Interdiction des #néonicotinoïdes : les pucerons sont ravis ! Mon analyse en moins de 2 min ⤵️ pic.twitter.com/M1o2U7XEkq
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) May 24, 2023
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
mercredi 24 mai 2023
France : Interdiction des néonicotinoïdes dans la culture de betteraves. Les pucerons disent merci !
vendredi 5 mai 2023
Scènes au pays de la betterave, les pucerons sont arrivés !
La preuve par les faits de l’aberration écologique d’une interdiction https://t.co/nwe1B7J5Jk
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) May 5, 2023
Alerte pucerons !! 😱😨😧 https://t.co/ZeyxQrQjVL @CGB_FR @ITBetterave @ghismalatesta @RemDumDum @Seb__77 @alexis_hache @MiGrapperon @CGB_CentreVdL @CGB_ChampBourg @CGB_IledeFrance @VisioCrop @SvarletVarlet @ITB_CVLetIDF @Vincent_r89
— Le Betteravier français (@LeBetteravierFR) May 5, 2023
2020bis répétita 🤬
— Benj' Thi🇫🇷🍎🥔 (@benj_thi) May 4, 2023
Un petit regard dans la boule de Dame Irma pour voir l'avenir @MFesneau
Des betteraves sans protection-> pas de récolte -> pas d'usine qui tourne -> obligation d'importation (produit av des produits interdits en 🇫🇷 et plus cher) = cauchemar en #agriculture 🤬 https://t.co/17PE9pBQrP pic.twitter.com/ejW1d72bel
lundi 3 avril 2023
Une nouvelle preuve que l'édition génomique peut améliorer la durabilité de l'agriculture avec l'exemple de la betterave à sucre
L’édition génomique peut permettre de remplacer certains pesticides, mais l’UE interdit les deux.. https://t.co/Di3QoqKA66
— François Momboisse (@fmomboisse) April 3, 2023
Une nouvelle preuve que l'édition génomique #CRISPR peut améliorer la durabilité de l'agriculture.@BritishSugar investit dans le "gene silencing" via cette méthode pour sortir définitivement des néonicotinoïdes.
— ChristopheB. (@agritof80) April 3, 2023
Solution à ce jour interdite ailleurs en Europe. 😔 https://t.co/FmJW8wWVqg
Ces recherches et évolutions probables sont possibles en Angleterre car une loi vient faciliter l'édition génomique en Agriculture (en considérant à juste titre que ce ne sont pas des OGM) :https://t.co/rqZtgd6vWs
— ChristopheB. (@agritof80) April 3, 2023
Vous aurez compris qu'on en est loin en France...
jeudi 9 mars 2023
A propos de la production de betteraves en France, bienvenue en absurdisthan !
La baisse de production de betteraves = 54 jours de fonctionnement de la sucrerie alors qu'il faut un minimum de 70 jours pour qu'elle soit rentable. Voici le résultat des décisions politiques désastreuses de ces dernières années en matière agricole https://t.co/lGata3Y0hk
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) March 8, 2023
Fermeture de la sucrerie d'Escaudoeuvres? C'était écrit. La filière des betteraves (et d'autres) alertent depuis 2016 sur les conséquences de politiques "vertes" coup-de-poing, aux conséquences non évaluées, aux alternatives non préparées.#VoyageenAbsurdie, 8h36, @Europe1
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) March 9, 2023
“S’il n’y a pas de solution [d’alternative aux nni], il ne faut pas croire que la filière va survivre, il n’y aura plus de sucre fabriqué en France”, prévenait la ministre il y a 2 ans.. pic.twitter.com/PX02D4jIzg
— François Momboisse (@fmomboisse) March 9, 2023
#LeSaviezVous ?
— Miss Better (@_MissBetter) March 5, 2023
La filière @_MissBetter c'est :
➡️400 000 ha de betteraves sucrières
➡️34,5 Mt de betteraves
➡️4,6 Mt de sucre de betteraves
➡️23 700 planteurs
➡️7 Mhl d'alcool de betterave
➡️21 sucreries
➡️90 000 emplois #FiersDeNosBetteraviers #SIA2023 pic.twitter.com/rPf3j8tvOC
Ce qui se profile c'est une année a jaunisse sans protection.
