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mardi 26 décembre 2023

Canada : L'épidémie liée aux melons cantaloups a fait un nouveau décès. La liste des patients continue de s'allonger

«L’épidémie liée aux melons cantaloups au Canada a fait un nouveau décès. La liste des patients continue de s'allonger», source article de Coral Beach du 22 décembre 2023 paru dans Food Safety News.

Le nombre de personnes malades suite à une éclosion d'infections à Salmonella attribuée au cantaloup est en augmentation au Canada.

Il y a maintenant 164 patients confirmés en laboratoire, contre 129 patients signalés le 7 décembre par l'Agence de la santé publique du Canada. Une personne supplémentaire est décédée, ce qui porte le nombre total de décès à sept.

L'épidémie est liée à une épidémie aux États-Unis où 302 personnes sont tombées malades et quatre sont décédées.

Dans les deux pays, des personnes sont tombées malades entre la mi-octobre et la mi-décembre. L’épidémie est considérée comme en cours et les enquêteurs s’efforcent toujours de retrouver d’autres victimes.

Dans les deux pays, les très jeunes enfants et les personnes âgées ont été les plus durement touchés. Au Canada, 36% des victimes sont des enfants de cinq ans ou moins et 45% sont des personnes de 65 ans et plus.

Un certain nombre de rappels ont été lancés dans les deux pays, deux rappels étant essentiels aux épidémies. Les melons cantaloups entiers des marques Malichita et Rudy en provenance du Mexique semblent être à l'origine du problème et ont été rappelés aux États-Unis et au Canada. Cependant, des rappels supplémentaires de produits de melons cantaloup fraîchement découpés, y compris des produits à base de fruits mélangés, font également l'objet d'un rappel car ils contiennent du melon cantaloup des marques Malichita et Rudy.

Aux États-Unis, les produits à base de cantaloup rappelés sont répertoriés ici.

Au Canada, les listes des cantaloups rappelés peuvent être retrouvées ici en faisant défiler vers le bas sous le rappel individuel.

mardi 19 décembre 2023

Etats-Unis : Le CDC met en garde contre une épidémie croissante et mortelle à Salmonella liée à des melons cantaloups

Il s’agit d’une suite du précédent article paru le 8 décembre 2023.
«Le CDC met en garde contre une épidémie croissante et mortelle à Salmonella liée à des melons cantaloups», source article de Stéphanie Soucheray paru le 18 décembre 2023 dans CIDRAP News.

Avec 72 nouveaux cas, l'épidémie à Salmonella liée aux melons cantaloups aux États-Unis a désormais dépassé les 300 cas, et une autre personne est décédée, portant le total des décès à 4. Jusqu'à présent, la moitié des patients interrogés ont été hospitalisés, selon une une mise à jour de la fin de la semaine dernière du Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

«Le CDC est préoccupé par cette épidémie car les cas de maladie sont graves et des personnes vivant dans des établissements de soins de longue durée et dans des garderies sont tombées malades. Ne mangez pas de melons cantaloups prédécoupés si vous ne savez pas si des melons cantaloups de la marque Malichita ou Rudy ont été utilisés», a prévenu le CDC.

Salmonella peut être plus dangereuse pour les personnes âgées, les enfants de moins de 5 ans et les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Jusqu’à présent, au cours de cette épidémie, 40 personnes malades résidaient dans des établissements de soins de longue durée et 30 enfants ont fréquenté des garderies avant de tomber malades.

Fermeture d'une usine fruitière mexicaine
Au total, 302 personnes dans 42 États ont été malades et les médias ont rapporté qu'une usine au Mexique a été fermée en raison de l'épidémie. Un article de Reuters indique que cinq personnes au Canada sont également décédées dans cette épidémie. Aux États-Unis, trois personnes sont décédées au Minnesota et une personne dans l’Oregon.

Les cas de maladie ont commencé entre le 16 octobre 2023 et le 28 novembre 2023 et 129 personnes ont été hospitalisées.

Les melons cantaloups entiers de marque Malichita et Rudy ont été identifiés aux États-Unis et au Canada comme sources de l'épidémie et ont été rappelés. Les fruits concernés peuvent porter des autocollants indiquant «4050» et «Product of Mexico/produit du Mexique».

Le melon cantaloup prédécoupé vendu chez un certain nombre de distributeurs, notamment Kwik Trip, Aldi, Vinyard, Kroger et Sprouts, a également été rappelé.

mardi 28 novembre 2023

Une épidémie mortelle à Salmonella aux États-Unis liée à du melon cantaloup a déjà infecté 99 personnes

«Une épidémie mortelle à Salmonella aux États-Unis liée à du melon cantaloup a déjà infecté 99 personnes», source article de Jim Wappes paru le 27 novembre 2023 dans CIDRAP News.

Une épidémie dans plusieurs États de maladies liées à Salmonella ldes melons cantaloups entiers et en dés a plus que doublé en seulement une semaine, pour atteindre 99 cas, a hospitalisé au moins 45 Américains et a tué 2 personnes au Minnesota, selon le Centers for Disease Control and Prevention (CDC), à la fin de la semaine dernière.

L'épidémie a également touché au moins 63 Canadiens, 1 personne est décédée, selon les autorités canadiennes.

