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mercredi 12 juillet 2023

Italie : Les autorités sévissent contre une fraude au poisson qui a causé des cas de maladie

«Italie : Les autorités sévissent contre une fraude au poisson qui a causé des cas de maladie», source Food Safety News le 12 juillet 2023.

Les autorités italiennes enquêtent sur un cas de fraude au poisson qui a conduit plusieurs personnes à une intoxication à l'histamine.

Les carabiniers NAS Bari faisaient partie d'une équipe qui a exécuté des ordonnances judiciaires impliquant 18 personnes au début du mois. Cinq personnes ont été arrêtées et six ont été placées en résidence surveillée.

Des mesures ont été prises contre des personnes impliquées dans le secteur de la pêche dans la ville de Bisceglie, dans la province de Barletta-Andria-Trani et vis-à-vis d’une société de conseil en sécurité des aliments et d'un laboratoire privé à Avellino, responsable de l'analyse des produits de la pêche.

Des enquêtes, coordonnées par le parquet de Trani et lancées en juin 2021, font suite à des intoxications alimentaires subies par des dizaines de personnes, dans diverses régions du pays, dont certaines ont été hospitalisées, après avoir mangé du thon albacore.

Les responsables pensent que les produits ont été décongelés et frelatés avec des substances telles que les nitrites et les nitrates, pour améliorer leur apparence et leur couleur avant d'être mis sur le marché. Cependant, ces traitements et procédés rendaient les produits nocifs pour la santé des consommateurs.

Les suspects auraient dissimulé des résultats défavorables des analyses effectuées sur des produits de la pêche et falsifié des certificats établis par d'autres laboratoires accrédités, afin de ne pas révéler la présence de nitrites et de nitrates et de faire baisser les valeurs d'ascorbates pour induire en erreur les agences officielles.

Ils sont également accusés de vendre du saumon congelé et périmé comme du poisson frais.

Problème plus large

Des signalements de niveaux élevés d'histamine ou d'acide ascorbique dans le thon ont été signalés une douzaine de fois dans des notifications sur le portail du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de la Commission européenne jusqu'à présent cette année. Les alertes concernent huit personnes malades en Italie en juillet et 46 cas en Espagne en mai.

Fin 2022, la Commission européenne a fixé des teneurs maximales pour trois additifs dans le thon pour lutter contre la fraude alimentaire. Des limites s'appliquent à l'utilisation de l'acide ascorbique, de l'ascorbate de sodium et de l'ascorbate de calcium comme antioxydants dans le thon.

Les symptômes les plus courants de l'histamine, également connue sous le nom d'empoisonnement au poisson scombride, sont une sensation de picotement ou de brûlure dans la bouche, un gonflement du visage, une éruption cutanée, de l'urticaire et des démangeaisons cutanées, des nausées, des vomissements ou de la diarrhée. Ils disparaissent généralement en quelques heures sans intervention médicale. L'apparition des symptômes peut varier de quelques minutes à plusieurs heures après l'ingestion de l’endotoxine. En règle générale, la période d'incubation moyenne avant la maladie est d'une heure.

La production d'histamine est liée à une mauvaise manipulation des aliments en raison d'un stockage à des températures incorrectes. Une fois produite, l'histamine ne peut pas être éliminée par des températures normales de cuisson ou de congélation.

mercredi 15 mars 2023

A propos d'un rappel de thon albacore de marque «Grand Frais» pour risque d'intoxication alimentaire

«Du poisson de la marque «Grand Frais» rappelé pour risque d'intoxication alimentaire», rapporte Le Figaro du 14 mars 2023.

S'il est consommé, ce poisson peut entraîner une intoxication histaminique.
Si vous avez récemment acheté du poisson cru de la marque Grand Frais, mieux vaut vérifier sa référence. En effet, du thon albacore vient d'être retiré de la vente car il présente un taux d'histamine supérieur au taux réglementaire, alerte le site RappelConso.

Un pavé de thon albacore a été rappelé le 14 mars 2023 en raison de la présence d'histamine supérieur au taux réglementaire. «L’intoxication histaminique se manifeste par des réactions de type allergique déclenchées lorsque l’histamine est absorbée en quantité élevée.» Les dates commercialisation allaient du 03/03/2023 au 04/03/2023, le rappel ayant eu lieu 10 jours après la fin de la commercialisation. Ce rappel n'était donc pas proactif ...

L’Anses rapporte dans sa fiche de description de danger biologique transmissible par les aliments, à propos de l’histamine (mars 2021),

La maîtrise de l’histamine devrait s'appuyer sur un ensemble de conditions et de mesures visant, dans les produits riches en histidine, à prévenir sa formation. A ce titre, les traitements d'inactivation usuels permettant d'abaisser la charge des bactéries histaminogènes, dont l'inhibition par le froid (positif et négatif), font partie de ces mesures de maîtrise.

