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«Sécurité des articles de literie et des textiles traités avec des biocides», source DGCCRF du 28 avril 2021.
En 2019, la DGCCRF a participé à une action européenne de contrôle visant à vérifier la bonne application du Règlement Biocides en matière d’articles traités. La France avait particulièrement ciblé les articles de literie et les vêtements.
Un produit sur deux non-conforme
Sur les 129 produits examinés, l’étiquetage d’environ un produit sur deux s’est révélé non-conforme. Face à un étiquetage jugé peu attractif commercialement, certains professionnels tendraient à ne pas respecter toutes leurs obligations d’information des consommateurs ou à minimiser les risques liés à l’emploi des traitements biocides.
Les constats sont somme toute assez classiques :
- Des anomalies dans l’étiquetage des produits
- Une documentation technique difficile à obtenir et souvent insuffisante
- Des prélèvements qui remettent en cause, pour certains produits, les informations portées dans l’étiquetage
- Une tendance à minimiser l’impact de l’étiquetage des substances chimiques sur le consommateur
- Constatations d’autres anomalies dans l’étiquetage (hors réglementation «biocides»)
Un établissement sur trois en infraction
Au total, sur l’ensemble des 255 établissements contrôlés, 87 étaient en infraction, soit un établissement sur trois.
Fidèle à la démarche de la DGCCRF, voici ce qui est proposé comme piste d'amélioration,
Au regard de ces résultats, la surveillance du marché devra être renouvelée afin de s’assurer que tous les opérateurs poursuivent leurs efforts de transparence vis-à-vis du consommateur, dans le cadre du règlement Biocides, mais aussi dans le cadre, plus large, de la loyauté de l’étiquetage.
La surveillance va être renouvelée, mais pour quels résultats attendus, ça, on ne le sait pas !
Le conseil du jour serait d'éviter d'acheter ce type de produit avec des biocides.