mardi 6 octobre 2020

Contrôle de la teneur en eau des volailles fraîches, congelées ou surgelées, selon la DGCCRF

« 
Contrôle de la teneur en eau des volailles », source DGCCRF du 5 octobre 2020. Par volailles il faut ici entendre, volailles congelées, surgelées ou fraîches. C'est ainsi que les précédentes enquêtes s'intitulaient « contrôle de la teneur en eau des volailles congelées ou surgelées » en 2016, 2015 et 2013.
La DGCCRF réalise chaque année une enquête pour contrôler la teneur en eau des volailles congelées, surgelées ou fraîches afin de garantir la loyauté des produits vendus aux consommateurs. En 2017 et 2018, seuls quelques échantillons provenant de pays européens ont été déclarés non conformes. Les volailles françaises quant à elles se sont révélées irréprochables en 2018.
La DGCCRF contrôle chaque année la loyauté des informations fournies aux consommateurs quant à la teneur en eau des volailles. En effet, une teneur excessive en eau alourdit le produit et permet donc d’augmenter leur prix. C’est pourquoi un règlement européen1 impose des autocontrôles réguliers de la part des abattoirs et des ateliers de découpe, ainsi que des vérifications périodiques de la part des autorités de contrôle, dans le but de s’assurer que la teneur en eau des poulets congelés ou surgelés, et de certaines découpes de poulet et de dinde congelées, surgelées ou fraîches ne dépasse pas un certain seuil.
Si un lot est considéré comme non conforme au règlement sur la teneur en eau après analyse de l’autorité de contrôle (la DGCCRF) et analyse contradictoire demandée par l’opérateur concerné, il peut néanmoins être commercialisé dans l’Union européenne car il ne représente pas un danger sanitaire. Toutefois, l’entreprise doit alors préalablement  apposer sur les emballages une banderole ou une étiquette portant en lettres capitales rouges la mention «Teneur en eau supérieure à la limite CE». Il s’agit en effet d’informer le consommateur.
La DGCCRF conclut de cette enquête :
  • Au stade de la production, aucune non-conformité de la teneur en eau n’a été constatée en 2018
  • Au stade de la commercialisation, les professionnels réactifs ont mis en place des autocontrôles.
Une réglementation bien maîtrisée par les professionnels français
Les contrôles effectués ont permis de constater que la qualité des produits d’origine française s’est nettement améliorée sur les trois dernières années. Avec le même niveau de contrôle, le taux de non-conformité est passé de 25% à 12,5% entre 2016 et 2017, puis est tombé à zéro en 2018.
  • En 2017, 29 établissements contrôlés et 37 prélèvements analysés ; 8 prélèvements non conformes (22%) 5 avertissements
  • En 2018, 37 établissements contrôlés et 38 prélèvements analysés ; 8 prélèvements non conformes (21%), 2 avertissements et 1 injonction.
La DGCCRF ne le dit pas et ne peut pas le dire, mais le blog vous dit achetez des volailles françaises, même si le taux de non-conformités est autour de 20% ... car selon la DGCCRFSeuls quelques échantillons de volaille provenant de pays européens ont été déclarés non conformes.

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