Une revue propose une
synthèse d’études publiées entre 1999 et 2021 rapportant la
prévalence des STEC à différents maillons de la chaîne de
production de viande de porc à travers le monde. Chez les porcs
vivants, les taux de prévalence rapportés dans chaque pays
variaient entre 4,4 % (n=22/500) et 68,3% (n=82/120), tandis qu’ils
oscillaient entre 0,1% (n=1/1 167) et 80 % (n=32/40) pour la viande
de porc vendue au détail. Le sérogroupe O157 était le plus répandu
sur chacun des continents mais sa proportion pourrait avoir été
surestimée du fait d’un biais méthodologique. A l’inverse, le
sérogroupe O121 n’a été identifié qu’aux USA et le sérogroupe
O45 uniquement en Asie.
Complément
Pour la viande de
porc vendue
au détail, le sérogroupe O26 était répandu aux États-Unis, en
Europe et en Afrique. Le sérogroupe O121 n'a été signalé qu'aux
États-Unis. De plus, le sérogroupe O91 a été signalé dans des
échantillons de porc vendus au détail aux États-Unis, Asie et
Amérique du Sud.
Selon les auteurs,
- Des preuves
épidémiologiques suggèrent que les produits crus de porc peuvent
être naturellement contaminés par des STEC.
- Les STEC présents dans
le porc cru représentent un risque modéré de
maladie
humaine selon les profils de virulence.
- La prévalence mondiale
des STEC dans la viande de porc vendue au détail atteignait 80%.
- Il est nécessaire de
développer des stratégies de
réduction
du
risque STEC tout au long de la chaîne de production porcine.
Référence
Aux lecteurs du blog
La
revue PROCESS
Alimentaire
censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles
initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur
le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de
la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue
PROCESS
Alimentaire
a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette
revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions
du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !