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jeudi 8 juin 2023

Le vrai prix de la salade. Décidément, les écologistes ont vraiment un problème avec les maths

Compléments


On lira aussi une mise au point par rapport au calcul fantaisiste de Madame Tondelier ...

mercredi 31 mai 2023

Que sont les entreprises alimentaires devenues ?

lundi 15 mai 2023

Sous prétexte d’évaluation, l’EFSA tente de nous faire manger des aliments dérivés de cultures cellulaires

Dans un document
du 10 mai 2023, «Sécurité des aliments dérivés de cultures cellulaires – prêts pour l'évaluation scientifique», l’EFSA nous explique

«Les nouvelles technologies innovantes de la culture cellulaire, de l'ingénierie tissulaire et de la fermentation de précision sont à l'origine de nouveaux aliments potentiels tels que la viande obtenue à partir de cellules cultivées ou les protéines laitières obtenues à partir de micro-organismes.»

Il y a même eu à Parme (Italie) un colloque scientifique de deux jours destiné à recueillir les points de vue et les idées d’un large éventail de participants : éminents scientifiques, représentants d'agences européennes, internationales ou nationales, entreprises technologiques et opérateurs du secteur alimentaire, groupes de consommateurs et d’autres personnes ou organisations intéressées par cette question d'actualité.

Rappelons que le gouvernement italien est opposé aux aliments fait à partir de culure de cellules, voir ici.

Il est question de l’l'ingénierie tissulaire et la fermentation de précision.
La fermentation de précision est une technologie qui utilise des micro-organismes pour produire des produits spécifiques tels que des protéines, des oligosaccharides de lait identiques à ceux de l'homme, des vitamines ou encore des fibres.
Le génie cellulaire est déjà utilisé en médecine pour régénérer des tissus ou remplacer des cellules endommagées ou malades. Ces technologies sont maintenant bien avancées et elles pourraient être appliquées dans d'autres domaines, comme le secteur agroalimentaire.

Qui décide si les aliments dérivés de la culture cellulaire sont prêts à être commercialisés ?
La production effective d'aliments dérivés de cultures cellulaires dans l'UE n'en est qu'à ses débuts mais elle se développe rapidement, comme dans le reste du monde. À ce jour, aucune demande d'autorisation n'a cependant encore été reçue.

En tant qu'organe consultatif scientifique indépendant, l'EFSA n'a pas vocation à intervenir dans le processus décisionnel de l'UE, et elle n'est ni pour ni contre l'utilisation d'une nouvelle technologie alimentaire telle que les aliments issus de cultures cellulaires. Nos évaluations permettent simplement de fournir des données scientifiques sur la sécurité de ces produits pour les consommateurs européens.

Les décisions qui portent sur l'autorisation de mise sur le marché des nouveaux produits alimentaires et sur les exigences en matière d'étiquetage sont prises par les régulateurs de l'UE, c'est-à-dire la Commission européenne et les États membres de l'UE. La sécurité des consommateurs est également la priorité des régulateurs européens mais ils peuvent également prendre en compte d'autres aspects dans leurs décisions, tels que des aspects liés au bien-être des animaux, des aspects économiques, sociaux ou d’autres encore.

La Commission a déjà déclaré que la technologie de la culture cellulaire pourrait contribuer à la réalisation des objectifs de la stratégie «de la ferme à la table» de l'UE pour des systèmes alimentaires équitables, sûrs, sains et durables sur le plan environnemental.

Ces technologies sont déjà avancées mais la capacité de produire et de commercialiser ces aliments est susceptible d'augmenter si les producteurs pensent que ces produits ont un avenir. En fin de compte, ce sont les consommateurs qui décideront si c'est le cas.

Que pensent les consommateurs ?
Selon le professeur Michael Siegrist dirige le groupe de recherche de l'ETH Zurich sur l'alimentation et le comportement des consommateurs, «La viande issue de la culture cellulaire en est un bon exemple. Dans de nombreuses études, la plupart des participants ont indiqué qu'ils n'étaient pas disposés à l'essayer.»

Commentaire
On nous dit que les cultures utiles de micro-organismes ou la fermentation existent depuis longtemps pour nous faire avaler les cultures de cellules de viande. Pas la peine de perdre du temps à évaluer des soi disant innovations, alors qu'il y a, par ailleurs, tant à faire ...

mardi 9 mai 2023

«Les écolos sont-ils des têtes à claques ?» par Philippe Val

Dans la matinale d’Europe 1, Philippe Val livre son regard le 8 mai 2023 sur l'actualité, Les écolos sont-ils des têtes à claques ?

lundi 8 mai 2023

Le gouvernement néerlandais va-t-il présenter des excuses à ses agriculteurs ?

