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jeudi 20 octobre 2022

Nouvelle-Zélande : Manifestation contre un projet de taxation des «pets» de vache»

Après En Nouvelle-Zélande, une police des pets de vaches ?, voici «Manifestation contre un projet de taxation des «pets» de vache», source AGIR du 20 octobre 2022.

Des fermiers ont manifesté jeudi en Nouvelle-Zélande contre un projet du gouvernement de taxer les émissions de gaz à effet de serre du bétail. Des convois ont convergé vers Wellington, Auckland, Christchurch et plusieurs autres communes de l'archipel.

Les participants demandaient au gouvernement de centre-gauche de renoncer à son projet de taxer «les pets et les rots» émis par les animaux d'élevage. La semaine dernière, la première ministre Jacinda Ardern a révélé un plan visant à mettre en place un impôt de ce type, ce qui constituerait une première mondiale.

Les gaz, comme le méthane, naturellement émis sous forme de pets et de rots par les 6,2 millions de vaches et 26 millions de moutons néo-zélandais, ainsi que le protoxyde d'azote contenu dans l'urine du bétail, figurent parmi les plus gros problèmes environnementaux du pays.

Vendre la viande plus chère
Le méthane est moins abondant et ne reste pas aussi longtemps dans l'atmosphère que le dioxyde de carbone, mais il constitue un facteur beaucoup plus puissant contribuant au réchauffement climatique.

Cette taxe est nécessaire pour ralentir le changement climatique, a fait valoir Mme Adern. Elle pourrait même bénéficier aux agriculteurs, qui pourront ainsi vendre une viande plus onéreuse, car respectueuse du climat.

Mais «nous n'allons pas l'accepter», lui ont répondu jeudi les fermiers. Des milliers de travailleurs du secteur agricole se sont joints à la manifestation pour décrier ce projet de loi.

«L'engagement idéologique du gouvernement en faveur de taxes punitives et contre-productives sur les émissions de la production agricole menace l'existence des communautés rurales», a déclaré Bryan McKenzie de Groundswell NZ, l'organisation à l'origine de cette manifestation.
Source : Agence Télégraphique Suisse (ATS)

mercredi 12 octobre 2022

En Nouvelle-Zélande, une police des pets de vaches ?

Dans la série, passé les bornes, il n'y a plus de limites, voici que «La Nouvelle-Zélande veut taxer les pets de vaches», source AGIR.

La Nouvelle-Zélande a dévoilé mardi son projet de taxer les émissions de gaz à effet de serre des animaux d'élevage. Cela dans le cadre d'une proposition controversée visant à lutter contre le changement climatique.

La Première ministre Jacinda Ardern a déclaré que cette taxe serait la première de ce type au monde. Les gaz naturellement émis par les 6,2 millions de vaches néo-zélandaises figurent parmi les plus gros problèmes environnementaux du pays.

Le programme prévoit que les agriculteurs paient pour les émissions de gaz de leurs animaux, comme le méthane contenu dans les pets et les rots des vaches, et le protoxyde d'azote contenu dans l'urine du bétail.

Compensation
Mme Ardern a déclaré aux agriculteurs qu'ils devraient être en mesure de récupérer leur argent, en augmentant les prix de leurs produits respectueux du climat.

Elle a déclaré que cette «proposition réaliste» réduirait les émissions agricoles tout en rendant les produits plus respectueux de l'environnement, renforçant ainsi la «marque d'exportation» de la Nouvelle-Zélande.

Le gouvernement espère aboutir à une signature de son projet d'ici à l'année prochaine et la taxe pourrait être introduite dans trois ans.

Coût électoral?
Mais avec les élections prévues dans quinze mois en Nouvelle-Zélande, ce projet pourrait coûter à Mme Ardern des bulletins de vote ruraux, car les agriculteurs ont rapidement condamné le projet.

Andrew Hoggard, président du lobby Federated Farmers, a déclaré que ce projet «arracherait les tripes des petites villes de Nouvelle-Zélande». La taxe pourrait, selon lui, inciter les agriculteurs à faire pousser des arbres sur des champs actuellement utilisés pour l'élevage.

L'organisation «Beef + Lamb New Zealand», qui représente les éleveurs d'ovins et de bovins du pays, estime de son côté que le projet ne tient pas compte des mesures rurales déjà en place pour lutter contre les gaz à effet de serre.

«Les agriculteurs néo-zélandais possèdent plus de 1,4 million d'hectares de forêts primitives sur leurs terres qui absorbent le carbone», a souligné son président Andrew Morrison.

NB : On lira aussi une version dans La France Agricole.

Complément