« Un tissu à
base de graphène est un bouclier contre les piqûres de
moustiques », source CIDRAP
News.
Une couche de
vêtements à base de graphène pourrait aider à protéger les gens
des piqûres de moustiques, selon une étude publiée dans
Proceedings
of the National Academy of Sciences.
« Des
matériaux à base de graphène ont été mis au point pour diverses
technologies portables afin de fournir des fonctions avancées telles
que la détection, la régulation de la température, la protection
chimique, mécanique ou radiative, ou le stockage de l'énergie »,
ont écrit les auteurs de l'étude à l'Université
Brown.
« Nous
avons émis l'hypothèse que les films de graphène pourraient
également offrir une fonction supplémentaire inattendue: la
protection contre les piqûres de moustiques pour les tissus légers
à base de fibres. »
Grâce à une
combinaison d'expériences impliquant des moustiques vivants, des
mesures de la force de pénétration dans l'aiguille et d'une
modélisation mathématique du phénomène de perforation mécanique,
les chercheurs ont constaté que les pellicules de graphène
multicouches inhibaient complètement les piqûres en empêchant les
moustiques de détecter les produits chimiques associés à la peau
ou à la sueur utilisés pour la localisation de repas sanguins . Les
insectes se posaient beaucoup moins souvent sur le graphène que sur
la peau nue.
La couche de graphène
empêchait également les moustiques de pénétrer leur appareil
d’alimentation dans la peau, sauf lorsque le tissu était humide.
L'étude a été financée par le National
Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS), composante du
National Institutes of Health, des
États-Unis.
« Ces
résultats pourraient conduire à de nouvelles méthodes de
protection contre les moustiques, sans les effets sur l'environnement
ou la santé humaine d'autres produits répulsifs à base de produits
chimique », a déclaré Heather Henry, administrateur de
la santé du programme de recherche NIEHS Superfund Research Program,
dans un communiqué
de presse du NIEH.
William Suk, directeur
du programme de recherche au NIEHS Superfund Research Program, a
déclaré: « Tout nouveau matériau comme celui-ci devrait
être évalué sur le terrain afin de déterminer toutes les
implications pour la santé publique. »