S’agit-il de la mème entreprise que celle du mois de décembre ? Bien entendu, nos autorités ne manqueront pas de nous le dire (humour). ce qui semble certain est qu'il s'agit du même fromage ...
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
mardi 26 décembre 2023
Premier rappel de Noël !
vendredi 22 décembre 2023
Une investigation révèle qu'un manipulateur d'aliments infecté est à l'origine d'une épidémie à E. coli dans une école
Un manipulateur d'aliments infecté a été identifié comme la source la plus probable d'une épidémie à E. coli dans un lycée de l'Illinois qui a vu 16 élèves tombés malades et deux hospitalisés.
Une rupture du protocole de lavage des mains était la cause la plus probable de ces maladies, selon un rapport de 152 pages du McHenry County Department of Health (MCDH). Un manipulateur d'aliments infecté a été identifié par des analyses en laboratoire à partir d'échantillons de selles.
L’épidémie à la Huntley High School (HHS) s’est produite en septembre de cette année. Le département de la santé du comté a publié son rapport final cette semaine. Le directeur du district scolaire a communiqué le rapport du département de la santé.
«Il s’agit d’une situation malheureuse qui a entraîné des conséquences involontaires. Le bien-être de nos étudiants et de notre personnel est notre priorité absolue. Nous continuerons à collaborer avec le MCDH pour faire tout notre possible pour garantir la santé et la sécurité des aliments, y compris en renforçant les pratiques sûres de manipulation des aliments et de nettoyage-désinfection de nos cafétérias et en ajoutant des niveaux de surveillance supplémentaires en tant que mesures proactives dans toutes les cafétérias scolaires de Huntley», indique le communiqué du district.
Au total, 1 526 élèves ou membres du personnel de l'école secondaire Huntley ont été interrogés, soit par le personnel chargé des maladies transmissibles, soit via des questionnaires d'enquête sur les épidémies. Seize cas ont été identifiés. Quinze patients sur 16 ont mangé à la cafétéria le même jour.
Le département de santé du comté a clairement conclu qu'un manipulateur d'aliments du lycée était responsable de l'épidémie.
«Le mode de transmission le plus probable des STEC (E. coli producteurs de shigatoxines) dans la cafétéria de la HHS était par l’intermédiaire d’un manipulateur d’aliments infecté. Au moment de l'investigation, un manipulateur d'aliments du HHS qui travaillait à la fois à la station de sandwichs froids, fournissant des garnitures, laitue et fromage dans les sandwichs, et à la station cookies, a été confirmé par (tests en laboratoire) qu'il excrétait des STEC par intermittence, Stx2», selon le rapport du département de la Santé, qui ajoute que l’épidémie était probablement plus importante que celle documentée.
«… Étant donné que la plupart des infections sont spontanément résolutives, la plupart des individus ne recherchent pas de soins de santé et ne sont pas testés. Puisqu'il a été documenté que des STEC peuvent être excrétées pendant une période allant jusqu'à 62 jours, il est probable que la personne qui manipulait les aliments était auparavant légèrement malade et n'a pas associé cette maladie à cette enquête sur l'épidémie. Étant donné que l’excrétion du pathogène diminue avec le temps, il n’est pas surprenant qu’une culture ne puisse pas être réalisée.»
L'enquête du comté a révélé que sur les 15 patients atteints par l’épidémie qui ont mangé à la cafétéria, tous ont mangé un sandwich du poste de sandwichs froids et tous les cas pour lesquels des informations étaient disponibles sur la laitue ont mangé de la laitue dans leur sandwich.
Les responsables du comté ont informé le département de la Santé de l'Illinois, la Food and Drug Administration et le Centers for Disease Control and Prevention lorsque l'épidémie a été déclarée. Les responsables de l’État et du gouvernement fédéral pensaient que l’épidémie dans les écoles pourrait faire partie d’une épidémie plus importante dans plusieurs États.
«L'épidémie à STEC au HHS était liée à une épidémie dans plusieurs États par WGS (séquençage du génome entier)», selon le rapport du comté.
«Cependant, cela n’implique pas que la source de l’épidémie dans plusieurs États, qui n’est pas identifiée à ce jour, soit la même que celle de l’épidémie au HHS. L’épidémie dans plusieurs États et l’épidémie au HHS partagent probablement une source commune, un étudiant ou un membre du personnel du HHS tombant malade de STEC après avoir été exposé à la source de l’épidémie dans plusieurs États dans un lieu externe. Une fois introduits dans le HHS, les STEC se transmettaient principalement via la cafétéria du HHS.
