Nouveau circovirus (HCirV-1) impliqué dans l’hépatite humaine : Des scientifiques français ont identifié une espèce de circovirus, jusqu’alors inconnue, impliquée dans les dommages causés au foie d’un patient soumis à un traitement immunosuppresseur. Provisoirement nommée circovirus humain 1 (HCirV-1), l’origine du virus – qu’il soit d’origine humaine ou animale – n’a pas encore été identifiée, et la source d’infection (contact, nourriture, etc.) reste inconnue. 20Min, 2 pages. (07.02.2023). Publication originale : EID. Informations supplémentaires : Institut Pasteur.
Une étude prévoit une augmentation générale de l’utilisation d’antimicrobiens chez les animaux destinés à l’alimentation : Une nouvelle étude de modélisation suggère que l’utilisation mondiale d’antimicrobiens chez les animaux destinés à l’alimentation humaine continuera à augmenter au cours de la décennie si des efforts supplémentaires ne sont pas déployés pour limiter cette utilisation. CIDRAP, 2 pages. (02.02.2023). Publication originale : PLOS glob. public health.
Clostridioides difficile - un pathogène potentiellement important pour One Health : Clostridioides difficile (Clostridium basonyme) est une bactérie entéropathogène pouvant causer une infection entraînant une colite pseudomembraneuse, une perte rapide de liquide et finalement la mort. Jusqu’à récemment C. difficile était considéré comme un pathogène exclusivement nosocomial. Cependant, ses spores ont été identifiées dans d’autres endroits, notamment chez les animaux destinés à l’alimentation humaine, dans le sol et dans les matrices alimentaires, tant dans les aliments prêts à consommer que dans les produits carnés. Foodb Path Dis, 10 pages. (12.12.2022).
Exposition faible et répétée à des salmonelles non typhoïdes : Une étude de l’Université de l’Illinois à Chicago a établi un lien entre l’exposition à Salmonella et un risque accru de développer un cancer du côlon. Les chercheurs ont observé sur des tissus cancéreux du côlon humain que l’exposition à Salmonella de pouvait être liée à des cas de cancer du côlon qui se développent plus tôt et dont la croissance tumorale est plus importante. Food Safety Mag, 3 pages. (19.01.2023). Publication originale : Cell Rep Med.
Des souches de Listeria non pathogènes développent des caractéristiques préoccupantes : En utilisant le séquençage du génome entier (WGS), des chercheurs de l’Université de Johannesburg ont identifié une tendance des souches de Listeria non pathogènes à développer certaines caractéristiques préoccupantes, telles que la virulence et la résistance au stress. Tout comme L. monocytogenes pathogène, les souches «inoffensives» L. innocua et L. welshimeri sont courantes dans les installations de transformation des aliments. Food Safety Mag, 1 page. (26.01.2023). Publication originale : Micr Spectr.
Persistance et survie de Cryptosporidium parvum sur des feuilles de mâche : Une étude a évalué la persistance et la survie d’oocystes de Cryptosporidium sur des feuilles de mâche pendant la phase de croissance de la plante et dans des conditions imitant le processus de lavage industriel appliqué aux légumes peu transformés. Il s’avère que les oocystes de Cryptosporidium parvum persistent sur les feuilles de mâche jusqu’au moment de la récolte. Int J Food Micr, 11 pages. (02.03.2023).
Effet du traitement à haute pression sur le transfert conjugatif des gènes de résistance aux antibiotiques : Une étude a analysé l’effet du traitement à haute pression (HPP) sur la fréquence du transfert conjugatif des gènes de résistance aux antibiotiques parmi des souches obtenues à partir de cultures de démarrage. Les résultats suggèrent que de hautes pressions peuvent influencer la propagation de la résistance aux antibiotiques. Int JFood Micr, 12 pages. (02.03.2023).
L’ECHA va interdire les PFAS : L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a publié une proposition visant à interdire la production, l’utilisation et la mise sur le marché (y compris l’importation) d’au moins 10 000 substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) car celles-ci présentent des risques pour la santé humaine et l’environnement. BfR, 2 pages. (07.02.2023). Publication originale : ECHA.
