samedi 30 septembre 2023

Nouvel épisode du pays où il n’y a que des soupçons d’intoxication alimentaire. Intervention des pompiers au lycée agricole d'Airion après des soupçons d’intoxication alimentaire

«Airion. Intervention des pompiers au lycée agricole après des soupçons d’intoxication alimentaire», source Oise hebdo du 29 septembre 2023.

Les sapeurs pompiers sont intervenus au lycée agricole d'Airion ce vendredi 29 septembre, après des soupçons d'intoxication alimentaire.

Les pompiers sont intervenus au lycée agricole d’Airion ce vendredi 29 septembre. Une quarantaine d’élèves de l’établissement se sont plaints de maux de ventre, avec ou sans vomissement. Quatre jeunes ont été pris en charge par les pompiers. Au moins un d’entre eux serait actuellement hospitalisé. Il pourrait s’agir d’une intoxication alimentaire.

Une quarantaine de lycéens se sont plaints de maux de ventre

Contactée, la direction de l’établissement n’a pas souhaité faire de commentaire, indiquant «communiquer auprès des parents d’élèves».

Sur la plateforme Pronote, le proviseur Christophe Bridier s’est adressé aux parents d’élèves. Dans ce courrier, il indique : «Une quarantaine de jeunes élèves du lycée agricole d’Airion se plaignant de maux de ventre, avec ou sans vomissement, a été auscultée par des équipes médicales du SAMU ou du SDIS (le service départemental d’incendie et de secours, Ndlr). Il pourrait s’agir d’une intoxication alimentaire.»

L’ARS et l’établissement ont transmis un questionnaire aux parents

Toujours dans ce courrier, Christophe Bridier salue «la réactivité» de l’infirmière et des assistants d’éducation de l’établissement. Pour «obtenir un diagnostic plus précis», le proviseur, en lien avec l’Agence régionale de Santé, demande aux parents de remplir un questionnaire.

Des yaourts à l’origine des troubles des lycéens ?

Cette intoxication alimentaire pourrait être en lien avec le repas de jeudi midi ou de jeudi soir. D’après nos informations, des produits laitiers pourraient être à l’origine des troubles des lycéens.

De son côté, Manoëlle Martin, la vice-présidente de la Région en charge des lycées, confirme les soupçons sur les produits laitiers. «Des yaourts de la ferme ont été servis. Ils pourraient être en cause.» Elle précise aussitôt que «les différents process ont été respectés par le chef de cuisine», d’après des investigations menées dans les cuisines. «A aucun moment, la chaîne du froid n’a été interrompue», insiste Manoëlle Martin.

Ou une simple épidémie de gastro ?

Reste que la thèse de l’intoxication alimentaire n’est pas la seule évoquée. «Le médecin qui a examiné les lycéens malades évoque une deuxième hypothèse : celle d’une épidémie de gastro», révèle la vice-présidente de la Région Manoëlle Martin.

Alors intoxication alimentaire ou épidémie de gastro, les investigations des autorités devraient permettre de trancher.

Commentaire

C'est sûrement lié avec la recrudescence des virus hivernaux (humour) ...

Seine-Saint-Denis : Fermeture administrative d'une épicerie à Drancy

Quelques réponses au tweet du préfet 93
- Le préfet de Seine Saint Denis qui se réveille 10 ans après le préfet du Val d’Oise
- Préfet 93, ne s’agirait-il pas d’une erreur d’adresse ? L’épicerie mise en cause ici était encore ouverte hier soir….
- Le mot «insuffisant» ne me semble pas le plus approprié, «inexistant» semble être un meilleur qualificatif ici.
- C’est peut être de là qu’ils nous ramènent les punaises de lit ? 

NB : Il me semble le nom de cette épicerie est JNS Exotique et l'activité principale déclarée : Exploitation d'une épicerie, commerce alimentation générale, achat et revente de produits alimentaires et non alimentaires, la vente de boissons alcooliques la nuit.

A Strasbourg, les sangliers ont eu raison des écologistes

Rappel de tellines pour cause de présence de toxines lipophiles dépassant le seuil sanitaire réglementaire

Le blog pallie momentanément, cela va s’en dire, à l’oubli de RappelConso. Nous aurons sans doute une information après la fin du week-end ....

Auchan informe le 29 septembre 2023 du rappel de tellines moyennes et grosses, selon ce communiqué de la société Furic Marée / Viviers de Locarec.

Le 29 septembre 2023, retrait de la vente de «Tellines moyennes et grosses» suite à la parution de l’arrêté préfectoral du 28 septembre portant interdiction temporaire de la pêche, du ramassage, du transfert, de la purification, de l’expédition, de la distribution, de la commercialisation de tous les coquillages à l’exception des gastéropodes marins non filtreurs de la zone «Baie de Douarnenez estran» (n°40).

Origine de la fermeture : Présence de toxines lipophiles (DSP) dépassant le seuil sanitaire réglementaire.