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) March 12, 2023
Ce qui pousse les agriculteurs à ne pas planter de betteraves. On sait déjà que surfaces et tonnages vont longer pour cette campagne. https://t.co/DGQETE3DHn
jeudi 26 janvier 2023
L'interdiction en 2023 des néonicotinoïdes en France : une suite ...
"La faute à l'Europe" ? Alors que tous les pays du monde, y compris ses voisins, pourront pulvériser en 2023 un #néonicotinoïde sur leurs cultures de betterave, la France sera LA SEULE à se retrouver sans alternative. Enquête sur un auto-sarbordage. 👇https://t.co/xVlgzfNmgF
— Géraldine Woessner (@GeWoessner) January 25, 2023
mardi 24 janvier 2023
Choses lues sur l'interdiction en 2023 des néonicotinoïdes en France : Quand la justice européenne marche sur la tête !
On rappellera, pour les sots qui applaudissent, que la betterave sucrière ne fleurissant JAMAIS, il est improbable que les abeilles la butinent.
— Géraldine Woessner (@GeWoessner) January 23, 2023
Mais ce n'est pas grave : la CJUE a décidé que l'Europe importerait désormais son sucre du Brésil, de Thaïlande, d'Inde... https://t.co/v4On6YDwX1
Pas fous, les british ! Outre-Manche, les producteurs de betteraves viennent d'obtenir une dérogation pour encore utiliser les NNI :https://t.co/zmNkf7KFhe
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) January 24, 2023
Interdiction des #néonicotinoïdes : les agriculteurs premiers perdants, suivis par les consommateurs qui dépendront de plus en plus des importations, et enfin, l’environnement. Mon analyse 👇 https://t.co/3bG6DG0yYi
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) January 24, 2023
Sortir le portefeuille est certainement la seule solution de court terme pour préserver la filière betteraves. Mais en aucun cas ce type de mesure ne peut assurer notre souveraineté alimentaire 1/2
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) January 23, 2023
https://t.co/lNcvGdbihS
vendredi 19 novembre 2021
L’Efsa valide les dérogations pour les néonicotinoïdes sur les betteraves
L'EFSA a finalisé l’évaluation des autorisations d'urgence accordées par 11 États membres de l'UE pour l'utilisation d'insecticides à base de néonicotinoïdes sur la betterave sucrière en 2020 et 2021.
Les évaluations portent sur 17 autorisations d'urgence pour des produits phytopharmaceutiques contenant de la clothianidine, de l'imidaclopride, du thiaméthoxame et du thiaclopride, accordées par l'Allemagne, la Belgique, la Croatie, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie.
L'utilisation en extérieur de l'imidaclopride, du thiaméthoxame et de la clothianidine dans l'UE a été interdite en 2018 et, en janvier 2020, l'approbation du thiaclopride n'a pas été renouvelée. Ces mesures faisaient suite aux évaluations menées par l'EFSA, qui démontraient que les trois premières substances présentaient des risques pour la santé des abeilles tandis que l'utilisation du thiaclopride pouvait entraîner une contamination des eaux souterraines.
En 2020, la Commission européenne avait demandé à l'EFSA d'évaluer si les autorisations d'urgence accordées par les États membres étaient justifiées en raison d'un danger pour les cultures «qui ne pourrait être contenu par aucun autre moyen raisonnable», conformément au règlement de l'UE sur l’utilisation de produits phytopharmaceutiques.
Dans les 17 cas, l'EFSA a conclu que les autorisations d'urgence étaient justifiées, soit parce qu'aucune méthode ou produit alternatif – chimique ou non chimique – n'était disponible, soit parce qu'il existait un risque que l'organisme nuisible développe une résistance aux produits alternatifs disponibles.
N’hésitez pas à lire la suite du communiqué de l’EFSA ...
