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mercredi 1 novembre 2023

La réduction à 50% de l’usage des pesticides en 2030 rappelle étrangement la réduction à 50% de la part du nucléaire dans l’électricité en 2035.

Le gouvernement français a présenté, lundi 30 octobre, une nouvelle stratégie visant à réduire de moitié l'usage des pesticides à l'horizon 2030 par rapport à la période 2015-2017. L'indicateur de référence est le «Nodu» (nombre de doses unité), qui prend en compte les quantités de pesticides vendues et les surfaces traitées, aux doses maximales homologuées. La France est passée d'un Nodu de 82 en 2009 à 120,3 en 2018 avant de revenir à 85,7 en 2021. Selon le nouvel objectif du gouvernement, il devrait descendre à environ 50 en 2030.

Les représentants du monde agricole, des chercheurs et des associations ont désormais jusqu'au 30 novembre pour faire part de leurs remarques sur ce texte, «Ecophyto 2030», qui doit être publié début 2024. Le gouvernement propose de se baser sur «l'accélération du développement de solutions alternatives non chimiques et chimiques pour mieux se préparer au potentiel retrait de certaines substances actives», selon un communiqué du ministère de l'Agriculture. Source France info.

Commentaire

Mais elles sont où les solutions alternatives ?
Et que sont les «solutions alternatives non chimiques et chimiques» ?
Elle est où la science dans tout ça, car tout est chimique !

Complément

vendredi 4 juin 2021

Pas une, pas deux, mais 22 solutions alternatives aux néonicotinoïdes, selon l'Anses. L'abus de solutions nuit-elle aux betteraves ?

L’
Anses rapporte qu’il existe «Des solutions alternatives aux néonicotinoïdes pour lutter contre la jaunisse dans les cultures de betteraves».

l’Anses a identifié vingt-deux solutions pour lutter contre les pucerons et la maladie de la jaunisse dans les cultures de betteraves sucrières. Ces moyens de lutte pourraient prendre le relais des produits à base de néonicotinoïdes, interdits depuis 2018, mais dont l’utilisation a été réintroduite par dérogation en 2020 pour les traitements des semences de betteraves. Ces solutions alternatives qui présentent des efficacités correctes mais insuffisantes en utilisation seule, nécessiteront une approche de lutte intégrée pour atteindre une efficacité suffisante, voire une évolution des pratiques culturales.

L'Anses indique cependant,

La plupart des solutions alternatives considérées substituables aux néonicotinoïdes montrent des efficacités correctes mais insuffisantes, en utilisation seule, pour réduire les niveaux de dégâts à un seuil économique acceptable. L’Anses recommande donc de soutenir l’effort de recherche et développement pour adapter les solutions identifiées sur d’autres cultures au cas de la betterave sucrière et tester des combinaisons de solutions dans une approche de lutte intégrée, ainsi qu’en matière d’épidémiosurveillance.   

Pour s’en faire sa propre idée, lire l’avis et le rapport relatifs à l’efficacité des traitements disponibles pour lutter contre les pucerons de la betterave.

Je relaie deux tweets de Madame Géraldine Woessner à propos de l’étude de l’Anses, voici le premier,

 Le second tweet traite du classement des substances alternatives proposées par l’Anses,

A suivre ...