NB : Merci à Joe Whitworth d’avoir signalé cette information.
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
lundi 27 novembre 2023
Des souris mortes dans des brocolis surgelés = rappel et notification au RASFF
mardi 4 juillet 2023
Les futures règles pour Listeria dans les aliments réfrigérés et surgelés suscite des inquiétudes au Royaume-Uni
Denise Rion, responsable technique chez BFFF (British Frozen Foods Federation), discute des directives britanniques concernant Listeria et les aliments surgelés et réfrigérés, et fait part de ses inquiétudes concernant les modifications proposées à la réglementation européenne sur Listeria.
Madame R ion discute du fait que les entreprises seraient dans l’obligation de réaliser des challenge tests (ou tests de croissance) sur les produits afin de définir leur durée de conservation et cela semble beaucoup gêner la BFFF.
J’avais déjà évoqué le sujet dans «Les produits réfrigérés prêts à consommer au Royaume-Uni et les futurs critères microbiologiques pour Listeria monocytogenes au sein de l'UE».
mardi 25 avril 2023
Royaume-Uni : Des épidémies à Salmonella liés à du poulet pané ont rendu des milliers de personnes malades et coûté des millions de livres sterling
Une série d'épidémies à Salmonella au Royaume-Uni causées par des produits de poulet panés en provenance de Pologne pourraient avoir touché jusqu'à 5 000 personnes, ont révélé des responsables.
Les épidémies à l'échelle du Royaume-Uni ont entraîné plus de 1 000 cas de maladie confirmées en 2020 et 2021 avec potentiellement jusqu'à 4 000 cas supplémentaires qui n'ont été ni confirmés, ni signalés.
L'incident a également coûté environ 7,7 millions de livres sterling (8,7 millions d’euros), selon un document détaillant les projets du gouvernement britannique d'introduire des contrôles sur les importations à partir d'octobre 2023, dans le cadre de son Border Target Operating Model.
Les inquiétudes concernant la sécurité sanitaire des produits de poulet crus, panés et surgelés ont conduit la Food Standards Agency (FSA) et la UK Health Security Agency (UKHSA) à examiner la prévalence de Salmonella, E. coli et la résistance aux antimicrobiens (RAM) dans des produits tels que les nuggets, trempettes de poulet et goujons, en distribution au Royaume-Uni.
Au total, 310 échantillons ont été testés entre avril et juillet 2021, et Salmonella a été détecté cinq fois. Une autre étude de Public Health England, désormais UKHSA, en 2020 a retrouvé Salmonella dans 40 des 456 échantillons de produits de poulet en vente en distribution.
Les données de la dernière étude suggèrent une baisse des taux de contamination de ces produits entre 2020 et 2021. Les supermarchés concernés ont changé de fournisseur, ce qui explique au moins en partie l'amélioration des résultats, la contamination n'étant liée qu'à quelques producteurs.
Entre mai 2018 et décembre 2020, près de 100 patients ont également été signalés au Danemark, en Finlande, en France, en Allemagne, en Irlande, aux Pays-Bas, en Pologne et en Suède. Une personne sur cinq a été hospitalisée et une personne est décédée.
L'approche actuelle sera remplacée par un système plus ciblé, fondé sur les risques, qui utilise des preuves et des données. La fréquence des contrôles sera basée sur le risque lié au produit et au pays d'origine. Cela sera mis en œuvre entre la fin octobre de cette année et le 31 octobre 2024. Les certificats phytosanitaires seront numérisés à partir de 2023 avec une adoption en fonction de l'état de préparation des partenaires commerciaux.
La première étape en octobre 2023 introduira la certification sanitaire des produits animaux à risque moyen, tels que la viande, les produits laitiers, le poisson et les denrées alimentaires et aliments pour animaux à haut risque d'origine non animale importés de l'UE.
Les risques liés à des contrôles inadéquats ont été décrits comme «significatifs», un exemple montrant qu'une récente inspection de routine des magasins par les autorités locales au Royaume-Uni avait détecté des produits carnés congelés, crus et non cuits marqués comme ne pouvant être vendus que dans le pays d'origine de l'UE.