Les toxines DSP provoquent chez le consommateur une intoxication dont les effets apparaissent dans un délai de 2 à 18h après ingestion des coquillages contaminés. Les principaux
symptômes sont gastro-intestinaux : la diarrhée, la nausée, les vomissements, les douleurs abdominales, et les frissons

Il s’agit du lot portant les caractéristiques suivantes :

- Produit : Tellines moyennes et grosses
- Agrément sanitaire : FR.29.158.500.CE
- Date de conditionnement : 27 au 28 septembre 2023
- Lots : 42270900711 et 42280900711

L’ensemble du lot est retiré de la commercialisation.

Des produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait.

Mise à jour du 2 octobre 2023
Ouf, les tellines sont enfin rappelées par RappelConso !
Le 2 octobre, il y a eu aussi un rappel au Luxembourg.
Le 2 octobre, il y a eu aussi une notification au RASFF de l'UE par la France ; pays auxquels le produit a été distribué, Suisse et Espagne. Il n'est pas question du Luxembourg ...

Dans quelle mesure vos sushis sont-ils sûrs ?

«Dans quelle mesure vos sushis sont-ils sûrs ?», source EurekAlert!

Les bactéries présentes dans les produits de la mer crus peuvent vous rendre malade. Les produits de la mer peuvent également propager des bactéries résistantes aux antibiotiques.

Les sushis sont devenus un plat quotidien en Norvège et ailleurs dans le monde, et de nombreuses personnes optent pour le sashimi et d'autres poissons crus lorsqu'ils souhaitent s'offrir quelque chose de savoureux.

Il est important de souligner ici qu’en règle générale, il est totalement sûr de manger ce type d’aliment en Norvège. Cependant, même si les sushis peuvent être délicieux, ils comportent également un risque pour la santé, tant pour les individus que pour la société dans son ensemble.

«Les bactéries présentes dans les sushis, les sashimis et les produits de poisson fumé à froid peuvent présenter un risque pour les personnes qui consomment fréquemment de tels aliments, en particulier les personnes dont le système immunitaire est faible, les enfants et les personnes âgées», explique Hyejeong Lee.

Dans sa thèse, elle a étudié différentes variétés de bactéries Aeromonas dans les produits de la mer qui ne subissent pas de transformation approfondie. Sans traitement thermique, ni recours à d’autres méthodes antibactériennes, le risque que les niveaux de bactéries deviennent élevés augmente fortement.

«L'objectif était d'acquérir davantage de connaissances sur Aeromonas dans ce type de produits de la mer – à la fois sur le rôle de la bactérie dans l’altérration du produit et dans l'apparition de maladies. De plus, nous voulions voir si les produits de la mer crus pouvaient propager des bactéries résistantes aux antibiotiques», explique la Dr Lee.

Listeria monocytogenes est probablement la bactérie pathogène la plus connue liée aux produits de la mer crus ou légèrement transformés. Cependant, la prévalence de Aeromonas dans ce type de produits inquiète les scientifiques depuis un certain temps.

Un traitement limité n’inhibe pas la croissance bactérienne

Le point de départ de Lee était les produits de la pêche facilement disponibles sur le marché norvégien. Elle a vérifié ces produits pour la bactérie Aeromonas.

«Les résultats montrent que le transformation intermédiaire que reçoivent ces produits de poisson ne garantit pas que la croissance de la bactérie Aeromonas sera inhibée», explique Lee.

En d’autres termes, la transformation des sushis, sashimis et poissons fumés à froid est inefficace pour empêcher la croissance bactérienne. Mais ce n'est pas tout.

«La majorité de ces variants de Aeromonas sont peut-être pathogènes et plusieurs facteurs de risque différents leur sont souvent associés», explique Lee.

Lee souligne que le risque de tomber malade à cause de Aeromonas est certes très faible, en particulier pour les personnes en bonne santé.

«Aeromonas est souvent ignoré lorsque nous parlons de sécurité des aliments. Je pense que mes recherches soulignent que l’industrie alimentaire doit accorder davantage d’attention à ces bactéries», dit Lee.

Peut propager la résistance aux antibiotiques

Bien sûr, ce n’est pas très agréable pour les personnes qui tombent malades, mais si l’on considère la situation dans son ensemble, un autre facteur est encore plus important.

Les bactéries Aeromonas dans la mer échangent fréquemment du matériel génétique avec d'autres bactéries. C’est particulièrement regrettable si ce matériel génétique provient de bactéries résistantes aux antibiotiques.

«Certaines souches de Aeromonas peuvent également propager la résistance aux antibiotiques d'un type de bactérie à un autre. La consommation de fr produits de la mer infectés par des bactéries résistantes est un moyen probable pour ces bactéries de se propager des animaux et environnements marins aux humains», conclut Lee.

Les bactéries résistantes constituent un problème croissant dans le monde. Les bactéries résistantes ne provoquent pas plus de maladies que les autres bactéries, mais elles sont beaucoup plus difficiles à traiter, car tous les types d'antibiotiques ne sont pas efficaces contre elles. Dans le pire des cas, aucun antibiotique n’agit.

