveau réglementaire comme étant la véritable cause probable d'une épidémie à Listeria

N’essayez même pas d’imaginer ce qui va suivre en France !

«Des scientifiques critiquent la faible priorité accordée à Listeria au niveau réglementaire comme étant la véritable cause probable d'une épidémie à Listeria avec un faible fardeau», source article de Dan Flynn paru le 31 août 2022 dans Food Safety News.

Les procureurs du gouvernement ont mis la conspiration et la fraude sur la tête de l'ancien président de la Blue Bell ice cream, mais un jury ne les a pas cru. Ce jury du Texas était à 10 contre 2 en faveur de l'acquittement.

Mais comment expliquer cela alors qu’il y a eu des cas de maladies et des décès associés à l'épidémie de listériose de 2015. La science explique-t-elle moins de responsabilité humaine ?

Dix-neuf chercheurs experts ont travaillé sur cette question et ils ont produit un document de recherche de 22 pages avec leurs réponses. Ils indiquent que l’événement a commencé bien avant que Blue Bell Creameries ne sache que la contamination par Listeria était une menace.

Les chercheurs sont issus d'une longue liste d'organisations prestigieuses, dont l'Atlanta Research and Education Foundation, la CDC Division of Foodborne, Waterborne, and Environmental Diseases, le Kansas Department of Health and Environment’s Bureau of Epidemiology and Public Health Informatics, le Texas Department of State Health Services Emerging and Acute infectious Disease Unit, le Kansas Department of Agriculture’s Division of Food Safety and Lodging, le South Carolina Department of Health and Environmental Control’s Microbiology Division, l’Oklahoma Department of Health le FDA’s Center for Food Safety and Applied Nutrition, le Texas Blood Lead Surveill Branch, la Colorado Division of Disease Control and Public Health Response, l’Association of Food and Drug Officials, le Johnson County Department of Health and Environment, le New York State’s Bureau of Epidemiology Services, et la CDC’s Division of Healthcare Promotions.

Les chercheurs notent que les aliments surgelés «ont rarement été liés à des cas de listériose».

Leur investigation sur les épidémies utilise les clusters de cas maladies dans les hôpitaux et les analyses des produits. Et ils utilisent le «séquençage du génome entier (WGS) pour rechercher à la fois en aval et en amont les liens épidémiologiques avec l'épidémie de listériose découverte pour la première fois au début de février 2015.

Au total, dix cas de maladie et trois décès, datés de 2010 à 2015, étaient liés à des produits Blue Bell rappelés. Seulement environ 60 jours après cet événement vieux de plus de cinq ans, cela a impliqué la prise de décision de Blue Bell car, jusqu'au début de février 2015, l’entreprise n'avait aucune idée de ce qui se passait.

Les chercheurs l'ont expliqué ainsi.

«Les responsables du Kansas enquêtaient sur cinq cas de listériose dans un seul hôpital lorsque des prélèvements simultanés non liés pour une étude en Caroline du Sud a identifié L. monocytogenes dans glaces (Blue Bell) fabriqués au Texas isolés de quatre patients et (de chez Blue Bell) étaient étroitement liés par séquençage du génome entier (WGS), et les quatre patients avec une exposition connue avaient consommé des milk-shakes à base de crème glacée (Blue Bell) pendant leur hospitalisation.

«Des analyses supplémentaires ont identifié L. monocytogenes dans la crème glacée dans une deuxième installation de production (Blue Bell) en Oklahoma ; ces isolats étaient étroitement liés par WGS à ceux de cinq patients de trois autres races.

Les chercheurs ont confirmé que l'épidémie était «liée» aux produits de crème glacée Blue Bell (ou, comme ils l'appellent, à la société A). Le WGS et les prélèvements de produits ont été utilisés pour relier les cas couvrant plusieurs années et deux installations de production.

Le document recommande des contrôles de nettoyage et de désinfection complets et des analyses environnementales et des produits pour la production de crème glacée.

Ils soulignent que jusqu'en 2014, lorsque l'événement Blue Bell s'est produit, cette crème glacée «n'avait pas été mise en œuvre comme source de listériose».