Mise à jour du 22 novembre 2021. On lira sur le blog de seppi, Néonicotinoïdes : l'EFSA fait la preuve de la chienlit réglementaire européenne.
vendredi 4 juin 2021
Pas une, pas deux, mais 22 solutions alternatives aux néonicotinoïdes, selon l'Anses. L'abus de solutions nuit-elle aux betteraves ?
… l’Anses a identifié vingt-deux solutions pour lutter contre les pucerons et la maladie de la jaunisse dans les cultures de betteraves sucrières. Ces moyens de lutte pourraient prendre le relais des produits à base de néonicotinoïdes, interdits depuis 2018, mais dont l’utilisation a été réintroduite par dérogation en 2020 pour les traitements des semences de betteraves. Ces solutions alternatives qui présentent des efficacités correctes mais insuffisantes en utilisation seule, nécessiteront une approche de lutte intégrée pour atteindre une efficacité suffisante, voire une évolution des pratiques culturales.
L'Anses indique cependant,
La plupart des solutions alternatives considérées substituables aux néonicotinoïdes montrent des efficacités correctes mais insuffisantes, en utilisation seule, pour réduire les niveaux de dégâts à un seuil économique acceptable. L’Anses recommande donc de soutenir l’effort de recherche et développement pour adapter les solutions identifiées sur d’autres cultures au cas de la betterave sucrière et tester des combinaisons de solutions dans une approche de lutte intégrée, ainsi qu’en matière d’épidémiosurveillance.
Pour s’en faire sa propre idée, lire l’avis et le rapport relatifs à l’efficacité des traitements disponibles pour lutter contre les pucerons de la betterave.
Je relaie deux tweets de Madame Géraldine Woessner à propos de l’étude de l’Anses, voici le premier,
- Le Spinosad, classé "toxique ou très toxique pour les hyménoptères pollinisateurs: abeille et bourdons".- L'huile de neem : perturbateur endocrinien avéré.Je dis bravo. 👏 https://t.co/sSPy4K7E7K— Géraldine Woessner (@GeWoessner) June 4, 2021
Et le plus drôle : le rapport d'efficacité. Dans la colone de gauche. Le Vert : efficace. Le rouge : pas efficace. pic.twitter.com/ebz61UachB
— Géraldine Woessner (@GeWoessner) June 4, 2021
A suivre ...
vendredi 4 décembre 2020
France : Le bilan de l'idéologie dans la culture 2020 des betteraves, un désastre économique !
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) December 4, 2020
dimanche 11 octobre 2020
Néocotinoides : Les mensonges de Mme Barbara Pompili
Voilà, tout est dit, dans la séquence vidéo diffusée grâce au tweet de Mme Emmanuelle Ducros ci-dessous, Mme Barbara Pompili ment, et sans doute depuis longtemps, puisque cela fait 20 ans qu'elle fait de l'écologie, cela sans doute doit vouloir signifier 'réussir' en politique.
Quelle démagogie et quelle idéologie mortifère (ici pour la filière betterave) véhiculent ces pseudo écologistes !
On SAIT quelles sont les alternatives aux #NNI? Mais lesquelles ?
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) October 11, 2020
Ça s'appelle un mensonge. Un gros mensonge. Des alternatives, il n'y en a pas, pas plus a l' @INRAE_France qu'à @ITBetterave. https://t.co/ychqquoAqm
Cette personne n'a plus rien à faire au gouvernement !
🎙️ @RogerGenet, directeur général de l'@Anses_fr, a été entendu mercredi 14 octobre par la #ComDevDurSénat et la #ComAfÉcoSénat sur le projet de loi #néonicotinoïdes
— Sénat (@Senat) October 17, 2020
📺 Retrouvez la vidéo de son audition 👉 https://t.co/n9YEdVqlOx pic.twitter.com/EY1vOqNKr5
mercredi 7 octobre 2020
'Néocotinoides : une loi et après ?' par Mme Emmanuelle Ducros
#neocotinoides : une loi et après ?
