Le New Green Deal en échec ? En tout cas, «Bruxelles
va proposer de cultiver les jachères», source agir
Bruxelles prépare des dérogations sur le taux minimal de terres en
jachères imposé aux agriculteurs. Cela pour les mettre en culture
et doper la production alimentaire de l'UE face à l'impact de la
guerre en Ukraine, a annoncé jeudi le commissaire à l'Agriculture.
La guerre opposant Ukraine et Russie, deux gros producteurs de
céréales, a propulsé les cours des huiles, blé, soja, colza,
tournesol et maïs à des niveaux records et Moscou menace de
suspendre ses exportations d'engrais dont les Européens sont
dépendants.
Afin d'amortir l'impact pour les agriculteurs et de renforcer la
sécurité alimentaire du continent, la Commission européenne
prépare plusieurs mesures d'urgence qu'elle rendra publiques le 23
mars - dont l'assouplissement des règles sur les jachères, a
indiqué au Parlement européen le commissaire à l'Agriculture
Janusz Wojciechowski.
«Il faut des dérogations sur les terres non cultivées. Elles sont
très importantes pour la biodiversité, bien sûr, mais je ne crois
pas que ce soit le moment de laisser ces terres improductives»,
a-t-il fait valoir devant les eurodéputés de la commission
parlementaire agriculture.
«La Commission va proposer d'adopter une suspension (des règles),
afin qu'on puisse utiliser ces terres pour la production protéinique,
car il y a évidemment un manque de nourriture pour les élevages»,
pour laquelle l'UE importait d'Ukraine et de Russie une part
importante de ses besoins, a-t-il insisté.
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
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pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et
de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés
gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue,
alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite
lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue
a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la
maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle.
J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et
le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut
pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité
gratuite.