«Lettre de l'éditeur : Le gouvernement néerlandais va-t-il présenter des excuses ?», source article de Dan Flynn paru le 8 mai 2023 dans Food Safety News.

À l'occasion du 150e anniversaire de la grande famine irlandaise* due à la pomme de terre, qui a tué un million d'Irlandais, le Premier ministre britannique de l'époque, Tony Blair, a publié un communiqué qui a été considéré comme une excuse par le gouvernement de Sa Majesté, pour avoir transformé le mildiou de la pomme de terre en une catastrophe humaine.

La déclaration de Blair a critiqué «ceux qui gouvernaient à Londres» pour la tragédie infligée aux Irlandais. «La famine a été un événement déterminant dans l'histoire de l'Irlande et de la Grande-Bretagne. Cela a laissé de profondes cicatrices», a déclaré Blair. «Le fait qu'un million de personnes aient dû mourir dans ce qui faisait alors partie de la nation la plus riche et la plus puissante du monde est quelque chose qui cause encore de la douleur alors que nous y réfléchissons aujourd'hui. Ceux qui gouvernaient à Londres à l'époque ont laissé tomber leur peuple.»

Dans l'histoire, la famine a souvent été le résultat de politiques gouvernementales qui ont mal tourné. Les gouvernements prennent souvent des décisions idiotes et stupides même en pensant qu'ils sont les personnes les plus intelligentes de la planète.

En ce qui concerne l'agriculture, nous devrions tous être prêts à lancer un signal d'avertissement si quelque chose est proposé ou se produit qui pourrait avoir des ramifications qui menacent la production alimentaire. Aux Pays-Bas, que j'ai visités deux fois au cours des quatre dernières années, le gouvernement est sérieux quant à la mise en œuvre d'une décision politique déconcertante.

Cela pourrait signifier «fermer» deux exploitations agricoles néerlandaises sur trois au nom de la réduction de moitié des émissions d'azote d'ici 2030. Cela fait partie du plan du gouvernement néerlandais visant à réduire les émissions de carbone. Les exploitations agricoles aux Pays-Bas seraient les deuxièmes seulement après celles de Malte pour les émissions d'azote en raison de l'utilisation de combustibles fossiles et de déchets animaux qui produisent de l'ammoniac.

Lors de visites, j'ai été impressionné par les exploitations agricoles néerlandaises. L'agriculture aux Pays-Bas est importante. Elle représente huit à neuf fois plus de production que Malte. Une réduction significative de la production agricole devrait au minimum nécessiter une déclaration d'impact environnemental.

Cela dit, les chrétiens-démocrates au pouvoir et les libéraux prévoient de racheter 3 000 exploitations agricoles. C'est la partie la plus déconcertante parce qu'ils pouvaient tout simplement attendre. En effet, il y a plus de 45 000 exploitations en moins aux Pays-Bas aujourd'hui qu'en l'an 2000, selon les propres statistiques du gouvernement.

Le recensement de l'agriculture est tombé à 52 207 exploitations agricoles aujourd'hui contre 97 389 en 2000. C'est une perte annuelle moyenne de 2 264 exploitations agricoles. Le gouvernement néerlandais, que la Commission européenne s’est rangée aligné derrière le plan de reprise des exploitations agricoles, se concentre sur les exploitations agricoles d'élevage et la prise de contrôle des terres.

La production agricole représente un septième des exportations annuelles des Pays-Bas, y compris les fleurs et les plantes ainsi que les productions laitières et de viande. Seuls les États-Unis expédient plus de produits agricoles dans le monde.

Pour atteindre ses objectifs de réduction d'azote, le gouvernement néerlandais met à disposition 32 milliards d'euros, ce qui pourrait signifier des rachats d'exploitations agricoles de l'ordre de 1 million d'euros.

Les Néerlandais connaissent des bouleversements politiques à ce sujet et le bloc agricole a fait quelques gains. Mais ces démocrates multipartites ne changent pas rapidement. Et une majorité de Néerlandais qui vivent principalement dans les villes sont probablement en faveur du programme vert du parti au pouvoir.

Il est aussi à noter qu'environ un tiers des émissions d'azote aux Pays-Bas proviennent de la Belgique, de l'Allemagne et de l'Angleterre.

Tout cela peut être nécessaire, mais nous pourrions aussi avoir des années à parcourir avant qu’un futur Premier ministre néerlandais puisse présenter lui aussi des excuses.