Combattre la propagation

«Pour lutter contre la propagation des bactéries résistantes aux antibiotiques, il est important que nous adoptions une approche globale qui tienne compte ensemble de la santé animale et humaine, de la production alimentaire et de l'environnement afin d'améliorer la santé publique», déclare Anita Nordeng Jakobsen, professeure au Département de biotechnologie et des sciences alimentaires de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU).

La professeure souligne que les micro-organismes sont transférés entre les animaux et les humains via l’alimentation et l’environnement, de sorte qu’une utilisation réduite des antibiotiques ne suffit pas à elle seule à empêcher la prolifération bactérienne.

Les méthodes préventives comprennent la surveillance et le prélèvement systématique d'échantillons dans les environnements de production, la recherche de bons indicateurs de surveillance, la mise en œuvre de mesures lorsque des bactéries multirésistantes sont détectées dans des groupes d'animaux, la vaccination, ainsi qu'un travail d'éducation et de sensibilisation dans le domaine de la production alimentaire dans le monde.

Une réglementation stricte de la part des autorités est probablement le moyen le plus important pour résoudre le problème des bactéries résistantes aux antibiotiques. Cependant, les individus peuvent faire la différence en choisissant des produits crus provenant de pays qui n’utilisent que de petites quantités d’antibiotiques en aquaculture, comme la Norvège.

La Norvège est parmi les meilleurs au monde en matière d'utilisation restrictive des antibiotiques, tant dans l'industrie aquacole que dans l'élevage. Cependant, l’utilisation d’antibiotiques à titre préventif ou favorisant la croissance est courante dans d’autres régions du monde, notamment en Asie du Sud-Est.

Référence : Hye-Jeong Lee, Julia E. Storesund, Bjørn-Tore Lunestad, Sunniva Hoel, Jørgen Lerfall, Anita Nordeng Jakobsen.Whole genome sequence analysis of Aeromonas spp. isolated from ready-to-eat seafood: antimicrobial resistance and virulence factors. Frontiers in Microbiology, June 2023.

Commentaire

L’article fait un peu de pub sur les produits de la mer de Norvège, suivez mon regard ...

NB : Merci à Joe Whitworth d'avoir signalé l'information.

vendredi 29 septembre 2023

Le Canada suspend temporairement l’importantion de volailles vivantes, les œufs d'incubation et de tous les produits de volaille frais/congelés/produits de volaille crus de France

Modifications des conditions d'importation de volailles vivantes et de produits et sous-produits de volaille crus frais/surgelés, originaires de la France, en raison de la vaccination contre l'influenza aviaire hautement pathogène, source ACIA du 29 septembre 2023.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) suspend temporairement l'importation de toutes les volailles vivantes, les œufs d'incubation, et de tous les produits de volaille frais/congelés/produits de volaille crus en provenance de la France, à compter du 1er octobre 2023. Cette mesure est prise pour gérer le risque potentiel lié à la campagne de vaccination en France contre l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Les produits concernés par cette mesure sont :

- les oiseaux vivants et les œufs d'incubation,
- tous les produits et sous-produits aviaires et de volaille non transformés, y compris les œufs, les plumes, le fumier et la litière de volaille,
- le matériel de laboratoire contenant des produits/sous-produits de volaille,
- les aliments crus ou non transformés pour animaux de compagnie contenant des produits ou sous-produits de volaille, et
- la viande de volaille comestible ou non comestible (veuillez noter que les produits carnés cuits et en conserve ou hermétiquement fermés et commercialement stériles sont toujours éligibles à l'importation)

Les articles concernés par cette suspension proviennent, sont transformés, emballés ou expédiés de France et importés au Canada directement ou indirectement.

L'ACIA procède actuellement à une évaluation de risques. L'industrie sera informée de tout changement résultant de cette évaluation.

Les informations présentes dans l’article vous permettront de mieux comprendre le contexte de cette mesure temporaire ...

Mise à jour du 2 octobre 2023

L'USDA vint de prendre une mesure similaire à celle du Canada.

A propos des biofilms de Pseudomonas aeruginosa

Pour ceux qui s’intéressent au biofilm de Pseudomonas aeruginosa

L'inhibition de la capacité de respiration de P. aeurginosa peut déclencher la dispersion d'un biofilm cultivé en association avec des cellules épithéliales respiratoires humaines en culture. Ces résultats dans Applied and Environmental Microbiology donnent un aperçu du fonctionnement du processus de dispersion du biofilm.

L’étude est intitulée «L'inhibition respiratoire bactérienne déclenche la dispersion des biofilms de Pseudomonas aeruginosa.» L’article est disponible en intégralité.

L'Hérault n'est pas le Val d'Oise. 300 établissements contrôlés, une seule fermeture administrative ...

Selon le préfet de l’Hérault, qui est sur le départ, «J'ai adoré être préfet de l'Hérault» : entre bienveillance et fermeté», il dresse le bilan de son action ...

