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jeudi 10 novembre 2022

Norvège : De faibles taux de E. coli retrouvés dans des analyses de végétaux prêts à consommer

«Norvège : De faibles taux de E. coli retrouvés dans des analyses de végétaux prêts à consommer», source Food Safety News du 10 novembre 2022.

Des analyses sur des végétaux frais en Norvège ont révélé un faible taux de contamination par E. coli.

L'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet) a chargé l'Institut vétérinaire d'examiner la laitue et les pois mange-tout prêts à consommer en 2021. Le titre de l’étude s’intitule, Escherichia coli et Salmonella dans les légumes réfrigérés prêts à consommer en 2021.

Au total, 118 échantillons, dont 37 pois mange-tout et 81 légumes verts à feuilles prêts à consommer, ont été analysés. Salmonella n'a pas été détecté, tandis que E. coli a été retrouvé dans 11 échantillons, un de pois mange-tout et 10 de laitue. E. coli, en tant qu'indicateur d'hygiène, à des niveaux supérieurs aux valeurs guides n'a été détecté que dans un échantillon de laitue.

Les résultats étaient considérés comme insatisfaisants si trois échantillons ou plus contenaient plus de 100 unités formant colonies (UFC) par gramme ou un échantillon contenait plus de 1 000 UFC/g.

Les responsables ont déclaré que la découverte de taux élevés de E. coli dans la laitue pourrait indiquer que le processus de production ne fonctionne pas de manière optimale. Une bonne maîtrise des matières premières et une bonne gestion du processus de lavage et de rinçage sont importants, afin que les micro-organismes ne s'accumulent pas et que la contamination croisée par l'eau soit minimisée.

Des échantillons ont été prélevés auprès des fabricants, des importateurs, des grossistes et des détaillants tout au long de l'année.

Ces produits peuvent être contaminés par l'eau d'irrigation, des oiseaux et animaux sauvages, des insectes, le sol, l'équipement et par les humains lors de la récolte. Une qualité d'eau appropriée doit être maintenue pendant le transformation. Ils sont également généralement consommés sans traitement thermique.

Les résultats d’analyses antérieures sur des produits frais, tels que des baies, des pois mange-tout, les herbes à feuilles et les légumes verts ) feuilles, ont également montré que la présence de Salmonella était faible. E. coli avait été détecté dans certains échantillons, mais à de faibles concentrations.

Analyse des farines et des thés
Un autre programme de surveillance en 2021 a porté sur les toxines végétales.

Dix échantillons de sarrasin et de farine de sarrasin étaient négatifs pour les alcaloïdes tropaniques, sous forme d'atropine et de scopolamine. Vingt échantillons étaient diverses tisanes testées pour les alcaloïdes de pyrrolizidine par l'Institut norvégien de bioéconomie (NIBIO).

Un certain nombre de plantes produisent des toxines comme défense naturelle contre la consommation. Certaines toxines sont dangereuses pour l'homme, soit sous forme d'intoxication aigüe, soit en raison d'effets à long terme.

Dans 13 des échantillons de tisane, des alcaloïdes de pyrrolizidine ont été détectés. Ceux-ci peuvent être dangereux pour le foie et cancérigènes avec le temps. En 2021, il n'y avait pas de limite maximale pour les alcaloïdes de pyrrolizidine dans les aliments. Mais, depuis juillet 2022, il y a une limite dans certains articles, y compris les thés. Il y avait un échantillon d'un thé d'allaitement en provenance d'Allemagne au-dessus de ce taux.

Il y avait des niveaux variables d'alcaloïdes de pyrrolizidine dans le thé rooibos (thé rouge), la camomille et le thé à la menthe poivrée.