Tout pour comprendre que le temps agronomique n'est pas le temps politique. Les alternatives ne se décident pas sur un coin de table. https://t.co/gsSdUUHhlc
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) October 6, 2020
samedi 29 août 2020
Betteraves et néonicotinoïdes : « Une bêtise répétée 10 fois ne devient pas une vérité. »
"Une bêtise répétée 10 fois ne devient pas une vérité."— Jean Louis (@JL7508) August 28, 2020
Comme le fait ici C.Lambert de la FNSEA face à Y.Jadot sur les néonicotinoïdes, il devient urgent de dénoncer toutes ces bêtises qu'ânonnent les écologistes et qui polluent notre débat démocratique. pic.twitter.com/xpZ7hkGijj
Mise à jour du 2 septembre 2020. Dans la série, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, voici un autre festival du 'responsable' des Verts dans cet article de seppi, « les petits et moins petits arrangements avec la réalité des faits » : coucou ! revoilou M. Julien Bayou !
Mise à jour du 6 septembre 2020. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre chez les pseudo-écologistes, comme en témoigne cet article de seppi, Dans la série « les petits et moins petits arrangements avec la réalité des faits » à EÉLV : M. Yannick Jadot sur la betterave.
Le 25 août 2020, l'eurodéputé EÉLV a été l'invité de France Info. Sa prestation a été résumée par France TV Info par un titre qui claque comme une bannière au grand vent de l'ignorance, de l’incompétence, et de l’inconséquence, « VIDEO. Dérogation permettant l’utilisation d’insecticides néonicotinoïdes : " On veut tuer toute vie sur nos terres , dénonce Yannick Jadot ».
Une bêtise répétée cent fois ne devient pas une vérité. https://t.co/wSiANBvRCB
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) September 30, 2020
mercredi 12 août 2020
Le gouvernement veut réintroduire les néonicotinoïdes pour sauver les betteraves et voilà pourquoi il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour les abeilles
Voir aussi en complément l'article de seppi, Betteraves, jaunisse et néonicotinoïdes : un bel exercice à quatre mains de MM. Marcel Kuntz et Jean-François Proust sur Atlantico.
Mise à jour du 19 août 2020. On lira l’article de seppi du 19 août 2020, très démonstratif et implaccable, « Betteraves et néonicotinoïdes : la Confédération Paysanne insulte les producteurs ».
mardi 4 août 2020
Il était une fois un ministre de l'agriculture, les pucerons et de le virus de la jaunisse de la betterave
En effet ! Cela aurait dû suffire à la disqualifier de son poste de ministre. https://t.co/EqqtKcUewJ— GRW (@AEGRW) July 31, 2020
Un sommet de la langue de bois est atteint par ce nouveau ministre de l’agriculture dans sa réponse à une question d’une députée ; si vous pouvez rester jusqu’au bout, je crois que cela va rester dans les annales de l’Assemblée Nationale, comme exemple du principe de Peter … auquel il faut ajouter, tout de même, on ne se refait pas, un petit cours d’agronomie, qui est désormais la marque de fabrique de ce jeune ministre …
Tout est parfaitement résumé dans cet échange : il faut changer une loi qui a été prise sous les pressions des écolos et qui met en cause notre agriculture. Le reste c’est du pipo. https://t.co/ayM8dsxTpU— GRW (@AEGRW) July 29, 2020
Complément. Un bon résumé de pourquoi nous en sommes là !Il était une fois un pays de gens heureux qui connaissaient le moyen de protéger les betteraves qu'ils cultivaient et en tiraient de belles récoltes. Mais ça c'était dans un monde.....— Catherine Regnault-Roger (@RegnaultRoger) July 28, 2020
Qui veut compléter cette petite histoire ? https://t.co/K4tMZx24Kt
Savez-vous qui a imposé l'interdiction des néonicotinoïdes (une classe d'insecticides) qui est en train de tuer notre filière betteravière?— Jean Louis (@JL7508) July 30, 2020
Pompili!
Après ce "succès", Macron l'a promue n°2 du gouvernement...