Les chercheurs ont reconnu que sans le WGS, l'épidémie n'aurait probablement pas été résolue. Au lieu de cela, la nouvelle technologie «a aidé à montrer que des maladies apparemment sporadiques se produisaient sur plusieurs années» et faisaient partie de la même épidémie prolongée.

«Lors de l'épidémie de listériose aux États-Unis liée à une marque de crème glacée largement distribuée (Blue Bell), le WGS et l'échantillonnage de produits ont aidé des cas liés s'étendant sur cinq ans dans deux installations de production, indiquant une contamination de longue date», ont-ils écrit.

Ils concluent que le manque de surveillance réglementaire était responsable de la contamination de faible niveau sans détection pendant des années. La crème glacée n'était tout simplement pas considérée auparavant comme une source de listériose.

Au total, 10 cas ont été signalés au Kansas (5), Texas (3), Arizona et Oklahoma, avec l’isolement sur 22 dates entre janvier 2010 et janvier 2015. Tous les patients ont été hospitalisés pendant les 28 jours précédant l'apparition de la listériose pour d'autres affections non liées. à la listériose; trois décès ont été signalés.

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Le groupe israélien Strauss obtient l'autorisation de rouvrir une usine de chocolat après sa fermeture. Salmonella inside !

Après un précédent article de Joe Whitworth de Food Safety News, «Salmonella pèse lourd dans les comptes du groupe Strauss en raison des rappels de chocolats et de la fermeture du site», voici du même auteur que l’on apprend que «Strauss obtient l'autorisation de rouvrir une usine de chocolat après la fermeture à cause de Salmonella».

Le groupe Strauss a reçu l'autorisation de redémarrer une usine en Israël qui a été fermée depuis des mois en raison de découvertes liées à la présence de Salmonella.

Le groupe Strauss a reçu l'autorisation de redémarrer une usine en Israël qui a été fermée depuis des mois en raison de découvertes liées à la présence de Salmonella.

Le site de fabrication de confiseries de Nof Hagalil reprendra progressivement sa production après un nettoyage en profondeur de l'usine et des investissements dans les infrastructures.

Les inspecteurs alimentaires du ministère israélien de la Santé ont autorisé la reprise des opérations après un audit. Les responsables de l'Agence poursuivront les inspections de l'usine dans le cadre du retour à la pleine production. Le groupe Strauss a déclaré que cette montée en puissance pourrait prendre plusieurs mois.

L'approbation a été suspendue en avril après qu'un rappel de produits de marque Elite et un lien avec une épidémie ont déclenché un audit qui a révélé un certain nombre de problèmes à l'usine, notamment la présence de Salmonella sur une chaîne de production et dans le chocolat liquide utilisé pour fabriquer des produits finis. Les produits Elite ont été rappelés aux États-Unis, Canada, Australie, Brésil, Europe et Royaume-Uni.

Les données récentes des résultats financiers du groupe Strauss pour le premier semestre et le deuxième trimestre 2022 montrent que l'incident a eu un impact majeur sur les bénéfices.

Une série d'améliorations
Les programmes de prélèvements de l'environnement, des produits finis et des matières premières ont été améliorés afin que chaque lot soit désormais inspecté avant de quitter l'usine.

Les améliorations de l'infrastructure comprennent la réparation du toit, le nettoyage des lignes de production, le remplacement d’un équipement et de nouveaux revêtements de sol. L'équipe qualité a été élargie avec des ajustements aux processus de contrôle et d'assurance qualité.

Les premiers produits fabriqués sont les wafer et la marque Baflot. Ces articles seront de retour dans les rayons d'ici quelques semaines. Les autres marques d'Elite devraient revenir sur le marché au fil du temps.

La production externalisée dans des installations en Israël et dans d'autres pays a été renforcée pour permettre l'approvisionnement plus précoce de certains produits. Les marques de chocolat Dark Parra et Splendid sont actuellement fabriquées dans des usines en France et en Belgique spécialisées dans le chocolat.