Au niveau des actions de contrôles, l’Hérault n’est pas le Val d’Oise, qu’on en juge …

L"Hérault perpétue la tradition des opérations alimentation vacances, qui n'existent plus. «Tourisme : 300 établissements contrôlés dans l’Hérault durant l’été», source Le journal toulousain.

Les services de l’État ont contrôlé plus de 300 établissements touristiques dans l’Hérault cet été, pour vérifier l’hygiène, la sécurité et la loyauté. Bilan : une fermeture administrative, 18 sanctions et 68 avertissements.

Une fermeture administrative cet été dans l’Hérault

Ces contrôles ont porté sur les secteurs de la restauration, des marchés estivaux, des évènements festifs, des campings et des loueurs de véhicules nautiques à moteur. Ils ont permis de vérifier le respect des règles d’hygiène, de sécurité sanitaire et de loyauté dans ces domaines.

Les contrôles ont conduit à une fermeture administrative d’un établissement de restauration pour non-respect des règles d’hygiène, 18 mesures administratives ou procès-verbaux pour des manquements plus significatifs, et 68 avertissements pour des non-conformités mineures.

Les infractions les plus constatées

Les infractions les plus fréquentes constatées cet été dans l’Hérault concernent l’hygiène des locaux et des produits, ainsi que la provenance et l’étiquetage des aliments. «Les non conformités les plus fréquentes dans la restauration concernent l’hygiène (locaux sales et inadaptés, conditions de conservation inappropriées) et la loyauté (mauvaise information sur l’origine des viandes, mentions valorisantes fausses comme par exemple du poisson étiqueté «frais» alors qu’il s’agit d’un produit décongelé)», explique la préfecture.

Commentaire

Seulement une toute petite fermeture administrative malgré tout ce qui est cité comme infractions. Y aurait-il des disparités entre départements ?
Pas de nom cité, pas d’accès au dossier des infractions, etc., la transparence habituelle des services publics et en particulier de la part de la DDPP.
A mon sens, le préfet de l'Hérault a été plus bienveillant que ferme ...

Mondeville près de Toulouse : 120 enfants malades après un repas à la cantine. Ce n'est qu'une suspicion d'intoxication alimentaire

C’est bien connu, en France, il n’y a que des suspicions d’intoxication alimentaire, et en voici un nouvel élément …

«Près de Toulouse. Suspicion d'intoxication alimentaire à l'école : 120 enfants malades», source actu Toulouse. Selon une autre source, ce serait plus de 120 ...

De nombreux enfants d'une école de Mondonville (Haute-Garonne) sont tombés malades après une probable intoxication alimentaire à la cantine mardi 26 septembre 2023.

Coup de chaud à l’école primaire publique Caroline Aigle de Mondonville (Haute-Garonne), au nord-est de Toulouse. D’après nos informations, de nombreux cas d’enfants malades ont été recensés jeudi 28 septembre 2023 parmi les élèves de l’établissement, après avoir pris un repas à la cantine de l’établissement l’avant-veille.

120 enfants malades après un repas à la cantine

L’école et l’Agence régionale de santé Occitanie ont informé par mail les parents d’élèves d’une suspicion d’intoxication alimentaire, indiquent des sources concordantes.

«Nous avons été informés de la situation jeudi matin. Pour l’heure, il s’agit bien d’une suspicion, tant qu’on n’a pas identifié avec certitude l’origine alimentaire de l’infection», insiste Armand Mbina-Ivega, directeur général des services de la mairie de Mondonville, contacté par Actu Toulouse.

Reste que le bilan est sacrément lourd : d’après la mairie, 120 enfants de l’école élémentaire sont tombés malades, sur 350 qui mangent à la cantine. Des parents assurent de leur côté que «la moitié des élèves» ont été touchés. On ignore, à ce jour, combien ont été hospitalisés, mais au moins un enfant aurait été conduit aux urgences. Une vingtaine d’entre eux aurait toutefois retrouvé le chemin de l’école ce vendredi.

«Le poulet n’était pas cuit» disent des parents d’élèves

Les enfants sont-ils réellement tombés malades après un repas pris à la cantine, et fourni par une centrale de restauration située en Aveyron ? C’est ce qu’assurent des parents d’élèves, martelant que «le poulet n’était pas cuit».

NB : Vous lirez tranquillement le reste de l’article qui est assez humoristique sur les hypothèses possibles ...

Commentaire

Selon l'ARS, il pourrait s'agir d'une intoxication alimentaire ou alors d'une épidémie de gastro-entérite foudroyante, qui se transmet très vite entre les enfants. Même si le virus se transmet surtout l'hiver.
C'est bien connu les gastro-entérites d'origine alimentaire n'existent pas ! Santé publique France classe les gastro-entérites virales dans les maladies hivernales ...

Glyphosage : Mensonges des lobbies bio et écolo ...

La FDA publie des directives finales pour les producteurs de graines germées

«La FDA publie des directives finales pour les producteurs de graines germées», source article de Lisa Schnirring paru le 28 septembre 2023 dans CIDRAP News.