Des enquêtes plus poussées ont révélé que les produits avaient été achetés par deux importateurs, liés à plus de 280 points de vente au détail au Royaume-Uni. Les produits ont été exportés commercialement et pré-notifiés sur le système d'importation britannique. Bien que les produits n'aient pas été testés positifs pour la peste porcine africaine, le fait qu'ils aient atteint le Royaume-Uni était une «menace sérieuse et immédiate» pour l'industrie porcine.
Les responsables gouvernementaux ont déclaré que les marchandises ne seraient pas arrivées au Royaume-Uni si des contrôles sanitaires et phytosanitaires avaient été en place, car elles n'auraient pas été certifiées pour l'exportation par un vétérinaire du pays d'origine.
«C'est la première fois que nous en entendons parler, et nous sommes pour le moins alarmés et choqués, mais pas tout à fait surpris. Nous disons depuis plusieurs années maintenant que le refus du gouvernement d'imposer des contrôles appropriés sur les importations de viande de l'UE pose un risque énorme et inacceptable pour le secteur porcin britannique», a déclaré Lizzie Wilson, directrice générale de la National Pig Association.
«C'est une preuve claire de cela, comme l'a indiqué le gouvernement, qui a admis que ce manque de contrôles signifie que de la viande qui n'a pas été correctement inspectée et qui pourrait, par conséquent, déclencher une épidémie dévastatrice de peste porcine africaine au Royaume-Uni a potentiellement été vendue dans de nombreux points de vente au détail dans ce pays.»
vendredi 14 octobre 2022
Eclosion à Salmonella Typhimurium associée à des cubes de tomates surgelées dans un restaurant de Finlande
Les isolats de S. Typhimurium provenant de cas et de cubes de tomates congelées utilisées crues dans des salades étaient étroitement liés et regroupés dans la comparaison cgMLST. Ces salades étaient consommées par 76% des cas. Sur la base du regroupement cgMLST, ils étaient la source suggérée de l'épidémie. L'association statistique n'était pas significative entre manger des salades et être un cas. À la suite de l'enquête sur l'éclosion, le producteur a décidé de recommander la cuisson de ses produits de tomates surgelées avant consommation.
jeudi 15 septembre 2022
La Nouvelle-Zélande publie un avertissement contre le virus de l'hépatite A dans des baies surgelées à la suite de cas de maladie
La New Zealand Food Safety a mis en garde contre le risque d'hépatite A avec des baies surgelées après plusieurs cas récents de maladie.
Le ministère des Industries primaires (MPI) a été informé par le ministère de la Santé de trois cas d'hépatite A. Les patients consommaient régulièrement des baies importées et sont liés par le génotypage du virus.
Vincent Arbuckle, directeur général adjoint de la New Zealand Food Safety a déclaré que l'hépatite A est relativement rare dans le pays.
«Bien qu'il n'y ait pas suffisamment d'informations sur une marque spécifique pour lancer un rappel de produit ciblé, les preuves des cas et de l'expérience internationale indiquent un risque d'exposition au virus de l'hépatite A par la consommation de baies surgelées importées», a-t-il déclaré.
«Étant donné que nous nous dirigeons vers les mois d'été où davantage de baies surgelées seront consommées, nous avons jugé approprié de rappeler aux consommateurs ces simples précautions. C'est particulièrement le cas pour les personnes vulnérables pour qui les conséquences d'une infection par le virus de l'hépatite A peuvent être graves.
Le virus de l'hépatite A est inactivé par chauffage à plus de 85°C pendant une minute. Laver les baies surgelées ne détruira pas le virus. Les baies surgelées utilisées pour faire des smoothies et autres produits de boisson ou de dessert dans les cafés et restaurants sont soumises aux mêmes conseils.
La Nouvelle-Zélande a des exigences en matière de dépistage de l'hépatite A pour les baies importées. La New Zealand Food Safety informe également les fournisseurs de baies surgelées de s'assurer qu'ils sont conscients du risque potentiel d'hépatite A et qu'ils gèrent le problème.
Les baies importées sont soumises à un régime d'échantillonnage avant leur mise en vente, a déclaré Arbuckle.
«Cependant, nous ne serons jamais en mesure d'éliminer complètement tout risque de sécurité des aliments lié aux aliments destinés à la vente. C'est pourquoi nous encourageons les consommateurs à prendre des précautions supplémentaires à la maison», a-t-il déclaré.
