Plus d'un tiers des personnes au Royaume-Uni ignoraient que les plats à emporter et les entreprises alimentaires étaient légalement tenus de se soumettre à des contrôles de sécurité sanitaire et d'hygiène, selon un sondage d'Oliver's Kitchen.
Les consommateurs au Royaume-Uni qui achètent des repas maison en ligne et auprès de chefs sur les réseaux sociaux pendant le confinement sont devenus de plus en plus populaires au cours des 12 derniers mois. Oliver’s Kitchen a commandé un sondage auprès de 5 000 résidents britanniques pour connaître leurs opinions et leurs expériences en consommant ce type de plats à emporter.
Plus des trois quarts, 79%, des personnes interrogées avaient commandé des plats ou des repas d'un takeaway ou d'un chef présent sur les réseaux sociaux non enregistré pendant le confinement.
Un dixième des sondés ont déclaré avoir souffert de maux d'estomac ou de diarrhée suite à un achat auprès d'un chef présent sur les réseaux sociaux, et plus d'un tiers étaient préoccupés par l'apparence ou l'odeur des plats et de son emballage à son arrivée.
Croissance des entreprises à domicile
La Natasha Allergy Research Foundation avait précédemment exprimé des préoccupations en matière de sécurité des aliments concernant l'augmentation du nombre d'entreprises opérant dans des domiciles. Ainsi 44% des nouvelles entreprises alimentaires qui ont débuté depuis le premier confinement sont des entreprises alimentaires à domicile. Le Chartered Institute of Environmental Health (CIEH) a également exprimé ses inquiétudes face à cette tendance.
Lors de la création d'une entreprise alimentaire à domicile, les vendeurs doivent s'inscrire auprès de leurs autorités locales et se soumettre à une inspection en hygiène alimentaire dans leurs résidences.
La pizza était le choix de repas le plus courant sur les réseaux sociaux, plus de la moitié d'entre eux ayant déclaré en avoir commandé une, suivie de rôtis à 38%) de la nourriture indienne à 27% et des gâteaux et desserts faits maison à 21%. La cuisine de pub, italienne, des hamburgers et des plats chinois ont également fait partie du Top 10.
Tendance émergente mais qui peut être risquée
Oliver Warburton, fondateur d’Oliver’s Kitchen, s’est dit surpris de voir combien de personnes ne savaient pas que chaque établissement alimentaire devrait avoir une note ou un score légal en hygiène alimentaire.
«Depuis l'émergence du coronavirus en mars de l'année dernière, le secteur de l'hôtellerie a été l'un des plus durement touchés, avec environ trois confinement pour chaque nouvelle ouverture», a-t-il dit.
«Ainsi, alors que les consommateurs passent de plus en plus de temps à l’intérieur, incapables de se rendre dans leurs restaurants préférés, il n’est pas étonnant que tant de consommateurs se soient tournés vers des vendeurs non enregistrés vendant des plats faits maison uniques et sur mesure.»
«C’est une tendance croissante pour le moment, mais malheureusement, cela n’est pas sans risques. Nous exhortons vraiment les consommateurs à s'assurer qu'ils savent d'où ils achètent leurs plats ou repas car une mauvaise intoxication alimentaire n'est amusante pour personne et, dans les cas graves, elle peut être très dangereuse.»
Ainsi en france, nos autorités ne semblent guère s'intéresser à ce type de restauration. Rappellons que selon Open Data d'Alim'confiance, il y a eu depuis le début de l'année 2021, 1 321 restaurants inspectés en France …
NB : Tous les liens de cet article sont de mont fait -aa.