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a annoncé aujourd'hui la publication de directives finalisées en matière de sécurité des aliments pour les producteurs de graines germées, un aliment qui a été associé à plusieurs épidémies de maladies d'origine alimentaire. Le document détaille les recommandations sur la manière dont les opérations de germination peuvent se conformer à la règle de sécurité des produits, une partie de la loi sur la modernisation de la sécurité des aliments (Food Safety Modernization Act) qui établit des normes scientifiques pour une production et une récolte sûres des produits.

Les directives couvrent des sujets tels que le nettoyage, la désinfection, l'utilisation de l'eau agricole, les graines à germer, la surveillance environnementale et la tenue de registres. En outre, la FDA a publié une version révisée d'un deuxième document d'orientation, qui comprend une section sur les essais sur les agents pathogènes dans l'eau usée d'irrigation des germes.

Entre 1996 et 2020, la FDA a signalé 52 épidémies de maladies d’origine alimentaire liées aux graines germées, qui ont étét produits dans des conditions idéales pour la croissance d’agents pathogènes. Les épidémies impliquaient divers organismes, notamment Salmonella, Listeria et Escherichia coli. Les événements ont entraîné au moins 2 700 cas d’infection, 200 hospitalisations et 3 décès.

Les enquêtes ont souvent révélé que les graines contaminées étaient la source de la contamination, mais d'autres facteurs ont également joué un rôle, notamment un mauvais nettoyage-désinfection et des pratiques de production non hygiéniques.

Le premier document, proposé par la FDA, est une ligne directrive (2023 Final Guidance) qui met à jour et finalise les sections suivantes du projet de lignes directrices de janvier 2017 intitulé Compliance with and Recommendations for Implementation of the Standards for the Growing, Harvesting, Packing, and Holding of Produce for Human Consumption for Sprout Operations: (Conformité et recommandations pour la mise en œuvre des normes relatives à la culture, la récolte, le conditionnement et la conservation de produits destinés à la consommation humaine pour les opérations de germination) :

- Nettoyage et désinfection
- Eau agricole dans les opérations de germination
- Graines à germer
- Surveillance de l'environnement
Tenue des enregistrements

La deuxième document, proposé par la FDA, (ligne directrive de 2023) réédite certaines sections du projet de directive de janvier 2017 et publie une nouvelle section pour les opérations de germination en tant que projet de directive révisé. Les sections mises à jour et nouvelles suivantes du projet révisé de lignes directrices sont désormais disponibles pour commentaires :

- Équipement, outils et bâtiments
- Prélèvements et analyses de l'eau usée d'irrigation des germes (ou des graines à germer en cours de transformation)
- Qualifications du personnel, formation et pratiques d'hygiène.

Contamination croisée avec des allergènes et allergènes non déclarés : la FDA publie un nouveau projet de lignes directrices

«Un projet de lignes directrices de la FDA pourrait aboutir à des options alimentaires plus sûres pour les personnes allergiques au sésame et à d'autres allergènes alimentaires», source FDA.

Le projet de lignes directrices fournit des exemples de moyens par lesquels les fabricants peuvent réduire considérablement ou prévenir les contacts croisés avec les allergènes et les allergènes non déclarés.

La Food and Drug Administration des États-Unis a annoncé un projet de lignes directrices mis à jour destiné à aider les entreprises alimentaires à se conformer aux exigences des bonnes pratiques de fabrication actuelles (CGMPs pour current good manufacturing practices) et aux contrôles préventifs pour l'alimentation humaine. En particulier, le nouveau chapitre sur les allergènes alimentaires décrit les moyens d'assurer la protection des aliments contre les contacts croisés avec les principaux allergènes alimentaires et de garantir que l'aliment fini est correctement étiqueté en ce qui concerne les principaux allergènes alimentaires.

Des millions d'Américains souffrent d'allergies alimentaires et peuvent présenter des réactions indésirables aux produits contenant des allergènes alimentaires. Bien que de nombreuses réactions allergiques puissent n’impliquer que des symptômes légers, certaines sont graves et peuvent même mettre la vie en danger. Plus tôt cette année, le sésame a été ajouté comme neuvième allergène alimentaire majeur lorsque la loi FASTER (Food Allergy Safety, Treatment, Education, and Research) est entrée en vigueur le 1er janvier 2023. Cela signifie que le sésame, lorsqu'il est présent dans un aliment, est désormais obligatoire. doivent être divulgués sur les étiquettes des aliments et les entreprises doivent mettre en œuvre des contrôles pour minimiser ou prévenir considérablement les contacts croisés avec les allergènes du sésame.

Avec l'adoption de la loi FASTER Act, la FDA et les familles dont les membres sont allergiques au sésame espéraient qu'il deviendrait plus facile pour les personnes allergiques au sésame de se sentir plus confiantes dans leurs choix alimentaires grâce à la déclaration claire du sésame sur l'étiquetage. Cependant, certains fabricants ajoutent intentionnellement du sésame à des produits qui n’en contenaient pas auparavant et étiquettent les produits pour indiquer sa présence, plutôt que de prendre les mesures appropriées pour minimiser ou prévenir les contacts croisés. Cela permet aux fabricants de respecter la loi en matière de divulgation de la présence d'un allergène alimentaire majeur. Cependant, cela limite également les options pour les consommateurs allergiques au sésame, un résultat que la FDA ne soutient pas.

