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dimanche 12 septembre 2021

Une intoxication au monoxyde de carbone causée par la préparation des aliments rend des clients d’un restaurant malades

Photo RTHK
«Une intoxication au monoxyde de carbone causée par la préparation des aliments rend des clients d’un restaurant malades», source Food Safety News. Tous les liens sont de mon fait -aa.

Des autorités de Hong Kong enquêtent sur une intoxication au monoxyde de carbone dans un restaurant qui a nécessité que 14 personnes ont recours à des soins hospitaliers.

Selon RTHK, Le Centre for Health Protection (CHP) du ministère de la S anté a signalé que le groupe a mangé un dîner de «bouillon chaud ou hot pot» en utilisant du charbon de bois comme combustible de cuisson dans une salle d'un restaurant de Wan Chai. Le bouillon chaud est un repas partagé (sorte de fondue chinoise) qui implique un pot de bouillon au milieu de la table avec des éléments tels que des légumes et de la viande pour les cuire.

Les six hommes et huit femmes ont développé des symptômes, notamment une perte de conscience, des étourdissements, des vomissements, des nausées, des maux de tête, un essoufflement et des palpitations environ deux heures après le début du dîner.

Dix des 14 patients, âgés de 23 à 39 ans, sont dans un état stable tandis que les quatre autres sont sortis de l'hôpital.

Les enquêtes ont révélé que pendant que le climatiseur fonctionnait, les fenêtres de la salle à manger étaient fermées et la porte était également fermée pendant une longue période pendant le repas chaud, ce qui peut avoir fait augmenter le niveau de monoxyde de carbone dans la salle.

Le monoxyde de carbone est un gaz incolore, inodore et insipide qui est un sous-produit de la combustion incomplète de tout combustible contenant du carbone, comme le bois, le gaz naturel, l'essence et le charbon de bois. Le CHP a rappelé au public d'utiliser des appareils à combustion ventilés dans une zone bien ventilée pour cuisiner.

Saisie de viande

Pendant ce temps, également à Hong Kong, le Département de l'hygiène alimentaire et environnementale (FEHD) a perquisitionné certains magasins soupçonnés de vendre de la viande réfrigérée comme étant fraîche.

Les agents de la FEHD ont marqué et mis les scellés à environ 270 kg de porc réfrigéré présumé dans deux magasins de produits réfrigérés agréés à Kowloon City Road et Lok Shan Road, à Kwa Wan pour une enquête plus approfondie.

L'agence a également engagé des poursuites contre des licenciés de trois magasins pour des infractions présumées à la réglementation sur la propreté des locaux et la mise à disposition d'aliments.

Un porte-parole de la FEHD a déclaré que s'il s'avérait que des sites enfreignent les conditions de licence pour la vente de viande réfrigérée comme fraîche, le département envisagera l'annulation de leur licence.

«Quiconque vend de la viande réfrigérée sans autorisation commet une infraction et est passible d'une amende maximale de 5 400 euros et de six mois d'emprisonnement. Le département continuera de surveiller de près la vente de viande fraîche au détail et de prendre des mesures d'exécution strictes pour protéger la sécurité des aliments et la santé publique.»

Avis aux lecteurs

Voici une liste des rappels du 10 septembre 2021, 18 produits alimentaires.

- oxyde d’éthylène: 13
Listeria monocytogenes4, fromage de tête, salade traiteur, grattons et trois produits au rappel en un seul avis: pain de côte, poitrine roulée et jambons cuits.
Salmonella: 1, bulots cuits

Total de la semaine du 6 au 10 septembre 2021: 46 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 29
Listeria monocytogenes8
- allergènes: 4
Salmonella2
- corps étrangers: 1
Bacillus cereus: 1
Escherichia coli O157: 1 

mercredi 2 juin 2021

Des pratiques frauduleuses dans l’industrie du thon détectées par l’AFSCA de Belgique

Fin 2020, l’AFSCA a mené une action spéciale sur le thon dont l’objectif était de détecter l’utilisation (et leur fréquence) de techniques de fraude qui visent à cacher la dégradation du produit en le faisant passer pour un produit plus frais.

Pour la première fois, l’AFSCA a mis au jour l’utilisation de traitements au monoxyde de carbone, une technique de fumage du thon interdite en Europe.

