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dimanche 27 décembre 2020

Nous sommes le pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la science doivent nous guider, selon le Président de la République. Chiche !

Faut-il croire le Président de la République quand il nous dit,

Alors oui, ayons confiance en nos chercheurs et médecins. Nous sommes le pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la science doivent nous guider.

Je dis donc chiche pour 2021, la raison et la science doivent nous guider, mais pas que sur le vaccin contre le coronavirus dont on sait qu'il est un triomphe de la science, mais aussi pour faire avancer l'agriculture via les biotechnologies, l'énergie, la recherche, l'innovation scientifique comme la découverte des deux récents prix Nobel de chimie, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna. 

Ne laissons pas l'idéologie nous guider, seules la raison et la science doivent nous guider.

Mise à jour du 29 décembre 2020. On lira l'article de Gérard Kafadaroff paru dans European Scientist, UE : Feu vert pour les biotechs rouges VS Feu rouge pour les biotechs vertes.

Extraits.

Le 21 décembre 2020, l’Union européenne a autorisé le vaccin Pfizer-BioNTech pour lutter contre le Covid-19 et va probablement en faire de même prochainement avec le vaccin Moderna déjà autorisé aux Etats-Unis. Deux vaccins dits « ARN messager » faisant appel aux biotechnologies qui ont permis leur développement rapide avec une excellente efficacité.

Feu rouge pour les biotechnologies vertes

Dans l’Union européenne la perception des biotechnologies pour usage agricole (dites biotechnologies vertes) est étrangement différente. Technologie d’avenir pour la santé elle serait un danger majeur pour l’agriculture et l’alimentation ! Les OGM suspectés sans preuve de tous les périls en sont l’illustration.

Adoptés massivement et rapidement dans le monde depuis 25 ans ils sont interdits et diabolisés en Europe, exception faite du maïs Bt Mon 810 résistant à deux insectes prédateurs, autorisé en 1998 mais interdit depuis par la plupart des pays européens sous la pression de l’écologisme. Culture des OGM interdite mais importation autorisée pour l’alimentation animale ! La traversée de l’océan atlantique aurait-elle apporté une garantie d’innocuité aux 33 millions de tonnes de soja GM importés annuellement en Europe ?

Chaque année 18 millions d’agriculteurs utilisent des semences GM dans le monde, soit beaucoup plus que les 10,5 millions d’agriculteurs européens, sur des surfaces cumulées depuis 1996 de 2,7 milliards d’hectares. C’est 16 fois les surfaces agricoles européennes !

Un retour d’expérience exceptionnel qui aurait dû ébranler les certitudes des dirigeants européens tétanisés par la pression des activistes écologistes et la réticence des consommateurs qu’ils ont eux-mêmes encouragée.

Ces responsables politiques trouvent argument dans la loi de 1992 définissant de façon ambiguë et très contestable les OGM comme des organismes « obtenus par des méthodes autres que naturelles ». Dès lors, en Europe, faute de n’avoir pas actualisé une définition obsolète, les OGM seront rejetés non pas sur leurs caractéristiques intrinsèques mais sur la méthode choisie pour les obtenir ! 

mardi 22 septembre 2020

Défendre la science et la raison par Marcel Kuntz

Je publie bien volontiers cet article coup de poing, Défendre la science et la raison par Marcel Kuntz.

Ce blog existe car aujourd’hui, en 2020, il est toujours nécessaire de défendre la science contre ses ennemis. Ce terme est utilisé sciemment : il ne s’agit plus, autour de la science et des technologies, d’un débat civilisé où chacun présente courtoisement ses arguments. Il s’agit pour certains d’imposer une vision unique, la leur, et d’utiliser tous les moyens pour faire taire les autres, y compris par l’intimidation.

Qui sont-ils ? Ceux qui promeuvent des fake news:
  • quelles qu’elles soient, sur des questions pour lesquelles des réponses scientifiques existent (non pas que la science sait tout, mais elle sait quand même un certain nombre de choses).
  • d’où qu’elles viennent, y compris de journalistes-militants… notamment au service de l’écologie politique la plus radicalisée.
J’ai ainsi théorisé le concept de "science" parallèle.

Si elle a été mise en œuvre, c’est vrai, au départ par les industriels du tabac, elle est aujourd’hui produite à un niveau industriel par les franchisés de l’écologie politique radicalisée.

La question des OGM a permis d’identifier ce phénomène.

Ce blog héberge ainsi 270 lettres d’informations scientifiques (gratuites) sur les OGM (depuis 2004). Qui n’ont bénéficié d’aucune subvention.

Le problème est en réalité plus grave. Si la "science" parallèle est personnifiée par quelques alterscientiques, très médiatisés, dont les fausses allégations ont été démontrées comme telles, elle touche aujourd’hui plus largement certains domaines scientifiques et j’ai ainsi employé le terme d’une science malade du militantisme et de l’idéologie (chacun a bien sûr, en tant que citoyen, le droit de militer, mais ici il s’agit d’une contradiction éthique fondamentale avec la déontologie scientifique).

Le problème de la sociologie non-scientifique
Le militantisme qui s’en prend à la science (souvent par une haine viscérale et obsessionnelle de l’entreprise privée) a de plus bénéficié du corpus théorique fourni par une chapelle de "sociologues", celle du postmodernisme, qui a entrepris de déconstruire la notion même de Vérité, ou la Raison, en contribuant à créer une confusion intellectuelle suicidaire au sein des sociétés occidentales (il ne s'agit pas de prétendre que la science détient LA Vérité, mais l'excès inverse, "tout se vaut", n'est pas une voie d'avenir).

Défendre la science et la raison, ce n'est donc pas défendre sa propre boutique, ni "les industriels" (si ceux-ci mentaient autant que les militants de l'écologie radicale, ce blog les critiquerait aussi), c'est défendre un certaine conception de la démocratie.

Qui n'est pas celle où des propagandistes de ladite écologie, du haut de leur donjon intouchable d'un journal de "référence", adeptes du "journalisme" d'insinuation, déversent à jet continu un militantisme à sens unique et malveillant.

Défendre la science et la raison, c'est aussi s'opposer à l'extension du domaine de la culpabilisation.

C'est plus précisément sur ce dernier domaine que je continuerai à m'exprimer, ne me laissant bien sûr pas intimider, bien au contraire…


Merci, un grand merci à Marcel Kuntz !