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mardi 19 avril 2022

Contrôles de la la qualité de la déclaration nutritionnelle des préparations pour nourrissons: taux de non-conformité de 84%, selon la DGCCRF

«Contrôle de la composition nutritionnelle des préparations pour les nourrissons», selon la DGCCRF du 12 avril 2022.

On nous dit en résumé, 

«La DGCCRF a contrôlé en 2019 la composition nutritionnelle et la qualité de la déclaration nutritionnelle des préparations pour nourrissons et des préparations de suite. Si la composition nutritionnelle des produits est globalement bien maîtrisée par les professionnels, un réel effort doit être accompli sur la qualité de la déclaration nutritionnelle.»

Effectivement derrière ce résumé se cache ces quelques détails,
  • «Composition nutritionnelle globalement maîtrisé» signifie un taux de non-conformité de la composition: 9%
  • «Réel effort doit être accompli sur la qualité de la déclaration nutritionnelle» signifie un taux de non-conformité de la déclaration nutritionnelle: 84%

Voilà tout est dit !

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

lundi 20 décembre 2021

Le Royaume-Uni constate une augmentation du nombre de produits alimentaires non-conformes en provenance des États-Unis

Je vous souhaite un très bon et très joyeux Noël, de belles fêtes de fin d’année

«Le Royaume-Uni constate une augmentation du nombre de produits non-conformes en provenance des États-Unis», source article de Joe Whitworth paru le 20 décembre 2021 dans Food Safety News.

Les autorités britanniques ont émis un avertissement en raison d'une augmentation du nombre de produits alimentaires et de boissons non conformes importés de pays comme les États-Unis.

Le problème a été identifié par la Food Standards Agency (FSA) grâce à un plan de surveillance des importations et à la survenue d'incidents.

Les autorités locales ont été invitées à soulever la question auprès des importateurs de produits en provenance des États-Unis, car elles peuvent ne pas être au courant des différences de lois entre les deux pays.

Selon la réglementation européenne conservée au Royaume-Uni après le Brexit, tous les additifs alimentaires dans les produits doivent être autorisés pour une utilisation dans la catégorie d'aliments concernée.

La non-conformité est principalement liée à l'utilisation d'additifs alimentaires dans des produits dans lesquels leur utilisation n'est pas autorisée ou à leur présence à des niveaux dépassant la limite maximale autorisée, ainsi qu'à des défauts d'étiquetage.

Exemples de problèmes rencontrés
Les exemples incluent le colorant érythrosine (E127), indiquée sur les produits des États-Unis sous le nom de rouge 3 , dont l'utilisation n'est autorisée que dans les cerises à cocktail, que l'on trouve dans les céréales pour petit-déjeuner, les produits de boulangerie et les confiseries.

Des aliments contenant des colorants de Southsampton (E102, E104, E110, E122, E124 et E129), jaune orangé sunset, jaune de quinoléine, carmoisine, rouge allura, tartrazine et ponceau 4R au-dessus des niveaux autorisés ou sans avertissement : «Peut avoir un effet néfaste sur l'activité et l'attention chez les enfants.»

L'EDTA de calcium disodique et l'acide érythorbique sont des additifs autorisés pour certains aliments, mais ils ne sont pas autorisés dans les boissons alors que certaines boissons contiennent de l'huile végétale bromée (E443).

Les boissons étiquetées comme contenant du E443, de l'EDTA ou de l'acide érythorbique et des produits autres que les cerises cocktail contenant de l'érythrosine ou du rouge 3 ne doivent pas être importés au Royaume-Uni.

Les entreprises alimentaires qui importent et vendent ces produits sont tenues de s'assurer que tout ce qu'elles mettent sur le marché respecte les exigences légales. Il a été conseillé aux importateurs de s'approvisionner uniquement en produits conformes à la législation sur les additifs alimentaires.

Adam Hardgrave, responsable des additifs alimentaires, des arômes et des matériaux en contact avec les aliments à la FSA, a déclaré : «Nous avons fourni aux autorités sanitaires portuaires des conseils supplémentaires sur les additifs alimentaires non approuvés et les étiquetages incorrects retrouvés dans les aliments et boissons importés. Il est de la responsabilité des exploitants alimentaires de s'assurer que les produits importés sont conformes à la réglementation sur les additifs alimentaires et s'ils ne le sont pas, ils seront retirés du marché.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

jeudi 9 décembre 2021

Des données aux Pays-Bas montrent des centaines de non-conformités dans les abattoirs

«Des données aux Pays-Bas montrent des centaines de non-conformités dans les abattoirs», source Food Safety News.

Des centaines d'avertissements et d'amendes sont infligées chaque année pour des infractions dans les grands abattoirs, selon les statistiques publiées par l'agence alimentaire néerlandaise.

Les chiffres de l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA) sur les inspections montrent que les problèmes vont de la sécurité des aliments au bien-être et à la santé des animaux.