«La sécurité des consommateurs est notre priorité numéro un et nous continuerons de surveiller la situation dans cet esprit. Si nous identifions des preuves d'un risque plus large, nous évaluerons et prendrons les mesures appropriées, y compris des rappels de produits.
Le délai entre l'infection par le virus de l'hépatite A et la maladie peut aller de deux à sept semaines et les symptômes durent généralement moins de deux mois.
L'hépatite A se transmet lorsqu'une personne ingère le virus par contact étroit avec une personne infectée ou en ayant contaminé des aliments ou des boissons. Les symptômes comprennent une inflammation du foie, de la fièvre, un manque d'appétit, des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs musculaires et un jaunissement du blanc des yeux et de la peau (jaunisse).
Le séquençage des isolats cliniques a montré que les cas étaient étroitement liés génétiquement les uns aux autres et avaient le même type de séquence identifié dans une épidémie européenne en cours liée au même type de produits. Les analyses de produits par New Zealand Food Safety ont trouvé Salmonella Kintambo, Salmonella Amsterdam et Salmonella Orion.
Un cas d’infection à Vibrio parahaemolyticus a également été signalée en juillet, portant le total depuis novembre 2021 à 67 cas. Le cas a été associé à la consommation d'huîtres, de moules, de crustacés, de poisson et de kina.
mercredi 27 juillet 2022
Rappel de framboises surgelées en France. Norovirus inside !
Le dernier rappel de framboises surgelées pour cause de norovirus inside date du 16 avril 2021, selon RappelConso.
Une ancienne version du blog, aujourd'hui censurée par la revue Process Alimentaire, vous proposait des articles, 75 articles sur des framboises ou des petits fruits rouges frais ou surgelés contaminés par norovirus, c'est dire si cela est bien connu, c’est donc un classique de l’absence de bonnes pratiques d’hygiène ...
RappelConso et Carrefour vous informent le 26 juillet du rappel de framboises surgelées entières 500 g de la marque carrefour Classic pour cause de présence de norovirus. Selon l’avis de rappel, le produit était en vente depuis le 11 mars 2022, il y a donc eu quelques épisodes de gastro ici et là en France, puisqu’il a fallu près de quatre mois pour s’en rendre compte, c'est aussi cela la réalité de la sécurité des aliments en France ...
Pas de recommandation de l’Anses, à ma connaissance, pour le traitement des petits fruits rouges surgelés. Pour mémoire, au Danemark, il est conseillé de faire cuire les framboises surgelées pour éviter les infections à norovirus.
Ainsi, il existe un guide ‘Comment traiter les baies surgelées’. Pour éviter une infection par des virus tels que l'hépatite ou le norovirus, vous devez faire cuire des baies surgelées. Les baies doivent « bouillir » pendant au moins 1 minute.
Un autre lien au Danemark indique que «Les framboises surgelées doivent donc être traitées thermiquement à 100 ºC pendant une minute avant d'être servies ou incluses dans des plats qui ne sont pas soumis à un traitement thermique supplémentaire avant d'être servis.»
En effet, selon ce lien, «Il a été démontré que les framboises surgelées importées de certains pays posent un problème particulier en ce qui concerne la contamination par le norovirus et les framboises contaminées ont provoqué plusieurs épidémies majeures ces dernières années.»
Nous y voilà, quel est donc ce pays qui a produit ces framboisées contaminées, la fiche de rappel ne le dit pas, mais nous avons un indice, la société qui procède au rappel est une société française, mais cela ne veut pas dire que les framboises dont il est question soit d’origine France.
Cette société indique sur son site Internet, «Qu'ils soient destinés à la consommation du frais, du surgelé ou de la transformation, nos fruits suivent toute une série de contrôles afin d'assurer la qualité permanente du produit.». Il faut croire que non …
Mise à jour du 28 juillet 2022. Nouveau rappel chez Carrefour le 27 juillet 2022 de framboises surgelées, cette fois-ci de la marque Fruits Rouges & Co. RappelConso est aux abonnés absents.
Mise à jour du 29 juillet 2022. RappelConso informe le 29 juillet du rappel signalé le 27 juillet (voir ci-dessus).
