dimanche 31 juillet 2022

Des éleveurs français vont encore disparaître si on se bouge pas maintenant !

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 30 juillet 2022

Conseil de consommation : Pipérine et d’extraits de poivre hautement concentrés

La Division de la sécurité alimentaire du Luxembourg a émis un nouveau conseil de consommation : Pipérine et extraits de poivre hautement concentrés

La publication explique les effets de la pipérine sur le corps humain, les risques pour la santé qui peuvent résulter d'une consommation trop élevée et les recommandations émises par l'autorité compétente.

Recommandation
La consommation de compléments alimentaires contenant de la pipérine en tant que substance pure ou sous forme d’extraits de poivre hautement concentrés peut présenter un risque pour la santé.

La Division de la sécurité alimentaire déconseille la consommation de compléments alimentaires contenant plus de 2 mg de pipérine, en tant que substance pure ou sous forme d’extraits de poivre hautement concentrés, et plus particulièrement pour les personnes qui prennent des médicaments à cause du risque d’interactions, pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes présentant un taux de cholestérol élevé dans le sang.

Risques liés à la consommation de pipérine et d’extraits de poivre hautement concentrés
Il y a des indications que l’ingestion de pipérine en tant que substance pure ou sous forme d’extraits de poivre hautement concentrés peut être préjudiciable à la santé.

D’un côté, des interactions entre la pipérine et divers médicaments ont été observées dans des études humaines et animales. Ces interactions ont augmenté la biodisponibilité des médicaments, ce qui peut mener à une augmentation excessive de l’effet du médicament et du risque d’effets indésirables.

D’un autre côté, dans le cadre d’études animales, à des concentrations plus élevées de pipérine, des perturbations de la formation des spermatozoïdes, des effets nocifs au développement de l'embryon et toxiques sur la fertilité féminine ainsi qu’une augmentation du taux de cholestérol chez les mâles ont été observés.

L’Institut fédéral d'évaluation des risques en Allemagne (BfR) a ainsi retenu la quantité de 2 mg de pipérine pouvant être ingérée quotidiennement par un adulte sans risque pour la santé.

La Norvège a établi la limite de 1,5 mg de pipérine par jour pour les adultes et enfants à partir de 10 ans. Au Danemark un maximum de 1,75 mg de pipérine par dose journalière est autorisé dans les compléments alimentaires.

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Conseil de consommation concernant les glycoalcaloïdes

À éviter: pomme de terre ancienne, desséchée, et en forte germination

La Division de la sécurité alimentaire du Luxembourg a émis un nouveau conseil de consommation concernant les glycoalcaloïdes.

Les glycoalcaloïdes sont des substances potentiellement toxiques qui sont présentes dans la famille des plantes solanacées comme les aubergines, les tomates, les poivrons et surtout les pommes de terre.

En grandes concentrations, ces substances présentent un risque pour la santé, surtout chez les enfants. Il est donc conseillé de suivre les recommandations lors de la consommation et préparation de pommes de terre.

Les glycoalcaloïdes
Les glycoalcaloïdes sont des composés naturellement présents dans la famille des solanacées, qui comprend les pommes de terre, les tomates, les aubergines, le coqueret du Pérou (physalis) et les poivrons. Parmi les plantes non alimentaires de la famille des solanaceae, on trouve le tabac, le pétunia et la morelle grimpante ou douce-amère.

Concernant la consommation de produits riches en glycoalcaloïdes, l’EFSA a identifié des risques pour la santé des nourrissons et des jeunes enfants en tenant compte à la fois des consommateurs moyens et intensifs. Pour les adultes, seules les grandes quantités consommées posent des problèmes de santé. Les intoxications aux glycoalcaloïdes peuvent provoquer des symptômes gastro-intestinaux aigus tels que nausées, vomissements et diarrhée.

En 2020, la Division de la sécurité alimentaire a également commencé à faire du monitoring sur les pommes de terre en vue des discussions auprès de la Commission européenne pour fixer des limites maximales. Sur la période 2020-2021, 23 échantillons de pommes de terre ont été prélevés pour effectuer des analyses en glycoalcaloïdes.