En août, Strauss a créé un comité indépendant qui examinera l'incident lié à Salmonella, discutera des plans d'action et fera des recommandations au conseil d'administration de l'entreprise.

Eyal Dror, PDG de Strauss Israël, a dit : «Nous avons rénové les deux usines Elite à Nof Hagalil et reprenons la production après avoir renforcé et augmenté les processus de management et de maîtrise et d'assurance qualité pour garantir que tous les produits sont sans danger pour la consommation.

«Je tiens à remercier les centaines de personnes qui ont participé aux travaux de rétablissement du fonctionnement des usines. Dans les prochaines semaines, nous nous concentrerons sur le fonctionnement progressif des lignes de production sous contrôle strict, et une fois que nous aurons constitué suffisamment de stocks, nous commencerons à commercialiser les produits.»

Commentaire
Que n’ont-ils pas fait toutes ces améliorations auparavant ! C’est trop simple de dire que désormais tout va bien. Il y a des comptes à rendre ...

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mardi 30 août 2022

Cas d'intoxications à Saint-Amans-des-Côts, cyanobactéries ou norovirus ?

«Intoxications à Saint-Amans-des-Côts : que s'est-il passé ?», source Centre Presse du 29 août 2022.

Si des cyanobactéries ont été retrouvées dans l'eau du lac de Maury, l'intoxication de plusieurs gymnastes survenue la semaine passée à Saint-Amans-des-Côts pourrait être d'une tout autre explication. 

Vendredi 26 août à Saint-Amans-des-Côts, les secours intervenaient au camping des Tours afin de porter secours à plusieurs gymnastes en stage dans le Nord-Aveyron. Prises de vomissements et de maux de ventre, quatre jeunes filles, âgées de 8 à 15 ans, ont été hospitalisées dans la foulée au centre hospitalier Jacques-Puel de Rodez. Depuis, plusieurs investigations ont été menées afin de déterminer les causes de cette intoxication et du norovirus apparue chez une patiente. Ce lundi, des équipes de l'Agence régionale de santé et de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations étaient sur place pour divers prélèvements.

Cyanobactéries ?
Selon les premières informations recueillies auprès des agents de l'Etat, l'intoxication ne serait pas due à une bactérie présente dans l'eau du camping ou autres. Cela fut un moment envisagé, des traces de cyanobactéries étant apparues dans le lac de Maury, situé juste à côté de l'installation. Si elle n'est pas encore totalement écartée, la piste d'une intoxication alimentaire n'était également pas privilégiée ce lundi matin. «L'hygiène des installations est à vérifier», confiait un agent territorial, avant de procéder également à des contrôles au niveau de l'assainissement du camping.

Les jeunes filles, particulièrement déshydratées après ce qui s'apparentait à une gastro-entérite aiguë, sont désormais hors de danger. 

NB : L'image est une illustration du lac de Maury.

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Des experts examinent des nouvelles méthodes de séquençage pour norovirus présent dans les coquillages

«Des experts examinent des nouvelles méthodes de séquençage pour norovirus présent dans les coquillages», source Food Safety News.

Des scientifiques ont évalué l'utilisation des méthodes de séquençage de nouvelle génération (NGS) pour norovirus dans les coquillages.

Ils ont découvert que ces techniques sont prêtes à remplacer les méthodes actuelles malgré certaines limitates.

La contamination des mollusques bivalves (MB) par norovirus est un risque important pour la santé publique. Les aliments contaminés, tels que les huîtres, peuvent héberger des concentrations de génomes viraux et une grande diversité de séquences lorsqu'ils sont contaminés par des eaux usées humaines.

«Sur la base des résultats présentés, il est clair que trop d'échantillons de coquillages européens sont exposés à la pollution par les eaux usées, comme en témoignent les multiples séquences détectées dans les échantillons de coquillages, soulignant que nous devons encore améliorer la qualité des eaux côtières», ont dit les chercheurs.