En 2019, la NVWA a émis 535 avertissements écrits et 361 amendes aux grands abattoirs sous surveillance permanente aux Pays-Bas. En 2020, le nombre est passé à 577 avertissements et 417 amendes. Bon nombre des infractions étaient liées à l'hygiène, ce qui peut avoir un impact sur la sécurité des aliments.

Sur les sites sous surveillance permanente, un vétérinaire de la NVWA est présent pendant le processus d'abattage. Ils effectuent des contrôles officiels sur la sécurité des aliments, le bien-être animal et la santé animale. Ils font également des interventions en examinant les processus de production et en les adaptant si nécessaire. Le fait qu'un site dispose d'une surveillance permanente dépend de facteurs tels que le nombre d'animaux tués, le nombre de jours d'abattage par semaine et la vitesse d'abattage.

Après une première infraction, une entreprise reçoit un avertissement avant qu'une amende ne soit infligée. Un abattoir peut s'opposer à une telle sanction et le règlement de tels cas peut prendre un certain temps.

Les mesures prises à partir de mars 2020 pour lutter contre la COVID-19 ont vu peu de changements sur les contrôles de bien-être animal avec un vétérinaire toujours présent lors de l'abattage, en partie grâce aux équipements de protection. Cependant, ils ont eu un impact sur les contrôles de la sécurité des aliments avec moins d'inspections en 2020 qu'en 2019. Ces contrôles incluent l'hygiène, les sous-produits animaux, les normes microbiologiques et la traçabilité.

Résultats sur la sécurité des aliments
Pour la sécurité des aliments dans le secteur de la volaille en 2020, sur plus de 13 000 contrôles, environ 550 infractions ont été détectées entraînant près de 400 avertissements écrits et près de 200 amendes, dont 50 non réglées.

La volaille est définie comme la viande de poulets, de poulets de chair, de canards et de faisans. Les 18 grands abattoirs de volaille représentent 99 pour cent des abattages aux Pays-Bas.

Pour la sécurité des aliments dans le secteur de la viande rouge en 2020, sur plus de 16 000 contrôles, 270 infractions ont été constatées, près de 200 avertissements écrits émis entraînant 100 amendes, dont 48 non réglées.

Les règles relatives à la viande rouge concernent les porcs, les bovins, les veaux, les moutons, les chèvres et les chevaux. En 2019, les Pays-Bas comptaient 22 abattoirs de viandes rouges sous surveillance permanente. En 2020, il y avait 20 entreprises qui représentaient ensemble 90 pour cent des abattages dans le pays.

Lisette de Ruigh, directrice des inspections à la NVWA, a déclaré qu'il était important que la viande soit produite de manière sûre dans le respect des animaux.

«Nous comptons sur la filière pour tout mettre en œuvre pour bien garantir le bien-être animal, la santé animale et la sécurité des aliments. Nos vétérinaires encadrants sont en dialogue quotidien avec les abattoirs. Là où les choses vont moins bien, nos vétérinaires interviennent en infligeant par exemple une amende. Si nécessaire, la NVWA intervient fortement, par exemple en démarrant une surveillance plus stricte ou en arrêtant temporairement le processus d'abattage», a déclaré de Ruigh.

La viande peut également être déclassée en sous-produit animal afin qu'elle ne puisse plus être utilisée pour la consommation humaine.

Laurens Hoedemaker, président de l'Organisation centrale du secteur de la viande (COV), a déclaré que les chiffres montrent que le secteur est principalement conforme et a contesté la présentation «inutilement négative» des données en mettant l'accent sur des centaines d'amendes et d'avertissements chaque année.

«L'image que cela présente n'est pas représentative. Il semble que l'inspection veuille se profiler avec ce titre au détriment d'un secteur qui se porte en fait très bien. Des infractions sont également signalées, contre lesquelles des procédures d'opposition sont toujours en cours. Cela va à l'encontre du principe selon lequel vous êtes innocent jusqu'à preuve du contraire. Dans la pratique, ces non-conformités provisoires sont souvent retirées ou réfutées. Publier cela crée une image négative injustifiée», a déclaré Hoedemaker.

Commentaire. Rappelons qu’aux Pays-Bas, en septembre 2021, le blog avait rapporté dans un article, Mise en évidence de nombreuses non-conformités dans des produits alimentaires lors d'une épidémie de listériose. L'agence de sécurité des aliments NVWA sur la sellette.


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lundi 21 juin 2021

Contrôle de la teneur en eau des volailles: 31% des produits analysés n’étaient pas conformes

«Contrôle de la teneur en eau des volailles», source DGCCRF du 21 juin 2021.

Afin de garantir la loyauté des produits vendus aux consommateurs, la DGCCRF réalise chaque année une enquête pour contrôler la teneur en eau des volailles congelées, surgelées ou fraîches. En 2019, près d’un tiers des produits analysés n’étaient pas conformes à la réglementation européenne.

