Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Une
étude parue
dans le Journal
of Antimicrobial Chemotherapy révèle
des taux plus faibles de bactéries résistantes aux médicaments
chez les omnivores, source
CIDRAP News.
Juste
à temps pour la tradition américaine de Thanksgiving en matière de
repas carnivores, des chercheurs néerlandais rapportent que des
végétariens et les pescatariens (végétariens mangeant du poisson)
présentent des taux de portage plus élevés d'entérobactéries
résistantes aux antibiotiques que les non-végétariens, indiquant
que manger de la viande ne représente pas un facteur de risque
important d’hébergement de certains types de superbactéries.
Étant
donné que les entérobactéries productrices de bêta-lactamases
à spectre étendu (BLSE)
et d'AmpC à médiation plasmidique (pAmpC) sont courantes dans les
produits carnés néerlandais, les chercheurs
ont cherché à déterminer si les végétariens présentaient un
risque moins élevé d’héberger
des Escherichia
coli
ou de producteurs
des
ESBL/ pAmpC ou de
Klebsiella
pneumoniae
(BLSE-E/K)
par comparaison
avec des
personnes qui consomment de la viande. Leur analyse a porté sur 785
végétariens, 392 pescatariens et 365 non-végétariens.
Les
prélèvements fécaux
ont
révélé
que 8,0% des végétariens (intervalle de confiance à 95% [IC] et
6,3% à 10,1%), 6,9% des pescatariens (IC 95%, 4,8% à 9,8%) étaient
porteurs de bactéries
BLSE-E//K
contre seulement 3,8% des non-végétariens (IC 95%, 2,3% à 6,3%).
En
conclusion, les auteurs notent :
Les végétariens et les pescatariens n’avaient pas un risque plus faible de portage de BLSE-E/K par rapport aux non-végétariens, ce qui indique que la consommation de viande n’est pas un facteur de risque important de portage de BLSE-E/K.