Le rapport du comté indique que la cuisine du lycée, en ce qui concerne les mesures de sécurité des aliments, est en relativement bon état. Même si certaines infractions, comme un lave-vaisselle défectueux, ont été constatées, ces problèmes ont été résolus.
«La cafétéria de la cuisine du HHS est bien organisée, avec des responsabilités désignées en matière de manipulation des aliments, et il existe une culture claire du lavage des mains parmi les manipulateurs d'aliments. Malheureusement, même une panne occasionnelle dans les procédures ou techniques de lavage des mains peut entraîner la transmission de maladies», indique le rapport du comté.
«Lors des observations des procédures de manipulation des aliments au HHS, deux manipulateurs d'aliments n'ont pas réussi à utiliser fermer correctement les robinets de l’évier. Cela confirme que même dans une cuisine dotée d'un personnel formé et où le lavage des mains est encouragé, une panne technique peut survenir, principalement lorsque le personnel est extrêmement occupé et distrait par plusieurs tâches.
«Dans cette épidémie, le scénario le plus probable est que la personne infectée manipulant des aliments n'a pas réussi à se laver les mains correctement, ou suffisamment soigneusement, ou assez fréquemment, ce qui a entraîné une contamination des surfaces (plateaux, ustensiles, emballages alimentaires, etc.) ou des aliments à la station des sandwichs froids et à la station cookies... Sans autre étape de cuisson après la contamination, l’agent pathogène est resté viable, entraînant une maladie après consommation. STEC peut être présent jusqu’à 16 mois sur des surfaces sans désinfection appropriée.»
Un nouvel anticorps thérapeutique neutralisant la shigatoxine 2a avec une faible immunogénicité et une efficacité élevée
Treatments for Shiga toxin-producing Escherichia coli infections are limited since antibiotics can induce overexpression of Shiga toxin (Stx). In #AACJournal, researchers describe a novel Stx2a neutralizing antibody with low immunogenicity & high efficacy. https://t.co/LrBTysmTOD pic.twitter.com/GcbJgOX1FF
— ASM (@ASMicrobiology) December 21, 2023
jeudi 21 décembre 2023
Rappel d'un fromage de France en Suisse. Jamais un sans deux ?
Voici donc que nos amis suisses nous informent : «Mise en garde publique : des bactéries E. coli dans du fromage Le Duo des Gors», source OSAV du 21 décembre 2023.
- Conditionnement : 180 g
- Numéro du lot : 200223046242
- Date de durabilité minimale : 06.01.2024
Les objectifs d’une alerte :- faire cesser l’exposition du consommateur au produit (c’est le retrait du produit des rayons des magasins concernés) ;
- informer le consommateur qui a déjà acheté le produit afin qu’il ne le consomme pas ou, s’il l’a déjà consommé, qu’il puisse en parler à son médecin en cas de symptômes (c’est le rappel du produit) ;
- éviter que la situation ne se reproduise (par exemple en mettant en place des mesures adaptées au sein de l’entreprise concernée).
mardi 19 décembre 2023
STEC dans une crèche de Toulours, six enfants hospitalisés, des familles portent plainte
«Bactérie E. coli dans une crèche de Toulouse: six enfants hospitalisés, des familles portent plainte», source O.-F. du 19 décembre 2023.
Une intoxication alimentaire est survenue dans à la crèche des Minimes de Toulouse (Haute-Garonne) en novembre 2023. Six enfants ont été hospitalisés mais ils se portent tous mieux aujourd’hui. Alors que l’enquête a révélé la présence de la bactérie E. coli dans des fromages au lait cru fabriqués dans le Jura, deux familles ont porté plainte vendredi 15 décembre.
Deux familles ont porté plainte après une contamination à la bactérie E. coli dans une crèche de Toulouse (Haute-Garonne) en novembre 2023. Selon France Bleu Occitanie, qui révèle l’information, les deux plaintes ont été déposées vendredi 15 décembre. D’autres familles auraient également pu lancer une procédure par la suite.
Plusieurs enfants de l’établissement, qui en accueille 54, avaient ressenti les premiers symptômes le 10 novembre. D’après l’Institut Pasteur, les symptômes provoqués par E. coli apparaissent entre trois et huit jours après l’infection. Au total, six enfants de moins de trois ans avaient dû être hospitalisés, certains dans un état grave. Ils sont tous sortis de l’hôpital depuis, indiquent nos confrères.