Mise à jour du 11 août 2022. La France a notifié au RASFF de l'UE le 11 août 2022 la présence de norovirus dans de sframboises surgelées de France. Tout arrive un jour ...
lundi 25 juillet 2022
Etude sur une éclosion à Salmonella Newport liée à des écrevisses cuites congelées dans de la saumure à l'aneth en Suède
Dans Eurosurveillance, des chercheurs rapportent une éclosion à Salmonella Newport liée à des écrevisses cuites congelées importées dans de la saumure à l'aneth en Suède, de juillet à novembre 2019 (Outbreak of Salmonella Newport linked to imported frozen cooked crayfish in dill brine, Sweden, July to November 2019).
Vous lirez l’article de Joe Whitworth dans Food Safety News, Study details rare Salmonella outbreak from frozen crayfish from China (Une étude détaille une éclosion rare à Salmonella provenant d'écrevisses congelées de Chine).
Fin septembre 2019, l'Agence suédoise de santé publique (Folkhälsomyndigheten) a identifié un cluster de neuf patients atteints d'infections à Salmonella Newport. Fin octobre, il y avait 25 cas dont la maladie est apparue de la mi-août à la mi-octobre.
Le blog vous propose la dicussion et la conclusion de l’article.
Il s'agit, à notre connaissance, du premier foyer de cas à Salmonella lié à des écrevisses précuites congelées en saumure à l'aneth. Des épidémies à Salmonella Newport ont déjà été liées à des véhicules animaux et végétaux, par exemple de la viande bovine, la pastèque et des graines germées de haricot mungo. On ne sait pas comment le produit a été contaminé. Salmonella a déjà été détecté dans des écrevisses sauvages et il est possible que les écrevisses aient été insuffisamment cuites. Cependant, puisque Salmonella a été détectée dans deux lots, indiquant une contamination persistante, il est plus probable que le produit ait été contaminé après la cuisson, par l'ajout d'aneth contaminé ou par une contamination environnementale lors de la préparation.
Nous avons utilisé une étude cas-cas basée sur le questionnaire exploratoire national suédois sur Salmonella afin d’identifier une source possible dans cette éclosion. Outre la rapidité d'exécution, McCarthy et Gieseke ont proposé que les avantages des études cas-cas par rapport aux études cas-témoins sont une réduction des biais de sélection et de rappel. En effet, les cas d'éclosion et les cas témoins sont identifiés à partir du même système de surveillance et parce que les cas-témoins sont susceptibles de mieux se souvenir de leurs expositions que les témoins sains. Des études cas-cas ont été utilisées auparavant, à la fois pour comparer des cas sporadiques avec différentes maladies gastro-intestinales, pour établir une comparaison de base de cas avec différentes maladies, et dans les investigations sur les épidémies. Dans cette investigation sur l'éclosion, la justification de la réalisation d'une étude cas-cas était que l'écrevisse est un plat de saison, traditionnellement consommé en Suède lors des fêtes d'écrevisses en août et septembre. Les écrevisses sont généralement servies froides et les écrevisses précuites congelées sont prêtes à être consommées après décongélation, sans réchauffage. Par conséquent, nous avons considéré qu'une étude cas-témoin était difficile en raison d'un biais de rappel potentiel parmi les témoins. De plus, plusieurs cas confirmés avaient déjà répondu au questionnaire et les réponses d'autres cas de salmonellose de la même saison étaient disponibles. Nous avons sélectionné des cas témoins en fonction de la date d'apparition de la maladie et de l'âge pour correspondre aux cas d'épidémie, car les habitudes alimentaires peuvent varier selon la saison et entre les groupes d'âge.