L'État du Minnesota le plus durement touché
Depuis que le CDC a annoncé pour la première fois l'épidémie le 17 novembre, les autorités ont confirmé 56 cas supplémentaires, pour un total de 99 cas d’infection dans 32 États. Le Minnesota a enregistré le plus grand nombre de cas, 13, suivi du Missouri (9), de l'Ohio et du Wisconsin (8 chacun) et de l'Arizona (7). Le Minnesota a également confirmé les deux seuls décès associés à l'épidémie.

28 personnes supplémentaires auraient été hospitalisées, pour un total de 45 patients hospitalisés. Les dates d'apparition de la maladie s'étendent du 17 octobre au 10 novembre, 60% des patients sont des hommes et 88% sont des Blancs. L'âge des patients varie de moins de 1 an à 100 ans.

«Les entretiens avec des personnes malades et les résultats de laboratoire continuent de montrer que les cantaloups rendent malades les personnes touchées par cette épidémie», a dit le CDC.

«Le nombre réel de personnes malades dans cette épidémie est probablement beaucoup plus élevé que le nombre signalé, et l'épidémie pourrait ne pas se limiter aux États où des maladies sont connues», a ajouté l'agence. «Cela est dû au fait que de nombreuses personnes se rétablissent sans soins médicaux et ne sont pas testées pour Salmonella. De plus, les cas récents de maladie peuvent ne pas encore être signalées, car il faut généralement 3 à 4 semaines pour déterminer si une personne malade fait partie d'une épidémie.»

Large gamme de fruits rappelés

La Food and Drug Administration avait précédemment publié des avis de rappel pour le melon cantaloup Vinyard et Aldi liés à l'épidémie. La semaine dernière, plusieurs nouveaux rappels ont été ajoutés.

Le CDC a dit que les melons cantaloups entiers concernés par les rappels pourraient porter un autocollant indiquant «Malichita» ou «Rudy», avec le numéro 4050 et «Product of Mexico/produit du Mexique».

Le rappel Vinyard comprend des dés de melons cantaloups, des mélanges de melon et des mélanges de fruits vendus dans les magasins de l'Oklahoma du 30 octobre au 10 novembre. Le rappel d'Aldi concerne des melons cantaloups entiers, des morceaux de cantaloup dans un emballage fermé et des pointes d'ananas dans un emballage fermé avec des dates de péremption d'octobre, du 27 au 31 octobre 2023. Ce fruit a été vendu dans les magasins Aldi de l'Illinois, de l'Indiana, de l'Iowa, du Kentucky, du Michigan et du Wisconsin.

Les nouveaux rappels concernent le cantaloup entier vendu sous les marques Rudy, Trufresh, Crown Jewels et Pacific Trellis. De plus, les melons cantaloups et les fruits prédécoupés de marque Freshness Guaranteed et RaceTrac ont été rappelés.

«Les enquêteurs s'efforcent d'identifier tout autre produit à base de melon cantaloup susceptible d'être contaminé», a indiqué le CDC. Il ajoute : «Ne consommez pas de melon cantaloup, ni d'autres produits à base de fruits rappelés. Jetez-les ou rapportez-les là où vous les avez achetés.»

63 cas confirmés au Canada

Dans une mise à jour du 24 novembre 2023, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a dit que les autorités avaient confirmé 63 cas d'infection à Salmonella causée par les souches Soahanina, Sundsvall et Oranienburg qui étaient liées à la consommation de cantaloup.

Le Québec est la province la plus touchée, avec 35 cas, suivi de la Colombie-Britannique et de l'Ontario (12 cas chacun). L'Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador ont signalé chacune 2 cas. L'ASPC a dit que 17 patients ont été hospitalisés et qu'un est décédé, sans toutefois préciser où.

Les patients sont tombés malades entre la mi-octobre et la mi-novembre 2023. La tranche d’âge des patients est la même que lors de l’épidémie aux États-Unis. Environ la moitié des patients (51%) sont des hommes.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a émis des rappels les 1er, 14 et 17 novembre pour les cantaloups de marque Malichita vendus du 11 octobre au 14 novembre. Le 24 novembre, l'ACIA a ajouté les cantaloups de marque Rudy vendus du 10 octobre au 2 novembre. Les rappels incluent du melon cantaloup ainsi que du melon miel, de l'ananas, de la pastèque et divers plateaux de fruits.

Complément

L’avocat en sécurité des aliments bien connu, Bill Marler, appelle à des restrictions d’importation des mlons cantaloups du Mexique.

vendredi 29 septembre 2023

Le Canada suspend temporairement l’importantion de volailles vivantes, les œufs d'incubation et de tous les produits de volaille frais/congelés/produits de volaille crus de France

Modifications des conditions d'importation de volailles vivantes et de produits et sous-produits de volaille crus frais/surgelés, originaires de la France, en raison de la vaccination contre l'influenza aviaire hautement pathogène, source ACIA du 29 septembre 2023.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) suspend temporairement l'importation de toutes les volailles vivantes, les œufs d'incubation, et de tous les produits de volaille frais/congelés/produits de volaille crus en provenance de la France, à compter du 1er octobre 2023. Cette mesure est prise pour gérer le risque potentiel lié à la campagne de vaccination en France contre l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Les produits concernés par cette mesure sont :

- les oiseaux vivants et les œufs d'incubation,
- tous les produits et sous-produits aviaires et de volaille non transformés, y compris les œufs, les plumes, le fumier et la litière de volaille,
- le matériel de laboratoire contenant des produits/sous-produits de volaille,
- les aliments crus ou non transformés pour animaux de compagnie contenant des produits ou sous-produits de volaille, et
- la viande de volaille comestible ou non comestible (veuillez noter que les produits carnés cuits et en conserve ou hermétiquement fermés et commercialement stériles sont toujours éligibles à l'importation)

Les articles concernés par cette suspension proviennent, sont transformés, emballés ou expédiés de France et importés au Canada directement ou indirectement.

