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lundi 22 mars 2021

Royaume-Uni : Un sondage explore la tendance à acheter des plats ou des repas auprès de vendeurs à domicile en ligne

«Royaume-Uni : Un sondage explore la tendance à acheter dex repas auprès de vendeurs à domicile en ligne», source Food Safety News.

Plus d'un tiers des personnes au Royaume-Uni ignoraient que les plats à emporter et les entreprises alimentaires étaient légalement tenus de se soumettre à des contrôles de sécurité sanitaire et d'hygiène, selon un sondage d'Oliver's Kitchen.

Les consommateurs au Royaume-Uni qui achètent des repas maison en ligne et auprès de chefs sur les réseaux sociaux pendant le confinement sont devenus de plus en plus populaires au cours des 12 derniers mois. Oliver’s Kitchen a commandé un sondage auprès de 5 000 résidents britanniques pour connaître leurs opinions et leurs expériences en consommant ce type de plats à emporter.

Plus des trois quarts, 79%, des personnes interrogées avaient commandé des plats ou des repas d'un takeaway ou d'un chef présent sur les réseaux sociaux non enregistré pendant le confinement.

Un dixième des sondés ont déclaré avoir souffert de maux d'estomac ou de diarrhée suite à un achat auprès d'un chef présent sur les réseaux sociaux, et plus d'un tiers étaient préoccupés par l'apparence ou l'odeur des plats et de son emballage à son arrivée.

Croissance des entreprises à domicile

(En france, on dirait des repas faits maison-aa). Oliver’s Kitchen a dit que le sondage était important en raison du grand nombre de personnes qui ont lancé des entreprises alimentaires depuis leur domicile depuis le premier confinement.

La Natasha Allergy Research Foundation avait précédemment exprimé des préoccupations en matière de sécurité des aliments concernant l'augmentation du nombre d'entreprises opérant dans des domiciles. Ainsi 44% des nouvelles entreprises alimentaires qui ont débuté depuis le premier confinement sont des entreprises alimentaires à domicile. Le Chartered Institute of Environmental Health (CIEH) a également exprimé ses inquiétudes face à cette tendance.

Lors de la création d'une entreprise alimentaire à domicile, les vendeurs doivent s'inscrire auprès de leurs autorités locales et se soumettre à une inspection en hygiène alimentaire dans leurs résidences.

La pizza était le choix de repas le plus courant sur les réseaux sociaux, plus de la moitié d'entre eux ayant déclaré en avoir commandé une, suivie de rôtis à 38%) de la nourriture indienne à 27% et des gâteaux et desserts faits maison à 21%. La cuisine de pub, italienne, des hamburgers et des plats chinois ont également fait partie du Top 10.

Tendance émergente mais qui peut être risquée

Lorsqu'on leur a demandé d'où ils achetaient ces plats à emporter faits maison, la majorité, 77%, a déclaré Facebook. Snapchat est arrivé à 5% et Gumtree à 10%.

Oliver Warburton, fondateur d’Oliver’s Kitchen, s’est dit surpris de voir combien de personnes ne savaient pas que chaque établissement alimentaire devrait avoir une note ou un score légal en hygiène alimentaire.

«Depuis l'émergence du coronavirus en mars de l'année dernière, le secteur de l'hôtellerie a été l'un des plus durement touchés, avec environ trois confinement pour chaque nouvelle ouverture», a-t-il dit.

«Ainsi, alors que les consommateurs passent de plus en plus de temps à l’intérieur, incapables de se rendre dans leurs restaurants préférés, il n’est pas étonnant que tant de consommateurs se soient tournés vers des vendeurs non enregistrés vendant des plats faits maison uniques et sur mesure.»

«C’est une tendance croissante pour le moment, mais malheureusement, cela n’est pas sans risques. Nous exhortons vraiment les consommateurs à s'assurer qu'ils savent d'où ils achètent leurs plats ou repas car une mauvaise intoxication alimentaire n'est amusante pour personne et, dans les cas graves, elle peut être très dangereuse.»

Ainsi en france, nos autorités ne semblent guère s'intéresser à ce type de restauration. Rappellons que selon Open Data d'Alim'confiance, il y a eu depuis le début de l'année 2021, 1 321 restaurants inspectés en France …

NB : Tous les liens de cet article sont de mont fait -aa.

vendredi 12 mars 2021

Entreprise alimentaire non enregistrée pendant la pandémie de COVID-19, un exemple en Belgique

Entreprises alimentaires non enregistrées pendant la pandémie de COVID-19 : il n'y a pas qu'en Irlande que cela arrive ou en Angleterre, sans doute aussi en France, chut, sujet tabou ou top secret …

Voici ci-après un cas en Belgique où «Une boucherie-traiteur clandestine fermée par la police et l’AFSCA à Gosselies».

