Des chercheurs montrent pour la première fois dans un modèle murin
que les infections des voies urinaires causées par E. coli
uropathogène (UPEC) induisent des réponses immunitaires locales des
lymphocytes B dans les ganglions lymphatiques drainant la vessie, ce
qui pourrait potentiellement servir à contrôler l'infection.
L’article,
«Bladder-draining lymph nodes support germinal center B cell
responses during urinary tract infection in mice», est paru dans
Infection and Immunity. L’article est disponible en
intégralité.
Researchers show for the first time in a mouse model that urinary tract infections caused by uropathogenic E. coli (UPEC) induce local B cell immune responses in bladder-draining lymph nodes, which could potentially serve to control infection. #IAIJournal: https://t.co/Hgh8wRMdar pic.twitter.com/KPgAGKbV6z
— ASM (@ASMicrobiology) November 7, 2023
En conclusion, nous avons démontré de manière robuste qu'une
réponse humorale est générée localement au cours d'une infection
urinaire et, bien qu'il existe une répartition des réponses au sein
des cohortes de souris, cela est cohérent dans toutes les
répétitions expérimentales. Nous avons également observé que
cette réponse est relativement de courte durée. Des recherches plus
approfondies sur les types de sous-ensembles de cellules B présents
et sur la manière dont la réponse des cellules B des centres geminatifs pourrait être amplifiée par la vaccination ou
l'immunothérapie seraient très bénéfiques pour le domaine des
infections urinaires. Stimuler les réponses des cellules B des
centres germinatifs avec une gamme d’adjuvants et/ou de traitements
immunomodulateurs pourrait servir à améliorer l’immunité
protectrice contre les infections urinaires, compte tenu de la
réponse modeste observée ici. Enfin, faire la lumière sur les
stratégies visant à renforcer l’immunité adaptative dans les
infections urinaires pourrait ouvrir la voie à une réduction du
taux de récidive de l’une des infections bactériennes les plus
courantes chez l’homme.