Une enquête avait également été ouverte afin de déterminer l’origine de l’intoxication. Celle-ci a révélé que la bactérie E. coli était présente dans des fromages au lait cru, servi aux enfants. Les autorités sanitaires ont demandé le retrait du marché de morbier, de tomme ou encore de raclette fabriqués dans le Jura.
jeudi 14 décembre 2023
Toulouse : Après l'intoxication alimentaire de six enfants dans une crèche, rappel des fromages de la société Route des Terroirs
Le blog vous avait en son temps parlé de cette affaire à Toulours, 1, 2 et 3.
On lira ussi mes commentaires dans l’article du 14 décembre, France : Cas groupés de syndrome hémolytique et urémique pédiatriques liés à des fromages à pâte pressée non cuite à base au lait cru.
Voici qu’on nous dit qu’à «Toulouse : après l'intoxication de six enfants de la crèche des Minimes, Santé publique France fait retirer les fromages de la société Route des Terroirs», source La Dépêche.fr du 14 décembre 2023.
Suite à l'intoxication, le 10 novembre, de six enfants âgés de 1 à 3 ans à la crèche des Minimes, Santé publique France (en fait, il s’agit du ministère de la Santé -aa) fait retirer les fromages de la société Route des Terroirs. Ils avaient été hospitalisés après une contamination à la bactérie Escherichia coli.
«L’état de santé actuel de ces enfants ne suscite plus d’inquiétudes», a indiqué, mercredi 13 décembre, le gouvernement et Santé publique France qui ont demandé le retrait des fromages de la société Route des Terroirs. «Ce retrait, initié depuis le 8 décembre 2023 (en fait dès le 6 décembre selon RappelConso -aa), fait suite à des investigations menées autour de cas groupés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) pédiatriques, précise Santé publique France. En novembre 2023, 6 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) dus à la bactérie E.Coli producteur de shigatoxine (STEC) ont été identifiés dans une crèche de Toulouse".
Du côté de la mairie, autre son de cloche, la bactérie E. coli n'aurait pas été identifiée. «Des analyses avaient été menées sur des plats témoins, conservés 7 jours, de ce que les enfants et les bébés avaient mangé. Leur résultat excluait la présence de la bactérie E. coli. Les analyses remontaient sur l’alimentation servie depuis le 2 novembre. Le fromage incriminé avait été servi 17 jours avant leur hospitalisation et seuls les repas de deux enfants sur les 6 hospitalisés proposait ce fromage. Par ailleurs le travail continue en lien avec l’ARS pour comprendre ce qui s’est passé.»
France : Cas groupés de syndrome hémolytique et urémique pédiatriques liés à des fromages à pâte pressée non cuite à base au lait cru
Les autorités rappellent les recommandations sanitaires dans le cadre du retrait – rappel de fromages à pâte pressée non cuites à base de lait cru (morbier, raclette et tomme), fabriqués par la société Route des Terroirs. Ce retrait, initié depuis le 8 décembre 2023, fait suite à des investigations menées autour de cas groupés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) pédiatriques.
En novembre 2023, 6 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) dus à la bactérie E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) ont été identifiés dans une crèche de Toulouse. L’état de santé actuel de ces enfants ne suscite plus d’inquiétudes.
Santé Publique France en lien avec le centre national de référence des Escherichia coli (Institut Pasteur et Hôpital Robert Debré de Paris) et la Direction générale de l’Alimentation, en coordination avec la Direction générale de la Santé, ont immédiatement lancé les investigations sur les cas de SHU afin d’identifier une éventuelle source de contamination commune et mettre en place les mesures de gestion appropriées.
Ces investigations ont conduit à identifier des éléments épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité convergents, faisant le lien entre au moins une partie de ces cas de SHU et des fromages Morbier produits par la société Route des Terroirs, sans pour autant pouvoir à ce stade exclure d’autres sources de contamination.
Le producteur de ces fromages en lien avec les autorités sanitaires a décidé et procédé au retrait et au rappel de certains de ses fromages au lait cru : morbier, tomme et raclette, distribués sur l’ensemble du territoire national et fabriqués jusqu’au 11 octobre 2023. Les produits concernés peuvent être identifiés d’après les fiches publiées sur RappelConso ou auprès de leurs points de vente.