L'ACIA procède actuellement à une évaluation de risques. L'industrie sera informée de tout changement résultant de cette évaluation.

Les informations présentes dans l’article vous permettront de mieux comprendre le contexte de cette mesure temporaire ...

Mise à jour du 2 octobre 2023

L'USDA vint de prendre une mesure similaire à celle du Canada.

mercredi 13 septembre 2023

Plus de 260 patients dans une éclosion dans des garderies. Les inspecteurs trouvent des cafards dans la cuisine centrale

«Plus de 260 patients dans une éclosion dans des garderies. Les inspecteurs trouvent des cafards dans la cuisine centrale», source article de Coral Beach paru le 12 septembre 2023 dans Food Safety News.

Du jour au lendemain, davantage de patients ont été confirmés en laboratoire comme étant infectés par E. coli, portant le total à 264 personnes infectées lors d'une épidémie liée aux garderies de Calgary, Alberta, Canada.

Au total, 37 patients atteints lors de l'épidémie ont dû être hospitalisés et 25 restent hospitalisés. Parmi les personnes restant à l'hôpital, 21 ont été confirmées par les services de santé de l'Alberta comme souffrant de complications graves ou ayant développé un syndrome hémolytique et urémique, un type d'insuffisance rénale. Six enfants sont sous dialyse.

Onze garderies ont été temporairement fermées en raison de l'épidémie, et six d'entre elles ont eu des patients. Tous les centres sont désormais ouverts à la discrétion de leurs exploitants, à condition qu'aucun membre du personnel ou participant ne soit testé positif à E. coli.

Les garderies utilisent une cuisine centrale, KidsU Centennial – Fueling Minds Inc. Une inspection sanitaire a été lancée à la cuisine le 4 septembre et elle a été fermée le 5 septembre.

Les services de santé de l'Alberta ont collecté les restes d'aliments et les aliments surgelés la semaine dernière à des fins d’analyses. Le service de santé continue de signaler qu'il n'a pas été en mesure de déterminer un aliment spécifique comme source de E. coli O157:H7.

Cependant, un rapport d'inspection de la cuisine révèle une infestation de cafards et des problèmes d'équipements, ainsi que d'autres non-conformités. Des cafards vivants se trouvaient sur les côtés des équipements autour de la zone de lavage de la vaisselle et «les pièges à nuisibles en étain près des deux éviers séparés à deux compartiments contenaient chacun au moins 20 cafards sur les parties adhésives», selon le rapport d'inspection.

«L'opérateur a indiqué que des aliments froids étaient transportés vers d'autres endroits pendant plus de 90 minutes sans maîtrise de la température. L’équipement approprié pour conserver les aliments au froid pendant le transport n’était pas disponible», ont rapporté les inspecteurs.

Parmi les autres problèmes découverts lors de l'inspection, citons une odeur d'égout, un thermomètre alimentaire stocké dans un seau avec des articles non nettoyables et une grande flaque d'eau sous une glacière verticale.

Les garderies qui recevaient des aliments de la cuisine centrale et qui étaient temporairement fermées étaient :

- Fueling Brains Braeside, cas rapportés
- Fueling Brains West 85th, cas rapportés
- Fueling Brains New Brighton, cas rapportés
- Fueling Brains Centennial , cas rapportés
- Fueling Brains Bridgeland , cas rapportés
- Fueling Brains McKnight, cas rapportés
- Braineer Academy, fermeture par précaution
- Kidz Space, fermeture par précaution
- Little Oak Early Education (formerly Mangrove), fermeture par précaution
- Almond Branch School, fermeture par précaution
- Vik Academy in Okotoks, fermeture par précaution

Mise à jour du 14 septembre 2023

L'épidémie à E. coli impliquant des garderies dépasse les 300 patients ; la cuisine reste sous surveillance. Source Food Safety News du 14 septembre.

Mise à jour du 16 septembre 2023

Au moins 337 personnes dans cette pénible épidémie au Canada, selon Food Safety News.

vendredi 4 août 2023

Retour sur une épidémie internationale d'infections à Listeria monocytogenes liées à des champignons enoki importés de la Corée du sud de 2016 à 2020

Un article paru en juillet dans le Journal of Food Protection est intitulé «Multinational Outbreak of Listeria monocytogenes Infections Linked to Enoki Mushrooms Imported from the Republic of Korea 2016-2020» (Épidémie internationale d'infections à Listeria monocytogenes liées à des champignons enoki importés de la République de Corée 2016-2020). L’article est disponible en intégralité.