Commentaire
La fin de cet article est sans doute prémonitoire puis que selon cet article du Figaro, «Aux Pays-Bas, la colère des agriculteurs devient l'image d'une périphérie qui subit», du journaliste néerlandais Kleis Jager, «Les Néerlandais (les politiciens aux Pays-Bas) se sont enfermés dans leur propre piège en adoptant une interprétation sévère des règles européennes.»
Cela donne une petite idée de ce peut faire comme dégâts le fameux ‘New Green deal’ de la Commission européenne, qui au nom de soi disant bonnes intentions idéologique et environnementales, détruit des territoires ...

*Selon Wikipédia, «Cette grande famine en Irlande, entre 1845 et 1852, fut en grande partie le résultat de cinquante années d'interactions désastreuses entre la politique économique impériale britannique, des méthodes agricoles inappropriées et l'apparition du mildiou sur l'île. À l'époque, le mildiou anéantit presque intégralement les cultures locales de pommes de terre, qui constituaient la nourriture de base de l'immense majorité de la population, la paysannerie irlandaise.»

samedi 6 mai 2023

Quand l’idéologie woke nous menace tous les jours

Le blog avait déjà publié, Quand l’idéologie woke menace jusqu’à la science, mais voici qu’il y a du nouveau ...
L’«antiwokisme», dernier épouvantail de la gauche intellectuelle par Emmanuelle Henin, Pierre-Henri Tavoillot et Xavier-laurent Salvador, article paru dans Le Figaro le 6 mai 2023.
Dans une tribune, les auteurs répondent, en dénonçant la cécité d’une partie de l’intelligentsia française. Article est réservée aux abonnés ...

Mardi dernier (2 mai) est parue une tribune signée de 200 universitaires, intitulée: «L’antiwokisme est infiniment plus menaçant que ledit wokisme auquel il prétend s’attaquer.» Le péché impardonnable imputé aux «antiwoke» est d’avoir organisé, puis publié un colloque, «Après la déconstruction» (dont les actes ont été publiés chez Odile Jacob), qui critique les dérives des courants inspirés des cultural studies, et d’avoir fait la publicité du livre dans une vidéo.

À défaut d’argumenter, les auteurs se contentent de crier au retour des Chemises brunes ou noires et à la haine de l’étranger, épouvantail décati auquel ils sont les seuls à croire - ou à feindre de croire. Seule la quantité de signataires pouvait suppléer à l’indigence du réquisitoire. Quand la raison disparaît, la force est le seul recours et la grégarité tient lieu de vertu.

Que tant d’intellectuels puissent signer un texte aussi caricatural a de quoi inquiéter et confirmer le diagnostic de «crétinarcat» posé dans la vidéo incriminée.

Publié en 1949, le livre de Georges Orwell, 1984, le héros du roman est torturé jusqu’à ce qu’il accepte que deux et deux font cinq. Comme le dit Orwell, «Le Parti finirait par annoncer que deux et deux font cinq et il faudrait le croire. Il était inéluctable que, tôt ou tard, il fasse cette déclaration. La logique de sa position l’exigeait. Ce n’était pas seulement la validité de l’expérience, mais l’existence même d’une réalité extérieure.»

Selon les auteurs de la tribune du Figaro, « Cette prophétie prend une pertinence singulière . À l’heure où certains affirment que «2 + 2 = 4 pue le suprémacisme blanc» (Laurie Rubel Brooklyn College) et qu’«il n’y a pas d’objectivité du savoir scientifique» (Rachel Borghi Sorbonne Université.

lundi 14 novembre 2022

A propos des menus végétariens et des idéologues ...

Il va être question ci-après de l’Avis n°90 du 07/2022 – Nouveaux comportements alimentaires : propositions d'actions pour une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables.

Cet avis propose une approche systémique de l’alimentation, afin de prendre en compte l’influence de l’environnement alimentaire sur l’évolution et sur la durabilité des comportements alimentaires.

Le CNA identifie en ce sens quatre objectifs communs partagés :
- Favoriser le rééquilibrage entre la consommation d'aliments d'origine végétale et d'origine animale, en particulier à travers la modération dans la consommation de viande.
- Développer et faire connaître les modes de production et de logistique répondant aux attentes de la société en matière de durabilité et d’équité et limitant le gaspillage alimentaire.
- Encadrer le développement des outils numériques afin de favoriser des comportements alimentaires durables.
- Agir sur les contraintes limitant les possibilités de transition vers des systèmes alimentaires durables.

Le CNA semble avoir oublier la Déclaration de Dublin» des scientifiques sur le rôle sociétal de l'élevage.