Compte tenu des constats effectués par les services de contrôle de la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations du Jura, l’établissement fait en outre l’objet d’une procédure de suspension de son agrément sanitaire.
mercredi 13 décembre 2023
Les cas à Listeria ont atteint un niveau record en Europe en 2022
Le blog vous a proposé un article à propos du rapport 2022 sur les zoonoses au sein de l’UE par l’EFSA-ECDC, Les foyers de toxi-infection alimentaire signalés dans l'UE ont augmenté de 44%, la campylobactériose et la salmonellose restent inférieures aux niveaux d'avant la pandémie.
Il est toujours bon d’avoir un autre éclairage sur ce rapport, et de plus, par certains égards, il est bien plus complet que mon article initial.
Ainsi Joe Whitworth de Food Safety News a publié un article paru le 13 décembre 2023, «Les cas à Listeria ont atteint un niveau record en Europe en 2022».
Les infections à Listeria ont atteint des niveaux records en Europe tandis que les cas à Salmonella et à E. coli ont également augmenté en 2022, selon les derniers chiffres.
Les données proviennent du rapport 2022 One Health Zoonoses de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
La plupart des décès étaient associés à la listériose avec 286, dont 81 liés à la salmonellose.
Les cas déclarés de campylobactériose, la maladie zoonotique la plus fréquente, sont restés stables en 2022 par rapport à l'année précédente, avec 137 107 cas. Il y a eu plus de 10 500 hospitalisations et 34 décès. La viande de poulet était la source d'infection la plus courante.
Les taux de notification par pays les plus élevés ont été enregistrés au Luxembourg, en République tchèque, en Slovaquie et au Danemark. Les taux les plus faibles ont été enregistrés en Pologne, en Bulgarie, en Roumanie et en Grèce. L'Allemagne a enregistré le plus grand nombre de cas, avec près de 43 500.
Vingt-quatre États membres et l'Irlande du Nord ont soumis des données sur le critère d'hygiène des procédés pour Campylobacter défini dans la réglementation de l'UE. Seize pays et l'Irlande du Nord ont signalé 7 905 résultats de tests issus des contrôles officiels, avec 19,4% qui sont supérieurs à 1 000 UFC/g. Vingt pays ont signalé 58 372 résultats de surveillance des entreprises, dont 17,5% dépassaient 1 000 UFC/g. Une douzaine de pays ont partagé les résultats de leurs prélèvements, montrant que le nombre dépassant la limite était nettement plus élevé dans les échantillons officiels, avec 22,1%, que dans les autocontrôles qui étaient à 9%.
Les taux de notification les plus élevés ont été enregistrés en République tchèque et en Slovaquie, tandis que la Bulgarie, la Grèce, l'Italie, la Lettonie, le Portugal et la Roumanie ont enregistré les taux les plus faibles. La France compte le plus grand nombre de cas, avec 11 162.
Sur les 4 135 cas associés à des voyages pour lesquels des informations sur le pays probable d'infection ont été enregistrés, la Turquie, l'Égypte, le Maroc et la Thaïlande étaient les destinations en dehors de l'UE les plus fréquemment signalées. Les principaux pays d'infection pour les cas associés aux voyages en Europe étaient l'Espagne et l'Italie.
«Le nombre de cas humains signalés pour les deux maladies d’origine alimentaire les plus courantes reste inférieur à celui d’avant la pandémie. Cependant, étant donné l'impact de ces infections sur la santé humaine, une vigilance accrue et des efforts supplémentaires pour réduire le nombre de cas sont nécessaires», a déclaré Ole Heuer, chef de la section des maladies à tendance épidémique à l'ECDC.
La yersiniose arrive en troisième position avec près de 8 000 cas. Il s’agit du plus grand nombre d’infections au cours des 10 dernières années.
Les STEC ont provoqué 1 130 hospitalisations et 28 décès dus à des infections, contre 6 406 en 2021.
Les taux de notification les plus élevés étaient en Irlande, à Malte, en Suède et au Danemark, tandis que les plus faibles étaient au Portugal, en Slovaquie et en Pologne. La Bulgarie, Chypre et la Lituanie n'ont enregistré aucun cas d’infection en 2022. L'Allemagne a enregistré le plus grand nombre de cas, avec 1 873.
Sur la base des informations provenant de 3 374 cas, les principaux sérogroupes étaient O157, O26, O103 et O146.
L'Espagne, la Grèce, l'Italie et la Croatie étaient les pays d'Europe les plus susceptibles d'être infectés. Pour les pays non membres de l'UE, la Turquie était le principal pays d'infection, suivie par l'Égypte et le Maroc.
Au total, 562 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) ont été signalés, touchant principalement des enfants âgés de moins de 4 ans, et 20 d'entre eux sont décédés. Les principaux sérogroupes étaient O26, O157, O80 et O145.