Faits saillants

- Décription d’une épidémie internationale de listériose liée à des champignons enoki.
- Cela souligne la nécessité et l'impact de la collaboration internationale et du partage des données.
- Les données de traçabilité, de laboratoire et épidémiologiques ont permis d'identifier la source de l'épidémie.
- Cela souligne les défis de la réponse aux épidémies internationales de maladies d'origine alimentaire.

Résumé

Assurer la sécurité des aliments de l'approvisionnement alimentaire mondial nécessite des collaborations internationales entre les pays. Les organismes de santé et de réglementation communiquent régulièrement pendant les épidémies de maladies d'origine alimentaire, ce qui permet aux partenaires de partager les preuves d'investigation. Une épidémie de 2016 à 2020 d'infections à Listeria monocytogenes liées à des champignons enoki importés a nécessité une enquête collaborative multinationale entre les États-Unis, le Canada, l'Australie et la France. En fin de compte, cette épidémie comprenait 48 personnes malades, 36 aux États-Unis et 12 au Canada, et était liée à des champignons enoki provenant d'un fabricant situé en République de Corée (Corée du Sud -aa). Les preuves épidémiologiques, de laboratoire et de traçabilité ont conduit à de multiples mesures réglementaires, y compris des rappels volontaires étendus par trois entreprises aux États-Unis et une entreprise au Canada. Aux États-Unis et au Canada, le fabricant coréen a été placé en alerte à l'importation tandis que d'autres partenaires internationaux ont fourni des informations sur leurs investigations respectives et ont conseillé au public de ne pas manger les champignons enoki rappelés. L'étendue de la répartition géographique de cette épidémie souligne la portée mondiale de l'industrie alimentaire. Cette investigation fournit un exemple frappant de l'impact de la coordination nationale et internationale des efforts pour répondre aux épidémies de maladies d'origine alimentaire et protéger les consommateurs. Cela démontre également l'importance d'un partage international rapide des données et de la collaboration pour identifier et arrêter les épidémies d'origine alimentaire au sein de la communauté mondiale. De plus, il s'agit d'un exemple significatif de l'importance de l'échantillonnage des aliments, des essais et de l'intégration des résultats du séquençage dans les bases de données de surveillance.

mardi 1 août 2023

L'Agence canadienne d’inspection des aliments met en œuvre des mesures temporaires pour la laitue romaine en provenance des États-Unis

«L'Agence canadienne d’inspection des aliments met en œuvre des mesures temporaires pour la laitue romaine en provenance des États-Unis», source article de Food safety News du 1er août 2023.

Afin de diminuer le risque associé à  plusieurs éclosions de maladies d'origine alimentaire à  E. coli O157:H7 dans la laitue romaine des États-Unis, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) met en place des conditions temporaires de licence pour la sécurité des aliments au Canada (SAC) visant l'importation de laitue romaine provenant des États-Unis. 

Les mesures seront en vigueur du 28 septembre au 20 décembre.

Selon l'ACIA, cette mesure a été prise pour lutter contre les éclosions récurrentes de maladies d'origine alimentaire liées à E. coli O157:H7 dans la laitue romaine importée des États-Unis. Les enquêtes sur la salubrité des aliments et les retraçages effectués par les autorités américaines ont permis d'identifier une zone géographique récurrente comme source des éclosions. Cette zone comprend les comtés de Santa Cruz, Santa Clara, San Benito, et Monterey.

Au cours de la période désignée, les importateurs de laitue romaine et de mélanges de salades contenant de la laitue romaine en provenance des États-Unis doivent respecter l'une des exigences suivantes :

- une preuve que le produit ne provient pas des comtés de Santa Cruz, Santa Clara, San Benito et Monterey de la vallée du Salinas, en Californie, OU
- soumettre un formulaire d'attestation et des certificats d'analyse pour chaque envoi afin de démontrer que la laitue romaine ne contient pas de niveaux détectables de E. coli O157:H7.

L'ACIA souligne que ces conditions de permis temporaires de SAC s'ajoutent aux exigences d'importation existantes. Les importateurs doivent également se conformer à d'autres lois canadiennes et remplir des conditions particulières au moment de l'importation.

Pour importer de la laitue romaine de l'extérieur des comtés californiens spécifiés, les importateurs sont tenus de fournir une preuve d'origine indiquant l'État et le comté où la laitue romaine a été récoltée.

Pour la laitue romaine provenant des comtés de Salinas Valley, les conditions suivantes doivent être remplies :

- une attestation de l'importateur pour les produits de laitue romaine de la Vallée du Salinas, Californie, États-Unis (CFIA/ACIA 5961; 2023/06) que l'échantillonnage a été effectué conformément aux conditions temporaires de la licence SAC et que E. coli O157:H7 n’a pas été détecté.
- un certificat d'analyse démontrant que le produit ne contient pas de niveaux détectables de E. coli O157:H7.

Les importateurs doivent s'assurer que la laitue romaine de Californie a été manipulée par un membre certifié du California Leafy Greens Marketing Agreement (LGMA). De même, la laitue romaine de l'Arizona doit être manutentionnée par un expéditeur certifié par l'Arizona LGMA.

L'échantillonnage et les tests pour E. coli O157:H7 peuvent être effectués en utilisant deux options : échantillonnage du produit fini ou échantillonnage avant la récolte.