À l'aide d'échantillons préparés en laboratoire de composition connue de norovirus, les scientifiques ont évalué la sensibilité, la reproductibilité, la répétabilité et la sélectivité du métabarcodage, de la métagénomique basée sur la capture et du séquençage d’amplicons longs.

Les trois méthodes ont permis le séquençage du norovirus dans la plupart des échantillons testés, cependant, les performances de récupération de la diversité attendue différaient. Les experts ont également comparé les avantages et les inconvénients de chaque méthode, le coût par échantillon et du matériel, le délai d'obtention des résultats et s'ils étaient adaptés à la surveillance ou au séquençage des épidémies.

Le consortium de l'Ifremer), du Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science (Cefas) du Royaume-Uni, le Technical University of Denmark (DTU), et l’Erasmus University Medical Center, Pays-Bas, s'est concentré sur les huîtres contaminées par les norovirus échantillons. Les résultats ont été publiés par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), Application of Next Generation Sequencing on Norovirus-contaminated oyster samples.

Potentiel et problèmes de la méthode
Le métabarcodage avec amplification séparée des segments de gène de la polymérase et de la capside suivi du séquençage Illumina était la méthode la plus sensible. Cependant, en raison des étapes d'amplification et de la sensibilité élevée du NGS, les méthodes sont sujettes à la contamination et aux résultats faussement positifs.

Les travaux ont porté sur norovirus dans des coquillages et des échantillons de patients, du suivi et de la surveillance de routine et d'une investigation sur la contamination des huîtres dans l'Espace économique européen de novembre 2016 à décembre 2018.

Il y avait deux ensembles d'échantillons créés artificiellement, 212 échantillons d'huîtres de l'investigation, des paires d'échantillons humains et de coquillages de 16 épidémies d'origine alimentaire en France et au Danemark de 2012 à 2019, et des séquences de norovirus humains soumises au réseau de surveillance mondial Noronet.

Une approche de métabarcodage utilise la technologie Illumina et l'autre est basée sur le séquençage d'amplicons longs avec la technologie Oxford Nanopore. Le métabarcoding est très sensible et permet une meilleure capture de la diversité des norovirus présents dans les coquillages.

Les experts ont dit que le métabarcodage semble être la méthode la plus fiable, avec une sensibilité et une reproductibilité élevées, et qu'il est facile à utiliser pour l'analyse de séquences.

D'autres méthodes telles que la métagénomique sont prometteuses, mais nécessitent des améliorations supplémentaires en termes de sensibilité.

Le séquençage métagénomique est suffisamment sensible pour étudier les échantillons d'épidémie humaine, mais pas ceux de coquillages. La méthode de métagénomique VirCapSeQ nécessite une optimisation et doit être utilisée sur des échantillons très contaminés ou collectés récemment.

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Les 5 échecs en sécurité des aliments qui peuvent ruiner votre entreprise

«Les 5 échecs en sécurité des aliments qui peuvent ruiner votre entreprise», source article de Shawn Stevens paru le 29 août 2022 sur son blog dans Meatingplace, Legally Speaking. L’auteur est membre de Food Industry Counsel LLC.

Il existe, malheureusement, d'énormes risques associés à la production et à la distribution d'ingrédients alimentaires et de produits finis. Même les entreprises les meilleures et les plus prospères peuvent se retrouver du mauvais côté d'un rappel émergent, d'une épidémie ou d'une investigation gouvernementale intense. Notamment, lorsque des problèmes surviennent, ils sont souvent déclenchés par certains événements ou défaillances discrets et évitables que nous voyons régulièrement se reproduire dans l'industrie.

Le premier d'entre eux, dont j'ai parlé dans mon dernier article, est l'échec d'une entreprise à investir dans un leadership qualifié et compétent en matière de sécurité des aliments. Si les responsables de la sécurité des aliments au sein d'une entreprise n'ont pas les compétences ou l'expérience appropriées, l'échec sera plus susceptible de se produire. Ainsi, la chose la plus importante qu'une entreprise alimentaire puisse faire pour se protéger elle-même est d'investir puis de le soutenir son management de la sécurité des aliments,.

