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lundi 11 septembre 2023

Des joints de tuyauterie en caoutchouc peuvent laisser échapper des additifs dans l'eau potable, selon une étude

«Des joints de tuyauterie en caoutchouc peuvent laisser échapper des additifs dans l'eau potable, selon une étude», source ACS News.

L’étude «Occurrence of Polymer Additives 1,3-Diphenylguanidine (DPG), N-(1,3-Dimethylbutyl)-N′-phenyl-1,4-benzenediamine (6PPD), and Chlorinated Byproducts in Drinking Water: Contribution from Plumbing Polymer Materials» est parue dans Environmental Science & Technology Letters.

Lorsque l’eau potable s’écoule dans les tuyaux et dans un verre, elle heurte les joints en caoutchouc de certains systèmes de tuyauterie. Ces pièces contiennent des additifs qui contribuent à leur flexibilité et à leur durabilité, mais ces composés potentiellement dangereux peuvent s'infiltrer dans l'eau potable, selon une étude à petite échelle publiée dans Environmental Science & Technology Letters de l'ACS. Les auteurs rapportent que des composés libérés, généralement liés à la pollution des pneus, se sont également transformés en d'autres sous-produits indésirables.

Pour améliorer la résistance et la durabilité du caoutchouc, les fabricants mélangent généralement des additifs. Les scientifiques ont montré que la poussière des pneus peut transporter ces substances, telles que le 1,3-Diphenylguanidine (DPG) et le N-(1,3-Dimethylbutyl)-N′-phenyl-1,4-benzenediamine (6PPD), dans les cours d'eau. Le DPG et le 6PPD ont également été détectés dans des échantillons d’eau potable, même si l’on ne sait pas exactement comment ces composés y sont parvenus.

Dans des recherches antérieures, Shane Snyder et Mauricius Marques dos Santos ont découvert que ces additifs du caoutchouc peuvent réagir avec les désinfectants présents dans l'eau potable simulée. Leurs essais en laboratoire ont généré une variété de composés chlorés, dont certains pourraient endommager l'ADN. L’équipe souhaitait désormais évaluer si, dans le monde réel, les raccords de tuyauterie en caoutchouc pouvaient libérer du DPG et du 6PPD et former des sous-produits chlorés dans des échantillons d’eau potable.

Dans cette étude pilote, l’équipe a collecté l’eau du robinet de 20 bâtiments et a détecté des additifs polymères à des niveaux de parties par billion dans chaque échantillon. Les chercheurs expliquent que ces composés ne sont pas actuellement réglementés, mais que les niveaux mesurés sont potentiellement préoccupants, sur la base des résultats de leur étude précédente à partir d’essais biologiques sur cellules humaines. Et les échantillons provenant d’aérateur de robinet contenaient les quantités totales les plus élevées. Tous les échantillons contenaient du DPG et un de ses sous-produits chlorés, tandis que du 6PPD et deux autres composés contenant du chlore ont été retrouvés chacun dans moins de cinq échantillons. Il s'agit du premier signalement de sous-produits chlorés du DPG dans l'eau potable, selon les chercheurs.

Pour voir si ces composés pourraient provenir de système de tuyauterie, l'équipe a testé les joints toriques et les joints d'étanchéité en caoutchouc de sept appareils commerciaux, notamment des aérateurs de robinets et des joints de raccordement. Dans l’expérience, les joints sont restés dans l’eau avec ou sans désinfectants chlorés pendant deux semaines maximum. La plupart des joints, à l'exception de ceux à base de silicone, libèrent des additifs DPG et 6PPD. De plus, les pièces de tuyauterie placées dans l'eau traitée au désinfectant généraient des formes chlorées de DPG en quantités conformes à celles observées dans les échantillons d'eau potable. Étant donné que certains joints de tuyauterie en caoutchouc ont libéré du DPG et du 6PPD, les chercheurs indiquent que l'eau potable, ainsi que la pollution des pneus, pourraient être une voie d’exposition humaine à ces composés.

Légende de la photo. Des joints de tuyauterie en caoutchouc peuvent libérer des additifs potentiellement dangereux dans l’eau potable, où ils peuvent se transformer en sous-produits chlorés. Svetliy/Shutterstock.com.

mardi 4 avril 2023

Des nouvelles de l'EHEDG : biofilms artificels, joints en élastomère et nettoyage en place

Une fois n’est pas coutume, voici un article sur l’EHEDG ou European Hygienic Equipment Design Group avec quelques informations très récentes.

Biofilms artificiels dans les installation de transformation alimentaire : un bond en avant pour une maîtrise rapide du nettoyage et un nettoyage efficace des installations agroalimentaires ?
L'EHEDG a interrogé la Dr Elena Zand, scientifique à l’University of Natural Resources and Life Sciences of Vienna (BOKU), pour découvrir que des prototypes des premiers imitateurs de biofilm sont actuellement testés dans des environnements industriels réels par le Fraunhofer Institute for Process Engineering and Packaging IVV.
Que pensez-vous des imitations de biofilms ? Regardez l'intégralité de la vidéo sur YouTube.

Document 48 : Joints en élastomère, première édition, décembre 2022.
Les lignes directrices sur les «Joints en élastomère» abordent les aspects hygiéniques des joints en élastomère dans les composants de transformation et de conditionnement des aliments. Le document traite des attributs des élastomères qui sont importants pour l'efficacité du joint et présente les principes de conception de base pour les interfaces entre les joints et les surfaces de contact avec le produit. Un guide pratique d'analyse de la défaillance et de la manipulation des joints complète le document.

Zoom sur l’optimisation des systèmes de NEP et de l'automatisation.
Le président de l'EHEDG et le président du groupe de travail sur le nettoyage en place, Hein Timmerman, discutent à propos d’un chapitre spécifique du document 50 de l'EHEDG, Exigences pour la conception hygiénique des installations de NEP. Cette chapitre met en évidence le rôle crucial que jouent les capteurs dans l'obtention d'informations permettant d'optimiser le processus du NEP, ce qui se traduit par une réduction des temps de nettoyage et de la consommation d'eau, et dans la prévention d'éventuels risques pour la sécurité des aliments.
Regardez l'intégralité de l'interview sur YouTube.
Pour mémoire le document 50 de l’EHEDG contient des recommandations et des exigences pour la conception hygiénique, les spécifications des besoins des utilisateurs, la gestion et la validation des installations hygiéniques de NEP qui assureront un NEP des différents objets à nettoyer.