Dans les deux cas, le laboratoire réalisant les analyses doit être accrédité par un organisme d'accréditation conforme aux exigences de la norme ISO/IEC 17025:2017 pour des essais spécifiques.

dimanche 30 juillet 2023

Le Canada rapporte 185 cas d'infections à Cyclospora non liées à un voyage

«Les infections à Cyclospora non liées à un voyage en cours d'investigation», source Agence de la Santé publique du Canada du 18 juillet 2023.

Aperçu de l'enquête sur les infections à Cyclospora (en date du 18 juillet 2023).

Chaque printemps et chaque été, on observe au Canada une augmentation d'infections à Cyclospora non liés au voyage qui sont signalées à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). L'ASPC travaille en collaboration avec ses partenaires en santé publique et salubrité des aliments afin d'identifier les causes possibles des infections au Canada. Les cas antérieurs d'infections à Cyclospora étaient liés à divers produits frais importés, notamment des mélanges de salades préemballés, du basilic, de la coriandre, des baies, de la laitue et des pois mange-tout.
Apprenez-en plus sur les causes, les symptômes et les risques d'infection, ainsi que sur la façon de prévenir et de traiter une infection.

En bref

État de l'éclosion
Ouvert
Nombre de cas
185
Provinces et territoires
- Ontario (170)
- Québec (9)
- Colombie-Britannique (6)
Hospitalisations
4
Décès
0
Sexe (% femmes)
54%

Intervalle d'âges en années

1-97
Rappel
Non
Avis de santé publique
Non

NB : La photo est du CDC.

mardi 18 juillet 2023

IAFP 2023 : L’éclosion de listériose avec l'un des taux de mortalité les plus élevés de l'histoire a fait l'objet d'une discussion d'experts

Le symposium de l’IAFP a lieu à Toronto, Canada, et quoi de plus normal d’évoquer encore une fois «L'éclosion de listériose avec l'un des taux de mortalité les plus élevés de l'histoire a fait l'objet d'une discussion d'experts», source article de Dan Flynn paru le 18 juillet 2023 dans Food Safety News.

Il y a quinze ans, une éclosion canadienne de listériose a frappé l'une des plus grandes marques du pays, tuant jusqu'à 23 personnes infectées avec un taux de mortalité stupéfiant de près de 40%. Cette épidémie s'est peut-être estompée dans les souvenirs de la plupart des Canadiens, pas des personnes de Maple Leaf Foods de Toronto.

Ils s'en souviennent encore, et chaque 23 août, Maple Leaf Foods rend hommage aux personnes malades et à celles qui sont décédées lors de l'éclosion de listériose de 2008 au Canada.

Les produits de charcuterie d'une usine de Maple Leaf Foods à Toronto a été à l'origine de cette épidémie mortelle connue pour avoir tué des Canadiens âgés dans plusieurs provinces.

L'épidémie de maladie infectieuses d'origine alimentaire la plus meurtrière de l'histoire du Canada a entraîné une pénurie de produits de six à huit semaines lorsque Maple Leaf a cessé ses activités.

Il n'est donc pas surprenant que l'International Association for Food Protection, lors de son assemblée annuelle qui se tient à Toronto cette semaine, aborde cet événement historique. La séance intitulée : «La listériose d'origine alimentaire au Canada, y sommes-nous déjà ?» a couvert la plupart des sujets. «Aperçu des progrès et des leçons apprises depuis notre infâme épidémie liée à de la charcuterie», a été ajouté, si un sous-titre était nécessaire.

Marie Breton, de Santé Canada, a été la première conférencière du panel, offrant un aperçu approfondi des politiques passées et futures de son pays pour maîtriser Listeria. Elle a montré comment les deux tiers de la réglementation canadienne sur Listeria qui étaient en place en 2011 existaient déjà en 2008, l'année où la tragédie de la listériose s'est produite.

Lynn McMullen de l'Université de l'Alberta à Edmonton a dit : «Une taille unique ne convient pas à tous» lorsqu'il s'agit de Listeria et que les chercheurs doivent tenir compte à la fois du caractère transitoire et de la persistance des souches de l'agent pathogène.

En illustrant à quel point des Listeria persistants peuvent être difficile, McMullens a montré comment Listeria est restée dans une fromagerie pendant environ sept ans. Elle a souligné la nécessité d'améliorer les pratiques de désinfection en raison des preuves que les procédures actuelles «ne suffisent pas».

Après les présentations sur la réglementation et la recherche, Randy Huffman de Maple Leaf Foods a semblé raconter comment l'entreprise est devenue une adhérente à une culture de la sécurité des aliments en réponse à l'épidémie mortelle. Il rend hommage à l'ancien président de l'entreprise qui, dès le départ, a assuré au Canada que son système de sécurité des aliments était l'un des meilleurs au monde. Il a également déclaré que les services réglementaires du Canada n'étaient pas à critiquer, juste Maple Leaf Foods.

mercredi 26 avril 2023

Canada : Nouvelle politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à consommer

Je vais tenter de vous faire un résumé de ce que propose Santé Canada en ce qui concerne la «Politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger (2023) : Aperçu.»

En attendant l'UE ou le Royaume-Uni, il s'agit du premier pays à dégainer une nouvelle réglementation sur ce que nous appelons les aliments prêts à consommer et Listeria monocytogenes. Par ailleurs, le terme contôler (to control) signifie le plus souvent maîtriser que contrôler. Les sous-titres des paragraphes sont du blog.