À leur tour, les responsables de la sécurité des aliments dûment qualifiés et expérimentés insisteront sur le développement, la mise en œuvre et la bonne exécution d'un programme de surveillance environnementale robuste pour les agents pathogènes. Notamment, la majorité des rappels de produits alimentaires qui sont annoncés pour la présence d'agents pathogènes impliquent désormais de grandes quantités de produits fabriqués au cours de plusieurs jours, semaines, mois et parfois années de production. Cela signifie que de nombreuses entreprises se retrouvent régulièrement aux prises avec des souches persistantes tout en ne parvenant pas à les éliminer complètement et de manière appropriée.

Cela nous amène à notre troisième échec, l'absence de réponse appropriée aux découvertes positives dans l'environnement. Bien trop souvent, une entreprise alimentaire identifiera une tendance de résultats environnementaux positifs et ne prendra pas les mesures appropriées pour éliminer le danger. Alors que la plupart des entreprises nettoieront, désinfecteront et réanalyseront de manière agressive une zone testée positive, la plupart ne parviennent pas à initier, mener ou exécuter de manière appropriée une véritable investigation sur la «source racine». Lorsque ces tendances sont autorisées à persister, l'histoire a enseigné que ces agents pathogènes finiront par se frayer un chemin dans les produits alimentaires.

Le quatrième domaine dans lequel les entreprises alimentaires commettent régulièrement des erreurs est le fait de ne pas répondre de manière appropriée à un avis d'application prévue de le formulaire FDA 483 ou de l’USDA Notice of Intended Enforcement (NOIE), qui sont parfois émis à la suite de la conclusion d'une inspection ou d'une évaluation complète de la sécurité des aliments. Lorsqu'un 483 ou un NOIE est émis par une agence, la réponse doit être bien documentée et bien étayée par des preuves démontrant la réalisation de toute action corrective. En l'absence d'une réponse appropriée avec un soutien approprié, la FDA ou l'USDA pourraient initier une action réglementaire renforcée supplémentaire, ce qui pourrait menacer de fermer l'entreprise.

Le dernier échec en matière de sécurité des aliments de nombreuses entreprises peuvent commettre et commettent souvent est l’échec de souscrire à une assurance rappel appropriée. Lorsqu'une entreprise s'appuie sur un responsable de la sécurité des aliments non qualifié, n'a pas de programme de surveillance environnementale solide et/ou ne répond pas de manière adéquate aux positifs environnementaux (en trouvant la source racine), soit la FDA ou l'USDA trouveront probablement le problème. lors du prochain contrôle. Lorsqu'ils le font, ils peuvent également déterminer qu'un rappel est, en fait, justifié.

La meilleure façon de se protéger contre les coûts élevés associés à un rappel à grande échelle est de souscrire une assurance rappel. Qu'ils soient déclenchés par une inspection gouvernementale, une découverte positive d'agents pathogènes dans un produit fini au détail ou un groupe de maladies présumées chez des consommateurs, les rappels peuvent être extrêmement coûteux. Ainsi, avoir un niveau d'assurance approprié pourrait faire la différence entre une entreprise qui continue d'exister ou qui doit fermer ses portes.

Notablement, cependant, si une entreprise alimentaire investit dans un leadership solide en matière de sécurité des aliments, soutient ce leadership, adopte des programmes robustes de surveillance environnementale et réagit de manière appropriée et agressive aux effets des tests positifs dans l'environnement, la probabilité d'être associée à une épidémie, d'avoir un rappel ou d'avoir besoin l'assurance-rappel sera considérablement réduite.

Ainsi, même si un vœu pieux n'est jamais une bonne stratégie, prendre les décisions qui amélioreront la sécurité des aliments et assurera la survie à long terme de l'entreprise, cela l'est certainement.

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lundi 29 août 2022

La production de faux pesticides en hausse dans l'UE

«La production de faux pesticides en hausse dans l'UE», source Europol.
Dix arrestations et 1 150 tonnes de pesticides illégaux saisies dans le cadre de l'opération Silver Axe VII.