Les infections à Listeria ont provoqué 1 330 hospitalisations et les cas (2 738 cas) ont augmenté par rapport aux 2 365 cas de 2021. Il s’agit du nombre le plus élevé signalé depuis le début de la surveillance au niveau de l’UE en 2007.
Le Danemark, la Finlande, la Suède, l'Espagne, la Slovénie et la Belgique affichaient les taux de notification les plus élevés. La Bulgarie, la Croatie, Chypre, la Grèce, Malte et la Roumanie ont enregistré les taux les plus bas. L'Allemagne compte le plus grand nombre de patients, avec 548.
La République tchèque a enregistré 48 cas en 2022 contre 24 en 2021, et la Slovaquie est passée de 13 à 25. En Italie, les cas ont augmenté de 115 ; en Espagne, ils ont augmenté de 82. Douze infections associées aux voyages ont été signalées en dehors de l'UE, notamment au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Afrique du Sud.
Les décès ont augmenté de 100 contre 186 en 2021. La France a enregistré le plus grand nombre de cas mortels avec 73, suivie par l’Espagne avec 67 cas, Allemagne, 33 cas et la Pologne, 22 cas.
Les cas de Brucella sont passés de 162 à 198, mais les infections à Trichinella ont chuté de 77 à 41.
Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …
mardi 12 décembre 2023
Actualités des rappels : 19 avis de rappel de fromages et bien d'autres curiosités
Le jambon persillé a fait parler de lui avec Salmonella, jugez plutôt …
Après deux rappels le 15 novembre, un rappel le 16 novembre, quatre rappels le 20 novembre, puis cinq rappels le 21 novembre et enfin cinq rappels le 22 novembre 2023.
Mais, ette fois-ci, le 12 décembre du jambon persillé est rappelé pour cause de présence de Listeria monocytogenes ...
Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …
Les foyers de toxi-infection alimentaire signalés dans l'UE ont augmenté de 44%, la campylobactériose et la salmonellose restent inférieures aux niveaux d'avant la pandémie, selon le rapport 2022 de l’EFSA-ECDC sur les zoonoses
«La campylobactériose et la salmonellose restent inférieures aux niveaux d'avant la pandémie - Les infections au virus du Nil occidental en hausse», source EFSA du 12 décembre 2023.
La campylobactériose et la salmonellose ont été les maladies zoonotiques les plus fréquemment signalées chez l'homme dans l'UE en 2022. Toutefois, le nombre de cas est resté inférieur à celui des années prépandémiques 2018-2019.
Pour le virus du Nil occidental, une augmentation du nombre d'infections a été observée. Ces informations, ainsi que d'autres informations sur les zoonoses, ont été publiées aujourd'hui par l'EFSA et l'ECDC dans le dernier rapport annuel de l’UE sur les zoonoses.
Le nombre de cas signalés de campylobactériose, la maladie zoonotique la plus fréquemment signalée, est resté stable en 2022 par rapport à l'année précédente, avec 137 107 cas. La viande de poulet est la source la plus fréquente des infections.
La salmonellose est la deuxième zoonose la plus signalée, avec 65 208 cas en 2022, contre 60 169 en 2021. Cependant, dix-neuf États membres et le Royaume-Uni (Irlande du Nord) ont atteint tous les objectifs fixés pour la réduction de la salmonellose dans les populations de volailles. Il s'agit du résultat le plus élevé depuis 2018, l'année où 14 États membres avaient atteint tous les objectifs – une étape importante dans les efforts collectifs pour lutter contre les maladies zoonotiques et protéger la santé publique.
«Le nombre de cas humains signalés pour les deux maladies d'origine alimentaire les plus courantes reste inférieur à ce qu'il était avant la pandémie», a déclaré Ole Heuer, chef de la section ‘Maladies à potentiel épidémique’ à l'ECDC. «Toutefois, compte tenu de l'impact de ces infections sur la santé humaine, il convient de rester vigilant et de redoubler d'efforts pour continuer à réduire le nombre de cas.»
«Le changement climatique accroît la recrudescence des maladies à transmission vectorielle. C’est pourquoi aujourd’hui, une approche «Une seule santé» (One Health) intégrant l’évaluation des risques à la fois pour l’homme et pour l’animal est la voie à suivre», a déclaré Frank Verdonk, chef de l’unité ‘Risques biologiques et santé et bien-être des animaux’ de l’EFSA.