Il s’agit, si l’on suit les précédentes enquêtes de la DGCCRF (voir en fin d’article), d’une forte dégradation, après une enquête publiée en 2020 où il n'y avait pas de non-conformité constatée ...

Près d’un tiers des produits analysés s’est révélé présenter une teneur en eau non conforme

En 2019, les enquêteurs ont visité 108 établissements aux stades de la production (30) et de la commercialisation (78), et prélevé 114 produits – des poulets entiers et des découpes de poulet et de dinde, congelés/surgelés et frais – afin de les analyser. 35 prélèvements se sont révélés non conformes (soit un taux de non-conformités de 31 %). 

Au stade de la production, l’obligation d’effectuer des autocontrôles est méconnue

La plupart des établissements contrôlés durant l’enquête n’avaient pas connaissance de leur obligation d’effectuer des autocontrôles relatifs à la teneur en eau, aucun suivi n’était donc réalisé.

Au stade de la commercialisation, près de 40 % des produits ciblés analysés se sont révélés non conformes

Les contrôles ont concerné 55 commerces de gros et 23 commerces de détail. Sur les 74 prélèvements effectués, 29 non-conformités pour dépassement de la teneur en eau ont été mis en évidence (dont 6 concernaient des produits français et 23 des produits issus d’autres pays de l’Union européenne).

Une sensibilisation des professionnels à une meilleure maîtrise des processus de refroidissement

Au global, les analyses ont révélé un taux de non-conformités plus élevé sur les produits commercialisés à l’état frais (67 % contre 33 % pour les produits surgelés/congelés) et les produits en provenance d’autres pays de l’Union européenne (55 % des produits analysés contre 17 % pour les produits français)

Et pourtant, il n’en a pas été toujours ainsi, comme le montre les résultats de ces cinq précédentes enquêtes de la DGCCRF,

Enquête publiée le 5 octobre 2020, Au stade de la production, aucune non-conformité de la teneur en eau n’a été constatée en 2018.

Enquête publiée le 3 janvier 2018, Taux de non-conformités : 23 %.
Enquête publiée le 19 janvier 2017, Taux d’anomalie (établissements) de 20% et taux de non-conformité (prélèvements) de 15%.
Enquête publiée le 28 avril 2016, Taux de non-conformité global de 16%
Enquête publié le 2 février 2015, Les contrôles révèlent un taux d’anomalies (établissements) de 19%, soit une baisse de 10 points par rapport à 2011.

vendredi 11 juin 2021

Chine: Des amendes plus élevées, le meilleur moyen d'assurer la sécurité des aliments

Des amendes plus élevées, le meilleur moyen d'assurer la sécurité des aliments, source China Daily Global du 11 juin 2021.

Le Parquet populaire suprême, la Cour populaire suprême et cinq autres départements ont récemment rendu public le procès-verbal de leur réunion où il a été suggéré d'augmenter les sanctions pour les contrevenants à la sécurité des aliments.

La réunion a également évoqué la possibilité d'introduire un système de compensation pour mieux protéger les droits légaux des consommateurs.

La sécurité sanitaire des aliments concerne tout le monde, car les aliments problématiques peuvent nuire à un grand nombre de personnes. Ces dernières années, la situation générale de la sécurité sanitaire des aliments s'est améliorée. Cependant, des rapports font encore état de certains supermarchés vendant des aliments dont la date de péremption est dépassée ou d'usines remplaçant l'étiquette d'origine indiquant la date de production par des étiquettes erratiques.

Un bon moyen de lutter contre de telles non-conformités est d'intenter des poursuites d'intérêt public. Selon le Parquet populaire suprême, de 2017 à 2019, les procureurs de tout le pays ont déposé 800 poursuites d'intérêt public demandant 172 millions de dollars d'indemnisation.

C'est un montant énorme, mais de telles sanctions punitives servent à quelque chose, car elles peuvent envoyer un message à l'ensemble de l'industrie alimentaire pour qu'elle s'améliore.

Bien sûr, le processus a besoin d'être rationalisé. Le degré de non-conformité et l'étendue des dommages qui constituent une illégalité par une entreprise doivent être clairement définis sur la base desquels le montant de l'indemnisation peut être décidé.

Par exemple, si des aliments périmés vendus par une entreprise provoquent des diarrhées chez les consommateurs, alors le nombre de ces emballages alimentaires disponibles sur le marché, ceux déjà vendus, le nombre de consommateurs qui ont souffert et combien d'autres auraient pu souffrir si aucune action n'avait été prises dans le temps doivent être prises en compte lors de la fixation du montant de l'indemnisation. C'est ainsi que les entreprises connaîtront le prix à payer pour enfreindre la loi et éviteront de le faire.

Et les amendes ainsi perçues devraient être utilisées pour protéger les droits des consommateurs. Le procès-verbal de la réunion montre que les services ont proposé de créer une fondation pour collecter les amendes et de l'utiliser spécifiquement pour protéger les droits des consommateurs.

