Il se trouve que j’ai passé quelques jours en juin dans le Vaucluse et j’ai acheté sur le marché de Carpentras un litre d’huile d’olive de la région. Une fois rentré à ma location, au cours d’un échange avec mon loueur, je l’informe de mon achat. Il regarde très attentivement l’étiquetage de la bouteille d’huile d’olive et me dit que sans doute ce doit une huile d’olive de la région, et de qualité, mais ce n’était pas garanti !
Cette anecdote illustre bien les difficultés que l'on a à acheter sur les étals des marchés, où l'on trouve de tout, et surtout, à tous les prix, allant parfois jusqu’à plus de 30 euros le litre d'huile d'olive…
Voici les résultats de la dernière enquête de la DGCCRF publiée le 17 juin 2021, «Contrôle des huiles d’olive : la DGCCRF constate de trop nombreuses anomalies sur leur qualité».
Constat
Du fait du ciblage affiné chaque année sur les produits les plus susceptibles de présenter des non-conformités, le taux de prélèvements en anomalie observé est de 78%, soit un niveau comparable aux années précédentes.La messe est dite
Le plan de contrôle réalisé chaque année par la DGCCRF permet de maintenir une surveillance active dans un secteur où le taux d’anomalies sur les prélèvements se maintient à un niveau élevé depuis plusieurs années (78 % en 2019 sur les produits ciblés, après 77% en 2018, 75% en 2017, 72% en 2016). Ces taux élevés ne sont toutefois pas représentatifs du marché, du fait du ciblage opéré par les enquêteurs. Les anomalies les plus fréquentes concernent le non-respect des règles d’étiquetage des huiles et le classement erroné des huiles dans une catégorie supérieure à celle correspondant à leurs qualités organoleptiques.Conclusion
Les prélèvements révèlent un nombre encore trop important d’anomalies sur la qualité des huiles.Le sur-classement des huiles d’olive à la catégorie supérieure reste l’anomalie principale.