Les services de police et l’AFSCA ont procédé ce mercredi à la fermeture d’un atelier de boucherie et de traiteur clandestin situé dans un sous-sol à Gosselies. L’activité économique se déroulait sans la moindre autorisation. Sans parler de problèmes d’hygiène… L’atelier livrait des plats préparés aux résidents de certains homes de la région!

Les homes sont des maisons de repos ou de santé. 

Selon ce site,

Un atelier de préparation de repas a fait l’objet d’une fermeture judiciaire. Deux ouvrières ont pris la fuite à l’arrivée des agents de l’AFSCA.

Ce mercredi, une activité clandestine d’atelier de boucherie et de préparation de repas a fait l’objet d’une fermeture judiciaire à la rue François-Léon Bruyerre à Gosselies. L’activité qui n’avait aucune autorisation économique ou de l’AFSCA pour exercer semble avoir produit des repas depuis quelques années, sans éveiller les moindres soupçons. «Il y avait un atelier de découpe de viande et de préparation de repas, comme un traiteur», précise le parquet de Charleroi.

Bien sûr, les mesures indispensables pour ce genre d’activités n’étaient pas présentes. Pire, des problèmes d’hygiènes ont été constatés par les agents de l’agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire. «Les murs étaient en piteux état avec des taches de moisissure et des fissures. Il y avait, certes, du matériel professionnel et adéquat pour ce genre d’activités, mais dans un local inadapté. C’était loin d’être propre.»

Des repas livrés à des homes

Lors de l’intervention des agents de l’AFSCA et de la police, deux ouvrières ont pris la fuite. «L’auditorat du travail, puisque c’est leur domaine, a été avisé de cette fuite.» Selon le parquet de Charleroi, l’activité clandestine était chargée de livrer des homes de la région, dont un sur Gosselies. «Mais ces établissements ne sont pas impliqués dans ces faits. Un des directeurs a d’ailleurs confirmé à l’AFSCA qu’il n’était pas au courant de cette pratique.»

Une vingtaine de kilos de nourritures ont été saisis, ainsi que plusieurs produits. «Certains d’entre eux étaient périmés et auraient dû se retrouver dans les poubelles depuis décembre dernier», signale le parquet de Charleroi. Le suspect, à la tête de cette activité, a été auditionné et devra comparaître devant le tribunal correctionnel. «Il risque une peine de prison et une peine d’amende pour travail frauduleux. Il n’a pas été arrêté, mais son activité a fait l’objet d’une fermeture judiciaire et le local a été mis sous scellés.»

mardi 2 mars 2021

Irlande : En raison du Covid-19, le nombre d’entreprises alimentaires non enregistrées a plus doublé en 2020

Selon The Irish Times,

Le nombre d’entreprises alimentaires illégales «a plus que doublé» dans le cadre du confinement lié au Covid. Quarante-sept entreprises non enregistrées ont fait l'objet d'une enquête par l'agence de sécurité des aliments en 2020.
«Les enquêtes de la FSAI sur les entreprises alimentaires non enregistrées ont augmenté en 2020», source Food Safety of Ireland du 2 mars 2021.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a rapporté qu'en collaboration avec ses agences officielles, des enquêtes ont été menées sur 47 entreprises alimentaires non enregistrées* en 2020, contre 19 en 2019. Ces entreprises alimentaires non enregistrées opéraient illégalement à leur insu ou surveillance des autorités compétentes. Certaines de ces entreprises alimentaires ont été établies dans des cuisines domestiques ou des logements privés avec des processus, des procédures et des installations de sécurité des aliments inadaptés, à la suite de la fermeture temporaire d'entreprise alimentaire dans laquelle les personnes étaient employés en raison des restrictions liés au COVID-19.