Contamination du thé par des mycotoxines et des pathogènes résistants aux azoles : Malgré les effets bénéfiques du thé sur la santé, celui-ci peut être contaminé par des agents pathogènes et des mycotoxines. Sur différents marchés de Lisbonne, 40 échantillons de thé (17 thés verts [bruts] ; 13 thés noirs [fermentés] ; 10 infusions ou thés blancs) ont été achetés et analysés. Vingt-trois (57,5%) d’entre eux présentaient une contamination par une à cinq mycotoxines. Int J Food Micr, 10 pages. (16.01.2023).
Microplastiques provenant des sachets de conservation pour le lait maternel : La présence de contaminants microplastiques dans les aliments destinés à la consommation humaine a fait l’objet de nombreuses études. Des estimations s’appuyant sur la consommation quotidienne moyenne de lait maternel des nourrissons indiquent qu’ils ingèrent 0,61-0,89 mg/jour de microplastiques et autres particules du fait de l’utilisation de sachets de conservation pour le lait maternel. Environ. Pollut., (01.02.2023).
Désinfection des fruits - nouvelle formule à l’acide décanoïque hydrosoluble : Une étude récente a évalué un nouvel acide décanoïque hydrosoluble (WSDA), également connu sous le nom d’acide caprique, comme désinfectant pour les fruits. Le désinfectant WSDA a tué les levures, les moisissures et les bactéries, y compris les E. coli, aussi efficacement que les autres désinfectants visant à réduire la charge microbienne. Le WSDA a bien mieux préservé la qualité des cerises que les désinfectants traditionnels. Int J Food Micr, 10 pages. (03.2023).
Présence de phtalates dans les aliments secs conditionnés dans des emballages en papier : Une étude a évalué 7 aliments secs conditionnés dans des emballages en papier à la recherche de phtalates, des composés chimiques pouvant migrer des emballages alimentaires vers les aliments. Seuls 2 échantillons d’aliments ne contenaient aucune des substances étudiées. Pour les 5 autres, les valeurs étaient de 2,5 à 5 fois supérieures aux limites de migration établies par la législation du Mercosur et de l’Union européenne. JCF, 5 pages. (19.01.2023).
Nutrition Taxe sur les sodas - quels effets ? : Au Royaume-Uni, une publication démontre que la taxe sur l’industrie des sodas (Soft Drinks Industry Levy, SDIL) a entraîné une diminution de la prévalence de l’obésité chez les filles de la sixième classe (10-11 ans), les différences les plus importantes étant observées chez celles vivant dans les zones les plus défavorisées. Plos Med, 18 pages. (26.01.2023).
Le «Dry scooping» : une pratique alimentaire à risque courante chez les adolescents et les jeunes adultes au Canada : En analysant les données recueillies auprès de plus de 2700 adolescents et jeunes adultes canadiens, des chercheurs de l’Université de Toronto ont découvert que plus d’un adolescent et jeune adulte sur cinq s’adonnait au «dry scooping», une nouvelle pratique alimentaire consistant à avaler avant un entrainement de la poudre protéinée sans l’avoir diluée dans un liquide. Selon les chercheurs, le «dry scooping» peut avoir des effets graves sur la santé et notamment causer des problèmes d’inhalation, des anomalies cardiaques et des problèmes digestifs. EurekAlert!, 1 page. (08.02.2023). Publication originale : Eating Behaviors.
Informations erronées sur les allergènes dans certains restaurants suédois : Dans le cadre d’un projet de contrôle national, l’agence suédoise des aliments a examiné les informations sur les allergènes fournies par 2172 restaurants et cafés pour un total de 4344 produits. Elle a constaté qu’un restaurant ou café sur quatre fournissaient des informations incorrectes sur les allergènes. Food Safety Mag, 3 pages. (07.02.2023). Publication originale : SLV.
Substitution d’espèces et étiquetage erroné des plats de ceviche, poke et sushis vendus en Californie. Une étude menée dans le comté d’Orange en Californie a porté sur la substitution d’espèces et l’étiquetage erroné des plats de sushi, poke et ceviche vendus dans les restaurants. Sur les 103 échantillons prélevés, 63,1 % présentaient une forme d’erreur d’étiquetage. La substitution d’espèces a été détectée à un taux de 23,3 % et des désignations inacceptables pour la mise sur le marché ont été trouvés pour 45,6 % des échantillons. Food Control, 3 pages. (26.11.2022).