Suite aux nombreuses détections d’oxyde d’éthylène sur du
sésame biologique en provenance d’Inde, la Commission européenne
a demandé aux Etats-membres de procéder à des analyses de chaque
envoi de sésame importé à partir de ce pays afin d’assurer une
protection maximale des consommateurs européens. Les premiers
résultats des enquêtes effectuées en Inde afin de déterminer la
source des contaminations ont montré que celles-ci proviennent
apparemment de traitements de désinfection effectués dans des
hangars de stockage de produits agricoles comme le sésame.
Concernant le sésame biologique, la contamination ne provient donc
pas d’une erreur ou fraude par le producteur durant la culture,
mais après lors du stockage et du traitement inapproprié en
attendant le départ de la marchandise. Il est dès lors très
important de maintenir une politique de contrôle et de surveillance
à un niveau élevé dans l’UE afin d’assurer une protection
optimale des consommateurs contre de telles contaminations par des
produits toxiques. Le rejet des produits contaminés est un sérieux
frein à l’importation et représente moyen idéal pour faire
pression sur les autorités responsables dans les pays d’origine
des contaminations afin de remédier au plus vite à ce problème, en
imposant les mesures correctives nécessaires aux opérateurs locaux.
La Commission européenne vient de sanctionner des organismes de
contrôle et de certifications bio pour «négligences dans les
contrôles d’importations de graines de sésame provenant d’Inde».
Ces graines importées étaient contaminées à l’oxyde d’éthylène
un désifectant destiné à éliminer les salmonelles. Quatre
organismes de contrôles sont concernés : Control Union
Certifications, Ecocert, Lacon, et One Cert International.
A suivre ...