Présence du virus Alongshan (ALSV) chez les tiques suisses. Le virus Alongshan n’a été découvert qu’en Chine en 2017. Des chercheurs de l’Université de Zurich l’ont détecté pour la première fois dans des tiques suisses. Il semble être au moins aussi répandu que le virus de la méningo-encéphalite verno-estivale (MEVE) et entraîne des symptômes similaires. On ignore à ce jour si le virus peut également se transmettre par le lait, à l’instar du virus de la MEVE. UZH News, 1 page. (07.12.2022). Publication originale : Zenodo.
Des E. coli extra-intestinaux pathogènes isolés d’aliments d’origine végétale. Une étude examine systématiquement les divers aliments d’origine végétale, tels que le concombre, la carotte, la tomate, le radis, le piment, le fenugrec, la coriandre, la menthe poivrée, l’oignon nouveau, le chou et l’épinard, pour déterminer l’éventuelle présence de Escherichia coli (ExPEC) ou de pathotypes ExPEC putatifs spécifiques, et évaluer de manière approfondie leur phylogénétique, leur virulence et leur résistance aux médicaments. 77 (15%) pathotypes ExPEC putatifs ont été trouvés dans des aliments d’origine végétale. Tous les pathotypes ExPEC putatifs ont montré une résistance multidrogue de 100 %. Int J Food Micr, (02.2023).
Présence de bactéries lactiques résistantes aux antibiotiques dans des aliments fermentés. Une étude menée en Malaisie sur des aliments et des boissons fermentés faits maison ou manufacturés a révélé un nombre élevé de souches de bactéries lactiques multirésistantes aux antibiotiques, ce qui pourrait constituer une menace pour la santé humaine. Il serait par conséquent nécessaire de surveiller les profils de résistance aux antibiotiques des bactéries lactiques dans les industries produisant des aliments fermentés. Food Control, 5 pages. (10.12.2022).
Souches de Listeria monocytogenes persistantes dans des environnements alimentaires. Des génotypes spécifiques de Listeria monocytogenes (Lm) sont adaptés aux environnements de transformation de viandes et des produits laitiers. L’analyse des génomes a identifié l’abattoir comme source de contamination des installations de transformation de viandes par Lm. Des installations de transformation des aliments en Italie ont pu être identifiées comme source de contamination persistante par Lm sur quatre ans. La persistance ne semble pas être liée à des génotypes spécifiques de Lm. Int J Food Micr, 10 pages. (02.2023).
Matériaux d’emballage alimentaire à base de fibres examinés quant à la croissance bactérienne et aux capacités de survie des bactéries. Une étude menée par l’Université de médecine de Graz a évalué la croissance et la survie d’espèces de microbes contaminant les aliments dans des matériaux d’emballage contenant différents types de fibres. Les chercheurs ont constaté que la croissance et la survie de microbes étaient les plus fortes dans un matériau d’emballage entièrement fabriqué à partir de fibres recyclées. Front Micr, (09.01.2023).
Spray antimicrobien à base de phages. Des chercheurs ont mis au point un nouvel outil très efficace pour atténuer la contamination bactérienne des aliments, y compris celle causée par des pathogènes présentant une résistance aux antimicrobiens. Cette technologie consiste à appliquer des bactériophages (phages) sur des marchandises sous la forme de microgels. Food Safety Magazine, 1 page. (09.12.2022). Publication originale : Nature Comm.
Mycotoxines dans le blé : une menace croissante pour la sécurité des aliments en Europe. Le blé européen est de plus en plus attaqué par des mycotoxines nocives, selon une étude de l’université de Bath. Près de la moitié des cultures européennes de blé sont touchées par Fusarium Head Blight, une infection fongique à l’origine des toxines. Les chercheurs soupçonnent que les changements dans l’agriculture, tels que les pratiques de conservation du sol qui fournissent un abri au champignon Fusarium, et le changement climatique jouent un rôle important dans l’augmentation des niveaux de mycotoxines dans le blé. Les chercheurs soulignent l’importance de développer de meilleures façons de protéger les cultures contre les pathogènes fongiques. Food Safety Magazine, 1 page. (20.12.2022). Publication originale : Nature Food.
Laitue contenant des composés issus de l’abrasion des pneus. Le vent, les boues d’épuration et les eaux usées transportent des particules libérées lors de l’usure des pneus des routes vers les terres agricoles. Ces particules pourraient se retrouver dans les légumes qui poussent sur ces terres. Une nouvelle étude menée à l’université de Vienne montre que de la laitue absorbe par ses racines tous les composés étudiés libérés lors de l’usure des pneus - dont certains sont très toxiques - et les accumule dans ses feuilles. Phys.org, 2 pages. (04.01.2023). Publication originale : Env Sci Tech.
Aspartame et anxiété. Des chercheurs américains ont établi un lien entre l’aspartame, un édulcorant artificiel présent dans près de 5000 aliments et boissons diététiques, et un comportement anxieux chez les souris. En plus de produire de l’anxiété chez les souris qui en ont consommé, l’aspartame a des effets qui peuvent s’étendre jusqu’à deux générations à compter de l’exposition des mâles à l’édulcorant. EurekAlert!, 2 pages. (08.12.2022). Publication originale : Proceedings Nat Academy of Sciences.
Le lait à l’origine de la plupart des rappels de produits alimentaires au Royaume-Uni pour cause de présence d’allergènes. Une étude récente analysant les rappels d’aliments au Royaume-Uni de 2016 à 2021 a révélé que les allergènes étaient la principale cause de rappel, et que le lait était l’allergène le plus souvent impliqué. Food Safety Magazine, 2 pages. (05.01.2023). Publication originale : Food Control.
Etiquetage préventif des allergènes : Vide juridique. Il n’existe pas de législation européenne sur l’étiquetage préventif des allergènes (EPA) pour la présence non intentionnelle d’allergènes (PNIA). Par conséquent, l’EPA est utilisé de différentes manières par différents fabricants et détaillants, ce qui ne facilite pas l’interprétation de ces informations par les consommateurs. Food Control, 20 pages. (21.12.2022).
Du dioxyde de soufre dans un échantillon de viande de bœuf frais. Le Centre pour la sécurité des aliments du Département hong-kongais de l’alimentation et de l’hygiène environnementale a annoncé qu’un échantillon de bœuf frais contenait du dioxyde de soufre (766 parties par million), un agent de conservation dont l’utilisation est interdite dans la viande fraîche. CFS, 2 pages. (09.01.2023)
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