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mardi 7 février 2023

Macron liquide l’agriculture #Sauvetonpaysan

«Manifs agricoles : Macron en première ligne »,
source blog-notes d’Olivier Masbou.

A moins de 20 jours de l’ouverture du salon de l’Agriculture, les agriculteurs se mobilisent et manifestent à Paris. Avec un slogan : «Macron liquide l’agriculture».

A l’origine, il y a l’annonce par le syndicat des betteraviers (CGB), et les FNSEA et JA du Grand bassin parisien, d’une manifestation à Paris, le 8 février, sur l’esplanade des Invalides. Il s’agissait de protester contre «la suppression continue des moyens de production en agriculture, la mise en œuvre de contraintes réglementaires intenables (ZNT, nitrates, énergie, engrais, retour de la jachère dans la nouvelle PAC, …) et récemment l’interdiction des néonicotinoïdes sur la betterave sucrière », écrivaient ces organisations le 1er février dans un communiqué commun. 

Le slogan retenu est explicite «Macron liquide l’agriculture #Sauvetonpaysan». Mais en quelques jours, ce qui aurait pu n’être qu’un rassemblement régional prend la tournure d’un rendez-vous national. 

L’UNPT (Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre ) à son tour, au nom notamment des producteurs de pommes de terre de fécule, appelle à rejoindre le mouvement. «Comment la France liquide à bas bruit une filière agricole souveraine ?» demande l’Union des producteurs de pommes de terre. Le 3 février, la FNSEA aussi annonce sa décision et «appelle tout son réseau et l’ensemble de ses filières à se mobiliser à partir du 8 février à Paris et jusqu’au 20 février dans toute la France». 

C’est donc désormais l’ensemble du réseau FNSEA qui s’engage dans cette protestation. «Sauvegardons notre agriculture ! Produisons en France ! Préservons notre souveraineté alimentaire ! N’importons pas l’alimentation que nous ne voulons pas !» sont les mots d’ordre.

«Toutes les productions agricoles sont impactées. Toutes les régions sont concernées. Le moral des agriculteurs est affecté» écrit la FNSEA. En venant manifester à Paris, et en écrivant «Macron liquide l’agriculture», le monde agricole décide de s’adresser directement au président de la République. A moins de 20 jours du Salon de l’agriculture, ce dernier est désormais en première ligne.

mercredi 15 décembre 2021

Trois cents agriculteurs manifestent devant le Conseil d’État à propos des règles encadrant les distances d’épandage des pesticides

Trois cents agriculteurs manifestent devant le Conseil d’État, selon La France Agricole.

Des agricultrices et agriculteurs du Bassin parisien ont manifesté ce 14 décembre 2021 devant le Conseil d’État qui a demandé au gouvernement de renforcer les règles encadrant les distances d’épandage des pesticides.

Dès 6 heures ce mardi 14 décembre 2021, quelque trois cents agricultrices et agriculteurs ont manifesté devant le Conseil d’État, à Paris. À l’appel de la FNSEA Grand Bassin parisien et de Jeunes Agriculteurs (JA) Île-de-France, ils dénonçaient «la dérive des fonctions initiales» de la plus haute juridiction administrative, et plus particulièrement, la décision concernant le renforcement de la réglementation des zones de non-traitement (ZNT).

Les 68 personnes placées en garde à vue après la manifestation des agriculteurs mardi 14 décembre 2021 à Paris, pour protester devant le Conseil d’État contre le renforcement des règles sur les distances d’épandage des pesticides, ont été relâchées et une enquête a été ouverte, a indiqué le parquet mercredi 15 décembre 2021. Source La France Agricole.  

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

lundi 1 février 2021

La France, ce pays qui n'écoute pas ses agriculteurs

Une centaine d’agriculteurs manifestent leur «ras-le-bol», source AFP du 29 janvier 2021.

Une centaine d'agriculteurs ont défilé en tracteurs, vendredi à Dijon, afin de manifester leur « ras-le-bol » face à l'incurie de l'État, selon eux, dans les calamités qui les frappent comme la sécheresse et les attaques de loup, a constaté un journaliste de l'AFP.

« On aimerait que l’administration nous écoute un peu plus », a expliqué à l’AFP Samuel Bulot, secrétaire général de la FDSEA de Côte d’Or, premier syndicat agricole, s’exprimant devant la préfecture de Dijon où avait été déposée une carcasse de brebis éventrée dans la nuit par une agression probable de loups.

« Entre 30 et 40 animaux ont été tués en Côte d’Or par le loup », a-t-il ajouté, faisant de ce problème un exemple, parmi tant d’autres, du manque d’écoute de l’État dont souffrent les agriculteurs.

« Contraindre, taxer et sanctionner les exploitations », résumait une pancarte affichée sur un tracteur stationné devant la préfecture de Bourgogne-Franche-Comté, où les manifestants ont arrêté leur cortège après avoir déposé du fumier devant la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt.

« On a le sentiment de ne jamais être écouté. Les décisions qui sont prises sont à l’encontre de l’économie agricole, de la vie dans nos exploitations », a résumé le président de la FDSEA de Côte d’Or, Fabrice Genin, lors d’une prise de parole, avertissant de « nouvelles actions » à venir.

M. Bulot a en particulier déploré le retard pris dans le versement des indemnisations à la suite de la sécheresse de l’été passé, « la pire que nous ayons vécue ». « Le dossier n’est toujours pas accepté mais le fourrage et la paille, eux, on a déjà dû les payer », déclare-t-il.

Mise à jour du 3 février 2021.