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samedi 29 octobre 2022

Quand la France n’est même pas visible sur un graphique des émetteurs de CO2 dans le monde

Après La France classée 4ème pays le plus vert au monde. Merci qui ? Merci le nucléaire !, voici la France qui n’est même pas visible sur ce graphique des émetteurs de CO2 dans le monde.

Merci de cliquer sur l'image pour bien voir où peut se situer la France ...

lundi 24 octobre 2022

La France classée 4ème pays le plus vert au monde. Merci qui ? Merci le nucléaire !

La nouvelle était passée inaperçue ...
Selon le classement mondial Green Future Index réalisé par la MIT technology Review, la France est le quatrième pays le plus vert au monde derrière l’Islande, le Danemark et la Norvège . Ce classement passe en revue 76 pays à partir de cinq critères : les émissions de CO2, la transition énergétique, la société verte, l’innovation verte et la politique climatique. Les derniers du classement sont la Russie, l’Iran, le Paraguay et le Qatar qui sont considérés comme des «abstentionnistes du climat». 15 des 20 premiers sont des pays européens. La France obtient ce bon score principalement grâce à son énergie nucléaire.

Bon, c’est un classement comme il y en a des tas, avec ses atouts et ses limites. Il me semble que l’on en a peu parlé ces derniers jours. Pourtant, en général, on nous bassine plus souvent les oreilles quand le résultat de ce type d’enquête correspond davantage à la grille de lecture de la bobosphère. Source Nouvelles fraîches d’Olivier Masbou du 24 octobre 2022 sur son blog-notes.

Complément
L’article de Transitions Energies rapporte,
Une performance pour un pays qui ne bénéficie pas des atouts énergétiques (géothermie, éolien et hydraulique) des trois pays nordiques qui le précède. Cela n’a pourtant pas empêché au début de l’année, le tribunal administratif de Paris de condamner les «manquements» de l’Etat français dans la lutte contre le réchauffement climatique…

Cherchez l’erreur. Dans un jugement soi-disant historique rendu le 3 février 2021, le tribunal administratif de Paris a condamné les «manquements» de l’État français dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il serait ainsi responsable d’un préjudice écologique. Deux ans après le lancement de «l’Affaire du siècle», les quatre ONG requérantes (Notre Affaire à tous, la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France et Oxfam France) avaient crié victoire. Au passage, rappelons tout de même que l’impact climatique d’une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre par la France à l’horizon 2030 n’est pas mesurable en terme climatique à l’échelle de la planète. Cela reviendrait, en s’appuyant sur les calculs du GIEC sur l’impact d’un doublement des émissions de gaz de serre et ceux du physicien François Gervais, à limiter la hausse des températures de 0,0002°C !

Dans la même logique, il y a quelques jours, le 28 mars 2021, une centaine de manifestations plus ou moins importantes dans toute la France ont été organisées par plusieurs organisations écologistes pour dénoncer le manque d’ambition de la loi climat et résilience examinée à l’Assemblé nationale.

mardi 4 mai 2021

Etats-Unis : Un projet de loi pour empêcher l'EPA de réglementer les émissions de méthane provenant du bétail

«Rare accord politique aux États-Unis», source article de Jim Romahn paru sur son blog Agri 007.

Dans un accord politique rare, un démocrate et un sénateur républicain ont présenté conjointement un projet de loi qui empêcherait l'Agence de protection de l'environnement ( Environmental Protection Agency ou EPA) de réglementer les émissions de méthane provenant du bétail.

Leur décision intervient après que des dizaines de groupes de protection de l'environnement ont demandé au gouvernement de fixer des limites sur le méthane provenant des grandes exploitations laitières et porcines.

Le sénateur républicain du Dakota du Sud, John Thune, et le démocrate de l'Arizona, le sénateur Kyrsten Sinema, ont rédigé un projet de loi qui interdirait à l'EPA de délivrer des permis pour les émissions de dioxyde de carbone, d'oxyde d'azote, de vapeur d'eau ou de méthane provenant de la production animale.

«Les éleveurs s'efforcent d'améliorer l'efficacité et de réduire les émissions de leurs opérations», a déclaré Thune dans un communiqué de presse. «Ils ne devraient pas être soumis à des réglementations onéreuses et à des frais de permis coûteux pour les émissions de leurs animaux.»

Thune a présenté le projet de loi pour la première fois en 2009 avec le démocrate de New York, Chuck Schumer, qui est désormais le chef des démocrates au Sénat, et la restriction a été incluse dans la législation sur les crédits annuels depuis, selon son bureau.

L'agriculture dans son ensemble représentait 10% des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis en 2019, en raison de sources telles que les sols agricoles et la production de riz ainsi que le bétail, selon l'EPA.