On rattrape le temps perdu car voici
les résultats d’une nouvelle enquête
de la DGCCRF publiée
le
21 juin 2021,
«Infusions,
thés, chocolats, céréales, miels : encore beaucoup d’allégations
de santé non conformes sur les denrées alimentaires, surtout sur
internet»
Tout semble dit dans le titre …
En 2019, sur plus de 300 établissements contrôlés, le taux d’anomalie relevé s’élève à 44%. Les écarts sont toutefois significatifs entre les établissements physiques (commerces, sites de production…), qui affichent un taux d’anomalie de 38%, et les établissements vendant leurs produits sur internet, dont le taux d’anomalie est bien plus élevé (69%).
La DGCCRF face à ce constat se veut conciliante,
Une enquête conduite en 2016 et visant l’ensemble des denrées avait montré un taux d’anomalie de 21%3 . L’enquête menée en 2019 a ciblé les produits les plus susceptibles de porter des allégations de santé : infusions, thés, chocolats, céréales pour petit-déjeuner, produits de la ruche… Ce ciblage explique la mise en évidence d’un taux d’anomalie plus élevé que pour l’enquête précédente.
Les manquements dans les allégations nutritionnelles et de santé sont les suivants :
- Présence d’allégations thérapeutiques (par exemple : «pour lutter contre l’anémie» ; «s’utilise lors d’un rhume» ; «utilisé dans le traitement de certaines dermatoses comme l’acné, l’eczéma, le psoriasis».) ;
- Présence d’allégations de santé non autorisées, non inscrites sur les listes positives des allégations autorisées (par exemple : «La noix de coco facilite la digestion» ; «La biotine contribue au maintien d’ongles normaux») ;
- Libellé des allégations non respecté, ce qui a pour effet de changer le sens de l’allégation autorisée (par exemple «la vitamine C augmente les défenses immunitaires» au lieu de l’allégation autorisée «La vitamine C contribue au fonctionnement normal du système immunitaire») ;
- Allégation dite «générale» non accompagnée d’une allégation autorisée (par exemple les termes «Superfruit» et «Détox») ;
- Allégations nutritionnelles non conformes à la composition du produit (par exemple, teneur en vitamine dans le produit trop faible pour utiliser l’allégation « source de vitamine»).