Parmi les recommandations de cet avis du CNA, et c’est souvent dans le détail que se nichent des choses intéressantes,

Faire évoluer les recommandations pour les adapter aux enjeux de durabilité et aux évolutions des modes de vie
La FNSEA s'oppose à mettre des objectifs chiffrés en particulier en ce qui concerne la limitation de la consommation de viande rouge. La FNSEA promeut une alimentation équilibrée, au sein de laquelle la viande notamment issue de ruminants possède toute sa place. Il est important de considérer tous les enjeux (sociaux, économiques, nutritionnels) et de ne pas condamner l’élevage sur la base de certains messages stigmatisants, ou sur des résultats partiels d’études scientifiques.

Promouvoir un rééquilibrage entre produits d’origine animale et végétale
La Confédération paysanne est opposée à la généralisation du menu végétarien et favorable à des menus diversifiés de produits de qualité ancrés dans les territoires, une portion viande adaptée, une augmentation des végétaux, et à une réduction de la consommation de produits transformés pour assurer la durabilité des régimes alimentaires.

Promouvoir un rééquilibrage entre produits d’origine animale et végétale
La Confédération paysanne est non favorable à cette mesure qui pourrait déstructurer davantage les systèmes alimentaires durables ou autonomes, fondés sur la diversité et l’interaction animal-végétal et favoriser les monocultures végétales.
La FNSEA est non favorable à cette mesure, il convient davantage d’assurer la montée en gamme des repas en restauration collective afin d’atteindre notamment les objectifs de l’article 24 de la loi EGalim 1.

Par ailleurs, on trouve encore,
La Confédération paysanne est opposée à la généralisation du menu végétarien et favorable à des menus diversifiés de produits de qualité ancrés dans les territoires, une portion viande adaptée, une augmentation des végétaux, et à une réduction de la consommation de produits transformés pour assurer la durabilité des régimes alimentaires.
L’ANIA / FNSEA /CGF / LCA sont non favorables. Ces actions relèvent du périmètre du Conseil National de la Restauration Collective.

Sur la recommandation d’Augmenter progressivement le nombre de menus végétariens par semaine proposés en restauration collective privée et publique.
Plusieurs groupes CGAD / AFDN / Confédération paysanne / ACOFAL / LCA / RestauCo/ FNSEA / ANIA estiment qu’un travail en cours du groupe de travail «nutrition» du Conseil National de la Restauration Collective sur la fréquence des repas végétariens et expérimentation en cours sur les menus végétariens quotidiens. Il convient d’attendre les résultats de ces travaux avant de proposer des éléments sur la fréquence du menu végétarien. Vigilance quant à la couverture des apports nutritionnels et de l’équilibre alimentaire de toutes les populations en fonction de l’âge et du revenu.

Et pourtant, en faisant mes courses, un groupe d’idéologues sectaires proposent des raccourcis dans ces deux affiches anxiogènes ci-dessous, en ciblant uniquement la FNSEA. Pour information, la plupart de ces affiches ont été arrachées dans mon quartier de Paris 20e ...

mercredi 12 octobre 2022

Marché de Noël à Strasbourg, des produits alimentaires sont autorisés, d'autres non. L'idéologie écolo en marche !

Les Strasbourgeois n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes avec cette nouvelle municipalité qui entend déconstruire à peu près tout ce qui lui tombre sous la main, dernère polémique, le Marché de Noël ...

Le Figaro du 11 octobre relate une «Polémique sur la liste des produits interdits au Marché de Noël de Strasbourg».

La municipalité écologiste est accusée de vouloir faire «la police du bon goût» et de vouloir gommer l’origine chrétienne de cette fête, qui attire deux millions de touristes chaque année.

Dans la novlangue strasbourgeoise, le crucifix est donc devenu la «croix de JC». Et sur les étals du Marché de Noël, qui s’ouvrira le 25 novembre, il sera vendu «sous réserve», au même rang que les cravates, les décapsuleurs et les cendriers, selon la liste des produits interdits et autorisés pour l’édition 2022 adressée par la mairie de Strasbourg aux commerçants. «Qui vendait des crucifix?», s’étonne Bernard Xibaut, chancelier de l’archevêché de Strasbourg. Au «Christkindelsmärik», littéralement le «Marché de l’enfant Jésus» en alsacien, apparu il y a cinq cents ans, «il y a peut-être des croix sur des poteries ou sur les couvertures de livres, au stand des protestants. Mais on y vend surtout des crèches et des santons», observe le prêtre. Et bien d’autres produits qui n’ont plus rien à voir avec Noël.

