Affichage des articles dont le libellé est teneur en eau. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est teneur en eau. Afficher tous les articles

lundi 21 juin 2021

Contrôle de la teneur en eau des volailles: 31% des produits analysés n’étaient pas conformes

«Contrôle de la teneur en eau des volailles», source DGCCRF du 21 juin 2021.

Afin de garantir la loyauté des produits vendus aux consommateurs, la DGCCRF réalise chaque année une enquête pour contrôler la teneur en eau des volailles congelées, surgelées ou fraîches. En 2019, près d’un tiers des produits analysés n’étaient pas conformes à la réglementation européenne.

Il s’agit, si l’on suit les précédentes enquêtes de la DGCCRF (voir en fin d’article), d’une forte dégradation, après une enquête publiée en 2020 où il n'y avait pas de non-conformité constatée ...

Près d’un tiers des produits analysés s’est révélé présenter une teneur en eau non conforme

En 2019, les enquêteurs ont visité 108 établissements aux stades de la production (30) et de la commercialisation (78), et prélevé 114 produits – des poulets entiers et des découpes de poulet et de dinde, congelés/surgelés et frais – afin de les analyser. 35 prélèvements se sont révélés non conformes (soit un taux de non-conformités de 31 %). 

Au stade de la production, l’obligation d’effectuer des autocontrôles est méconnue

La plupart des établissements contrôlés durant l’enquête n’avaient pas connaissance de leur obligation d’effectuer des autocontrôles relatifs à la teneur en eau, aucun suivi n’était donc réalisé.

Au stade de la commercialisation, près de 40 % des produits ciblés analysés se sont révélés non conformes

Les contrôles ont concerné 55 commerces de gros et 23 commerces de détail. Sur les 74 prélèvements effectués, 29 non-conformités pour dépassement de la teneur en eau ont été mis en évidence (dont 6 concernaient des produits français et 23 des produits issus d’autres pays de l’Union européenne).

Une sensibilisation des professionnels à une meilleure maîtrise des processus de refroidissement

Au global, les analyses ont révélé un taux de non-conformités plus élevé sur les produits commercialisés à l’état frais (67 % contre 33 % pour les produits surgelés/congelés) et les produits en provenance d’autres pays de l’Union européenne (55 % des produits analysés contre 17 % pour les produits français)

Et pourtant, il n’en a pas été toujours ainsi, comme le montre les résultats de ces cinq précédentes enquêtes de la DGCCRF,

Enquête publiée le 5 octobre 2020, Au stade de la production, aucune non-conformité de la teneur en eau n’a été constatée en 2018.

Enquête publiée le 3 janvier 2018, Taux de non-conformités : 23 %.
Enquête publiée le 19 janvier 2017, Taux d’anomalie (établissements) de 20% et taux de non-conformité (prélèvements) de 15%.
Enquête publiée le 28 avril 2016, Taux de non-conformité global de 16%
Enquête publié le 2 février 2015, Les contrôles révèlent un taux d’anomalies (établissements) de 19%, soit une baisse de 10 points par rapport à 2011.

mardi 6 octobre 2020

Contrôle de la teneur en eau des volailles fraîches, congelées ou surgelées, selon la DGCCRF

« 
Contrôle de la teneur en eau des volailles », source DGCCRF du 5 octobre 2020. Par volailles il faut ici entendre, volailles congelées, surgelées ou fraîches. C'est ainsi que les précédentes enquêtes s'intitulaient « contrôle de la teneur en eau des volailles congelées ou surgelées » en 2016, 2015 et 2013.
La DGCCRF réalise chaque année une enquête pour contrôler la teneur en eau des volailles congelées, surgelées ou fraîches afin de garantir la loyauté des produits vendus aux consommateurs. En 2017 et 2018, seuls quelques échantillons provenant de pays européens ont été déclarés non conformes. Les volailles françaises quant à elles se sont révélées irréprochables en 2018.
La DGCCRF contrôle chaque année la loyauté des informations fournies aux consommateurs quant à la teneur en eau des volailles. En effet, une teneur excessive en eau alourdit le produit et permet donc d’augmenter leur prix. C’est pourquoi un règlement européen1 impose des autocontrôles réguliers de la part des abattoirs et des ateliers de découpe, ainsi que des vérifications périodiques de la part des autorités de contrôle, dans le but de s’assurer que la teneur en eau des poulets congelés ou surgelés, et de certaines découpes de poulet et de dinde congelées, surgelées ou fraîches ne dépasse pas un certain seuil.
Si un lot est considéré comme non conforme au règlement sur la teneur en eau après analyse de l’autorité de contrôle (la DGCCRF) et analyse contradictoire demandée par l’opérateur concerné, il peut néanmoins être commercialisé dans l’Union européenne car il ne représente pas un danger sanitaire. Toutefois, l’entreprise doit alors préalablement  apposer sur les emballages une banderole ou une étiquette portant en lettres capitales rouges la mention «Teneur en eau supérieure à la limite CE». Il s’agit en effet d’informer le consommateur.
La DGCCRF conclut de cette enquête :
  • Au stade de la production, aucune non-conformité de la teneur en eau n’a été constatée en 2018
  • Au stade de la commercialisation, les professionnels réactifs ont mis en place des autocontrôles.
Une réglementation bien maîtrisée par les professionnels français
Les contrôles effectués ont permis de constater que la qualité des produits d’origine française s’est nettement améliorée sur les trois dernières années. Avec le même niveau de contrôle, le taux de non-conformité est passé de 25% à 12,5% entre 2016 et 2017, puis est tombé à zéro en 2018.
  • En 2017, 29 établissements contrôlés et 37 prélèvements analysés ; 8 prélèvements non conformes (22%) 5 avertissements
  • En 2018, 37 établissements contrôlés et 38 prélèvements analysés ; 8 prélèvements non conformes (21%), 2 avertissements et 1 injonction.
La DGCCRF ne le dit pas et ne peut pas le dire, mais le blog vous dit achetez des volailles françaises, même si le taux de non-conformités est autour de 20% ... car selon la DGCCRFSeuls quelques échantillons de volaille provenant de pays européens ont été déclarés non conformes.