Affichage des articles dont le libellé est vache laitière. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est vache laitière. Afficher tous les articles

jeudi 16 novembre 2023

Découvrez Oreillette, de race Normande, l'égérie du Salon International de l’Agriculture 2024

Du 24 février au 3 mars 2024, ce sera Oreillette, vache de race Normande âgée de 5 ans qui en sera le symbole.

Avec sa robe aux trois couleurs et ses lunettes bien dessinées, Oreillette est une belle ambassadrice de la race Normande.

Âgée de 5 ans et mère de 3 veaux, elle nous vient de Briouze, commune située dans le département de l'Orne en Normandie. C’est au GAEC Foucault, une exploitation familiale de 155 hectares dont 80 en herbe qu’Oreillette vie et pâture parmi un troupeau 100% Normand de 110 vaches laitières et 24 bœufs. Le lait produit est livré en laiterie et transformé en camembert et pont Lévêque AOP, assurance de savoir-faire et de qualité. En moyenne, la production laitière d’Oreillette représente 10,5 camemberts par jour de vie. Elle est une digne descendante de Ramette, son arrière-grand-mère, l’une des plus grandes productrices de lait de la race à ce jour.

Avec son tempérament calme et sa capacité d’adaptation, Oreillette portera fièrement les couleurs de la race Normande lors du Salon International de l’Agriculture 2024

vendredi 16 juillet 2021

Cow, l'histoire d'une vache, film présenté à Cannes

Pour son retour à Cannes, la réalisatrice anglaise Andrea Arnold, également présidente du jury Un Certain Regard cette année, présente un documentaire intitulé Cow, étonnant portrait du quotidien de deux vaches.

«Ceci est l'histoire d'une réalité, celle d'une vache laitière, et un hommage à l'immense service qu'elle nous rend. Quand je regarde Luma, notre vache, c'est le monde entier que je vois à travers elle Andrea Arnold

La réalisatrice anglaise, connue pour son style naturaliste frôlant parfois le documentaire, fait avec Cow le pari d’une proposition plus radicale : celle de mettre en pause nos préoccupations humaines pour nous amener à regarder la nature dans les yeux. La vache est ici non pas seulement le personnage principal du film, mais le point d’ancrage d’une réalité crue, celle de l’animal à une époque où l’humain prime. La mise en scène se cale alors sur un rythme qui n’est pas le nôtre, le rythme du non-humain. La caméra d’Andrea Arnold, jusque-là plutôt pointée vers l’humain dans sa dimension sociale et psychologique, s’ouvre dans ce nouveau long métrage à la contemplation de l’animal dans sa beauté la plus pure, mettant ainsi en perspective notre rapport à l’autre, dans son sens le plus large et le plus universel.

Cow' est le tout premier film de non-fiction d'Arnold. Il se concentre sur une seule vache dans une ferme et suit son cycle de vie, la regardant d'une manière détachée mais empathique alors qu'elle fait son travail principal - produire du lait et des veaux - lorsqu'elle n'est pas au pâturage.

Arnold a dit «C'est l'histoire d'une réalité, celle d'une vache laitière, et un hommage à l'immense service qu'elle nous rend. Quand je regarde Luma, notre vache, je vois le monde entier à travers elle.»

«Nous voyons généralement les vaches comme un troupeau. Je voulais voir une vache en tant qu'individu», a-t-elle déclaré.

«’Cow est une tentative de dissiper la notion romancée de la nature que le monde a. Je me suis demandé quelle est la réalité. C'est une réaction à la déconnexion de la réalité à laquelle nous sommes tous confrontés maintenant», a-t-elle déclaré.

«Nous avons un peu peur de la réalité. Je voulais y entrer et voir à quoi cela ressemblait réellement. L'idée est d'amener les gens à s'engager dans une conscience non humaine.»