La lutte contre le dérèglement climatique passe par l’alimentation, en particulier par le développement de l’agroécologie, selon nos génies du gouvernement et de l'Assemblée Nationale. Pénalisons, le cas échéant, l’agriculture conventionnelle, celle qui nous nourrit.
Et Mme Barbara Pompili décroche le pompon
On s'arrêtera ici, malgré l'existence d'autres pépites, avec la même conclusion que dans un article précédent : ces gens sont vraiment – mais alors vraiment – hors sol !
Un hors-sol qui frise l'orbite géostationnaire ans le cas de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili :
«Avec cette loi, notre modèle agricole et alimentaire se transformera plus rapidement au profit d’une agroécologie qui irriguera nos territoires. Nous réduirons notre utilisation d’engrais azotés. Nous nous donnerons les moyens de renforcer la lutte contre ce que l’on appelle la déforestation importée. Une alimentation plus saine et plus équilibrée sera encouragée. C’est le projet du titre V, "Se nourrir".»
La lutte contre la déforestation ? Parce que, selon l'article 64, les agents de deux instances gouvernementales et administratives pourront, à l'avenir, échanger des informations « utiles à l’amélioration de la transparence et de la traçabilité des chaînes d’approvisionnement en matières premières agricoles ».
Effectivement, il y a plein d'autres pépites dans son intervention à l'Assemblée Nationale du 8 mars 2021, sans oublier, l'embrigadement des plus jeunes, façon khmers verts,
«Avec cette loi, l’école de la République formera les éco-citoyens du XXIe siècle. Chacun aura accès à une information sérieuse pour faire des choix de consommation éclairés. C’est tout le sens du titre I, «Consommer».»
On est prié d'être d'accord …, mais, vous vous dites certainement, laissons-là faire, il n'y a pas trop de risque, mais alors là, faites très attention, car ...
Voilà un héritage qui fera date dans l’histoire de notre pays ! Ce texte ambitieux, concret, de terrain, gardien de l’esprit de la Convention citoyenne, appartient désormais aux représentants de la nation que vous êtes. À vous de l’enrichir, de le préciser, de le compléter ! Je tiens toutefois à le dire : j’ai bien la «louable intention» de ne pas soutenir ce qui tendrait à réduire son ambition parce que c’est une question d’exigence, de cohérence et de responsabilité. Nous le devons aux femmes et aux hommes qui ont donné de leur temps pour répondre à l’appel du Président de la République. Nous le devons à notre planète, à notre pays, à nos concitoyens, aux futures générations. Vous pouvez compter sur moi pour maintenir ce cap ambitieux et être à vos côtés pour enrichir ce projet fondamental.
Là c'est encore plus que le pompon, si cela est possible ...
Qu'est-ce qu'on peut lui répondre à cette personne hors sol, Non merci, c'est ce qu'il y a de plus policé à ce jour ...
Miss à jour du 11 avril 2021.
« Continuez, Madame, à accabler le modèle paysan français comme vous le faites »L’écrivain @JeanPelras, ancien maraîcher, n’a pas apprécié l’intervention de la ministre @barbarapompili dans l’émission #TopChef. https://t.co/40OEr7iKPU— Le Point (@LePoint) April 9, 2021
Mise à jour du 14 avril 2021.
Excellent article dans @FranceAgricole sur l’écologie radicale. Saviez vous que l’eau qui tombe est évaporée à 64% immédiatement et que 171 milliards de m3 sont rejetés à la mer donc perdus. @Fragritwittos @Agridemain @AGPB_Cerealiers @FNSEA @J_Denormandie pic.twitter.com/LyqV5ScH0T
— Christophe Grison (@agritof60) April 13, 2021