Les cas liés à une importante éclosion simultanée à Salmonella Typhimurium monophasique n'étaient pas éligibles en tant que cas témoins, mais nous avons autorisé les cas témoins d'autres éclosions ne chevauchant que partiellement la saison d'intérêt. L'exclusion des cas témoins liés à d'autres éclosions a augmenté l'OR ajusté pour les écrevisses mais n'a pas autrement modifié les résultats. Dans cette investigation sur l'éclosion, l'approche d'étude de cas a été couronnée de succès, identifiant un véhicule suspect d'infection sur lequel on pouvait agir en temps opportun et confirmé par une investigation microbiologique. Compte tenu des circonstances suédoises, avec l'utilisation de questionnaires nationaux exploratoires, les études de cas pourraient être un outil utile lors de futures éclosions de maladies d'origine alimentaire et hydrique. La détection des signaux d'éclosion montre la force d'un programme national de surveillance microbienne où Salmonella est typée en temps opportun dans le but d'identifier les éclosions, en particulier avec des cas largement répartis géographiquement. Cependant, le programme de surveillance microbiologique de la Public Health Agency of Sweden ne comprend que l'analyse WGS des isolats provenant de cas domestiques. Par conséquent, il est possible que nous n'ayons pas détecté tous les cas d'épidémie, s'ils étaient considérés comme infectés à l'étranger.
Elle montre également la difficulté d'éliminer complètement le risque lié aux aliments contaminés avec des dates limites de consommation longues, comme en témoignent les deux cas supplémentaires bien après le rappel. L'action immédiate prise par l'entreprise de vente au détail vendant le produit, qui comprenait à la fois un rappel approfondi et une analyse des produits alimentaires, était importante pour confirmer le véhicule de l'infection et arrêter l'éclosion.
En marge de cet article, notons ce rapport 2021 en Suède «L'inspection des aliments est généralement bien organisée, ouverte et impartiale», source Livsmedelsverket, Agence suédoise de l'alimentation.
mardi 29 mars 2022
Les aliments surgelés sont-ils sur la sellette en France ?
A l’heure où ont lieu en France des investigations en France sur des aliments suspectés d’être à l’origine de «Cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant», et où l’on suspecte des «lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni en raison d’une possible contamination par la bactérie Escherichia coli O26» qui ont été rappelées, voici que le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation informe les consommateurs sur twitter le 29 mars 2022 avec cette question, «Pourquoi ne faut-il pas recongeler un produit décongelé ?»
#MardiConseil Recongeler un produit décongelé favorise la prolifération de bactéries suivez nos recommandations pour éviter les intoxications 👇https://t.co/cO6ijQaQ99
— Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation (@Agri_Gouv) March 29, 2022
jeudi 24 mars 2022
Royaume-Uni: des analyses après une épidémie retrouvent Salmonella dans du poulet pané congelé
Il n’y a pas que les pizzas surgélées qui poseraient un problème en raison d’une possible contamination par des pathogènes, des analyses après une épidémie trouvent la présence de Salmonella dans du poulet pané congelé; des centaines de personnes ont été malades. Source article de Joe Whitworth paru le 24 mars 2022 dans Food Safety News.
Des chercheurs ont analysé des produits de poulet panés congelés en Angleterre à la suite d'une épidémie à Salmonella, trouvant plusieurs articles contaminés et des types de bactéries, selon un article récent.
Une épidémie à Salmonella Enteritidis impliquant plusieurs souches s'est produite en 2020 avec plus de 400 cas signalés au Royaume-Uni. Les agences de santé publique d'Angleterre, du Pays de Galles, d'Écosse et d'Irlande du Nord ont enquêté sur l'incident causé par trois souches de Salmonella Enteritidis.
Les enfants de moins de 16 ans étaient principalement touchés, et les résultats d'une étude épidémiologique britannique ont fourni des preuves solides d'une association avec des produits de poulet crus panés et congelés , destinés à être consommés cuits. Près de 100 cas ont également été signalés au Danemark, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Pologne et Suède. Une personne sur cinq a été hospitalisée et une personne est décédée.
Initialement, Salmonella Infantis a été détectée dans un échantillon de poulet dans le congélateur d'un patient en Angleterre, mais plus tard, Salmonella Enteritidis a également été isolé.
Sur 483 échantillons de poulet analysés entre octobre et décembre 2020, dont deux provenant du domicile de patients, Salmonella a été retrouvé dans 42 d'entre eux. Selon l'étude publiée dans International Journal of Food Microbiology, six types de Salmonella ont été détectés dans les produits de six usines de production en Pologne, Irlande et Royaume-Uni.
Plus d'un quart des 30 échantillons provenant d'Irlande étaient positifs pour Salmonella. De même que près de 16% des 154 échantillons polonais et 6% des 159 échantillons britanniques. Salmonella a été détecté dans des produits de six des 10 principaux distributeurs.