Combien de filières et d'emplois cette khmère verte va-t-elle détruire? pic.twitter.com/tN7Buv2wQU
Mise à jour du 19 août 2020. On lira l’article de seppi du 19 août 2020, très démonstratif et implaccable, « Betteraves et néonicotinoïdes : la Confédération Paysanne insulte les producteurs ».
jeudi 30 juillet 2020
On n'abandonnera pas la filière betteravière française, mais on ne peut pas changer la loi
Image issue d'un tweet de la Confédération générale des planteurs de betteraves |
Source La France Agricole.
Auditionné à l’Assemblée nationale, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, a assuré qu’il allait soutenir la filière betteravière française mise à mal, notamment, par des attaques de pucerons.
« Jamais, jamais, jamais, je n’abandonnerai » la filière de la betterave à sucre, confrontée à des attaques de pucerons qui amputent les rendements, a promis mardi à l’Assemblée nationale le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il a indiqué qu’il travaillait sur un « soutien financier ». « Il se passe une catastrophe en ce moment dans les champs de betteraves. […] C’est toute une filière qui est effectivement menacée », a souligné Julien Denormandie lors de la séance de questions au gouvernement.
Dès la mi-avril, dans nombre de parcelles, les agriculteurs ont constaté la présence de pucerons verts, presque immanquablement vecteurs de la jaunisse virale : cette maladie, dont les planteurs n’ont pu réellement constater les dégâts qu’à la fin de juin ou au début de juillet, se manifeste par un jaunissement du feuillage, entravant la croissance de la betterave.
La CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves) affirmait récemment que les rendements s’annonçaient « au plus bas depuis 15 ans », réclamant un fonds d’indemnisation et une dérogation temporaire pour utiliser des néonicotinoïdes afin de protéger les semences des pucerons. Ces insecticides, qui s’attaquent au système nerveux des insectes, donc des pollinisateurs comme les abeilles, ont été interdits de tout usage phytosanitaire en septembre 2018.
Quatre régions — Hauts-de-France, Grand Est, Île-de-France et Normandie — soutiennent les revendications des planteurs de betteraves sucrières. Elles annonçaient lundi vouloir « interpeller le nouveau gouvernement sur la nécessité d’agir au plus vite pour trouver des solutions techniques en faveur des agriculteurs confrontés à cette situation inédite qui risque de porter un coup fatal à l’ensemble de la filière ».
« Cela fait trois semaines que je travaille d’arrache-pied pour essayer de trouver une solution », a affirmé à l’Assemblée Julien Denormandie. Il a assuré respecter le secteur de la betterave, stratégique pour la « souveraineté alimentaire » de la France.
« On a un double choix : on change la loi (pour réautoriser les néonicotinoïdes, ndlr) ou on met une filière avec énormément de soutien financier, ce sur quoi nous travaillons avec le Premier ministre », a-t-il déclaré. « Je prends un engagement devant toute la filière, c’est de travailler autant qu’il faudra pour trouver des solutions parce que jamais je n’abandonnerai cette filière », a répété Julien Denormandie.
Complément du 31 juillet 2020.Interrogée sur les résultats délétères de l'interdiction de pesticides pour nos producteurs de betterave, Pompili s'empresse de brandir les taxes sur les importations des concurrents comme solution.— Jean Louis (@JL7508) July 28, 2020
Interdiction, taxes et décroissance.
Assez bon résumé du naufrage macroniste... pic.twitter.com/BnLda6yEsh
Apparues il y a un peu plus d’un mois, l’essor de la jaunisse virale sur betteraves dans tous les bassins de production vire à la crise sanitaire majeure pour l’ensemble de la filière. Les représentants de quatre régions – Grand Est, Hauts-de-France, Normandie et Ile-de-France – exhortent le Gouvernement à autoriser l’usage dérogatoire des néonicotinoïdes en enrobage de semences. Sans dérogation actée par le Gouvernement d’ici trois semaines, « on pourra parler de démantèlement volontaire de la filière », estime la CGB.