Recommandations
Pour réduire au minimum l'exposition aux glycoalcaloïdes issus des pommes de terre, il est conseillé de :
- Éplucher et cuire les pommes de terre.
- Conserver les pommes de terre dans un endroit frais, sec et à l'abri de la lumière.
- Ne pas consommer les pommes de terre anciennes, desséchées, vertes ou en forte germination.
- Retirer généreusement les parties vertes et les «yeux» des pommes de terre.
- Choisir les pommes de terre fraîches et non endommagées en cas de souhait de vouloir manger la peau de la pomme de terre.
- Ne pas consommer les plats de pommes de terre s'ils ont un goût amer.
- Éviter que les jeunes enfants, en particulier, mangent des pommes de terre non épluchées.
- Ne pas réutiliser l'eau dans laquelle les pommes de terre ont été bouillies.

La graisse de friture des produits à base de pommes de terre doit être remplacée régulièrement.

Publication
Les gycoalcaloïdes, conseil de consommation.

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Quand une entreprise alimentaire nous raconte, après un rappel, un beau roman mais pas une belle histoire

Un peu de publicité pour cette entreprise allemande de charcuterie, Mühlen Gruppe Markenvertriebs GmbH après le rappel de cervelas-wurst, une sorte de salami, le 29 juillet 2022 par BVL (office fédéral de sécurité des consommateurs).

L’entreprise va nous raconter une belle plutôt que dire la réalité des faits. Lisons donc ce que rapporte le communiqué de cette entreprise.

Information consommateur : Ja! Delikatess Cervelatwurst 200g
Par mesure de précaution, le Mühlen Gruppe Markenvertriebs GmbH procède au rappel du produit «ja! Delikatess Cervelatwurst 200g». Le rappel est purement une mesure de précaution. Tous les Länders sont concernés à l'exception de Berlin, le Brandebourg, le Mecklembourg-Poméranie occidentale, la Saxe-Anhalt, la Saxe et le Thuringe.

Il s'agit exclusivement de la DLC du produit au 15/08/2022, «ja! Delikatess Cervelatwurst 200g» (EAN 4388840218462).

L'entreprise a donc réagi immédiatement et a immédiatement retiré le produit concerné de la vente.

Les autres dates de péremption et autres articles ne sont pas concernés. Les clients peuvent retourner le produit dans le magasin respectif et seront remboursés du prix d'achat, sans même le présenter.

La qualité de nos produits a la plus haute priorité. Zur Mühlen Gruppe Markenvertriebs GmbH s'excuse auprès de tous les consommateurs pour la gêne occasionnée.

Je pense que l’entreprise aurait dû immédiatement s’occuper de maintenir en bon état de fonctionnement ses équipements ; en effet, la cause du rappel est la présence de corps étrangers liés à des morceaux d’une bande transporteuse …

Et voilà, encore une entreprise qui nous baratine sur le thème «La qualité de nos produits a la plus haute priorité», et qui n’est à même de suivre l’état d’usure d’une bande convoyage. La sanction est pour le coup immédiate !

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Le ‘Soleil vert’ ne brille plus pour Beyond Meat

«McDonald's met fin au test avec le McPlant Burger aux États-Unis. L’action de Beyond Meat chute», source Baron’s. En voilà une bonne nouvelle ! Le ‘Soleil vert’ chute et c’est bien fait !

«L’action de Beyond Meat chute après la conclusion du test de McDonald’s sur le McPlant», CNBC.com.

McDonald's a déclaré avoir terminé le test américain de son burger McPlant comme prévu.

Des analystes ont fait état d'une demande terne pour le hamburger sans viande, qui est fait à partir de galettes Beyond Meat.

McDonald's vend le burger McPlant sur plusieurs marchés européens, mais n'a pas encore annoncé de lancement national avec ce menu sur son marché domestique.

L’action de Beyond Meat a chuté de 6% dans les échanges du matin après que J.P. Morgan ait déclaré que McDonald's a mis fin à son test américain du McPlant burger, qui utilise les galettes sans viande de Beyond.

Le géant de la restauration rapide a confirmé jeudi à CNBC que le test avec le McPlant burger s'était terminé comme prévu. Ni McDonald's, ni Beyond Meat n'ont annoncé de plans pour des essais supplémentaires ou un lancement national.

Les actions de Beyond ont chuté de 53% cette année, faisant chuter sa valeur marchande à 2,06 milliards de dollars. Wall Street est devenue sceptique quant aux opportunités de croissance à long terme de l'entreprise alors que les ventes d'épicerie accusent du retard. De plus, les partenariats animés avec des géants de la restauration comme le propriétaire de Pizza Hut, Yum Brands, et McDonald's n'ont pas encore progressé vers de nombreuses offres de menus permanentes à l'échelle nationale.