Selon un participant à la réunion sur le sujet organisée par la municipalité, la croix aurait même figuré sur la liste des objets «interdits à la vente». Mais devant les réactions…

Cela étant, ce marché continuera-t-il à s’appeler Marché de Noël ou Marché du 25 décembre ?
Polémique bien inutile au regard des traditions, mais vraisemblablement, les édiles de Strasbourg n’en ont cure, il faut déconstruire ...

Voici en haut de page, d’après le journal DNA, les produits alimentaires et non alimentaires interdits et ceux autorisés sous réserve ...

On se rapproche dangereusement de Big Brother !
Ecoutons ci-dessous, Mme Emmanuelle Ducros,

vendredi 1 juillet 2022

Qui sont ces gens qui veulent la peau des fruits et des légumes ?

Source Agrifel.
Le toujours excellent blog-notes d’Olivier Masbou nous informe, «Attention, ce fruit est dangereux !»

La filière fruits et légumes est habituée aux bobards de vacances. En général c’est au mois d’août, quand l’actualité est creuse, que tombent et sont reprises abondamment les infos sur le prix des F&L, ou sur les résidus des pesticides.

Innovation en 2022, le Scud tombe fin juin, et il ne s’agit ni de prix ni, de résidus. «Attention à ne pas manger trop de fruits cet été» titre Le Parisien.fr (25 juin). «Consommer quantité de melons, des cerises ou des pêches pour se désaltérer n’est pas une bonne idée : cela entretient la confusion entre la soif et la faim, et cela représente un gros apport de sucre» explique le quotidien. L’article repose sur une analyse de Nathalie Négro, responsable du centre nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains. «Les fruits regorgent certes d’eau mais les déguster pour se désaltérer n’est pas une bonne idée car cela entretient la confusion entre la soif et la faim». Les fruits sont riches en fructose qui pris à haute dose génère «un risque accru de diabète, d’hypertension et de maladies cardiovasculaires». Le fructose apporté par les fruits «génère les mêmes méfaits» que les sodas, les biscuits industriels et les barres chocolatées. Si Aprifel organise des formations express, voilà une candidate toute désignée !

Dans un autre registre, Olivier Masbou nous informe sur le plan économique, «Promotions sur les fruits : «tout le monde y perd».

Les prix de vente des abricots en GMS ne reflètent pas la situation du marché indique la FRSEA Rhône-Alpes après des rencontres en magasin. De l’aveu même de certains directeurs de magasins, «ces opérations n’ont pas d’intérêt ; elles font perdre de l’argent au magasin» indiquent la Fédération Nationale des Producteurs de Fruits (FNPF), la Gouvernance Economique (GEFEL) et l’AOP Pêches et abricots de France dans un communiqué. «En effet le taux de marge est si faible, entre le prix de cession du producteur et le prix de vente consommateur, annoncé à grand renfort de publicité, que tout le monde y perd». Le coût du transport et de la logistique ne serait pas pris en compte. «Dans ce cas de figure, c’est l’application du Seuil de Revente à Perte (SRP) mis en application depuis quelques mois par les distributeurs à la suite de la loi Egalim 2, qui constitue la marge et permet de couvrir les coûts de transport. Des pratiques parfaitement illégales que les producteurs entendent dénoncer dans les prochains jours» précisent les fédérations.

Enfin que serait le combat contre les fruits et légumes sans l’UFC Que Chosir et son idéologie démagogique ...

L’article de Que Choisir, «Fruits et légumes. Comment éviter les pesticides» aura eu tout de même le mérite d’indiquer que «En agriculture biologique, l’usage de pesticides est fortement restreint.», Ah bon !

Mise à jour du 11 juillet 2022. On lira ce document du ministère de l'Agriculture, Chaleur : quels aliments privilégier ? 

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

mercredi 27 octobre 2021

Pesticides et idéologie

On en vient à se demander que font les habitants de ces communes qui n'ont pas mérité des maires aussi idéologues que dépensiers ? 

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

vendredi 19 février 2021

Le maire de Lyon dit le petit Grégory Doucet prive les écoliers de viande

Fini le poulet frites ?

C'est lisant un tweet d'Emmanuelle Ducros de L'Opinion, à propos d'un de ses articles, «A Lyon, le maire prive les écoliers de viande» :

Un décret de 2011 sur l'équilibre nutritionnel dans les cantines scolaires impose pourtant au moins quatre repas avec viande (boeuf, agneau, veau, abats) sur un cycle de 20 jours et autant avec du poisson.

