J’ai demandé à l’EFSA ce qu’était, selon eux, des «systèmes alimentaires durables».
En effet, à plusieurs reprises le site internet de l’EFSA, il est fait état de «Des aliments sûrs et des systèmes alimentaires durables grâce à des conseils scientifiques transparents, indépendants et fiables».
D’où ma question et la réponse fournie se situe, selon l’EFSA, dans ce document, un rapport, semble-t-il, «Stratégie 2027 de l’EFSA : Science, Sécurité des aliments, Durabilité».
Je crois avoir trouvé dans un paragraphe ce qui m’intéresse, il s’agit de «La sécurité sanitaire des aliments: une composante essentielle des systèmes alimentaires durables».
Voici ce qu'il en est dit …
Pour atteindre les objectifs de développement durable, il nous faut transformer en profondeur nos modes de production et de consommation, en produisant plus avec moins et en réduisant les pertes et le gaspillage alimentaires.
Cette transformation passera vraisemblablement par le développement de sources d’alimentation humaine et animale alternatives (comme, par exemple, les insectes et la viande synthétique), mais aussi de nouvelles technologies de production (comme l’agriculture de précision) qu’il conviendra d’évaluer au regard des risques qu’elles présentent pour les êtres humains, les animaux et l’environnement. Il en va de même pour l’évaluation des risques liés à l’introduction des principes de l’économie circulaire tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, qui pourrait permettre de favoriser la transition vers un système alimentaire plus pérenne. Mais pour parvenir à une consommation durable et réduire la malnutrition, il nous faudra également modifier nos habitudes alimentaires. C’est ce que rappelle la stratégie «De la ferme à la table» de l’UE, qui vise à faciliter le passage à des régimes alimentaires plus sains et à favoriser la reformulation des denrées alimentaires.
La réponse est-il besoin de le dire ne me satisfait pas et je reste très fermement opposé à l’idéologie de la Commission européenne au travers le ‘New Green Deal’.
Et pour rendre un nouvel exemple à la situation aux Pays-Bas évoquée ici, un journaliste néerlandais, Kleis jager, illustrait ce conflit entre agriculteurs et gouvernement en ces termes imagées, «Mentalement et culturellement, on peut très bien dire que cette résistance ou jacquerie est une lutte qui représente les Pays-Bas périphériques contre les «technos bobos mangeurs de quinoa» qui se trouvent à La Haye et les grandes villes à l'ouest du pays.»