L'opération Silver Axe VII, coordonnée par Europol, s'est déroulée du 25 janvier au 25 avril 2022 et a impliqué les autorités répressives de 31 pays (25 États membres de l'UE et six pays tiers). L'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), la DG SANTÉ de la Commission européenne, CropLife Europe et CropLife International ont soutenu l'opération.

La septième édition de Silver Axe, l'opération annuelle d'Europol ciblant les pesticides illégaux, a identifié les nouvelles tendances émergentes sur le marché noir européen des produits phytopharmaceutiques. Les activités opérationnelles de Silver Axe VII se sont concentrées sur les ports, aéroports et autres points d'entrée où l'importation et l'exportation de pesticides illégaux et contrefaits pouvaient être détectées. Ces actions ont conduit à dix arrestations, à la saisie de 1 150 tonnes de pesticides illégaux et contrefaits et au ciblage d'une usine où des pesticides étaient contrefaits.

Au cours de Silver Axe VII, les autorités ont détecté une augmentation du trafic de pesticides illégaux dans le sud de l'Europe et dans la région de la mer noire. Le nombre de cas de pesticides illégaux, provenant de Turquie, a fortement augmenté pendant Silver Axe VII.

Cependant, la Chine reste le premier pays source. On note également une augmentation des saisies de petits envois (jusqu'à 10 litres/kilogrammes). Le trafic de ces petits envois a augmenté au fil des ans. Outre les contrôles aux frontières, les autorités surveillent également les boutiques en ligne, qui fournissent une adresse physique pour la collecte des produits achetés en ligne. Bien que le trafic d'herbicides, d'insecticides et de fongicides contenant des substances interdites reste stable, l'opération a également révélé que la contrefaçon des marques couramment utilisées pour ces produits est désormais en augmentation.

En hausse, les produits contrefaits fabriqués dans l'UE
L'augmentation des saisies d'équipements de production et de matières premières expédiés vers l'Europe suggère une augmentation des activités de contrefaçon au sein de l'UE. Les services répressifs des États membres de l'UE détectent désormais plus souvent ces opérations de contrefaçon sur le sol de l'UE. Dans ce cadre, ils ont détecté un certain nombre de modus operandi. Le premier est l'importation de produits presque finalisés dans des conteneurs ressemblant à des marques connues. Une fois importés, ils n'ont qu'à être étiquetés avant d'être mis sur le marché noir. Le second est l'importation d'ingrédients illégaux pour la production de pesticides. Pour réduire les risques de détection, les produits chimiques ne sont utilisés qu'au stade final de la production, là où l'emballage est également contrefait. Au cours de l'opération Silver Axe VII, les autorités bulgares ont ciblé l'un de ces emplacements, dans une opération rare ciblant une installation de production. Au cours de l'opération, les agents ont saisi des matériaux d'emballage contrefaits et des pesticides illégaux, ce qui a conduit à l'ouverture d'une enquête pénale.

Un autre modus operandi est l'utilisation abusive du système de commerce parallèle, qui facilite les procédures d'approbation des pesticides vendus au sein de l'UE. Dans le cadre de ce système, un produit phytopharmaceutique autorisé dans un État membre (État membre d'origine) peut, sous réserve de l'octroi d'une autorisation de commerce parallèle, être introduit, mis sur le marché ou utilisé dans un autre État membre. Certains criminels abusent de ce système en introduisant des produits phytopharmaceutiques produits illégalement dans un État membre, prétendant frauduleusement qu'ils ont déjà été approuvés dans un autre État membre et supprimant ainsi la nécessité d'autres approbations.

4 921 tonnes, total des saisies de l'opération Silver Axe
Silver Axe a été initialement développé pour répondre de manière coordonnée au dangereux trafic de pesticides illégaux. Les efforts des secteurs public et privé ont permis la saisie d'un total de 4 921 tonnes de pesticides illégaux au cours des six dernières opérations Silver Axe. Europol a coordonné l'opération, facilité l'échange d'informations et fourni un soutien analytique opérationnel et stratégique.