Le thon et le maquereau sont les sources les plus courantes d’intoxication à l’histamine (d’où l’expression anglaise de Scombroid Fish Poisoning). Les conditions d’hygiène, en particulier lors de l’éviscération et les modalités de conservation des poissons sont des déterminants majeurs de la contamination et la croissance des bactéries capables de synthétiser l’histidine décarboxylase. Le thon, pêché en mer chaude, a une température interne dès la capture supérieure à celle des autres espèces de poisson et est particulièrement sensible aux fluctuations de température durant sa manipulation.

Quelques mesures de précaution
- La formation d’histamine chez le poisson dépend de la température à laquelle il est conservé à partir du moment de la capture jusqu’à la consommation. Par conséquent, afin d’éviter l’intoxication à l’histamine, il est très important de respecter la chaîne du froid.
 - La cuisson ou tout autre traitement thermique, comme le fumage ou la mise en conserve, ne détruit pas l’histamine.
Que faire quand on craint d’avoir été contaminé ?
- Si vous pensez présenter des symptômes de l’intoxication à l’histamine, consultez immédiatement un médecin.

Selon la «surveillance des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC). Données de la déclaration obligatoire, 2020», par Santé publique France, il y aurait eu, 4 foyers confirmés comprenant 23 personnes et 20 foyers suspectés comprenant 79 personnes. «Les TIAC à histamine sont relativement stables et comptent pour 2% à 5% de l’ensemble des TIAC depuis 2010.» Les données de 2020 sont hélas les seules données disponibles à ce jour ...

Complément
Rappel de filet de maquereau le 15 mars chez Auchan pour cause de présence d'histamine. Le produit a été commercialisé du 18/02/2023 au 25/02/2023. Savez-vous ce que vous avez mangé il y a un mois ?

vendredi 21 octobre 2022

L'UE fixe les limites maximales d’additifs dans le thon pour lutter contre la fraude

«L'UE fixe les limites maximales d’additifs dans le thon pour lutter contre la fraude», source article de Joe Whitworth paru le 21 octobre 2022 dans Food Safety News.

La Commission européenne a fixé des limites maximales pour trois additifs dans le thon afin de lutter contre la fraude alimentaire. Les niveaux excessifs peuvent exposer les consommateurs au risque d'intoxication à l'histamine, également connue sous le nom de scombroïde, a dit la Commission.

Il s’agit du Règlement (UE) 2022/1923 de la Commission du 10 octobre 2022 modifiant l’annexe II du règlement (CE) n°1333/2008 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne l’utilisation d’acide ascorbique (E 300), d’ascorbate de sodium (E 301) et d’ascorbate.

«L’utilisation d’additifs alimentaires en quantités élevées afin de restaurer artificiellement la couleur de la chair de thon fraîche constitue une pratique de commercialisation trompeuse du thon destiné à la mise en conserve en tant que thon frais, permet de le vendre à un prix plus élevé, induit les consommateurs en erreur sur le produit et les expose au risque d’intoxication à l’histamine.»

Les limites maximales s'appliquent à l'utilisation de l'acide ascorbique, de l'ascorbate de sodium et de l'ascorbate de calcium comme antioxydants Le règlement entre en vigueur à la fin du mois d’octobre.

Auparavant, aucune limite maximale n'était indiquée pour ces additifs alimentaires et ils étaient utilisés dans le cadre des bonnes pratiques de fabrication, à une concentration non supérieure à celle nécessaire pour atteindre l'objectif visé et à condition que le consommateur ne soit pas induit en erreur.

À la suite d’enquêtes sur la fraude alimentaire, les autorités compétentes signalent régulièrement les cas où il est constaté que des longes de thon vendues comme fraîches contiennent des additifs alimentaires en quantités supérieures à celles qu’elles jugent nécessaires pour obtenir l’effet antioxydant caractéristique sur le thon frais. Sur cette base, les autorités compétentes soupçonnent que les additifs alimentaires soient utilisés sur des thons destinés à la mise en conserve pour restaurer leur couleur et les mettre sur le marché en tant que produits frais.

«Étant donné qu’il appartient aux autorités nationales compétentes d’établir que le principe quantum satis n’a pas été respecté et que le respecter peut s’avérer difficile, les États membres, et en particulier l’Espagne, ont demandé à la Commission de fixer une limite maximale appropriée pour l’utilisation des additifs alimentaires en tant qu’antioxydants dans le thon décongelé vendu comme thon frais (non transformé) ou mariné (transformé).»

