Le Figaro du 11 octobre relate une «Polémique sur la liste des produits interdits au Marché de Noël de Strasbourg».
La municipalité écologiste est accusée de vouloir faire «la police du bon goût» et de vouloir gommer l’origine chrétienne de cette fête, qui attire deux millions de touristes chaque année.
Dans la novlangue strasbourgeoise, le crucifix est donc devenu la «croix de JC». Et sur les étals du Marché de Noël, qui s’ouvrira le 25 novembre, il sera vendu «sous réserve», au même rang que les cravates, les décapsuleurs et les cendriers, selon la liste des produits interdits et autorisés pour l’édition 2022 adressée par la mairie de Strasbourg aux commerçants. «Qui vendait des crucifix?», s’étonne Bernard Xibaut, chancelier de l’archevêché de Strasbourg. Au «Christkindelsmärik», littéralement le «Marché de l’enfant Jésus» en alsacien, apparu il y a cinq cents ans, «il y a peut-être des croix sur des poteries ou sur les couvertures de livres, au stand des protestants. Mais on y vend surtout des crèches et des santons», observe le prêtre. Et bien d’autres produits qui n’ont plus rien à voir avec Noël.
Selon un participant à la réunion sur le sujet organisée par la municipalité, la croix aurait même figuré sur la liste des objets «interdits à la vente». Mais devant les réactions…
Voici en haut de page, d’après le journal DNA, les produits alimentaires et non alimentaires interdits et ceux autorisés sous réserve ...
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— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) October 12, 2022
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