Nous espérons qu'un tel système sera mis en place prochainement pour une meilleure sécurité des aliments.

vendredi 5 mars 2021

Modèles pour rendre efficaces les inspections des restaurants

Un article paru dans Decision Support Systems entend apporter des réponses sous forme de modèles quant à l'efficacité des inspections dans les restaurants, en tirant parti des plates-formes d'évaluation en ligne pour soutenir les politiques publiques et prédire les non-conformités de santé dans les restaurants en fonction des critiques en ligne.

Faits saillants

  • Nous proposons une approche pour prédire les non-conformité de la santé dans les restaurants sur la base des informations extraites des plateformes d'évaluation en ligne.
  • Notre étude fournit des indications pour une forte efficacité de l'information des avis en ligne.
  • Le biais d'une confirmation des attentes a une influence sur les performances de la classification.
  • L'approche proposée peut aider à planifier efficacement les inspections sanitaires et à réduire le risque de maladie d'origine alimentaire.
  • Nos résultats ont des implications importantes pour les autorités réglementaires, les visiteurs des restaurants et les restaurateurs.

Résumé

Les inspections sanitaires des restaurants visent à identifier les non-conformités de santé et doivent réduire le risque que les visiteurs des restaurants souffrent de maladies d'origine alimentaire. Néanmoins, les ressources des autorités de régulation sont limitées, de sorte qu'un mécanisme efficace soutenant la programmation des inspections sanitaires est nécessaire.

Nous nous appuyons sur la théorie de l'efficacité de l'information et examinons si les informations extraites des plates-formes d'évaluation en ligne sont utiles pour prédire les non-conformités de santé des restaurants.

De plus, nous examinons comment le biais de la confirmation des attentes influe sur les performances de la classification. En analysant un large échantillon d'inspections sanitaires, les avis en ligne correspondants et les données des visiteurs des restaurants, nous proposons et évaluons différents modèles prédictifs. Nous constatons que les classificateurs prenant spécifiquement en compte les informations des plates-formes d'examen en ligne surpassent les différentes approches de base. Nous montrons ainsi que les avis en ligne englobent des informations privées indiquant une forte efficacité de l'information. En outre, nous observons que le biais de la confirmation des attentes a une influence sur les performances de classement dans le cas des restaurants avec un faible nombre d'étoiles et un historique d'inspection médiocre. Un classificateur d'ensemble peut aider à réduire cette influence. Ainsi, les plateformes d'avis en ligne contiennent des informations pertinentes pour prédire les futures non-conformiés de santé. Nos résultats sont très pertinents pour les autorités réglementaires, les visiteurs des restaurants et les restaurateurs.

mardi 9 février 2021

Les données 2020 de la FDA montrent les cinq principales catégories de non-conformités dans les entreprises alimentaires

«
Les données de la FDA pour 2020 montrent les cinq principales catégories de non-conformités dans les entreprises alimentaires», source Food Safety News.

Les données d'observation des inspections de la FDA pour l'exercice financier 2020 (FDA’s Inspection Observation Data for the Fiscal Year (FY) 2020), illustrant la fréquence à laquelle des non-conformités particulières ont été constatées lors des inspections d'installations alimentaires entre octobre 2019 et septembre 2020, sont publiées.

La société Registrar Corp., basée à Hampton en Virginie, a procédé à cette ventilation des données de la Food and Drug Administration et a fourni une analyse des cinq principales catégories de non-conformités citées par les inspecteurs de la FDA au cours de l'exercice 2020:

1. Programmes de conformité des fournisseurs étrangers

En vertu de la Loi sur la modernisation de la sécurité des aliments (FSMA), la FDA exige que la plupart des importateurs de produits alimentaires développent et maintiennent des programmes de vérification des fournisseurs étrangers (FSVPs pour Foreign Supplier Verification Programs) pour leurs fournisseurs. L'exigence est conçue pour aider à garantir que les fournisseurs soient conformes à la FDA et produisent des aliments de façon sûre.

Lors des inspections FSVP, la FDA attend des importateurs qu'ils présentent des FSVPs complets qui garantissent de manière adéquate la sécurité des aliments des fournisseurs. Au cours de l'exercice 2020, la FDA a cité 514 établissements qui n’ont pas développé de FSVP. Alors que la plupart des inspections des installations alimentaires ont été interrompues pendant la majeure partie de 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, la FDA a continué à mener des inspections FSVP à distance. Les citations liés au FSVP ont augmenté de 51% par rapport à 2019. C'est la troisième année consécutive que l'incapacité à développer un FSVP était la non-conformité d'inspection la plus citée.

2. Analyse des dangers

En 2020, la FDA a cité 104 cas où les installations n'ont pas fourni une analyse des dangers adéquate. L'agence exige de la plupart des installations alimentaires qu'elles identifient les dangers biologiques, chimiques ou physiques potentiels pouvant survenir dans l'installation et établissent des contrôles préventifs pour ces dangers. C'est une autre façon dont la FDA s'assure que les installations respectent les protocoles de sécurité des aliments.