La détection de Salmonella était associée à des niveaux élevés de E. coli générique. Salmonella Enteritidis a été détecté dans 17 échantillons, Salmonella Infantis dans 25, Salmonella Newport dans quatre et Salmonella Java, Livingstone et Senftenberg dans un chacun.
Salmonella Enteritidis était présent avec Salmonella Infantis dans cinq échantillons et avec Salmonella Livingstone dans un échantillon. Dans les échantillons co-contaminés, Salmonella Enteritidis était plus nombreux que les autres Salmonella de 2 à 100 fois.
Les scientifiques ont dit qu'il n'était pas clair comment les multiples contaminations se sont produites pour les produits de l'étude. Cela pourrait être le résultat d'une contamination inter ou intra-troupeau par différentes souches ou en raison de multiples événements de contamination provenant de sites au sein des usines, d'ingrédients, y compris la viande de volaille, ou pendant l'emballage et le transport avant ou après la production.
Le taux et les niveaux les plus élevés de Salmonella se trouvaient dans les produits de poulet panés hachés et reformés, de sorte que ceux-ci peuvent présenter un risque plus élevé que les autres types, ont déclaré les chercheurs. Cependant, la détection de Salmonella dans une gamme de produits a élargi la portée des articles à risque, car les données précédentes se concentraient sur les produits de poulet panés reformés.
Salmonella Infantis était le type le plus fréquemment détecté dans les produits de poulet. Il était lié à deux cas actuel de maladie et à deux cas historique de maladie, mais les chercheurs ont dit qu'il était possible que davantage de personnes soient malades.
Un prélèvement d’un patient s'est avéré correspondre à l'une des souches de Salmonella Newport, tandis qu'aucune preuve d'infections associées aux isolats de Salmonella Java, Senftenberg ou Livingstone provenant de poulet n'a été détectée dans les ensembles de données sur les maladies au Royaume-Uni en 2020 et 2021.
Les durées de conservation restantes étaient de sept à 22 mois pour les échantillons où Salmonella a été détectée.
Les emballages en carton ou en plastique ne conservaient pas toujours tout le produit, avec des enrobages panés et des miettes ont été vus dans les congélateurs des distributeurs. Bien que les surfaces extérieures des produits de poulet individuels aient été moins contaminées que les portions intérieures, l'étude montre des risques de contamination croisée pour les consommateurs et les distributeurs, lors de l'achat, du transport à la maison et dans les cuisines.
«L'étude met en évidence la façon dont les résultats des analyses alimentaires peuvent améliorer notre compréhension des épidémies de salmonellose d'origine alimentaire impliquant plusieurs souches de Salmonella et fournit des informations pour soutenir la future évaluation quantitative des risques microbiens», ont dit les chercheurs.
«Les résultats soulignent également l'importance de reconnaître la co-contamination des aliments avec plusieurs types de Salmonella et ont fourni des informations essentielles pour détecter et comprendre les épidémies où plusieurs souches sont impliquées.»
lundi 14 mars 2022
Hong Kong détecte le virus de la COVID-19 sur les importations de bœuf congelé du Brésil et de la peau de porc congelée de Pologne
Photo d'illustration |
Hong Kong continue d'effectuer des tests aléatoires sur des importations d'aliments réfrigérés et congelés et leurs emballages pour le virus de la COVID-19. Les dernières détections concernaient des emballages de viandes congelées du Brésil et de Pologne en février 2022. En 2021, le Brésil était le plus grand fournisseur de produits de bœuf et de porc pour Hong Kong, tandis que la Pologne se classait au cinquième rang des fournisseurs de produits de porc.
À la suite de rapports sur la découverte par la Chine d'une contamination par le virus de la COVID-19 dans des aliments surgelés importés ou leur emballage, à la mi-2020, Hong Kong a commencé à tester divers types d'importations d'aliments de la chaîne du froid et leur emballage au point d'entrée, en provenance de différents pays/régions. Des échantillons sont prélevés à l'aéroport et dans les entrepôts frigorifiques et les unités de stockage des importateurs.