McDonald's a d'abord testé le hamburger sans viande dans huit restaurants aux États-Unis en novembre pour comprendre l'impact de l'élément de menu sur ses cuisines. À la mi-février, il a déployé le McPlant dans environ 600 emplacements pour en savoir plus sur la demande des consommateurs pour l'élément de menu.

McDonald's et Beyond ont annoncé un partenariat de trois ans au début de 2021. La chaîne de hamburgers a déjà commencé à vendre des hamburgers McPlant sur certains marchés internationaux, notamment la Suède, Danemark, Autriche, Pays-Bas et Royaume-Uni. En mai, le PDG de Beyond Meat, Ethan Brown, a déclaré que le McPlant se vendait bien au Royaume-Uni et en Autriche.

NB : On (re)lira l'article du blog, Substituts de viande à base de plantes de Beyond Meat, derrière la morale, le pognon !

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vendredi 29 juillet 2022

Eh oui, encore un rappel très en retard. Merci RappelConso !

Rappel très en retard s'il en est, voyez plutôt ...

Ce rappel concerne le produit ci-contre, répondant au doux nom de Joséphine, signalé par RappelConso le 25 juillet 2022. Le blog vous avait parlé le 20 juillet dans Quelques curiosités des rappels de l’été.

Ce rappel a concerné plusieurs pays de l’UE où un fauxmage a été rappelé pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

Apprendre ce qu'est qu’un fauxmage, «alternative végétale fermentée et affinée au lait d’amande» soit rappelé pour cause de présence de Listeria monocyogenes indique que la sécurité des aliments ne concerne pas que les denrées d’origine animale, mais bien aussi ceux d’origine végétale. En effet, il peut arriver que des fromages à pâte molle au lait cru soit contaminé par Listeria monocyogenesmais, si même l’alternative végan est concernée, Ah Dame Nature, où est-tu ?

L’Allemagne a notifié au RASFF de l’UE le 18 juillet la présence de Listeria monocyogenes liée à un substitut végétal de fromage de France.

Le fauxmage a été rappelé le 19 juillet 2022 en AllemagneBelgique et Pays-Bas. Il a été aussi distribué en Irlande et en Autriche.

On nous dit que le produit a été distribué en France. En effet, Naturalia informe du rappel le 18 juillet et Biocoop aussi, mais pas RappelConso ...

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Vous avez aimé le feuilleton oxyde d’éthylène, voici le nouveau feuilleton de la Commission européenne, les produits bio à base de maïs contaminés par des alcaloîdes tropaniques

Exemple de produit rappelé

En France, depuis octobre 2020, il y a eu 17 936 produits et références rappelés en France pour cause de présence d’oxyde d’éthylène, selon la DGCCRF (fichier excel). 

On a regardé les rappels se suivre et on attendait quelques explications que l’on a jamais eu, du moins en France.

En effet, la DGCCRF ou ce qu’il en reste, a écrit dans le marbre,

Des investigations sont actuellement en cours en lien avec la Commission européenne pour identifier l’origine de cette contamination.
Dans l’attente des résultats de ces investigations, les autorités sanitaires françaises ont pris, en coordination avec leurs homologues des États membres concernés, des mesures de retrait/rappel des produits contaminés. Les services de la DGCCRF veillent à leur mise en œuvre.

On peut attendre longtemps des réponses en France …

Ce feuilleton oxyde d’éthylène voulu par la Commission européenne connaît encore quelques soubresauts, la preuve en est que la dernère mise à jour par la DGCCRF date du 22 avril 2022. Depuis cette date, RappelConso a signalé une vingtaine de rappel, une misère par rapport à la belle époque du coup de feu lié à l’oxyde d’éthylène.

Exit donc ce feuilleton incompréhensible pour le consommateur lambda, voici désormais le nouveau feuilleton de la Commission européenne, les produits bio à base de maïs contaminés par des alcaloîdes tropaniques.

Vous pouvez me dire, on s’en fout des produits bio, je suis assez d’accord, mais puisqu’on se doit d'analyser la sécurité des aliments, on se doit de tenir compte de ce nouveau feuilleton bio.

Danger : Présence d'alcaloïdes tropaniques
Les alcaloïdes tropaniques sont des métabolites secondaires végétaux naturellement présents dans une variété de plantes et peuvent ainsi contaminer des champs de culture. Ils peuvent provoquer des symptômes telles qu’une vision trouble, une dilatation des pupilles, de la sécheresse buccale, des palpitations et de la fatigue.