En 2018, une opération dans 11 pays de l'UE a révélé que du thon destiné à la mise en conserve était illégalement traité avec des substances chimiques qui altéraient sa couleur pour donner une impression de fraîcheur. Au total, 51 tonnes ont été saisies et plus de 380 échantillons ont été prélevés. En 2020 en Belgique, 16 des 29 tests sur le thon étaient non conformes pour les quantités d'acide ascorbique.

Etablissement de limites maximales des additifs
Dans le poisson non transformé, les antioxydants aident à ralentir la décoloration de la chair et le développement du rancissement. Les consommateurs associent la fraîcheur à la couleur naturellement rouge de la chair de thon frais.

Les longes de thon décongelées commercialisées comme thon frais doivent provenir de thon congelé en dessous de -18°C après la pêche, tandis que les autres longes de thon décongelées doivent être utilisées uniquement pour la mise en conserve.

Un niveau maximum de 300 mg par kg a été avancé. Il s'agit du montant le plus élevé signalé par l'industrie dans un précédent avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

Ce niveau vise à s'assurer qu'il y a encore de la place pour une utilisation légitime en suivant les bonnes pratiques de fabrication.

Entre-temps, la Commission a apporté des modifications à ses plans d'audit pour les années à venir.

Sur la base des résultats des contrôles précédents et de la conformité des pays aux objectifs de l'UE en matière de volaille, il n'est pas nécessaire d'effectuer des audits spécifiques sur les programmes nationaux de contrôle de Salmonella en 2023. La surveillance par la Commission des contrôles à l'exportation n'est également plus considérée comme une priorité. Il n'y aura pas d'audits sur l'utilisation durable des pesticides en raison des discussions en cours autour de la réglementation.

Les contrôles de la production biologique et la surveillance de la résistance antimicrobienne des bactéries zoonotiques et commensales débuteront en 2023. Le bien-être animal des bovins destinés à la production de viande et de poisson dans les élevages sera un autre objectif.

jeudi 1 septembre 2022

Un plat de pâtes à l'origine de 80 cas de maladie en Suède

«Un plat de pâtes à l'origine de 80 cas de maladie en Suède», source Food Safety News.

Environ 80 personnes ont contracté une intoxication alimentaire à la suite d'un repas de pâtes lors d'un tournoi de football le mois dernier en Suède.

Une investigation sur l'incident de Gammelstad le 5 août a révélé que des personnes étaient tombées malades après avoir mangé des spaghettis à la bolognaise dans un restaurant de la ville de Luleå.

Une investigation menée par des responsables de la municipalité de Luleå pour déterminer la cause comprenait l'étude des symptômes des personnes touchées, des entretiens avec des patients, la visite de l'entreprise alimentaire et des prélèvements des restes.

La nourriture avait été préparée dans un restaurant la veille de l'événement et conservée dans un réfrigérateur. Le 5 août, il avait été réchauffé pour être transporté et servi au tournoi.

Bacillus cereus et Staphylococcus aureus
L’analyse de la bolognaise laissée au restaurant s'est avéré satisfaisante. Des échantillons ont également été prélevés à Gammelstad où le service a eu lieu. Des niveaux élevés de bactéries ont été détectés dans les pâtes, ainsi que la présence de toxines pouvant provoquer une intoxication alimentaire. Les aliments avaient été laissés à température ambiante pendant un certain temps après avoir été servis, ce qui a permis la croissance bactérienne.

Bacillus cereus et Staphylococcus aureus ont été retrouvés dans le repas de pâtes. Les symptômes ressentis par les malades correspondaient à ce à quoi on pouvait s'attendre avec une telle contamination.

L'intoxication alimentaire staphylococcique est causée par la consommation d'aliments contaminés par des toxines produites par la bactérie Staphylococcus aureus. Si cette bactérie se retrouve trop longtemps dans des aliments conservés à la mauvaise température, elle peut se multiplier et former une toxine résistante à la chaleur qui peut rendre les personnes malades.

Sur la base de la courte période à partir de laquelle la nourriture a été livrée aux personnes qui la mangent, les responsables ont déclaré qu'il était probable que des bactéries étaient présentes avant la livraison. Cependant, à partir des informations fournies par le restaurant, il n'a pas été possible de déterminer comment une telle croissance bactérienne et toxique s'est produite.

Pour accroître les connaissances sur ces épidémies, des analyses de suivi seront effectuées à Livsmedelsverket (l'Agence suédoise de l'alimentation) et d'autres contrôles de l'entreprise seront effectués par les autorités.

L'histamine dans le poisson à nouveau
Pendant ce temps, 20 personnes sont tombées malades récemment en Suède en raison des niveaux d'histamine dans les poissons. L'épidémie d'origine alimentaire était liée au thon du Vietnam.