En 2022, 431 oiseaux et 166 chevaux ont été testés positifs au virus du Nil occidental dans l'Union européenne, soit environ le double des chiffres de l'année précédente. Le virus a également étendu sa zone géographique, atteignant des régions jusque-là épargnées (sud-ouest de la France, nord de l'Allemagne et sud de l'Italie).
Le rapport publié ne se contente pas d'examiner les cas de maladie signalés de manière sporadique mais il se penche également sur les foyers de toxi-infection alimentaire, c'est-à-dire les cas où un minimum de deux personnes contractent la même maladie après avoir consommé le même aliment contaminé.
Le nombre de foyers de toxi-infection alimentaire signalés dans l'UE a augmenté de 44%, passant de 4 005 en 2021 à 5 763 en 2022, atteignant des niveaux similaires à ceux des années prépandémiques et provoquant le plus grand nombre de décès liés à des foyers de toxi-infection au cours de la dernière décennie (64). Les décès ont été principalement attribués à Listeria monocytogenes et ont été associés à une grande variété d'aliments, allant de la viande et des produits laitiers au poisson et aux légumes. L'utilisation plus fréquente du séquençage du génome entier est susceptible d'avoir amélioré la sensibilité de la surveillance, augmentant ainsi la capacité à détecter les foyers dans les États membres de l’UE.
Pour les STEC, en France, une tendance à la hausse significative (p < 0,05) a été observée sur la période 2018–2022 en France.
Pour les données relatives aux toxi-infections alimentaires collectives en France, Santé publique France rapporte en 2021, 1 309 toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) ont été déclarées en France, affectant 11 056 personnes. Selon le rapport 2022 de l’EFSA-ECDC, la France a signalé en 2022, 1 861 foyers de TIAC, affectant 16 102 personnes.
vendredi 8 décembre 2023
Plusieurs rappels de Morbier pour cause de présence de STEC
Les Escherichia coli entérohémorragiques peuvent entraîner dans la semaine qui suit des diarrhées parfois sanglantes, des douleurs abdominales et des vomissements, accompagnés ou non de fièvre.
La société LES CRUDETTES procède au rappel de pâtes & salades poulet crudités 250 g de marque Auchan, suite à une inversion d’étiquette, l’allergène «œuf» n’est pas déclaré sur le lot BE 84.
mardi 5 décembre 2023
Santé publique France : Cas sporadiques de SHU pédiatriques liés aux STEC en France, 2012-2021
Que nous dit aujourd’hui Santé publique France.
Au cours de la décennie précédente, plusieurs éclosions de SHU à STEC d’origine alimentaire ont été largement couvertes par les médias. Ce syndrome reste, pour les enfants, un risque de santé publique important en France. Si les ruminants (vaches, brebis, chèvres…) constituent le principal réservoir de STEC, déterminer la source de contamination pour les infections sporadiques est difficile en raison des multiples modes de contamination possible (consommation d’aliment ou d’eau contaminé, contact avec des ruminants ou leur environnement contaminé, transmission de personne à personne après contact avec une personne infectée…).
Identifier les zones géographiques présentant un risque plus élevé de SHU à STEC sporadique contribuera à améliorer la connaissance des facteurs de risque environnementaux associés aux disparités géographiques. C’est l’objectif de l’étude réalisée par Santé publique France, en partenariat avec le Centre national de référence (CNR) des E. coli, situé à l’Institut Pasteur et son laboratoire associé situé au Centre Hospitalier Universitaire Robert Debré.
Identification de zones géographiquesCette analyse a permis de confirmer l’existence de disparités géographiques dans le risque de SHU pédiatrique sporadique en France et d’identifier en particulier trois zones avec un risque plus élevé : la moitié Est de la région Auvergne-Rhône-Alpes et dans une moindre mesure, les régions de Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne et Normandie.Cas de SHU pédiatriquesEn 2022, le nombre de cas de SHU pédiatrique (n = 253) notifié à Santé publique France était le plus élevé depuis le début de la surveillance. Ainsi, l’incidence était la plus élevée observée (2,2 cas pour 100 000 enfants <15 ans) et cela dans toutes les tranches d’âge et dans la majorité des régions. Comme les années précédentes, les enfants de moins de 3 ans sont les plus touchés avec une incidence de 6,8/100 000 enfants.Rappelons que cette hausse en 2022 est en partie due à la survenue de plusieurs épidémies dont une de grand ampleur - 59 cas confirmés ou probables - liée à la consommation de pizzas surgelées.