Préambule
La politique sur la Listeria (2023) qui remplace la version datée du 1er avril 2011, a été élaborée par Santé Canada, avec la participation de l'Agence canadienne d'inspection des aliments et l'Agence de la santé publique du Canada, et elle tient compte des rôles et des responsabilités de l'industrie, du gouvernement et des consommateurs. La politique sur la Listeria (2023) vise à faciliter l'application et la vérification d'activités concernant Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens. Sa mise en œuvre devrait permettre de déceler rapidement la persistance de l'espèce Listeria dans l'environnement de transformation des aliments et d'évaluer l'efficacité des mesures de contrôle mises en place pour lutter contre Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger.

Listeria monocytogene
La bactérie Listeria monocytogenes est unique parmi les agents pathogènes d'origine alimentaire. Elle est très répandue dans la nature, peut proliférer à des températures de réfrigération et peut survivre dans l'environnement des usines de transformation des aliments pendant des mois, voire des années. Bien que rares, les infections à L. monocytogenes peuvent entraîner des maladies graves et sévères, en particulier chez les personnes vulnérables. Les éclosions d'origine alimentaire de listériose ont été pour la plupart liées à des aliments prêts-à-manger (PAM) qui ne nécessitent normalement aucune préparation complémentaire avant d'être consommés. Par conséquent, ce document décrit la politique de Santé Canada liée à l'application, à la mise en œuvre et à la vérification des mesures de maîtrise pour L. monocytogenes dans les aliments PAM.

Les aliments prêts à consommer
Les aliments PAM sont des aliments qui sont normalement consommés dans le même état que celui dans lequel ils sont achetés. Ils ne nécessitent normalement aucune préparation complémentaire avant d'être consommés, sauf peut-être d'être lavés ou rincés, décongelés ou réchauffés (c'est-à-dire, un traitement thermique permettant une réduction de moins de 5-log du nombre de L. monocytogenes).

Les aliments PAM assujettis à la politique sur la Listeria doivent souvent être réfrigérés (c'est-à-dire, emballage portant la mention 'Garder réfrigéré') ou congelés (c'est-à-dire, emballage portant la mention 'Garder congelé') pour leur conservation jusqu'au moment de la consommation.

Les fruits et légumes crus frais et coupés qui ont été pelés, tranchés, hachés ou râpés avant d'être emballés pour la vente et qui sont destinés à être consommés dans le même état que celui dans lequel ils sont achetés sont considérés PAM et sont assujettis à la politique sur la Listeria. Exemples : laitue coupée finement en sac, champignons tranchés, chou râpé pour la salade de chou, melons frais coupés et salade de fruits.

Objectif et portée
La politique sur la Listeria vise à faciliter l'application et la vérification d'activités concernant L. monocytogenes dans les aliments PAM pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens. La mise en œuvre de la politique sur la Listeria devrait permettre de déceler rapidement la peristance de l'espèce Listeria (Listeria spp., cela comprend L. monocytogenes) dans l'environnement de transformation des aliments et d'évaluer l'efficacité des mesures de contrôle mises en place pour lutter contre L. monocytogenes dans les aliments PAM. Dans ce contexte particulier, la politique sur la Listeria guide l'industrie sur les façons de se conformer à la législation fédérale en lien avec les aliments et peut servir de ressource à l'organisme de réglementation concerné pour une telle mise en vigueur. Les détails concernant les fréquences d'échantillonnage, de vérification et d'attestation de conformité fondées sur le risque sont laissés à la discrétion de l'organisme de réglementation concerné.

Pour ce faire, il faut :
- respecter les bonnes pratiques agricoles (BPAs) et/ou les BPFs
- suivre un plan HACCP ou un plan de contrôle préventif (PCP)
- réaliser un échantillonnage environnemental de Listeria spp. dans l'usine
- contrôler les étapes de transformation qui éliminent ou réduisent le nombre de L. monocytogenes pendant la fabrication
- prévenir l'introduction de L. monocytogenes dans les aires de post-transformation où les aliments sont exposés à l'environnement avant l'emballage.

Fabricants d'aliments prêts-à-manger
Puisque la bactérie L. monocytogenes est très répandue dans la nature et peut se trouver dans l'environnement de transformation des aliments, les fabricants d'aliments PAM devraient être en mesure de démontrer que leur système de salubrité des aliments contrôlera L. monocytogenes. Les fabricants devraient procéder à un échantillonnage environnemental, tel que décrit aux figures 2 à 4 (voir la section Échantillonnages environnementaux à des fins d'analyses ou tableau 1), compte tenu du principe selon lequel l'environnement où se trouvent des aliments à risque élevé devrait faire l'objet d'une fréquence d'échantillonnage accrue. Ceci devrait être effectué à des fins de vérification de l'efficacité de leurs programmes d'assainissement (c'est-à-dire, nettoyage et désinfection) et de leurs contrôles des procédés. La présence de Listeria spp. peut être une indication de la présence de L. monocytogenes et devrait entraîner une intensification du nettoyage et de la désinfection. Un examen du système de salubrité des aliments peut également être nécessaire.

Sur cette partie, on se référera au chapitre, Mesures de contrôle pour se conformer aux critères microbiologiques pour L. monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger.