Les alcaloïdes tropaniques sont présents dans certaines mauvaises herbes des champs de la famille des solanacées. Il s'agit notamment du datura commun, de la jusquiame et de la belladone. Si elles pénètrent dans les aliments lors de la récolte, il en résulte des impuretés qui sont difficiles à éliminer ultérieurement.

Certains alcaloïdes tropaniques sont très toxiques, comme l'atropine et la scopolamine. Même en petites quantités, ils influencent la fréquence cardiaque et le système nerveux central. Des symptômes tels que des étourdissements, des maux de tête et des nausées peuvent apparaître.

Les autorités chargées de la sécurité alimentaire du Luxembourg sont les premières au sein de l’UE a voir pris conscience de ce nouveau feuilleton et ont décidé «de publier les produits concernés sous forme de liste qui sera systématiquement mise-à-jour avec des nouveaux produits qui seraient concernés.», soit sous forme Excel ou PDF.

Les consommateurs peuvent consulter cette liste pour vérifier s'ils détiennent un produit concerné par le rappel.
Les autorités de sécurité alimentaire du Luxembourg recommandent de ne plus consommer les produits contaminés.
Cela fait suite à la détection d’alcaloïdes tropaniques dans de la farine de maïs utilisée pour la production d’un grand nombre de produits de maïs (chips, snacks,...), de nombreux produits sont actuellement rappelés du marché par mesure de précaution.

En France, le blog avait déjà anticipé la réaction des autorités du Luxembourg avec cet article, Le feuilleton européen et français de la farine de maïs bio contaminée par des alcaloïdes tropaniques

Nous en sommes à trois notifications au RASFF de l’UE, 1er juillet et deux notifications le 27 juillet, 1 et 2.

En France, RappelConso signale à ce jour 11 rappels, mais il y en a un peu plus (autour d’une petite vingtaine de produits rappelés) quand on se met à consulter les sites de rappels des distributeurs. La revue 60 Millions de consommateurs comptabilise à ce jour, 7 rappels.

Alors amateurs de bio ou non, suivez avec le blog ce nouveau feuilleton sponsorisé par la Commission européenne, cela risque d’être palpitant ...

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Les douaniers de Marseille et du Havre empêchent l’importation de près de 33 tonnes de produits alimentaires non conformes et dangereux

Photo de la douane française

«Les douaniers de Marseille et du Havre empêchent l’importation de près de 33 tonnes de produits alimentaires non conformes et dangereux», source douane.gouv.fr.

Une saisie de 12,8 tonnes d'épices en provenance du Pakistan
Des épices dépassant les seuils autorisés d’un contaminant et présentant un réel danger pour la santé des consommateurs ont été saisies par les agents du pôle Le Havre Sécurité Alimentaire (HSA). Les denrées seront détruites.

L’importation de 12,8 tonnes d’épices, dont la teneur en aflatoxines, contaminants présents dans certaines denrées alimentaires, dépassait les seuils autorisés et présentait un réel danger pour la santé des consommateurs a été empêchée par les services des douanes. Les agents du pôle Le Havre Sécurité Alimentaire du bureau de douane du Havre Port, ont en effet intercepté un conteneur d’épices en provenance du Pakistan le 17 juin 2022.

«Les analyses habituelles ont été effectuées. Les prélèvements ont été envoyés dans un laboratoire spécialisé à Rennes. Les résultats obtenus par ce laboratoire ont déterminé que les mélanges d’épices étaient deux fois supérieurs aux seuils autorisés».

Aflatoxines dangereuses pour la santé
La réglementation européenne fixe pour les épices des teneurs maximales de 5 microgrammes par kilogramme d’aflatoxine B1 et 10 microgrammes par kilogramme d’aflatoxines totales. «Les aflatoxines sont des mycotoxines produites par un champignon que l’on retrouve surtout dans des régions chaudes et humides. Les épices sont restées un mois enfermées dans un conteneur accélérant le processus de contamination. Les analyses ont montré des taux nettement supérieurs à la normale», indique le HSA. Ces épices destinées à un importateur de la région parisienne sont en attente de destruction.