Les entreprises alimentaires produisaient, transformaient ou distribuaient divers aliments tels que des produits de boulangerie, des œufs, produits de sushi prêts à consommer, la volaille; et les viandes crues et cuites. La législation alimentaire exige que toutes les entreprises du secteur alimentaire soient notifiées à l'autorité compétente concernée, indépendamment de la taille ou du type de l'entreprise alimentaire, avant leur exploitation. Cette exigence garantit que les entreprises du secteur alimentaire seront enregistrées et/ou approuvées auprès de l'agence d'inspection appropriée pour garantir la sécurité des aliments et protéger la santé des consommateurs. Le propriétaire de l'entreprise alimentaire est légalement responsable de s'assurer que les aliments qu'il produit peuvent être consommés sans danger.

À la suite de chaque enquête, la FSAI, en collaboration avec les inspecteurs des denrées alimentaires, peut prendre des mesures coercitives appropriées pour garantir la protection de la santé des consommateurs. En 2020, cinq ordonnances de fermeture, cinq avis de conformité et trois ordonnances d'interdiction ont été signifiées à des entreprises alimentaires non enregistrées/non approuvées. En plus de ceux-ci, deux mandats ont été obtenus pour avoir accès à des entreprises alimentaires non enregistrées exploitant leur entreprise à partir d'un logement domestique. Les enquêtes ont également abouti au retrait du marché irlandais de 17 tonnes d'aliments impropres à la consommation et/ou insalubres.

Commentant les enquêtes, la Dr Pamela Byrne, directrice générale, FSAI exhorte les consommateurs à être vigilants et à n'acheter des aliments qu'à des entreprises alimentaires réputées.

«Les consommateurs ont droit à des aliments sûrs et les faux opérateurs cherchant à réaliser un profit rapide au risque de potentiellement rendre les consommateurs malades ou de vendre des denrées alimentaires non conformes ou frauduleuses seront poursuivis en utilisant les pouvoirs juridiques dont nous disposons. La grande majorité des entreprises du secteur alimentaire se conforment à leur obligation légale de notifier avant de fonctionner; cependant, il est très préoccupant de voir une augmentation du nombre d'entreprises alimentaires non enregistrées en activité en 2020. Il ne fait aucun doute que le COVID-19 a présenté de nombreux défis pour l'industrie alimentaire et pour les personnes travaillant dans le secteur, cependant, cela ne change pas les exigences légales qui sont en place pour protéger la santé des consommateurs. Tous les propriétaires d'entreprises alimentaires, grandes ou petites, que ce soit dans un établissement commercial, à domicile, à partir d'une unité mobile, d'un camion de restauration et/ou en ligne, doivent connaître la législation en matière d'hygiène alimentaire et de sécurité alimentaire. Il est totalement inacceptable que certaines entreprises du secteur alimentaire choisissent de fonctionner en dehors de la loi», a dit la Dr Byrne.

...«Beaucoup de ces entreprises alimentaires non enregistrées utilisent des plateformes de réseaux sociaux telles que Facebook, Facebook marketplace, Adverts.ie, Done Deal et Instagram pour annoncer la vente et la fourniture de leurs produits alimentaires, et WhatsApp est également utilisé par certains pour recevoir des commandes. La FSAI et les inspecteurs des denrées alimentaires continuent de surveiller ces sites et prendront les mesures appropriées si des entreprises alimentaires non enregistrées sont découvertes. Nous demandons aux consommateurs que s'ils ont le moindre doute sur une entreprise alimentaire, ils doivent nous contacter via notre formulaire de réclamation en ligne, nous en assurerons le suivi», a ajouté le Dr Byrne.

La FSAI a réitéré que toute personne qui envisage d'ouvrir une entreprise alimentaire devrait contacter la FSAI pour obtenir des conseils sur les procédures correctes qu'elle doit mettre en place pour informer l'autorité compétente concernée de son entreprise, se conformer à la législation alimentaire et opérer en toute sécurité pour s'assurer qu'elle peut protéger la santé publique.

Pour d'autres informations, allez sur la page Internet, Starting a Food Business.

*Les enquêtes menées en 2020 ont porté sur le nombre suivant d'entreprises du secteur alimentaire vendant les aliments suivants:

- Viande (18)
- Produits prêts-à-manger (13)
Boulangeries ou gâteaux (3)
Viande séchée (2)
Produits de cannabidiol (2)
Gibier sauvage (1)
Alcool (1)
Intestins de porc (1)
Produits laitiers (1)
Livraisons de lait (également crème, jus d'orange et œufs) (1)
Oies et œufs (1)
Viande, poisson et pâtisseries (1)
Gâteaux et desserts (1)
Produits assortis (viande, viande séchée, poisson, pommes de terre, produits marinés et jus de pomme) (1)