Résumé
Tout d'abord, nous avons examiné 12 isolats de S. aureus obtenus à partir des organes internes et externes d'un poisson d'élevage. Alors que tous les isolats provenaient du complexe clonal 45, la diversité génomique indique une acquisition répétée. La présence d'un prophage φSa3 contenant des gènes d'évasion immunitaire humains suggère que la source était à l'origine humaine.
Deuxièmement, nous avons testé S. aureus chez des poissons sauvages isolés de sources connues. En particulier, nous avons échantillonné 123 truites brunes et leur environnement sur 16 sites dans les Highlands écossais éloignés avec des niveaux variables d'exposition pour les humains, les oiseaux et le bétail. Cet écran n'a trouvé aucune infection à S. aureus dans aucune des populations sauvages ou leur environnement. Ensemble, ces résultats confirment que la présence de S. aureus dans les poissons et l'aquaculture est due aux retombées humaines plutôt qu'à la spécialisation. Compte tenu des tendances à l'augmentation de la consommation de poisson, une meilleure compréhension de la dynamique des retombées de S. aureus dans l'aquaculture atténuera les risques futurs pour les poissons et la santé humaine.
Importance
Répondre à cette question a des implications pour la santé publique et la conservation. Nous trouvons un support pour l'hypothèse de débordement en combinant le séquençage du génome d'isolats de S. aureus provenant de poissons d'élevage et des écrans pour S. aureus dans des populations sauvages isolées. Les résultats impliquent qu'il est peu probable que les poissons soient une source de nouvelles souches émergentes de S. aureus, mais soulignent l'importance du débordement de bactéries résistantes aux antibiotiques provenant des humains et du bétail. Cela peut affecter à la fois le potentiel de maladies futures des poissons et le risque d'intoxication alimentaire humaine.