Déjà le 7 juillet 2022, le Pôle Marseille Sécurité Alimentaire du bureau de douane de Marseille Port a procédé au contrôle d’un lot de près de 20 tonnes d’arachides, originaire des États-Unis et destiné à un professionnel du négoce international de fruits et légumes secs implanté localement. Les résultats d’analyses ont montré que les taux constatés en aflatoxine B1 et aflatoxines totales étaient jusqu’à plus de 100 fois supérieurs aux seuils autorisés.

Contrôle de 20 tonnes d'arachides originaire des Etats-Unis
Le 7 juillet 2022, le Pôle «Marseille Sécurité Alimentaire» du bureau de douane de Marseille Port procède au contrôle d'un lot de près de 20 tonnes d'arachides, originaire des Etats-Unis et destiné à un professionnel du négoce international de fruits et légumes secs implanté localement.

Conformément à la réglementation européenne qui impose des taux de contrôle physique pour certaines combinaisons pays-produits-contaminants, les agents effectuent un prélèvement, transmis au service commun des laboratoires de Rennes pour la recherche d'aflatoxines, dont le taux maximum ne doit pas dépasser 2 microgrammes par kilogramme d'aflatoxine B1 et 4 microgrammes par kilogramme d'aflatoxines totales pour les arachides.

NB : Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.

Mise à jour du 1er août 2022. On peut toujours estimer que cela fait beaucoup, mais alors que dire de certains rappels de produits alimentaires aux Etats-Unis. Conagra Brands, Inc. rappelle des produits surgelé de viande bovine pour cause de mauvais étiquetage des allergènes. Il y a en a pour près de 60 tonnes ...

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Le CDC identifie une bactérie rare derrière la mélioïdose dans le sol et l'eau des États-Unis

CDC / Dr Todd Parker
«Le CDC identifie une bactérie rare derrière la mélioïdose dans le sol et l'eau des États-Unis», source article de Chris Dall dans CIDRAP News.

La bactérie qui cause une maladie respiratoire rare et grave liée aux régions tropicales a été identifiée pour la première fois dans des échantillons environnementaux aux États-Unis, ont annoncé le 27 juillet des responsables américains de la santé.

La bactérie, Burkholderia pseudomallei, a été identifiée dans des prélèvements d'échantillons de sol et d'eau dans la région de la côte du golfe du Mississippi, ont indiqué le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) dans un communiqué de presse. Le contact direct avec B. pseudomallei provoque la mélioïdose, une maladie aux symptômes non spécifiques similaires à d'autres affections respiratoires, comme la pneumonie et la tuberculose.

La mélioïdose est incroyablement rare aux États-Unis, avec environ 12 cas signalés par an, et la plupart des cas surviennent chez des personnes qui ont voyagé dans des régions du monde où B. pseudomallei se trouve couramment dans le sol et l'eau, y compris l'Asie du Sud et du Sud-Est, le nord de l'Australie et certaines parties de l'Amérique centrale et du Sud, Porto Rico et les îles Vierges américaines. Un cluster de cas en 2021 qui a rendu malades quatre personnes dans quatre États américains, deux sont décédées, était lié à un spray d'aromathérapie contaminé importé d'Inde.

Le CDC dit que B. pseudomallei est probablement dans la région depuis 2020 et est désormais considéré comme localement endémique, et sa modélisation suggère que les conditions environnementales des États de la côte du Golfe sont propices à la croissance de la bactérie. Mais plus de prélèvements environnementaux sont nécessaires pour déterminer où il pourrait être retrouvé ailleurs dans le pays.

L'environnement est la source probable d'infection
Dans un avis du réseau d'alerte sanitaire (Health Alert Network ou HAN), le CDC a dit que les deux patients atteints de mélioïdose qui ont conduit à la découverte - l'un diagnostiqué en juillet 2020, l'autre en mai de cette année - n'étaient pas liés mais vivaient près l'un de l'autre dans la région de la côte du golfe de sud du Mississippi. Aucun des patients, hospitalisés pour une septicémie et guéris de leurs infections après avoir reçu une antibiothérapie appropriée, n'avait récemment voyagé hors des États-Unis.

Le séquençage complet du génome a révélé que les deux patients étaient infectés par la même nouvelle souche B. pseudomallei de l'hémisphère occidental. En juin, des enquêteurs du CDC et du Mississippi State Department of Health ont prélevé des échantillons de sol, d'eau et de matières végétales sur les propriétés des patients et les zones voisines qu'ils fréquentaient pour analyses. Ils ont également analysé des produits ménagers.