Ces dangers peuvent varier. Par exemple, une installation peut déterminer qu'il est possible que des pathogènes survivent au traitement destiné à les éliminer. Alternativement, l'établissement peut identifier les zones où un nettoyage inadéquat de l'équipement peut entraîner un contamination croisée avec des allergènes.

3. Lutte contre les nuisibles

Lors des inspections des installations, les inspecteurs de la FDA recherchent des signes d'infestations potentielles par des nuisibles. La FDA a cité 98 installations qui n’ont pas réussi à prévenir l’entrée des nuisibles dans leur installation alimentaire ou pour avoir abusé des pesticides d'une manière qui pourrait causer une contamination alimentaire potentielle.

4. Contrôles de la fabrication

Les contrôles de la fabrication, de la transformation, de l'emballage et du stockage représentent 95 des citations d'installations alimentaires en 2020. Cette citation indique qu'une installation n'a pas mené d'opérations dans des conditions qui minimiseraient les risques de croissance potentielle des micro-organismes, de contamination croisée par des allergènes ou de contamination et d’altération des aliments. La FDA exige que les installations fournissent des environnements contrôlés lors de la manipulation des produits alimentaires afin d'éviter les risques potentiels pour la santé des consommateurs.

5. Personnel

La cinquième non-conformité la plus citée lors des inspections alimentaires au cours de l'exercice 2020 était liée à des problèmes de personnel. Celles-ci peuvent inclure des problèmes d’hygiène ou d’autres bonnes pratiques de fabrication liées à la manipulation des produits alimentaires par les employés. La FDA a publié 87 citations pour cette non-conformité.

Nettoyage-désinfection

Bien qu'aucune citation en matière de nettoyage-désinfection ne figure à elle seule dans le top cinq, les citations en matière de nettoyage-désinfection représentent une part importante des non-conformités de l'exercice 2020 lorsqu'elles sont combinées avec d'autres non-conformités. Par exemple:

  • La FDA a cité 81 fois des installations de transformation des produits de la mer pour ne pas avoir correctement surveillé leurs pratiques de nettoyage-désinfection. Celles-ci pourraient inclure, mais sans s'y limiter, une surveillance insuffisante de «la salubrité de l'eau qui entre en contact avec les aliments, l'état et la propreté des surfaces en contact avec les aliments» ou «l'entretien des installations de lavage des mains, de désinfection des mains et des toilettes».
  • La FDA a cité 80 installations pour des problèmes d'entretien et de nettoyage-désinfection de l'entreprise. Celles-ci sont le résultat de l'incapacité à maintenir une installation alimentaire propre et salubre, ce qui peut également constituer des menaces environnementales pour les produits alimentaires. La FDA a cité des installations pour ne pas avoir désinfecté leur équipement 58 fois.
  • La FDA a cité 45 fois des installations concernant le nettoyage-désinfection des surfaces en contact avec les aliments. Cela signifie généralement que les ustensiles et les surfaces utilisés dans la préparation des aliments n'ont pas été correctement nettoyés pour éviter la contamination du produit.

Se préparer pour l'exercice 2021

Alors que les non-conformités au FSVP ont connu une augmentation significative, des autres principales citations ont été émises moins de fois au cours de l'exercice 2020 que de l'exercice 2019. Cela est probablement dû au report temporaire de la plupart des inspections des établissements alimentaires en 2020 en raison du COVID 19.

Pour 2020, les enregistrements d'installations alimentaires de la FDA ont totalisé 241 567 dans le monde. Les inscriptions pour 2021 sont en baisse d'environ 25% à 182 147.

Les experts en sécurité des aliments de Registrar Corp. aident les entreprises à réussir les inspections des installations et à se conformer aux autres réglementations de la FDA.

jeudi 28 janvier 2021

Une entreprise néerlandaise évite la fermeture mais des préoccupations sont soulevées

«Une entreprise néerlandaise évite la fermeture mais des préoccupationssont soulevées», source article de Joe Whitworth paru le 28 janvier 2021 dans Food Safety News.

Un tribunal régional des Pays-Bas a constaté qu'il y avait des problèmes dans une entreprise alimentaire, mais ils ne sont pas suffisamment graves pour qu'elle soit fermée. Des graines de chia impliquées ont été envoyées aux États-Unis.

Le ministère public souhaitait la fermeture temporaire de Doens Food Ingredients pour non-respect des exigences en matière de sécurité des aliments.

Il fait suite à une enquête du service de renseignement et d'enquête de l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA-IOD).

En octobre 2020, le NVWA-IOD a perquisitionné deux sites de l'entreprise dans le sud-ouest du pays et saisi des dossiers.