Bien entendu, «Les aliments importés doivent être préparés avec au moins le même niveau de contrôle de la salubrité des aliments que les aliments préparés au Canada, car ils doivent satisfaire aux mêmes résultats en matière de salubrité des aliments.»

NB : Le document «Politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger ». Date d’entrée en vigueur : 1er octobre 2023 comprend 52 pages et est disponible ici.

vendredi 14 avril 2023

Les hommes malades des animaux. Éclosion de cas de salmonellose en lien avec des serpents et des rongeurs

«Éclosion de cas de salmonellose en lien avec des serpents et des rongeurs»,
source Gouvernement du Canada du 13 avril 2023. Sur la photo, il y a un serpent et un rat, mais un rat d’alimentation. Cela étant, en France ou plutôt à Paris, on aurait dit un surmulot , novlangue oblige …
S’agit-il d’une zoonose ? La réponse est oui !

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collabore avec ses partenaires provinciaux en santé publique pour enquêter sur une éclosion de cas de salmonellose (infection à la salmonelle) dans huit provinces. L'éclosion est toujours en cours, car le signalement à l'ASPC de nouveaux cas se poursuit.

L'éclosion est liée aux serpents et aux rongeurs d'alimentation. Plusieurs personnes infectées déclarent avoir eu un contact direct ou indirect avec des serpents et des rongeurs d'alimentation (utilisés comme nourriture pour reptiles) avant l'apparition de la maladie.

Pour prévenir la maladie, on conseille aux personnes de pratiquer une bonne hygiène des mains, de se laver fréquemment les mains et de manipuler de façon sécuritaire les serpents et les rongeurs, leur nourriture et leur environnement. Ces conseils sont fondés sur les conclusions de cette enquête et sur des éclosions antérieures de salmonellose liées aux serpents et aux rongeurs, qui ont mis en évidence le rôle important que les propriétaires de reptiles et les exploitants d'entreprises peuvent jouer dans la prévention de nouvelles maladies liées à ces types d'animaux de compagnie.

Résumé de l'enquête
En date du 13 avril 2023, il y a 45 cas confirmés d'infection à Salmonella dans les provinces suivantes : Colombie-Britannique (1), Alberta (5), Saskatchewan (1), Manitoba (3), Ontario (22), Québec (11), Nouveau-Brunswick (1) et Terre-Neuve-et-Labrador (1).

Les personnes ont été malades entre février 2022 et mars 2023. Neuf personnes ont été hospitalisées. Une personne est décédée et les partenaires provinciaux de la santé publique ont confirmé que la salmonelle était la cause du décès. Les personnes malades avaient entre moins d'un an et 96 ans. Des 45 personnes malades, 9 (20%) avaient moins de 5 ans. Environ la moitié des cas (51%) étaient des hommes.

L'enquête concertée sur l'éclosion a été lancée ce printemps en raison d'une augmentation des cas d'infection à Salmonella signalés de partout au pays. Grâce à la technique de laboratoire du séquençage de génomes entiers, on a pu déterminer que certains cas de Salmonella qui datent de 2022 partagent la même souche génétique que ceux qui sont apparus en 2023. Étant donné qu'il y a un intervalle de temps entre l'apparition de la maladie et son signalement aux responsables de la santé publique, il est possible que d'autres cas plus récents liés à l'éclosion soient signalés. Dans le cas de la présente éclosion, cet intervalle se situe entre quatre et six semaines.

Ce que vous devriez faire pour protéger votre santé
Les reptiles et les rongeurs peuvent être porteurs des salmonelles. Vous pouvez contracter la salmonellose en touchant les reptiles et les rongeurs, leur nourriture et leur environnement, puis en vous touchant le visage, les yeux ou la bouche sans vous laver les mains.

Pour éviter la transmission directe ou indirecte de Salmonella à d'autres personnes, suivez les conseils décrits dans cette section afin de réduire le risque de tomber malade au contact de reptiles (notamment les serpents), de rongeurs et de leur environnement.

- Lavez-vous toujours les mains tout de suite après avoir touché un reptile ou un rongeur de compagnie ainsi que tout ce qu'il mange ou touche et tout ce qui se trouve dans le milieu où il vit et joue.
- Nettoyez régulièrement les surfaces et les objets que votre reptile ou votre rongeur a touchés avec de l'eau savonneuse, puis avec un désinfectant pour la maison.
- N'embrassez jamais un reptile ou un rongeur de compagnie.
- Ne gardez pas de reptile ou de rongeur dans des maisons, des garderies, des écoles ou d'autres milieux où l'on retrouve des enfants en bas de 5 ans.
- Surveillez toujours les enfants quand ils touchent ou jouent avec des reptiles ou des rongeurs
- Assurez-vous que les enfants gardent une bonne distance entre leur visage et ces animaux, ainsi que leurs effets et également que les enfants ne partagent pas leur nourriture ou leur boisson avec ces animaux.
- Assurez-vous que les enfants lavent soigneusement leurs mains après avoir manipulé ces animaux.
- Les enfants de 5 ans et moins ne doivent pas manipuler de reptiles ou de rongeurs.
- Ne donnez pas le bain à un reptile ou à un rongeur dans l'évier, les lavabos ou les baignoires.
- Ne gardez pas de nourriture pour reptiles ou rongeurs dans la cuisine ou une autre pièce où des gens mangent ou boivent.
- Gardez les reptiles et les rongeurs, ainsi que leur nourriture, leurs contenants, leurs enclos et tout objet ayant été placé dans leur enclos, comme des plantes ou des objets d'enrichissement, loin de la cuisine et tout autre endroit où l'on prépare la nourriture et là où on la mange.
- Ne gardez pas de rongeurs congelés dans un réfrigérateur où se trouvent des aliments destinés à la consommation humaine.
La congélation des rongeurs ne détruit pas les salmonelles.
- Dégelez et préparez toujours les rongeurs congelés à l'extérieur de la cuisine à l'aide d'ustensiles et de contenants réservés à cette fin.