Trois des échantillons de sol et d'eau du patient de 2020 ont été testés positifs pour B. pseudomallei par PCR et culture, et un séquençage génomique supplémentaire a montré que les isolats des patients et des échantillons environnementaux étaient génétiquement similaires et distincts des isolats précédents, une découverte selon le CDC qui suggère que l'environnement était la source probable d'infection.

Bien que le risque pour la population générale soit considéré comme très faible, le CDC a dit que les résidents de la côte du golfe du Mississippi qui ont des conditions qui pourraient les exposer à un risque plus élevé d'infection grave par la mélioïdose ou de décès, comme le diabète, une maladie rénale chronique, une maladies pulmonaire chronique et la consommation excessive d'alcool, doivent éviter tout contact avec le sol ou l'eau boueuse et protéger les plaies ouvertes. L'agence a également exhorté les prestataires de santé à se renseigner sur les signes et symptômes de la mélioïdose et à les considérer chez les patients atteints d'une maladie compatible qui ont séjourné dans la région de la côte du Golfe ou dans d'autres zones endémiques et qui présentent de tels facteurs de risque.

Souvent décrit comme «le grand imitateur» car cela ressemble à d'autres conditions, les symptômes de la mélioïdose peuvent inclure de la fièvre, une douleur ou un gonflement localisé, de la toux, des douleurs thoraciques, une détresse respiratoire, une perte de poids, des douleurs musculaires ou articulaires, des maux de tête et des convulsions. La mélioïdose est mortelle chez 10 à 50 % des personnes infectées.

«Un diagnostic et un traitement rapides sont essentiels», a déclaré l'agence dans l'avis du HAN. «Les efforts de santé publique devraient se concentrer principalement sur l'amélioration de l'identification des cas afin qu'un traitement approprié puisse être administré.»

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Virus de la variole du singe et recommandations relatives à la réduction du risque de transmission lié à la manipulation et la consommation des denrées alimentaires»

Il s'agit d'une suite de l'article Variole du singe : quel risque de transmission par l’alimentation ?

Un article bien fait du 28 juillet 2022 paru sur CNews traite de la «Variole du singe : le virus peut-il s'attraper au restaurant ?»

Qu’en est-il suite à l’avis publié le 24 juin 2022 par l'Anses (avis portant sur des «recommandations relatives à la réduction du risque de transmission du virus Monkox lié à la manipulation et la consommation des denrées alimentaires») selon lequel la variole du singe pourrait se transmettre dans les établissements de restauration, si ces derniers ne respectent pas les pratiques d’hygiène habituelles.

Extraits choisis de l'avis

Les experts du groupe d’expertise collective d’urgence (GECU) supposent que la contamination de l’environnement (en industrie agroalimentaire, en restauration ou à domicile) ne peut survenir que par le biais de personnes infectées excrétrices, notamment par le biais des contacts avec les lésions, les croûtes et des sécrétions naso ou oro-pharyngées.

La contamination de l’environnement en industrie agroalimentaire ou en restauration ne peut survenir que par l’intermédiaire de personnes infectées (notamment par des croûtes et des sécrétions oro ou naso pharyngées).

Les experts du GECU rappellent que les bonnes pratiques d’hygiène en agroalimentaire ou en restauration impliquent que les personnes présentant un symptôme cutané infecté (lésions, maladie de peau) ou des symptômes de gastro-entérite ne doivent pas manipuler les aliments. Dans le contexte actuel, toute personne avec des symptômes évocateurs du virus Monkeypox (MPX), dont lésions, papules etc., ne doit pas manipuler des aliments, doit consulter et se faire tester, et en cas de résultat positif doit suivre les recommandations en vigueur.

Les experts du GECU estiment que les personnes contacts travaillant dans la restauration ou dans le secteur agroalimentaire doivent bénéficier d’une sensibilisation aux symptômes évocateurs du MPX, et doivent être invitées à suivre les recommandations en vigueur émises par le Haut Conseil de la santé publique.

Un tableau fournit des exemples de mesures préventives en fonction des différents scénarios de contamination d’une denrée alimentaire par le virus MPX en France.