«La FDA recherche des opportunités qui pourraient aider les consommateurs allergiques au sésame et à d’autres allergènes alimentaires majeurs à trouver des aliments qu’ils peuvent consommer sans danger. Nous encourageons les fabricants à suivre les lignes directrices du projet de mise à jour publiées pour éviter des contacts croisés avec des allergènes et garantir un étiquetage approprié», a déclaré le commissaire de la FDA, Robert M. Califf. «Nous reconnaissons qu'il est difficile de garantir que les produits soient exempts d'allergènes et nous collaborons avec les parties prenantes sur cette question. L'agence souhaite trouver des solutions, au sein de nos instances, qui répondent aux besoins des consommateurs souffrant d'allergies alimentaires. La mise à jour de ce projet de lignes directrices avec le nouveau chapitre sur les allergènes fournit un outil pour aider les fabricants à atteindre cet objectif.

jeudi 28 septembre 2023

Val d'Oise : De plus en plus fort, quatre fermetures administratives d'établissements pour raison d'hygiène à Persan !

- 14 commerces contrôlés
- Fermeture administrative: 4 établissements pour des raisons d’hygiène
- 4 mises en demeure
- 1 injonction
- 3 avertissements
- 1 procès verbal

Cette opération a été menée en présence de Thomas Fourgeot, directeur de cabinet de du préfet du 95, avec les agents de la Direction départementale de la protection de la population et l’appui de la Gendarmerie Nationale. 

Quelques réponses d’internautes à ce tweet du préfet du 95,

- Peut on avoir le nom des street food et commerces qui ont reçu les fermetures administratives et avertissements histoire qu’on sache chez qui ne pas consommer?
- Genre les autres préfectures ne veulent pas prendre exemple?
- Franchement, merci beaucoup pour tout vos contrôles ! Vous êtes montés à la vitesse supérieure depuis quelque temps ! Merci !
- Donc sur les 14, 13 foireux là.

Des chocolats «Choose your poison» rappelés en Angleterre !

Ça ne s’invente pas !
Les chocolats s’appellent «Choose your poison» ou «Choisissez votre poison» ? Je ne suis pas sûr que beaucoup auraient choisi le verre …
Le produit est rappelé en Angleterre en raison de la présence probable de verre. 

Le nucléaire français et encore le nucléaire français, c'est clair !

Pour atteindre la neutralité carbone, il faudrait tripler la production d’électricité nucléaire

Quelques nouvelles de nos produits alimentaires à l’étranger

Des bulots sont rappelés au Luxembourg le 26 septembre 2023, pour cause de date limite de consommation erronée. Ils avaitent été rappelés en France le 22 septembre 2023 ; il n’y a pas eu de notification au RASFF de l’UE (?)…

Notification 2023.6519 au RASFF de l’UE le 27 septembre 2023 par la France concernant la présence de corps étrangers dans du saucisson à l'ail, suite à une plainte de deux consommateurs.

La notification rapporte que le produit a été uniquement distribué en Belgique.
Il est également noté un risque de blessure en cas d'ingestion mais aucun consommateur n'a avalé les corps étrangers mais deux ont remarqué la présence des corps étrangers.
On ne connaît pas la nautre des corps étrangers.

Notification 2023.6513 au RASFF de l’UE le 26 septembre 2023 par l’Allemagne de la présence d’ochratoxine A dans des racines de pissenlit bio de France.

L’analyse d’ochratoxine A réalisée le 5 septembre 2023 a indiqué 70 µg/kg, sachant que le maximum est de 20 µg/kg.

Notification 2023.6570 au RASFF de l’UE le 28 septembre 2023 par l’Allemagne de la présence de cannabidiol (CBD), nouvel ingrédient alimentaire non autorisé dans les bonbons à la gomme en provenance de France.

Résultat analytiuqe : 409 585 ± 61438 µg/kg

Les rappels d'aliments en baisse mais les incidents en hausse pour l'Irlande en 2022

«Les rappels d'aliments en baisse mais les incidents en hausse pour l'Irlande en 2022», source article de Joe Whitworth paru le 28 septembre 2023 dans Food Safety News.

Le nombre de rappels a diminué en 2022, mais les incidents alimentaires ont augmenté, selon le rapport annuel de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI).

En 2022, 77 ordonnances exécutoires ont été signifiées à des entreprises alimentaires par la FSAI et par l'intermédiaire d'autres agences. Cela comprenait 65 ordonnances de fermeture, 12 ordonnances d'interdiction et six poursuites. Même si les poursuites ont diminué par rapport à 2021, les autres ordonnances et notifications ont augmenté.