En avril 2021, 19 personnes ont été touchées par une intoxication à l'histamine à Stockholm après avoir mangé des longes de thon du Vietnam dans trois restaurants différents.

En 2020, il y a eu trois épidémies d'intoxication alimentaire à l'histamine avec du thon du Vietnam en trois mois. Ces incidents ont touché une soixantaine de personnes mais les thons contaminés provenaient de différents lots. Les patients venaient de différentes régions du sud et du centre de la Suède.

L'apparition des symptômes d'intoxication alimentaire à l'histamine peut aller de quelques minutes à plusieurs heures après l'ingestion de la toxine. En règle générale, la période d'incubation moyenne avant la maladie est d'une heure.

Les symptômes les plus courants de l'histamine, également connue sous le nom d'intoxication au poisson scombroïde, sont des picotements ou une sensation de brûlure dans la bouche, un gonflement du visage, une éruption cutanée, de l'urticaire et des démangeaisons cutanées, des nausées, des vomissements ou de la diarrhée. Ils disparaissent généralement en quelques heures sans intervention médicale.

La production d'histamine est liée à une mauvaise manipulation des aliments en raison d'un stockage à des températures incorrectes. Une fois produite, l'histamine ne peut pas être éliminée par des températures normales de cuisson ou de congélation.

NB : On (re)lira les recommandations de l’Anses à propos des intoxications alimentaires à l’histamine. En France, en août 2022, il y a eu plusieurs personnes contaminées par de l’histamine présente dans du thon d’Espagne, mais chez nous, c’est silence radio ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 26 août 2022

Le thon, c'est bon ! Plusieurs cas d'intoxication alimentaire à l'histamine en France

L’Anses nous a informé le 17 août 2022 «Qu’est-ce que l’histamine et comment éviter les intoxications ?». Le blog vous avait parlé ici.

Est-ce prémonitoire, l’Anses avait-elle des informations non communiquées au public ou bien encore s’agit-il d’une campagne jumelée ?  

Quoi qu’il en soit, les recommandations de l’Anses n'ont pas été lues, les faits sont désormais là, la France a notifié au RASFF de l’UE le 25 août 2022 (voir image ci-dessus), «Plusieurs rapports de maladies d'origine alimentaire liée à l'histamine ont été signalés suite à la consommation de thon du même fournisseur.» L’origine du thon est l’Espagne.

On nous dit aussi pour nous rassurer que «Le produit n’est (probablement) plus sur le marché». Le thon peut être éventuellement congelé ...

Aurons-nous plus d’information, nombre précis de cas (secret défense ?) car plusieurs ne veut rien dire, répartition géographique, etc. ? 
Probablement non, car nos autorités sanitaires ne nous ont pas habitué à tant de transparence …

Autre aspect, il y a eu, en 2022, 16 rappels, selon RappelConso, de poissons contaminés par de l'histamine supérieure à la norme, que faire pour améliorer cet état de fait, c'est sûr un plan va être mis en place (?).

Dans le contexte des intoxications alimentaires à l’histamine en ce mois d’août,
- 20 personnes ont été touchées par du thon contaminé à l’histamine du Vietnam, selon une notification de la Suède au RASFF de l’UE le 5 août 2022 .

NB : Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

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dimanche 21 août 2022

Espagne : Alerte à la présence d'histamine dans les pizzas au thon surgelées d'Italie

Selon l’agence espagnole de sécurité des aliments et de la nutrition, AESAN, «Alerte à la présence d'histamine dans les pizzas au thon surgelées d'Italie».

L'AESAN a été informée par la Communauté de Valence, par le biais du Système coordonné d'échange rapide d'informations (SCIRI), de la présence d'histamine dans les pizzas au thon surgelées de la marque Consum.

Avec les informations disponibles, il n'y a AUCUN enregistrement en Espagne d'un cas signalé associé à cette alerte.

Il est recommandé aux personnes qui possèdent chez elles les produits visés par cette alerte de s'abstenir de les consommer et de les rapporter au point de vente.

Les pizzas sont fabriquées en Italie.

Les informations sont le résultat d'un auto-contrôle par l'entreprise, qui a signalé l'incident aux autorités compétentes, conformément à la loi et afin de ne pas mettre à la disposition de la population des aliments dangereux.

La société Consum a procédé au retrait du produit de la vente et a fait une communication sur son site internet.

Les lots défectueux de ce produit populaire sont NE16, NE25, NE09, NF27, NF23, NG08, NB17, NB24, NC03 et NH05. La pizza, qui est distribué depuis l’Italie, est commercialisé dans la chaîne de supermarchés Consum sous le nom de «pizza de atún» et son poids est de 370 g.

