« Des
espions tente
de voler
la recherche canadienne, prévient le SCRS »,
source
article
de Jim Romahn paru le 2 mai 2020 dans Agri 007.
Des
espions ont intensifié leurs efforts pour voler la propriété
intellectuelle liée à la recherche COVID-19, a averti le Service
canadien de renseignement et
de
sécurité (SCRS) dans un bulletin
publié le 13 mai.
Le
même jour, le Federal
Bureau of Investigation (FBI) des États-Unis a émis son propre
avertissement selon lequel la Chine espionne des données et de la
recherche sur le COVID-19.
Le
SCRS n'a pas mentionné la Chine dans son bulletin, mais un vétéran
du SCRS a déclaré au Globe
and Mail que la Chine est la plus grande menace pour la
sécurité.
« Les
secteurs biopharmaceutiquee
et de la
santé
courent actuellement un risque considérablement élevé, car de
nombreux pays accélèrent leur recherche et développement sur le
COVID-19 pour soutenir la riposte à la pandémie »,
indique le SCRS
dans le document.
Le
gouvernement fédéral a annoncé des investissements récents de 1,2
milliards de dollars et les provinces ont également offert du
financement, comme 230 000 dollars cette semaine pour la recherche de
vaccins par une équipe de l'Université
de Guelph.
« Le
SCRS est particulièrement préoccupé par cette menace liée aux
activités parrainées par l'État d'États hostiles qui cherchent
secrètement un avantage stratégique ou concurrentiel. »
Le
SCRS a
averti les chercheurs universitaires canadiens et les sociétés
pharmaceutiques qu'ils
courent un risque accru de cyberattaques pendant la pandémie de
COVID-19.
Jim
Hinton, un avocat spécialisé en brevets basé à Kitchener, en
Ontario, a déclaré au Globe and Mail qu'il croyait que le
SCRS avait déjà appris que des acteurs étrangers avaient compromis
la recherche COVID-19.
« Vous
ne publiez
pas quelque chose comme ça à moins qu'il y ait quelque chose pour
vous mettre en garde. Il s'agit d'un document écrit
en réaction
à
une possibilité. »
Il
a dit qu'à son avis, les universités canadiennes ne sont pas aussi
préoccupées que ça par des fuites de propriété intellectuelle.
« Je
pense qu'il y a une naïveté qu'ils ont à travailler pour le bien
public de sorte que si quelque chose sort, cela n'a pas vraiment
d'importance. »
Aux
États-Unis, des accusations ont été portées contre des employés
chinois pour avoir volé de la recherche liée à l'agriculture,
notamment des
semences provenant de programmes de sélection végétale.