L'entreprise est soupçonnée de ne pas avoir informé la NVWA de lots qui ne répondaient pas aux exigences de sécurité des aliments et présentaient un risque pour la santé. Celles-ci comprenaient des produits contaminés par Salmonella et des graines de chia avec des niveaux élevés d'aflatoxines. La graine de chia a été vendue respectivement, à une entreprise aux États-Unis et à une autre en Argentine en octobre et décembre 2018.

En faisant cela, l'entreprise a sciemment mis en danger la sécurité des aliments et la santé des consommateurs, selon le ministère public. Les autorités soupçonnent également la société d'avoir falsifié les résultats d'analyses.

Préoccupations qui ne méritent pas la fermeture

L'Economic Council Chamber a estimé qu'il y avait de sérieuses préoccupations, mais la situation n'est pas suffisamment urgente pour justifier la fermeture de l'entreprise pendant six mois.

De 2016 à 2019, la NVWA a rédigé quatre rapports de sanctions pour non-respect des règles de sécurité des aliments par l'entreprise qui aurait également eu des problèmes d'hygiène et de lutte contre les nuisibles en 2016.

Le ministère public et l'Economic Council Chamber a ont exprimé des inquiétudes au sujet de la culture d'entreprise, affirmant qu'il y a des indications selon lesquelles réaliser un profit est plus important pour l'entreprise que la sécurité des aliments.

Malgré des conclusions inquiétantes, le tribunal a estimé qu'il n'y avait pas de raisons suffisantes de croire que la sécurité des aliments était actuellement menacée par le maintien de l'entreprise.

Il a statué qu'il n'y avait aucune indication concrète que des comportements récents ont mis en danger la sécurité des aliments, les non-conformités présumées ayant eu lieu à partir de janvier 2015. Rien n'indique que des infractions aient effectivement été commises dans un passé récent. La dernière vente liée aux non-conformités évoquées a eu lieu en octobre 2019.

Comme l'entreprise est dans le radar de la NVWA, y compris une lettre de l'agence plus tôt cette année, un fort effet préventif peut être attendu, selon l'Economic Council Chamber.

samedi 14 novembre 2020

Angleterre: Une entreprise de viande condamnée à plus de 67 000 euros pour non-respect des règles d'hygiène

En Angleterre, les inspections répétées peuvent entrainer des sanctions économiques lourdes, jugez plutôt ...

« Un atelier de découpe de Bristol condamné à payer plus de 60 000 £ (67 000 euros) pour des défauts d'hygiène », source Food Standards Agency (FSA) du 13 novembre 2020.

Elite Poultry Ltd a plaidé coupable de ne pas avoir appliqué de marques d'identification, d'avoir enfreint les exigences de température et de réutiliser des boîtes en carton pour le stockage de la viande.

Une usine de découpe de viande et une chambre froide à Bristol a été poursuivie pour six infractions aux règles d'hygiène survenues en 2019.

Lors d'une audience du 2 novembre 2020, le tribunal de première instance de Bristol a condamné l'entreprise de coupe à payer une amende de 53 000 £, plus des frais de 9 425 £ et une suramende compensatoire de 181 £.

L'entreprise a commis six infractions, notamment le défaut d'apposer des marques d'identification sur les carcasses de volaille, la réutilisation de boîtes en carton et le transformation de la viande à une température trop élevée.

Lors d'une inspection inopinée le 24 avril 2019, des responsables de la FSA ont trouvé de la viande de volaille dans des sacs qui devaient être transportés de l'usine sans marques d'identité, dont certains étaient dans des boîtes en carton réutilisées. Une visite distincte le 3 octobre 2019 a également détecté de la viande dans l'atelier de découpe au-dessus de la température minimale légale.

La société avait reçu des avertissements antérieurs en janvier 2019 pour ne pas avoir mis les marques de salubrité et pour avoir réutilisé des boîtes en carton, ainsi qu'un autre avertissement en août 2019 pour des dépassements de température. L'entreprise a reçu des avis de mesures correctives, qui l'obligeaient à prendre des mesures immédiates pour se conformer à la réglementation, comme un avertissement supplémentaire.

Simon Tunnicliffe, responsable des opérations sur le terrain de la FSA, a déclaré:

«Nous prenons au sérieux toutes les infractions aux règles d'hygiène. Nous visons toujours à travailler avec une entreprise pour les aider à résoudre les problèmes en premier lorsque cela est possible. Cependant, lorsqu'une entreprise ne respecte pas les normes d'hygiène alimentaire acceptables, nous prendrons des mesures et chercherons à intenter des poursuites pour protéger la santé publique. »

lundi 9 novembre 2020

Les curiosités de l'enquête de la DGCCRF sur l'étiquetage et la composition des laits de consommation