Il est également souligné que les bonnes pratiques d’hygiène en restauration ou en industrie agroalimentaire reposent aussi sur l’état de santé des opérateurs. Toute personne malade doit connaître l’importance de ne pas manipuler des aliments si elle présente des symptômes de gastro-entérite (diarrhée, fièvre, vomissements, maux de tête) mais aussi de tout cas de symptôme cutané infecté (lésions, maladie de peau ...). Dans le contexte actuel de l’épidémie à MPX, une sensibilisation vis-à-vis des symptômes évocateurs du MPX des personnes contacts travaillant dans la restauration et de l’industrie agroalimentaire pourrait limiter la contamination initiale de l’aliment.

Les personnes contacts doivent faire preuve d’une vigilance particulière quant à l’apparition du moindre symptôme afin d’être en mesure de limiter la transmission du virus, y compris par la manipulation de denrées alimentaires qui pourraient être consommées par une personne tierce. Sur ce point, une sensibilisation des employeurs et des salariés du secteur de la restauration et de l’agroalimentaire apparaît nécessaire, avec l’appui des services de prévention et de santé au travail ou des services de médecine de prévention, afin que chacun puisse mettre en œuvre les obligations qui lui incombent, au regard des dispositions du code du travail, et que soient mises en place des mesures de prévention adaptées.

Lors d’une interview accordée à Sciences & Avenir, l’Anses a donné quelques conseils supplémentaires sur le nettoyage et la désinfection des objets et surfaces et sur la désinfection d ela nourriture et des mains. Le titre de l’article est tout un programme, « Variole du singe : l'Anses alerte sur une possible contamination par les aliments ».

Comment nettoyer les objets et surfaces ?
Bonne nouvelle, les produits ménagers fonctionnement bien sur la variole du singe selon le rapport, qui explique que «les virus enveloppés font partie de ceux qui sont les plus simples à inactiver, les détergents endommageant leur enveloppe lipidique. Les Poxviridae sont sensibles aux désinfectants courants.» De même, le lavage des ustensiles et de la vaisselle au lave-vaisselle et du linge en lave-linge (à des températures supérieures à 60°C) permet d’éliminer le virus. Certaines surfaces ou objets utilisés en commun doivent être désinfectées, voire utilisées avec des gants. Les produits classiques du commerce peuvent tout à fait faire l'affaire pour éliminer la variole du singe. «Les produits de nettoyage/désinfectants ménagers standard (domestiques) peuvent être utilisés, lorsque l’on applique les doses et temps d’action prévus par le fabricant pour obtenir une activité virucide. Les traitements virucides, par exemple ceux qui mentionnent la norme EN 14476 (produits testés sur des virus enveloppés et ceux non-enveloppées) sont donc efficaces aux doses et temps d’action mentionnés», explique l'Anses.

Comment décontaminer la nourriture et les mains ?
Pour décontaminer la nourriture, «la cuisson (12 minutes à 70°C) pourrait être considérée comme efficace pour inactiver le MPXV [monkeypoxvirus, virus de la variole du singe]». Ainsi, un aliment contaminé qui n’aurait pas eu de traitement thermique suffisant (température et durée) ou cuit mais non protégé contre les recontaminations après cuisson peut être source d’exposition.» Enfin pour le lavage des mains, «les mesures habituelles de nettoyage et de désinfection avec de l’eau et du savon ou une solution hydro-alcoolique sont suffisantes».

Par ailleurs, si une personne présente des symptômes qui pourraient ressembler à ceux de la variole du singe (éruptions cutanées, fièvre, maux de tête, fatigue, douleurs musculaires), il faut impérativement consulter. En cas de contamination avérée, le malade doit s'isoler et la vaccination des cas contacts est recommandée.

Mise à jour du 2 août 2022On lira l’avis de l’Académie nationale de Médecine, «Variole du singe : zoonose et infection sexuellement transmissible (IST)» dont j’extrais ce passage,

La transmission interhumaine du MPXV est connue, près de 50% des personnes vivant auprès d’un sujet infecté pouvant être contaminées, soit directement par contact avec des lésions cutanées ou muqueuses, des fluides corporels, des gouttelettes respiratoires, ou indirectement par l’intermédiaire d’objets contaminés. Toutefois, la voie sexuelle n’avait pas été décrite parmi les modes de transmission interhumaine et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes n’étaient pas considérés comme une population à risque. De rares cas secondaires sont observés aussi chez des femmes et des enfants, mais à la faveur de contacts intimes et répétés avec des partenaires multiples et variés, le MPXV se propage vite dans certaines communautés gays. Cette forme épidémique de variole du singe en fait une nouvelle IST, le virus ayant été isolé dans le sperme de patients. 

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