Selon les informations disponibles, la distribution a été effectuée dans les communautés autonomes d'Aragon, de Catalogne, de Castille-La Manche, de Murcie et de Valence.

Récemment, le blog s’était fait l’écho d’informations sur Les intoxications alimentaires liées à l'histamine, selon l'Anses.

Mise à jour du 22 août 2022
Une notification au RASFF de l’UE par l’Espagne du 22 août indique qu’il y a deux personnes malades.

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jeudi 18 août 2022

Les intoxications alimentaires liées à l'histamine, selon l'Anses

L’Anses a choisi un titre un peu curieux, à mon sens, pour traiter du sujet de l’histamine. Jugez plutôt … «Qu’est-ce que l’histamine et comment éviter les intoxications ?», source Anses du 17août 2022.  

Les intoxications à l’histamine représentent l’une des principales causes d’intoxications alimentaires liées à la consommation de poisson. Pourtant, en respectant les règles d’hygiène, en particulier la chaîne du froid, ces intoxications sont évitables. Explications.

Qu’est-ce que l’histamine et où la trouve-t-on ?

L’histamine est une molécule biologique naturellement synthétisée chez l’être humain et les animaux. Elle est présente dans tous les poissons à des niveaux normalement faibles qui augmentent à température ambiante. Sa formation résulte de la dégradation de l’histidine (acide aminé) sous l’action de bactéries présentes sur la peau ou dans les viscères des poissons ainsi que dans son environnement marin.

Quelle source de contamination ?
Le risque d’une concentration élevée en histamine dépend :
- du risque de contamination bactérienne lors de la capture et de la préparation du poisson qui vient d’être pêché ;
- du risque de prolifération de ces bactéries dans la chair du poisson à toutes les étapes de sa conservation, avant ou après sa commercialisation.

Quels sont les aliments concernés ?
Certaines espèces de poissons sont plus riches que d’autres en histidine, ce qui peut favoriser une production plus importante d’histamine. Il s’agit essentiellement des thons, maquereaux, thazards et bonites. D'autres espèces comme la sardine, le hareng, l’anchois, la carangue, l’espadon ou le coryphène sont également concernées.

Entre 2012 et 2021, 85% des intoxications à l’histamine enregistrées par les Centres antipoison étaient dues à la consommation de thon et 7% aux maquereaux et 3% aux sardines.

A noter que dans de rares cas, des aliments autres que les poissons peuvent provoquer une intoxication à l’histamine. Il s’agit des plats composés comme les raviolis, la moussaka ou la salade composée, et de l’emmental.

Comment pouvons-nous faire quelque chose avec des produits commercialisés qui sont déjà contaminés par l’histamine ? Il aurait été utile de nous préciser si «85% des intoxications à l’histamine liées à la consommation de thon, 7% aux maquereaux et 3% aux sardines», étaient dues à des produits achetés dans le commerce. Dans ces conditions, que peut faire le consomamteur ?

Notons aussi que selon Santé publique France, «Les TIAC à histamine sont relativement stables et comptent pour 2% à 5% de l’ensemble des TIAC depuis 2010», source Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives. Données de la déclaration obligatoire, 2020Toutefois, les TIAC ne sont que la partie la plus visible d’un problème plus vaste.

Depuis le début de l’année 2022 en France, il y a eu 16 rappels d’aliments liés à la présence d’histamine, selon RappelConso,
- thon, 10
- maquereaux, 3
- saumon, 1
- sardines, 1
- bongas, 1

Une intoxication à l’histamine ressemble à une allergie et peut provoquer les symptômes suivants :
- urticaire ;
- rougeur transitoire de la peau ;
- maux de tête ;
- démangeaisons ;
- tachycardie ;
- nausées ;
- vomissements…
En général, les premiers symptômes apparaissent 30 minutes après le repas.
Dans de rares cas, l’intoxication à l’histamine peut nécessiter une hospitalisation, l’évolution est habituellement favorable.
Comment limiter son exposition en tant que consommateur ?
Pour éviter toute prolifération bactérienne qui favoriserait la formation d’histamine dans un poisson, il est essentiel de respecter la «chaîne du froid» avant sa consommation, et pour cela de :
- mettre rapidement le poisson au réfrigérateur ou le congeler ;
- ne pas laisser le poisson à température ambiante, ni exposé au soleil ;
- en cas de congélation, décongeler le poisson rapidement et le consommer aussitôt ;
- ne jamais recongeler un poisson qui a été décongelé.
L’histamine n’est dégradée ni par la cuisson, ni par la congélation, ni par la mise en conserve.