La DGCCRF présente les résultats de son enquête, Étiquetage et composition des laits de consommation, datée du 4 novembre 2020.
La dernière enquête nationale sur les laits de consommation de 2013 avait révélé des anomalies portant sur la teneur (insuffisante) en matière grasse, le taux de vitamines, ou encore la valeur du point de congélation correspondant à des mouillages probables des laits. L’apparition de nouveaux segments de vente dans le secteur des laits de consommation justifie l’action de la DGCCRF en 2018 et 2019.
L’enquête de la DGCCRF visait à contrôler la conformité de l’étiquetage et de la composition de l’ensemble de ces catégories de laits de consommation aux dispositions réglementaires nationales et européennes les concernant.
Cette enquête a été réalisée du 3e trimestre 2018 au 2e trimestre 2019 auprès de 138 établissements. Sur les 138 établissements visités, 18 présentaient au moins une anomalie, soit un taux d’établissements en anomalie s’élevant à 13%.
Quelques non-conformités d’ordres divers relevées par la DGCCRF
Au total, 164 prélèvements ont été analysés par la DGCCRF. 137 étaient conformes, 27 non conformes ou «à surveiller» (16,5%), sans pour autant présenter de danger pour les consommateurs. Les non conformités portaient principalement sur le point de congélation, la teneur en matière grasse et l’étiquetage.
Les analyses ont porté principalement sur la teneur en matière grasse, la teneur en protéines et l’absence d’addition d’eau (suspectée par la mesure du point de congélation). Les anomalies constatées à l’analyse étaient essentiellement des déficits en matière grasse, or le taux de matière grasse réglementaire est un minimum strict dont le respect nécessite la mise en place d’autocontrôles. Par exemple, dans un cas de lait cru frais fermier biologique, la teneur en matière grasse (2,3%) présentait un déficit de 1,13 % par rapport à un lait entier (Règlement (UE) N°1308/2013 du 17 décembre 2013). Dans un autre cas, le point de congélation était dépassé, ce qui laissait suspecter un «mouillage».
Le taux de non-conformité relevé par la DGCCRF lors de cette enquête s’élève à 16,5 %, soit un taux en nette diminution par rapport à celui constaté en 2013 (28,8%).
Cela étant, le document de la DGCCRF du 28 janvier 2015 sur les laits de consommation rapporte :
Durant l'année 2013 les enquêteurs ont prélevé 132 échantillons qui ont fait l’objet d’analyses sur la teneur en matière grasse, la teneur en protéines et l’absence d’addition d’eau. Le taux global de non-conformité s’est élevé à 8,3%.
Le taux de non-conformité est-il de 8,3% ou de 28,8% ?

vendredi 6 novembre 2020

Abattoirs de volailles en France: Salmonella est-tu là ?

Apparemment, faute d'informations plus précises, il semble y avoir une dérive importante dans les établissements d’abattage de volailles au regard du danger Salmonella spp.

Le blog avait signalé le 1er octobre 2020 dans un article sur les rappels de septembre 2020 une dérive en ce sens et indiquait,

Une curiosité : 14 rappels de volailles de France chez des pays voisins depuis juillet 2020 ... mais chez nous, tout va bien !

Ces rappels sont utiles pour notre information en soi, mais à ma connaissance, en France, nous n'avons pas eu de produits de volailles avec la présence de salmonelles, le blog rapporte ce curieux constat et se dit, c'est fou la chance que l'on a ...

Voici que vient de paraître « Conduite à tenir dans les établissements d’abattage de volailles présentant des résultats non-conformes au regard du danger Salmonella spp », dans une note de service de la DGAL (DGAL/SDSSA/2020-663) du 29 octobre 2020.

La seule chose que l'on peut regretter est que cette note de service ne soit pas parue plus tôt tant cette note me paraît complète et à adopter au plus vite … par les établissements d’abattage de volailles, même s'il est rapporté que « La présente instruction a pour objet d’orienter les services en charge des contrôles des établissements d’abattage de volailles sur la conduite à tenir en cas de non-conformités récurrentes sur les résultats d’analyse salmonelles sur les produits ou dans l’environnement. » Cela doit en premier lieu servir aux établissements d’abattage de volailles.

La conclusion se veut sans ambiguïté ...

En conclusion, la problématique salmonelle en abattoir est multi-factorielle et il n’y a pas expressément de mesure spécifique, en l’absence de cause spécifique identifiée.

Le respect de prérequis tels que les bonnes pratiques et la vérification de la maîtrise de l’hygiène, du nettoyage et de la désinfection ainsi que de l’état des locaux sont des mesures incontournables avant d’approfondir le sujet.

La réalisation d’autocontrôles à différentes étapes du process et l’exploitation pertinente des résultats de cette vérification sont indispensables pour détecter rapidement des dérives dans la maîtrise sanitaire des conditions de production.

En cas de présence de Salmonelle, il est essentiel que l’abatteur recherche et évalue s’il s’agit d’un germe persistant dans l’environnement d’abattage ou de re-contaminations exogènes provenant des élevages, afin d’adapter les mesures prises.

L’étape du process où la détection de salmonelles a lieu aide l’exploitant à orienter ses recherches et à définir une stratégie d’exploration de la situation. Cette stratégie doit permettre d’identifier rapidement l’origine des salmonelles et de proposer des mesures de maîtrise adaptées pour corriger la situation.