Je suis arrivé ensuite à cet article de Marco Polisson de Lyon people, «Lyon. La ruse de la mairie écologiste pour imposer les menus sans viande dans les cantines».

Comme vous le savez, l’alimentation figure dans le top 5 des obsessions de la nouvelle municipalité écolo-communiste lyonnaise. La crise du covid-19 est un excellent prétexte pour servir ses desseins politiciens dans les écoles. Un nouvel épisode de la série #Lyon écolo.

Après 15 jours de vacances, les petits Lyonnais seront de retour dans leur salle de classe, ce lundi 22 février 2021. Et même s’ils sont très éloignés de la religion catholique, ils pourront – comme leurs parents – constater dans leurs assiettes que nous sommes en plein Carême.

La mairie écologiste s’apprête à faire passer, ni vu ni connu, l’une des mesures phares de son programme : imposer des menus vegan aux enfants scolarisés dans le primaire. Il était jusqu’à présent prévu d’instituer l’option d’un menu sans viande 2 fois par semaine, peut-on lire sur le site web de la ville.

La crise sanitaire va lui permettre de passer la démultipliée.

Selon nos informations, la Ville de Lyon compte profiter des nouvelles mesures sanitaires nationales sur la restauration scolaire pour imposer un menu unique sans viande à la cantine tous les jours à compter du 22 février «pour servir plus rapidement les élèves et la fluidité des repas». Et ce, dans ses 129 restaurants scolaires.

Cette ruse ne trompera personne Elle s’inscrit dans le combat quotidien que mènent les écologistes et leurs alliés extrémistes contre les agriculteurs pratiquant l’élevage en général et les bouchers en particulier. Qu’on en arrive à de pareilles extrémités dans la capitale de la gastronomie est d’une tristesse absolue.

Le plus drôle dans cette histoire, c’est de voir le petit Grégory (Doucet) – le nouveau maire qui a la phobie des églises au point de ne pouvoir pénétrer dans la basilique de Fourvière le jour du vœu des échevins – remettre au goût du jour cette séculaire tradition qu’est le Carême ! A l’insu de son plein gré, bien sûr !

Les voies du Seigneur sont décidément impénétrables…

Comme le disait Philippe Muray, «L’empire du bien triomphe : il est urgent de le saboter» ! 
Mise à jour du 21 février 2021. La réponse du ministre de l'agriculture et de l'alimentation est venue via ce tweet du 21 février 2021.

Complément du 22 janvier 2021. Selon Le FigaroMenus sans viande dans les cantines de Lyon : dissonances au sein du gouvernement.

Alors que les ministres de l'Agriculture et de l'Intérieur se sont indignés de la décision du maire écologiste de Lyon, Barbara Pompili déplore un «débat préhistorique».

Complément du 26 février 2021. On lira l'article d'André Heitz sur son blogViande à la cantine des gones : plus qu'une « lyonniaiserie » ?

Le maire EELV de Lyon Grégory Doucet parviendra-t-il à priver les gones de jésus pour flatter les adeptes d'Allah ? Il risque d'être dépassé dans la bien-pensance « écologique » et nutritionnelle par la surenchère du... gouvernement.

mardi 8 décembre 2020

L'écologie idéologique va-t-elle entrer dans nos vies ? Non, merci !

Au secours Georges Orwell, le camp du bien veut entrer dans nos vies, et si on n'était pas d'accord, que va-t-on faire ? On peut toujours commencer par dire, Pompili, Non, merci  !

Complément car on ne s'en lasse pas d'écouter ces pseudo-écologistes ...

Mise à jour du 14 avril 2021.  

jeudi 16 juillet 2020

Quand le monde d’après ressemble au monde d'avant ...