NB : L'image est issue d'Europol.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Des cas d'hépatite A en Hongrie déclenchent le rappel rapide d'un mélange de petits fruits rouges surgelés

«Des cas d'hépatite A en Hongrie déclenchent le rappel rapide d'un mélange de petits fruits rouges», source article de Joe Whitworth paru le 29 août 2022 dans Food Safety News, complété par mes soins -aa.

Un mélange de baies a été rappelé dans toute l'Europe après qu'un certain nombre de personnes ont été malades en Hongrie par le virus de l’hépatite A.

Deux tailles de mélange Ardo Fruitberry ont été rappelées après la découverte du virus de l'hépatite A.

Dix à 15 personnes en Hongrie ont été hospitalisées après avoir mangé dans un restaurant et des analyses ultérieures effectués par un laboratoire hongrois ont révélé le virus de l’hépatite A dans un sachet de 2,5 kg de mélange de petits fruits rouges. Tous les malades sont maintenant guéris.

Le mélange de petits fruits rouges de 2,5 kg rappelé porte le numéro de lot 58622131 et une date de péremption de mai 2024. Des packs de 1 kg portant les numéros de lot 58622130 et 58622131 et une date de péremption de novembre 2024 ont également été rappelés.

Production en Pologne
Le mélange Fruitberry d'Ardo est produit et conditionné par un sous-traitant du groupe en Pologne.

Les responsables de la société ont dit qu'elle enquêtait sur l'incident et qu'un responsable de la qualité avait été envoyé en Pologne pour trouver la cause profonde et déterminer les mesures correctives et préventives nécessaires.

Les pays répertoriés dans une notification du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) comme ayant reçu le produit concerné sont l'Autriche, la Belgique, la Croatie, l'Allemagne, la Grèce, Hong Kong, l'Irlande, les Pays-Bas, la Roumanie, l'Espagne, la Suède et le Royaume-Uni. La France n’est pas concerné par la distribution.

Ardo a dit avoir bloqué le stock actuel du mélange Fruitberry afin qu'il puisse être analysé.

Les produits concernés ont été principalement livrés à des clients de la restauration commerciale. Tous ont été contactés pour arrêter les ventes et ont reçu l'ordre de détruire le produit.

«Nous regrettons que malgré toutes les précautions et tous les soins que nous prenons pour cultiver, récolter et transformer nos produits de manière sûre et qualitative, cet incident se soit produit et nous prenons toutes les mesures nécessaires pour améliorer encore nos processus afin de garantir la sécurité sanitaire de nos produits. Nous nous excusons pour tout désagrément causé aux personnes malades et à nos clients», a déclaré la société dans un communiqué.

Le délai entre l'infection par le virus de l'hépatite A et la maladie peut aller de deux à sept semaines et les symptômes durent généralement moins de deux mois.

Complément
L’AFSCA de Belgique a rappelé le 24 août Fruitberry Mix (1 000g et 2 500g) de la marque Ardo, en raison de la détection du virus de l'hépatite A. Idem au Luxembourg.

Bien entendu, ce n’est pas la première fois que des petits fruits rouges ou bien un mélange d epetits fruits rouges sont concernés par le virus de l’hépatite A.

Un article d’Eurosurveillance relatait une épidémie internationale d'hépatite A liée à des fraises surgelées importées, Allemagne, 2018 à 2020.

On lira surtout ces conseils judicieux de la Food Safety Authorithy of Ireland (FSAI), «Baies - Conseils pour faire bouillir des baies congelées importées».

Suite à des épidémies à norovirus et au virus de l'hépatite A dans des baies (petits fruits rouges) congelées importées à travers l'Europe ces dernières années, la FSAI recommande de faire bouillir les baies congelées importées pendant une minute avant de les consommer.

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dimanche 28 août 2022

Insolite, un homme dit qu'il faut cesser de mentir aux Français en leur disant que le nucléaire est une énergie sûre

Après avoir dit «voir du glyphosate partout», le même homme récidive, «Il faut cesser de mentir aux Français en leur disant que le nucléaire est une énergie sûre.» Il faudrait sans doute qu'il consulte ...

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