Fin février 2022, le Center for Food Safety (CFS) de Hong Kong a reçu des rapports d’analyses selon lesquels des échantillons d'emballages d'aliments surgelés importés se sont révélés positifs pour le virus de la COVID-19 lors de tests de précaution. Auparavant, le CFS avait prélevé 36 échantillons à tester sur un lot d'environ 1 100 cartons de bœuf congelé (environ 29 tonnes au total) importés du Brésil par voie maritime. Les résultats des tests ont montré qu'un échantillon d'emballage extérieur et deux échantillons d'emballage intérieur se sont révélés positifs pour le virus.
En 2021, les importations mondiales de produits de bœuf de Hong Kong ont totalisé 2,7 milliards de dollars, soit une baisse de 39% par rapport à 2020. Le Brésil était le plus grand fournisseur, fournissant 39% des importations tandis que les États-Unis fournissaient 20%, se classant au deuxième rang des fournisseurs.
En outre, le CFS a également collecté 12 échantillons pour analyses d'un lot d'environ 300 cartons de peau de porc congelée (total d'environ sept tonnes) importés de Pologne par voie maritime. Les résultats des tests ont montré qu'un échantillon d'emballage intérieur s'est avéré positif pour le virus. Les deux cargaisons ont été stockées dans des entrepôts et ne sont pas entrées sur le marché. Le CFS a ordonné aux importateurs respectifs de se débarrasser de la totalité du lot de produits concernés. Les opérateurs des entrepôts concernés ont été invités à effectuer un nettoyage et une désinfection en profondeur.
En 2021, les importations de produits de porc de Hong Kong s'élevaient à 1,4 milliard de dollars, en baisse de 13% par rapport à 2020. Le Brésil était le plus grand fournisseur, représentant 26%, tandis que la Pologne fournissait 5%. Les États-Unis ont fourni 3% des importations totales de produits de porc de Hong Kong.
vendredi 13 août 2021
Des baies surgelées suspectées dans une épidémie en Suisse. Norovirus inside !
Des baies mélangées surgelées importées sont soupçonnées d'être à l'origine d'une épidémie de norovirus en Suisse.
L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a déclaré à Food Safety News que l'agence avait été informée par les autorités cantonales de contrôle des aliments que des cas de maladies étaient probablement dues à des baies contaminées par norovirus.
Ces unités régionales ont examiné les baies suspectées contaminées par norovirus et ont trouvé le virus, ce qui a permis d'identifier les fruits comme la source probable des infections.
La petite épidémie comprend une transmission de personne à personne
Comme aucune des baies mélangées d'Allemagne n'a été vendue directement au consommateur, il n'y a eu aucun rappel, ni avertissement public. Les baies ont été livrées au secteur de la restauration.
Il y a eu un retrait du marché car le vendeur des baies en Suisse a informé tous ses clients dans le pays de l'incident afin que des mesures préventives puissent être prises.
En 2015, une épidémie à norovirus dans une maison de retraite suédoise a rendu 70 personnes malades. Trois décès seraient liés à cette épidémie. L'analyse microbiologique a confirmé la présence de norovirus dans les baies surgelées.
Un total de 46 épidémies de baies associées à une contamination par norovirus avec 15 827 cas confirmés ont été signalés dans le monde entre 1983 et 2018, selon une étude de 2020 publiée dans la revue Critical Reviews in Food Science and Nutrition. Il y avait probablement plus de cas de maladies, mais beaucoup de gens ne demandent pas de soins médicaux ou d’analyses.
Pour norovirus, les symptômes apparaissent généralement environ 12 à 48 heures après la consommation d'aliments contaminés et durent un à deux jours. Ils comprennent des nausées, des vomissements, des douleurs à l'estomac et une diarrhée aqueuse. La plupart des gens se rétablissent complètement, mais d'autres, principalement les très jeunes ou les personnes âgées, peuvent se déshydrater et nécessiter un traitement hospitalier.
Les norovirus sont très contagieux et peuvent se propager facilement d'une personne à l'autre. Les morceaux microscopiques d'excréments et de vomi d'une personne infectée contiennent le virus et sont infectieux. Les personnes devraient se laver les mains avec de l'eau et du savon pour se protéger et protéger les autres de la maladie.
NB: Norovirus n’est pas inactivé par les solutions hydroalcooliques usuelles.