Pour ceux qui ne liraient pas l’excellent blog-notes d’Olivier Masbou, je relaie bien volontiers ses notes du 15 juillet 2020 à propos « Des nouvelles du monde d’après ».
Précision utile, tous les liens sont de mon fait.
Il fallait, hélas, s’y attendre. Le monde d’après ressemble furieusement au monde d’avant. Voici quelques exemples pris dans l’actualité d’une seule semaine. Et on peut en trouver bien d’autres.
Les hypermarchés entrent dans une guerre des prix annonce Capital.fr (9 juillet). « Une enquête du cabinet Nielsen, réalisée entre janvier et juin, montre une baisse des prix dans les enseignes de distribution, pour les marques comme pour les MDD, peut-on lire. Dans l’alimentaire, les prix ont reculé de 1,3 % (.) Suite au manque de clients dans les supermarchés durant le confinement, ceux- ci adoptent une politique de prix agressifs ».
L’étude Nielsen est ici et vous pourrez télécharger le rapport complet.
« La guerre des prix fait son grand retour » écrivent, comme en écho, la FNPFruits, Légumes de France, et Felcoop. « Nous constatons que l’origine France a plus été utilisée comme prétexte à une communication positive pour la grande distribution que dans une réelle volonté de soutenir les producteurs français ». Cette guerre des prix « va de nouveau déstabiliser les relations entre la production et la distribution, impacter négativement l’objectif de souveraineté alimentaire et mettre en péril les exploitations (.) Il n’est pas tolérable que les enseignes agissent ainsi, la production française ne doit pas être sacrifiée sur l’hôtel de la communication des enseignes ».
De la fourchette à la fourche et non plus de la fourche à la fourchette  
Heureusement, la grande distribution a trouvé la solution : « il faut littéralement renverser la table, changer de perspective, réfléchir « de la fourchette à la fourche » et non plus de « la fourche à la fourchette ». Il s’agit de regarder ce que les consommateurs attendent, ce pour quoi ils sont prêts à payer davantage, afin de monter en gamme » explique Jacques Creyssel président de la FCD (Actu Retail, 9 juillet). Simple, non ?
« L’installation d’un élevage porcin bio à Chaspuzac fait souffler un vent de colère » écrit L’Eveil de la Haute-Loire du 5 juillet. « Le projet d’implantation d’une porcherie, porté par un jeune exploitant, au cœur d’une zone très agricole, et pourtant loin des premières habitations (à 400 ou 500 mètres) soulève un vent de colère » précise cet organe régional. Une pétition, qui met en avant « les nuisances olfactives et visuelles pour les riverains » a récolté 200 signatures. Et oui, les odeurs d’une porcherie bio sont les mêmes que les ‘conventionnelles’. L’agribashing c’est aussi pour le bio.
L’Eveil note aussi,
«L’agribashing» que ne cesse de regretter depuis un certain temps déjà le monde agricole (et qui est source de souffrance pour celui-ci) ne s’observe pas seulement dans les zones périurbaines.
« Des militants anti-OGM tentent de s’introduire au Conseil régional de Bretagne » rapporte Le Figaro du 10 juillet.
Des élus ont été bousculés, menacés et insultés (.) Les militants se sont revendiqués comme membres du mouvement anti-OGM «Les faucheurs volontaires» (.) Des plaintes vont être déposées par la région, une élue molestée, et Olivier Allain, vice-président à l’Agriculture. Ce dernier «a été menacé», précise la région dans un communiqué ».
Le président de la région Bretagne a annoncé sur Twitter vouloir porter plainte mais, à mon avis, on va attendre longtemps …
Un loup a été abattu le 5 juillet au col du Lautaret, sur la commune du Monêtier-les-Bains, Hautes-Alpes, « dans le plus strict respect des lois et réglementations », a indiqué la préfecture de ce département. Il s’agissait d’un « tir de défense renforcée, opéré par des lieutenants de louveterie dans le cadre du Plan national loup ». Mais la scène a été filmée, et diffusée sur les réseaux sociaux. « Les lieutenants de louveterie ont fait l’objet d’insultes diverses et de menaces de mort » poursuit la préfecture. Ils ont décidé de porter plainte.
Bienvenue dans le monde d’après.

mercredi 27 mai 2020

Le coronavirus révèle une science malade du militantisme et de l’idéologie, selon Marcel Kuntz


Tribune parue dans Figaro Vox du 26 mai 2020 de Marcel Kuntz: «Le coronavirus révèle une science malade du militantisme et de l’idéologie»

Le chercheur Marcel Kuntz s’irrite des scientifiques qui lient la pandémie aux enjeux écologiques en plaquant leur grille idéologique sur les faits.
Marcel Kuntz est biotechnologiste végétal et directeur de recherche au CNRS.

Beaucoup d’analystes ont noté la propension des idéologues à greffer leur vision du monde sur la crise du Covid-19, ses causes et sur le «monde d’après». D’un autre côté des spécialistes, de la médecine notamment, tiennent dans les médias, sauf exceptions, des propos rationnels et ouverts au doute face à un virus dont on ne sait pas tout. Les scientifiques seraient-ils naturellement immunisés contre l’idéologie? La réalité du monde scientifique est en fait bien plus inquiétante.

