Voici
ce qu'indique l'IFOP
le 26 février à propos de son sondage, « Les
français(es) sont-ils vraiment propres ? Évolution des
comportements d’hygiène des français (1951-2020) »
En 1951, le magazine Elle dirigé alors par Françoise Giroud publiait une enquête qui fit scandale en mettant en évidence les conditions déplorables d’hygiène corporelle des Françaises qui souffraient encore, en cette période de reconstruction, d’un manque criant d’accès au confort sanitaire de base (ex : eau chaude, salle de bain ou douche).
Soixante-dix ans après cette enquête qui confirmait les clichés sur le manque de propreté du Français – illustré alors à Hollywood par le personnage malodorant de « pépé le putois » oscarisé en 1949 -, l’Ifop publie une nouvelle étude qui permet de faire le point sur la propreté des Français dans un contexte de Coronavirus où le respect des bonnes pratiques en la matière est plus que jamais d’actualité : l’application des règles d’hygiène de base comme le lavage des mains après être allés aux WC ou avoir pris les transports en commun étant désormais un enjeu de santé publique.
Réalisée pour le compte de Diogène France, société de nettoyage insalubre spécialisée dans les logements de victimes du syndrome de Diogène, cette enquête montre que, si globalement l’hygiène des Français a radicalement changé depuis les années 1950, une part de la population reste encore éloignée des standards de propreté et des bons usages face aux infections virales saisonnières.
Vous
lirez attentivement tout ce que ce sondage rapporte, mais voici un
extrait concernant un sujet emblématique, le lavage des mains :
Face aux risques de transmission de virus comme le Coronavirus, le comportement des Français en matière de lavage des mains est problématique
Cette différence entre les deux sexes se retrouve dans l’application des règles de base édictées par les pouvoirs publics (ex : Sante publique France) en matière de lavage des mains qui s’avèrent essentiel pour éviter la propagation des épidémies, notamment en période hivernale.
En effet, l’étude montre que les hommes respectent toujours beaucoup moins ces règles que les femmes : à peine deux hommes sur trois (68%) se lavent les mains systématiquement après être allés aux toilettes (contre 75% des femmes) et moins d’un tiers d’entre eux le font après avoir pris les transports en commun (31%, contre 42% des femmes).
Et en terme de tendance, la comparaison avec de précédentes enquêtes (ex : Enquête « Nicolle 2006 » de Inpes / l’InVS) montre plutôt une inertie sur ce plan en dépit des messages sanitaires martelés chaque hiver sur le sujet.
la France étant classée au 50ème rang sur 63 pays en matière d’hygiène des mains d’après une enquête internationale publiée en 2015 (Win Gallup International). Or, dans le contexte à haut risque du Coronavirus, l’application des règles d’hygiène de base comme le lavage des mains n’est plus seulement un devoir envers et pour soi-même mais aussi un devoir envers les autres.
A
suivre ...
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