Pour réduire les risques éventuels pour la santé, l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a recommandé de limiter et de varier la consommation de tisane, en particulier pour les femmes enceintes et allaitantes.

dimanche 13 mars 2022

Notification au RASFF de l'UE de la présence de tétrahydrocanabinol dans des mélanges de thé avec des feuilles de chanvre d'Allemagne

Une communication de l'AFSCA de Belgique du 11 mars 2022 rapporte que différentes sortes de thés (Hemp Orange, Hemp Chai, Hemp Lemon, Hemp Camomile) de la marque Alveus Hemp ont une présence de la plante Cannabis sativa L. (chanvre), non autorisée.

L’AFSCA procède au rappel consommateurs de différentes sortes de thés (Hemp Orange, Hemp Chai, Hemp Lemon, Hemp Camomile) de la marque Alveus Hemp.

Ce rappel fait suite à une notification via le système RASFF (système d’alerte rapide des denrées alimentaires et des aliments pour animaux) de l’UE en raison de la présence de la plante Cannabis sativa L. (chanvre), non autorisée.

Il s’agit de la présence de tétrahydrocanabinol dans des mélanges de thé avec des feuilles de chanvre d'Allemagne.

L’AFSCA demande de ne pas consommer ces produits et de les ramener au point de vente dans lequel ils ont été achetés.

Description des produits :
- Produits : thés : Hemp Orange, Hemp Chai, Hemp Lemon et Hemp Camomile
- Marque : Alveus Hemp
- Numéros de lots : tous les lots sont concernés
- Dates de péremption : toutes les dates de péremption sont concernées

Ces produits ont été distribués dans les pays suivants: Autriche, Belgique, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni.

Ci-dessous, exemples de thés vendus en Belgique.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog et aussi de l’entreprise.

lundi 21 juin 2021

Infusions, thés, chocolats, céréales, miels et allégations de santé: taux d'anomalie de 44%

On rattrape le temps perdu car voici les résultats d’une nouvelle enquête de la DGCCRF publiée le 21 juin 2021, «Infusions, thés, chocolats, céréales, miels : encore beaucoup d’allégations de santé non conformes sur les denrées alimentaires, surtout sur internet»

Tout semble dit dans le titre …

En 2019, sur plus de 300 établissements contrôlés, le taux d’anomalie relevé s’élève à 44%. Les écarts sont toutefois significatifs entre les établissements physiques (commerces, sites de production…), qui affichent un taux d’anomalie de 38%, et les établissements vendant leurs produits sur internet, dont le taux d’anomalie est bien plus élevé (69%).

La DGCCRF face à ce constat se veut conciliante,

Une enquête conduite en 2016 et visant l’ensemble des denrées avait montré un taux d’anomalie de 21%3 . L’enquête menée en 2019 a ciblé les produits les plus susceptibles de porter des allégations de santé : infusions, thés, chocolats, céréales pour petit-déjeuner, produits de la ruche… Ce ciblage explique la mise en évidence d’un taux d’anomalie plus élevé que pour l’enquête précédente.

Les manquements dans les allégations nutritionnelles et de santé sont les suivants :

  • Présence d’allégations thérapeutiques (par exemple : «pour lutter contre l’anémie» ; «s’utilise lors d’un rhume» ; «utilisé dans le traitement de certaines dermatoses comme l’acné, l’eczéma, le psoriasis».) ;
  • Présence d’allégations de santé non autorisées, non inscrites sur les listes positives des allégations autorisées (par exemple : «La noix de coco facilite la digestion» ; «La biotine contribue au maintien d’ongles normaux») ;
  • Libellé des allégations non respecté, ce qui a pour effet de changer le sens de l’allégation autorisée (par exemple «la vitamine C augmente les défenses immunitaires» au lieu de l’allégation autorisée «La vitamine C contribue au fonctionnement normal du système immunitaire») ;
  • Allégation dite «générale» non accompagnée d’une allégation autorisée (par exemple les termes «Superfruit» et «Détox») ;
  • Allégations nutritionnelles non conformes à la composition du produit (par exemple, teneur en vitamine dans le produit trop faible pour utiliser l’allégation « source de vitamine»).