Complément
Pour ceux que cela intéresse, l'Anses diffuse un podcast Zootopique. «Les hommes malades des animaux», dans lequel «nous évoquons les zoonoses, ces maladies d'origine animale qui peuvent se transmettre à l'humain, à l'instar de la Covid-19.»
«Comment les scientifiques mènent l'enquête sur les origines de ces maladies ? Comment les prévenir ? Sommes-nous condamnés à revivre le scénario que nous connaissons depuis 1 an ? Que faire aujourd'hui, pour mieux vivre avec les animaux et éviter de nouvelles menaces ?»

Sur les zoonoses et les hommes malades des animaux, pour être plus terre à terre, la salmonellose, c’est aussi une bonne idée de podcast ?

Mise à jour du 18 avril 2023
Selon cet article de Food Safety New, «Deadly Salmonella outbreak linked to pet snakes and feeder rodents», une personne serait décédée.

mardi 11 avril 2023

Viandes bovine et porcine du Canada destinées à l’exportation vers l’Union européenne. Les actions canadiennes sont encore largement infructueuses, selon un rapport d'audit

Voici un extrait du rapport d’un audit effectué par la DG Santé et sécurité alimentaire au Canada du 7 au 27 septembre 2022 afin d’assurer le suivi de la mise en œuvre des mesures prises par les autorités canadiennes en réponse aux recommandations formulées dans le rapport d’audit DG(Santé)/2019-6681 portant sur les viandes bovine et porcine destinées à l’exportation vers l’Union européenne.

NB : Le texte qui suit est la traduction de parties du rapport d’audit original [nº de réf. DG(Santé)/2022-7444]. destiné à être consulté par les visiteurs de ce site, il n’a cependant aucune valeur officielle. en tout état de cause, il convient de se reporter au texte intégral du rapport original.

Le rapport décrit les résultats d’un audit effectué au Canada, du 7 au 27 septembre 2022, par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire. L’objectif de cet audit était de suivre la mise en œuvre des mesures prises en réponse à un précédent audit réalisé en 2019 [réf. DG (SANTE) 2019-6681] concernant les viandes bovine et porcine destinées à l’exportation vers l’Union européenne.

En particulier, l’audit a évalué la mise en œuvre et l’efficacité des mesures annoncées et/ou prises par l’autorité compétente canadienne pour donner suite aux recommandations du rapport d’audit de 2019. L’autorité compétente a mis en œuvre une grande partie des mesures contenues dans le plan d’action fourni à la Commission.

Cependant, seules les mesures visant à remédier aux problèmes détectés en 2019 dans les entrepôts frigorifiques peuvent être considérées comme pleinement efficaces. Sinon, globalement, les mesures correctives prises pour répondre aux recommandations relatives à la conformité des établissements figurant sur la liste de l’UE n’ont pas permis de garantir que seuls les établissements du secteur alimentaire pleinement conformes soient inscrits ou maintenus sur la liste aux fins des exportations vers l’UE, malgré la vérification et la confirmation de leur conformité par l’autorité compétente.

En témoignent les lacunes constatées par l’équipe d’audit dans certains établissements figurant sur la liste de l’UE, mais non détectées et/ou enregistrées par les contrôles de l’autorité compétente, et auxquelles les exploitants du secteur alimentaire n’ont donc pas remédié. Bien que le programme canadien de certification de l’absence de produits stimulant la croissance puisse fournir des garanties que seule la viande obtenue à partir d’animaux non traités avec des produits stimulant la croissance entrerait dans la chaîne d’exportation de l’UE, dans la pratique, les lacunes constatées par l’équipe d’audit dans la mise en œuvre de ce programme ainsi que dans les contrôles officiels auxquels il est soumis et dans la supervision officielle de ces contrôles fragilisent ces garanties.

Par conséquent, les mesures prises par l’autorité compétente en réponse aux recommandations pertinentes (c’est-à-dire en ce qui concerne la traçabilité des bovins admissibles dans l’UE, les faibles performances des vétérinaires agréés chargés des contrôles officiels de la production primaire et la supervision de ces vétérinaires agréés) ne peuvent être considérées comme efficaces pour remédier de manière satisfaisante aux lacunes constatées au niveau des exploitations lors de l’audit de 2019. Néanmoins, il convient de noter que l’équipe d’audit n’a trouvé aucune preuve ou aucun élément indiquant que des animaux susceptibles d’avoir été traités avec des produits stimulant la croissance avaient été abattus ou envoyés à l’abattage pour la production destinée à l’exportation vers l’UE.