Les problèmes récurrents qui ont conduit à des ordonnances d'exécution et à des avis d'amélioration étaient le mauvais nettoyage et désinfection des locaux, le manque d'eau courante, des installations de lavage des mains inadéquates, le stockage incorrect des aliments, l'absence ou l'inefficacité des programmes de lutte antinuisibles, des problèmes structurels dus à un manque d’entretien continu et l’absence ou l’insuffisance du système de management de la sécurité des aliments.

Les contrôles officiels ont augmenté en 2022 par rapport à 2021, reflétant l’assouplissement des restrictions dû à la pandémie de COVID-19. Les inspections sont passées de plus de 42 000 à plus de 55 000.

Rappels et incidents

Plus de 51 000 échantillons ont été prélevés et testés, contre 49 658 en 2021, ce qui reflète une fois de plus le retour aux opérations normales après la pandémie.

La FSAI a émis 88 avertissements alimentaires et 38 alertes sur les allergènes alimentaires, soit une diminution de 18% par rapport à 2021. Les principales raisons des alertes étaient la présence de corps étrangers, d'agents pathogènes tels que Salmonella ou Listeria, ou de contaminants chimiques tels que l'oxyde d'éthylène.

En 2022, l’équipe chargée des incidents alimentaires a traité 847 incidents, contre 724 en 2021, soit une augmentation de 17%. Les plus importants étaient Salmonella dans le chocolat Kinder provenant d'une usine Ferrero en Belgique, la sécurité sanitaire des préparations pour nourrissons à base de riz et Listeria dans les mélanges de salade de chou.

L’expertise microbiologique de la FSAI a aidé le Health Service Executive et une entreprise à résoudre un problème lié à Listeria monocytogenes dans les aliments réfrigérés à courte durée de conservation.

Les scientifiques ont produit 362 évaluations des risques pour soutenir les incidents et les enquêtes en matière de sécurité des aliments en 2022. Cela représente une augmentation de 59% par rapport aux demandes de 2021. Les impacts les plus importants ont concerné les domaines de la sécurité sanitaire chimique et de la sécurité sanitaire biologique.

Des études alimentaires récentes comprennent l'évaluation de la qualité microbiologique du poulet enrobé, de Listeria dans les légumes, fruits et herbes surgelés et l'examen de la teneur en méthylmercure dans du poisson en conserve.

La ligne d’assistance de la FSAI (FSAI Advice Line) a traité un total de 7 363 requêtes et plaintes. Les sujets comprenaient la législation sur l'étiquetage des aliments, la formation en matière de sécurité des aliments et la manière de démarrer une entreprise alimentaire. Plus de 4 058 plaintes de consommateurs ont été déposées auprès de la ligne en 2022, dont 31% concernaient des aliments impropres et 28% à de mauvaises règles d'hygiène.


Travail sur la fraude alimentaire
Les agents de la FSAI ont été impliqués dans 59 enquêtes sur la fraude alimentaire qui ont abouti à sept ordres de fermeture, deux ordres d'interdiction, six avis de conformité, deux redditions volontaires, un ordre de destruction et un avis d'amélioration.

Plus de 257 bouteilles de cannabidiol (CBD), 1 500 kg de produits alimentaires surgelés, 33 165 kg de produits d'origine animale et 10,75 litres d'huiles de CBD ont été saisis. Neuf pages de commerce alimentaire illégal ont été supprimées des sites de réseaux sociaux. L'Irlande a publié cinq cas sur les systèmes de l'UE en 2022 concernant des contrefaçons d'alcool, de produits carnés et d'autres articles faisant l'objet d'enquêtes pour fraude.

Parmi les exemples de divergences réglementaires entre l'UE et le Royaume-Uni, citons l'interdiction du dioxyde de titane dans les aliments sur le marché de l'UE, tandis que le Royaume-Uni continue d'autoriser son utilisation et de bénéficier de flexibilités en matière d'étiquetage en raison de la guerre en Ukraine.

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis effectue des inspections de surveillance à l'étranger, en Irlande en particulier, pour garantir que les entreprises qui approvisionnent les États-Unis respectent les exigences de la Food Safety Modernization Act (FSMA). En juin 2022, la FDA a effectué cinq inspections d'entreprises en Irlande.

La FSAI a également participé au Forum international des responsables d'agences alimentaires, dont la quatrième réunion s'est tenue à Dublin plus tôt cette année.

Commentaire

L’Irlande fait plus d’inspections en 2022 que la France, 55 000 versus 48 500 !
Pour les rappels en France, selon RappelConso, il y a une baisse substancielle, mais les chiffres sont tellement élevés, 3 243 en 2021 (données depuis le 1er avril 2021), 2 441 en 2022, 1 468 sur l’année 2023 au 27 septembre 2023.

Le Royaume-Uni fait face à des épidémies à E. coli et à Salmonella

«Le Royaume-Uni fait face à des épidémies à E. coli et à Salmonella», source article de Joe Whitworth paru le 27 septembre 2023 dans Food Safety News.