Comment éviter les intoxications ? Une idée comme une autre que les contrôles, les inspections et les rappels soient plus efficients ...

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mercredi 20 juillet 2022

Feuilleton aux Etats-Unis, le sandwich au thon de chez Subway est-il fait avec 100% de thon ?

Le sujet défraie la chronique
aux États-Unis, et il y a de quoi …

«Is A Subway Tuna Sandwich Made Of Bread And Tuna? It Depends On The Law Suit», (Un sandwich au thon de chez Subway est-il composé de pain et de thon ? Cela dépend de la poursuite judiciaire), source Forbes.

Lorsque vous mangez un sandwich, des personnes ne se demandent normalement pas si le pain est réellement du pain et, espérons-le, les clients n'ont pas besoin de se demander de quoi sont faits les ingrédients, les personnes savent ce qu'ils aiment et achètent ce qu'ils savent.

Une récente affaire judiciaire et une enquête médiatique subséquente remettent cependant en question si le thon du sandwich Subway, acheté dans un Subway’s si apprécié de beaucoup, est en fait du thon.

Comme le rapporte The Guardian, tout a commencé lorsque deux clients californiens de Subway, Karen Dhanowa et Nilima Amin, ont intenté une action en justice en janvier 2021, affirmant que les sandwichs au thon de Subway «sont fabriqués à partir de tout sauf du thon».

Au lieu de cela, les demandeurs ont fait valoir que le mélange avait été mixé à partir de diverses concoctions pour donner l'apparence et la sensation du thon. Selon un article de The Cut, Okay, What the Hell Is in a Subway ‘Tuna Sandwich’??, ils pensaient qu'ils «avaient été «incités» à dépenser plus pour du thon, qui était plus sain que d'autres produits de viande.

Un journaliste du New York Times a lancé une étude indépendante, achetant des sandwichs au thon dans trois magasins Subway de Los Angeles. Le thon a été retiré, congelé et expédié à un laboratoire commercial d'analyse des aliments, où les échantillons ont été soumis à un test PCR, qui détecte le matériel génétique, en essayant de trouver cinq types de thon.

Le New York Times a rapporté que le laboratoire avait déclaré qu'«aucun ADN de thon amplifiable n'était présent dans l'échantillon et nous n'avons donc obtenu aucun produit d'amplification à partir de l'ADN», et «par conséquent, nous ne pouvons pas identifier l'espèce».

L'article postulait que soit le thon était «si fortement transformé que tout ce que nous pouvions retirer, nous ne pouvions pas faire d'identification» ou bien «il n'y a rien là-dedans qui soit du thon.»

La réponse de Subway au test du New York Times est que l'ADN du thon n'est pas toujours détectable après avoir été cuit et que les résultats n'impliquent en aucun cas que son thon n'est pas réel.

USA Today a vérifié de manière indépendante l’essai du New York Times et a soutenu l'affirmation de Subway selon laquelle «l'ADN du thon se dénature une fois qu'il est cuit, ce qui rend difficile l'identification des caractéristiques d'un poisson.» L'enquête de USA Today a conclu que l'histoire du New York Times manquait de recul.

Lorri Christou, vice-présidente des relations publiques, des communications et des affaires publiques chez Subway, a déclaré à USA Today que «le rapport ne montre pas qu'il n'y a pas de thon dans le thon de Subway, mais que les tests n'ont pas pu confirmer le thon, ce à quoi on pourrait s'attendre d’un test ADN de protéines dénaturées.»

En réponse, Subway a également lancé un site Internet appelé Subwaytunafacts.com pour défendre son sandwich au thon, déclarant que «Subway utilise du listao pêché dans la nature réglementé par la FDA» et «notre thon est et a toujours été de haute qualité, premium et 100% réel.»

De plus, Inside Edition a effectué des tests similaires basés sur des échantillons de thon de chez Subway, cette fois-ci à New York, et un laboratoire de Floride, Applied Food Technologies, a confirmé la présence de thon.

Le 7 juin, les plaignants ont modifié leurs allégations, supprimant l'allégation «pas de thon», mais protestant toujours que l'étiquetage de Subway était «malveillant» et que la commercialisation et la publicité de son thon sont fausses et trompeuses. Maintenant, l'affaire est vraiment centrée sur la question de savoir si le thon est «100% bonite et albacore pêché de manière durable».

Reuters a rapporté qu'à la fin du mois de juillet 2021, Subway avait demandé au tribunal de rejeter l'affaire, qualifiant les nouvelles allégations de «frivoles» et préjudiciables aux milliers de franchisés qui considèrent les sandwichs au thon comme un produit le plus vendu. Subway a déclaré à propos du dossier du tribunal en juillet que les plaignants avaient «doublé leur comportement destructeur avec de nouvelles réclamations tout aussi insoutenables.»