S'agissant d'un enjeu majeur de santé publique, la réactivité et la fermeté des services d'inspection sont indispensables en cas de résultats d'analyses défavorables.

Des actions correctives pertinentes, découlant d'une analyse des causes approfondie, doivent en effet impérativement être mises en place par le professionnel pour retrouver la maîtrise de son process.

Le service d'inspection devra s'assurer sans tarder de la bonne réactivité du professionnel, réaliser les inspections ciblées qui s'imposent et mettre en œuvre toutes les suites pénales et/ou administratives à sa disposition ?

Il est rappelé et il faudrait que cela soit inscrit en gros et gras à l'entrée des ateliers des établissements d’abattage de volailles :

La maîtrise des salmonelles ne fait pas appel à des mesures spécifiques au germe. L’approfondissement des causes d’apparition et/ou de persistance des salmonelles ne se fait qu’après avoir constaté l’absence de non-conformité liée à l’état des locaux (aptitude au nettoyage), liée au nettoyage et à la désinfection, et à l’ensemble des prérequis et du fonctionnement. Il est donc impératif de faire des constats sur ces points, la méthode des 5 M en constituant une approche appropriée.

On en revient donc aux fondamentaux de l'hygiène, pas toujours pris en compte et pourtant martelés depuis plusieurs dizaines d'années par quelques uns et à son talon d'Achille la conception hygiénique des équipements et des locaux, l'aptitude au nettoyage et le nettoyage-désinfection.

Cela montre aussi que les différentes actions à entreprendre n'ont pas été bien assimilés par les différentes parties prenantes, entreprises et services officiels, près de 15 ans après la publication de la réglementation européenne ...

lundi 26 octobre 2020

Cauchemar en cuisine dans un supermarché de Newcastle

« Une boutique de Newcastle condamné à une amende de plusieurs milliers de livres sterling après que des inspecteurs ont trouvé des murs couverts de saleté et de la viande dans des seaux », source Chronicle du 25 octobre 2020.

Des images exclusives montrent les conditions obscures qui attendaient les inspecteurs lors d'une inspection d'hygiène alimentaire.

Infestation de rongeurs et des éclaboussures de sang ont coûté des milliers de livres sterling à un propriétaire d'une boutique de Newcastle après avoir été condamné à une amende pour une série de manquements à l'hygiène alimentaire.

Des images exclusives montrent les conditions sombres au supermarché Najeb Continental qui conduisent à des poursuites contre les patrons.

Le magasin d'alimentation de Westgate Road était couvert de sang, de saleté et de graisse tandis que les prises de courant restaient exposées.

Et les accusations montrent que le magasin avait une «infestation active de rongeurs» et était «sale partout».

Un tribunal a désormais infligé une amende au propriétaire pour des conditions qu'un conseiller rapporte être un «risque pour la santé publique».

Le directeur Ahmed Kosar et sa société Z and N Foods Ltd ont été poursuivis vendredi par le Conseil municipal de Newcastle.

Au tribunal de première instance du sud-est du Northumberland, Kosar et l'entreprise ont été reconnu de six infractions aux règlements sur l'hygiène alimentaire.

«Nous avons pris la décision de poursuivre après que nos agents ont effectué une inspection de routine et retrouvé des conditions épouvantables, notamment de la viande crue dans des seaux non couverts, posant un risque pour la santé publique», a déclaré le conseiller municipal de Newcastle, John-Paul Stephenson, pour les services environnementaux et réglementaires.

Le magasin était basé à Najeb, surnommé «le plus sale de Newcastle» l'année dernière après avoir reçu une note de zéro en matière d'hygiène alimentaire.

Les conditions étaient si mauvaises qu'à la suite de l'inspection d'octobre, le conseil a dû attendre la fin des poursuites pour rendre publiques toutes ses conclusions.
Les inspecteurs ont découvert une série de non-conformités y compris de la saleté sur les escaliers, les murs et les machines.

De l'eau fuyait sur le sol parce que les tuyaux du lavabo n'étaient pas reliés au système de drainage, tandis que les murs de la boulangerie étaient nus et attiraient la saleté.

Et même s'ils voulaient le nettoyer, le personnel aurait eu un problème - car il n'y avait ni nettoyant, ni désinfectant.

Après que les photos aient été présentées en preuve, l'entreprise a été condamnée à une amende de 4500 £ tandis que Kosar, en tant que directeur a été condamné à une amende de 1 188 £.

Il doit également payer individuellement 1 620 £ de frais et un supplément de 119 £ tandis que la société a été condamnée à payer un supplément de 181 £.


Commentaire. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi i), l'entreprise n'a pas été fermée, et,ii) le propriétaire n'a pas été interdit d'exercer ...

NB : Les photos sont accessible sur le lien du Chronicle à des fins pédagogiques ...