Le Royaume-Uni est confronté à une grave épidémie à E. coli et de plusieurs souches de Salmonella Enteritidis, selon la Food Standards Agency (FSA).

Un cas supplémentaire s'est ajouté à l'épidémie actuelle à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O183, portant le total à 25 personnes malades depuis mai.

Une personne est décédée ; alors que la plupart des patients vivent en Angleterre, d’autres sont malades en Irlande du Nord, en Écosse et au Pays de Galles.

La FSA et l'UK Health Security Agency (UKHSA) tentent d'en trouver la source avec l'aide d'autres agences de santé publique. Plusieurs chaînes d’approvisionnement de produits ont été étudiées, mais aucun véhicule d’infection n’a encore été identifié.

Les symptômes signalés sont graves, avec six personnes hospitalisées. Les patients sont âgés de 0 à 74 ans, la plupart des cas étant âgés de 0 à 9 ans. Une personne a développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le SHU est une complication grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale.

E. coli O183 est un sérotype extrêmement rare, avec seulement 15 cas au Royaume-Uni depuis 2016.

La FSA enquête également sur des épidémies de souches distinctes de Salmonella Enteritidis liées aux œufs et aux produits de volaille polonais. 

Une épidémie est à l'origine de 47 cas confirmés, dont 25 étaient liés à un restaurant et 18 autres personnes malades avaient probablement été exposées à un restaurant.

Les autorités polonaises ont découvert Salmonella Enteriditis sur un site qui envoyait des œufs au Royaume-Uni. Des œufs provenant de cette source ont également été associés à un deuxième restaurant britannique lié à l'épidémie.

Un autre sérotype a été associé à 87 cas de maladie, dont 35 signalés en juin et juillet. La plupart des cas enregistrés cette année sont liés à des boulangeries de Cornouailles, et les enquêtes épidémiologiques suggèrent que les œufs utilisés dans les tartes à la crème sont la cause probable de l'épidémie. Des enquêtes sur la chaîne d'approvisionnement alimentaire ont révélé que les œufs provenaient probablement de Pologne, mais le travail avec le fabricant et le fournisseur est en cours.

Implication dans un incident de l'AHPA

Par ailleurs, l'Animal and Plant Health Agency (APHA) a révélé qu'aucune enquête sur les foyers de STEC n'avait été menée au deuxième trimestre 2023.

L'APHA a analysé sept foyers de cas à Cryptosporidium parvum d'avril à juin, dont cinq en Angleterre et deux au Pays de Galles.

L’un d’entre eux était un incident de cryptosporidiose attribué à un distributeur automatique de lait. Trois étaient liés à des fermes ouvertes, deux à des fermes commerciales et un à des locaux commerciaux avec des animaux sur place.

Pour l'enquête sur les distributeurs automatiques à la ferme, 32 échantillons de bovins ont été prélevés. L'ADN de Cryptosporidium parvum a été détecté dans quatre échantillons de veaux et deux échantillons de vaches. Les mêmes profils que ceux de la souche épidémique humaine ont été confirmés dans deux échantillons de veaux.

Lors d'un autre foyer avec échantillonnage dans une ferme ouverte, 30 échantillons de matières fécales ont été prélevés. Six échantillons d'agneaux étaient positifs par PCR, dont trois ont été confirmés comme étant Cryptosporidium parvum du même sous-type que les cas humains.

L'APHA a également aidé lors d'un incident impliquant un boucher tombé malade et hospitalisé pour une méningite bactérienne. L'infection à Streptococcus suis a été confirmée.

Les conseils visant à réduire le risque d’infection comprenaient un examen des pratiques d’hygiène et de travail. Les mesures préventives comprennent le port de gants lors de la transformation ou de l'abattage de la viande de porc et le lavage des mains après avoir manipulé de la viande de porc crue. Une bonne cuisson du porc est également essentielle. La FSA conseille que les produits de porc soient bien cuits car cela éliminera Streptococcus suis dans la viande.


mercredi 27 septembre 2023

Sécurité sanitaire des aliments en France : Rappel de produit alimentaire toujours oublié par RappelConso

Avis de rappel publié le 26 septembre 2023 sur le site de Carrefour, mais qui n’a toujours pas été publié chez RappelConso 
le 27 septembre 2023  …

En effet, la société BARADAT procède au rappel de la vente d’un lot de «pâté bio au piment d’Espelette 180g» de marque Carrefour bio. Le produit contient l’allergène œuf déclaré mais non mis en évidence (non souligné) dans la liste des ingrédients.

Il est demandé aux personnes allergiques et/ou intolérantes à l’œuf, qui détiendraient ce produit de ne pas le consommer et de le rapporter au magasin, où il leur sera remboursé. Ces produits ne présentent aucun risque par ailleurs. Les personnes non allergiques à l’œuf, peuvent tout à fait consommer ces produits, ou se les faire rembourser en magasin.

Mise à jour du 28 septembre 2023
Tout arrive, mais pourquoi donc se presser d'informer les consommateurs. RappelConso informe du rappel du pâté au piment d'Espelette ...