Ce n'est pas la première fois que les ingrédients de Subway sont analysés de manière médico-légale devant un tribunal pour un gain financier. En octobre 2020, les tribunaux irlandais ont statué que Subway en Irlande ne pouvait pas dire que leurs sandwichs étaient faits de pain. Un franchisé Subway avait porté l'affaire devant les tribunaux en faisant valoir qu'il ne devrait pas avoir à payer la TVA car son produit (le pain) était un aliment de base et soumis à 0% de TVA. Les tribunaux ont toutefois jugé que le «pain» Subway contenait trop de sucre pour être techniquement classé comme pain.

Selon la loi irlandaise, pour que le pain soit un «produit de base» et ne soit donc pas assujetti à la TVA, la teneur en sucre «ne doit pas dépasser 2% du poids de la farine incluse dans la pâte», le pain de Subway s'est avéré avoir dans ce cas un ratio de 10%.L'affaire judiciaire en cours aux États

Unis contre le thon de Subway et celle en Irlande concernant son pain ne sont en réalité qu'une question subjective concernant la mesure dans laquelle des personnes sont prêtes à voir les ingrédients bruts, de la farine et du poisson fraîchement pêché, être modifiés avant qu'ils n'atteignent leur table. et dans quelle mesure les aliments de base que sont le pain et le poisson peuvent être considérés comme plus sains que d'autres produits alimentaires typiquement «malsains», s'ils sont fortement transformés.

Epilogue provisoire, selon npr, «Un juge américain décide que Subway peut être poursuivi pour son allégation «100% de thon».

Le juge a récemment décidé que le procès d'Amin devait se poursuivre, affirmant que les faits au cœur de l'affaire n'étaient pas réglés. Il a également noté que certaines des allégations «font référence à des ingrédients qu'un consommateur raisonnable ne s'attendrait pas raisonnablement à trouver dans un produit de thon.»

A suivre et le feuilleton n’est pas prêt de se terminer …

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 9 juillet 2021

Des experts recommandent une consommation variée et modérée de sushis avec des quantités limitées de thon

«Des experts recommandent une consommation variée et modérée de sushis avec des quantités limitées de thon», source Univeritat Rovira I Virgili (URV).

Un groupe de recherche de l'URV et de l'Institut de recherche en santé Pere Virgili a analysé la concentration de divers éléments toxiques dans ces aliments et évalué le risque de les consommer chez des populations infantiles, adolescentes et adultes.

Huit morceaux de maki, de nigiri ou de sashimi ou de maki unagi (anguille) à base de saumon constituent la combinaison de sushis la plus sûre pour les populations adultes et adolescents. C'est l'une des conclusions de TecnATox (Centre for Environmental, Food and Toxicological Technology), un groupe de recherche conjoint de l'URV et du Pere Virgili Health Research Institute (IISPV), qui a analysé la présence d'arsenic et de divers métaux lourds dans les sushis.

La consommation de sushi a considérablement augmenté depuis le début du 21e siècle, tout comme le nombre de restaurants qui le proposent dans toute la région. Bien que la consommation de poisson soit recommandée en raison de sa valeur nutritionnelle élevée, elle peut également entraîner une exposition à des contaminants, tels que les métaux lourds.

De même, le riz est un aliment qui fournit de nombreux nutriments et fibres et est pauvre en graisses, mais il peut aussi être source de polluants tels que l'arsenic.

Le groupe de recherche a analysé les concentrations de divers éléments toxiques (cadmium, nickel, plomb, mercure, arsenic inorganique et méthylmercure) et d'iode dans une centaine de sushis, notamment ceux appelés sashimi (poisson cru), maki (rouleau d'algues farci au riz, poisson cru ou autres ingrédients), nigiri (boulettes de riz avec du poisson ou des produits de la mer dessus). Les chercheurs ont également calculé l'exposition alimentaire à tous ces contaminants dans divers groupes de population (nourrissons, adolescents et adultes) et évalué les risques pour la santé.

Les principaux résultats montrent une concentration significativement plus élevée d'arsenic inorganique dans le maki et le nigiri, par rapport au sashimi, une constatation associée à la présence de riz. Ils montrent également des niveaux plus élevés de mercure et de méthylmercure dans les sushis contenant du thon en raison de la bioaccumulation et de la bioamplification de ce métal.