Revenons un instant sur l’appel «Non à un retour à la normale» de 200 artistes. On notera, si on a pu lire l’indécent appel jusqu’au bout, qu’il a également été signé par des scientifiques. Ces derniers veulent-ils eux aussi devenir des «famous people»? Vanitas vanitatum et omnia vanitas.
Plus alarmantes sont les affirmations sans base scientifique, reprises par certains scientifiques, sur la cause du Covid-19 ou sa propagation, dont le «dérèglement» du climat, l’agriculture intensive; les activistes anti-pesticides dénonçant, devinez quoi, «les parallèles évidents entre la crise du coronavirus et l’expansion sans fin des pesticides» (il faut comprendre les pesticides de synthèse, pas ceux utilisés en agriculture biologique!). Cette sélective propagande anti-pesticide a eu, depuis des années, l’appui de scientifiques dont le but de recherche est de montrer l’impact, dogmatiquement présupposé délétère, des éléments entrants dans la production de l’agriculture moderne.

Le mode de financement actuel de la recherche publique pose problème.
Alors que l’influence alléguée des industriels est dénoncée en boucle, le mélange de plus en plus problématique entre démarche scientifique et a priori idéologiques l’est rarement. Il a atteint des sommets avec la récente campagne médiatique, initiée par quelques scientifiques sur une «biodiversité maltraitée» qui serait, affirment-ils, la cause de la pandémie actuelle.
Nous touchons là également à un autre problème majeur, celui du mode de financement actuel de la recherche publique. Sa planification à l’excès, via des appels d’offre d’organismes publics, favorisent les bonimenteurs, ceux qui n’auront aucun scrupule à prétendre que leurs recherches vont d’une manière ou d’une autre «sauver la planète». Si votre sujet de recherche affiché est de documenter le rôle de la biodiversité comme facteur central dans l’émergence des maladies infectieuses, vous vous condamnez à confirmer vos préjugés… pour continuer à recevoir des subsides publics.

Cette organisation perverse de la recherche touche toutes les couches du millefeuille bureaucratique de la science étatique. La compétition de tous contre tous concerne aussi les organismes de recherche et les «Alliances» qui fédèrent la recherche publique française autour de thèmes transversaux. Ainsi on a pu lire «seize dirigeants d’organismes scientifiques», en fait tous membres de l’Alliance pour l’environnement (AllEnvi), s’alignant sur cette information non démontrée: «La pandémie de Covid-19 est étroitement liée à la question de l’environnement». De plus, l’inouï battage médiatique sur ce sujet a-t-il pu se mettre en place sans le soutien actif d’un service de communication d’un organisme scientifique?

En réalité, il n’existe absolument aucune étude établissant un lien entre la crise actuelle et la biodiversité. Ce dernier concept est aujourd’hui utilisé à tort et à travers, comme synonyme de nature. Des animaux maltraités sur un marché en Chine, cela n’a rien à voir avec «la biodiversité». Scientifiquement la biodiversité comporte différents niveaux (diversités de gènes, espèces, écosystèmes, etc.). Il est fallacieux de lier un quelconque phénomène à «la» biodiversité sans en préciser le niveau. Il est tout aussi spécieux de vouloir regrouper toutes les maladies qualifiées de zoonoses comme dérivant d’une cause unique. Chacune est un cas particulier. Suivant les maladies, les études suggèrent en fait une participation positive, neutre ou négative du niveau de biodiversité étudié. Ces études restent dans le domaine de la corrélation et non pas de la seule preuve qui vaille, celle de la démonstration d’une cause à effet.

Les dérives actuelles de la recherche vont plus loin, pour atteindre les confins de la «méconduite». Ainsi, une Note de l’Académie d’agriculture de France intitulée «Santé et alimentation: attention aux faux semblants statistiques!» alerte à bon droit sur «plusieurs études épidémiologiques très médiatisées [qui] déclarent avoir observé des liens statistiques forts entre le risque de cancer et la consommation d’aliments bio ou [à l’inverse] ultra-transformés» mais «dont un examen attentif montre la fragilité…». Bien d’autres thèmes sont concernés par une «fragilité», comme les études prétendant prouver que les scientifiques femmes sont discriminées, les rangeant ainsi par idéologie dans une catégorie victimaire.

La recherche scientifique est donc bien malade, de son organisation bureaucratique, du politiquement correct (préféré à la distinction du vrai et du faux), de l’idéologie écologiste pour certains, et d’une incapacité croissante à penser «hors de la boite» pour remédier à ses problèmes.

Mise à jour du 4 juin 2020
On lira l'interview de Marcel Kuntz L’origine des fausses affirmations concernant le prétendu lien entre coronavirus et perte de biodiversité dans le blog agriculture & environnement.