Les tentatives de fraude sont constantes et les techniques évoluent : l’AFSCA traduit les résultats de cette enquête en 5 actions concrètes.

Avec la mode des sushis et autres sashimis, la consommation de thon frais s’est largement répandue ces dernières années. Une tendance alimentaire qui semble être une source d’inspiration pour les fraudeurs, qui n’hésitent pas à mettre la santé des consommateurs en danger afin de faire des profits.

Ici, la fraude vise à donner une couleur rouge au thon pour le faire paraitre frais plus longtemps et masquer la dégradation du produit qui, malgré l’utilisation de ces procédés, n’est pas ralentie. Le consommateur, trompé, risque quant à lui l’intoxication alimentaire.


Action spéciale « thon 2020 » : capter les signaux de fraude

L’objectif de cette action était d’effectuer un coup de sonde pour obtenir un aperçu des différentes techniques de fraude utilisées dans le thon : ajout de colorants, de nitrites ou nitrates, fumage au monoxyde de carbone, … et de mieux orienter, si nécessaire, les contrôles sur le terrain.

Cette action spéciale s’inscrit dans la continuité d’autres actions déjà mises en place par l’AFSCA (contrôles de routine dans le cadre du plan de contrôle, actions spéciales) ou coordonnées au niveau européen. Par exemple, les opérations OPSON et en particulier OPSON VII (décembre 2017-mars 2018) au cours de laquelle 51 tonnes de thon avaient été saisis à travers l’Europe.

Cette action spéciale « thon 2020 » était dirigée par l’Unité Nationale d’Enquête (UNE) de l’AFSCA, avec la participation de contrôleurs de chaque antenne locale (ULC) de l’AFSCA.

Vous trouverez dans le communiqué tous les résultats de l’action spéciale « thon 2020 », mais voici quelques éléments très concrets :

Entre les mois de septembre et de décembre 2020, l’AFSCA a prélevé 45 échantillons partout en Belgique, auprès de détaillants (thon frais et surgelé) et de grossistes (thon surgelé). Un produit pouvant être analysé pour différents paramètres, 92 analyses ont été effectuées dans le cadre de cette action.

Cette action spéciale a permis de mettre en évidence deux types de pratiques illégales et a mené à la saisie de 79,244 tonnes de thon. 92% des produits non conformes sont des produits importés d’Asie.

Même si d’autres pays européens ont déjà, par le passé, mis la main sur du thon illégalement traité au monoxyde de carbone, c’est la première fois que l’AFSCA met en évidence l’utilisation d’un tel procédé : 35,138 tonnes ont été mises sous saisie. En 2019, les 17 échantillons analysés étaient tous conformes.

Pour chaque lot non conforme, des mesures ont été prises : destruction ou réexportation des lots incriminés, communication avec réseau de lutte contre la fraude alimentaire de la Commission européenne (AAC-Food Fraud Network).

Traduction des résultats en 5 actions concrètes pour l’AFSCA
Face à ces résultats interpellants, l’AFSCA s’engage à poursuivre son action de lutte contre la fraude dans le thon autour de 5 actions concrètes :
  1. Inclure le monoxyde de carbone dans les contrôles de routine de l’AFSCA (plan de contrôle 2021)
  2. Contrôler davantage les importations de thon en provenance de pays tiers (notamment sur les produits avec la mention « légèrement fumé » sur l’étiquette)
  3. Conscientiser le consommateur : inviter le consommateur à examiner avec prudence less offres trop alléchantes. De plus, une couleur trop vive n'est pas nécessairement une indication de fraîcheur. Le consommateur ne doit pas hésiter à interpeller l’AFSCA (via le point de contact) s’il a des raisons de penser qu’un produit ne lui paraît pas sûr. Chaque question ou plainte est attentivement analysée par des experts.
  4. Rester en alerte et capter les signaux de fraude : les tentatives de fraude sont constantes et les techniques évoluent. L’AFSCA et ses contrôleurs sur le terrain s’engagent à rester attentifs et à sans cesse mettre à jour leurs connaissances.
  5. Communiquer en réseau : continuer à échanger avec les autres Etats membres via le réseau de lutte contre la fraude alimentaire de la Commission européenne (AAC-Food Fraud Network) - dans lequel l’AFSCA joue un rôle de pionnier - participer aux actions internationales de lutte contre la fraude, etc. Les fraudeurs ne s’arrêtent pas aux frontières.