Le groupe de recherche a également voulu déterminer comment la consommation de cet aliment variait dans différents groupes de la population. Ils ont examiné une consommation moyenne de 8 pièces de sushi chez des adultes et des adolescents et une consommation moyenne de 3 pièces chez des nourrissons et ont constaté une augmentation de l'exposition au nickel et au plomb, bien que cela soit resté dans des niveaux établis sans danger. «Le résultat le plus inquiétant concerne le méthylmercure, un composé hautement neurotoxique, pour lequel il y avait une exposition estimée à 0,242 µg par kg de poids corporel chez les adolescents, une valeur supérieure à la limite journalière de sécurité établie par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)», a expliqué Montse Marquès, l'une des chercheuses qui ont travaillé sur l'étude. De même, bien que moins élevés que chez les adolescents, les niveaux d'exposition calculés pour les adultes et les nourrissons suggèrent également un apport relativement élevé de méthylmercure.

Enfin, les résultats ont été analysés dans leur ensemble pour déterminer quelles combinaisons de sushis ne représentent pas un risque. «Nous recommandons aux consommateurs de combiner 8 morceaux de maki, nigiri ou sashimi à base de saumon ou de maki contenant de l'unagi (anguille) et de limiter leur consommation de tout type de sushi contenant du thon», a prévenu Marquès.

Les chercheurs ont souligné que les quantités de sushi analysées ne constituent qu'un des cinq repas recommandés par jour. Cela signifie que la consommation d'autres aliments tout au long de la journée peut également conduire à une exposition à certains éléments toxiques, comme l'arsenic (présent dans le riz et les aliments à base de riz), le mercure (présent dans le thon et l'espadon) ou le nickel (présent dans les légumes, légumineuses et céréales).

En raison de ses bienfaits nutritionnels, les chercheurs recommandent toujours la consommation de sushis, mais ils insistent également sur la nécessité de le faire avec modération afin de minimiser l'apport de certaines toxiques alimentaires.

Référence

Neus González, Eudald Correig, Isa Marmelo, António Marques, Rasmus la Cour, Jens J. Sloth, Martí Nadal, Montse Marquès, José L. Domingo. Dietary exposure to potentially toxic elements through sushi consumption in Catalonia, Spain. Food and Chemical Toxicology, Volume 153, 2021, 112285, ISSN 0278-6915. DOI: 10.1016/j.fct.2021.112285

samedi 12 juin 2021

Du thon suspecté d'être à l’origine d’une intoxication alimentaire d'une dizaine de personnes en Italie

Deux des six étiquettes des lots de thon rappelés
«Du thon suspecté d'être à l’origine d’une intoxication alimentaire d'une dizaine de personnes en Italie», source Food Safety News.

Au moins 12 personnes sont tombées malades en Italie et le thon fait l'objet d'une investigation comme source de leur maladie.

L'épidémie d'origine alimentaire est soupçonnée d'avoir été causée par des steaks d'albacore décongelés avec de l'eau ajoutée en provenance d'Italie et des matières premières en provenance d'Espagne.

Ces derniers jours, neuf personnes présentant des symptômes tels que nausées, vomissements et perte de conscience ou évanouissement ont été signalées à l'unité de santé locale de Toscane et admises dans deux hôpitaux avant d'en sortir plus tard.

Ils ont tous déclaré avoir consommé du thon sous diverses formes dans deux restaurants différents de Florence.

Des agents ont visité les deux restaurants pour évaluer les conditions d'hygiène, la conservation du produit et les détails sur la traçabilité. Des échantillons de thon ont été envoyés pour des analyses chimiques et bactériologiques.

Des responsables se sont également rendus au centre de distribution de Florence qui a approvisionné les deux restaurants et bloqué les marchandises liées au lot potentiellement concerné.

Suspicion d'utilisation de nitrite

Les autorités de Florence ont également noté un cas similaire chez une personne qui a consommé du thon dans un restaurant de la ville de Portoferraio. Les médias locaux de la ville de Brindisi ont rapporté qu'une famille – deux parents et deux enfants âgés de 10 et 11 ans – est tombée malade après avoir mangé du poisson.

Le ministère italien de la Santé (Ministro della Salute) a publié un rappel de six lots de steaks d'albacore décongelés avec de l'eau ajoutée qui ont été emballés par Ittica Zu Pietro SRL.

L'avis de rappel indique que la présence de nitrites ou de nitrates a été retrouvée par les autorités dans un lot. L'utilisation de nitrites comme additifs alimentaires dans le thon pour altérer la couleur des produits de la pêche n'est pas autorisée en Europe.

Les autorités ont exhorté les consommateurs à ne pas consommer les produits concernés et à les rapporter au point de vente ou aux autorités sanitaires.

Le thon a également été distribué en Croatie, Pologne, Roumanie et Slovénie, selon la notification par l’Italie au système d'alerte rapide de l'UE pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF).

NB : Tous les liens sont de mon fait -aa.