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mercredi 15 avril 2020

COVID-19 et la France : Le pays qui n'avait pas de masque ...


Quel que soit l'issue de cette épidémie en France, il faudra bien le dire, la France restera comme le pays qui n'avait pas de masque ...

C'est récurrent et cela me navre de voir tous les jours à quel point des personnes pensent se protéger avec un masque en papier simple, encore aujourd'hui en pharmacie, un masque par jour et par personne, c'est complètement insensé.

Mon idée est de dire que le masque est le confinement personnel de base avec les autres mesures barrière et comme le rapportait un média à propos de la Corée du Sud, « pas de masque, pas d'entrée » dans un bâtiment, un magasin, etc.

L'Académie nationale de médecine a préconisé le port obligatoire d'un masque pour tous, mais le gouvernement tergiverse, et pour cause, bis repetita, on n’a pas de masque … et on ne sait même pas quand on en aura pour tous ...


Selon Libération, « un peloton de pays d’Europe centrale, mené par la République Tchèque et suivi de la Slovaquie, la Slovénie, l’Autriche et brièvement la Bulgarie obligent le port d’un masque de protection ou d’un simple foulard en public. »


Ce n’est pas étonnant que ce soit les pays qui s’en sortent le mieux avec moins de décès ...

En Lombardie, Italie, le 4 avril, une nouvelle ordonnance oblige désormais toute personne de se protéger le nez et la bouche lors des sorties, au moyen d’un masque ou d’un foulard. Les commerces alimentaires autorisés à exercer doivent fournir du gel et des gants.  

Rien de cela en France, pas même l'obligation de fournir du gel hydro-alccolique à l'entrée des magasins ...

Les amendes en Ouzbékistan sont réservés à ceux qui ne portent pas de masque, « pouvant atteindre 1,1 million de Sum (environ 105 euros), soit le double du salaire minimum. De quoi dissuader les contrevenants. »

Selon cette tribune,

Certains pays ont su sortir de la crise sans recourir au confinement mais en généralisant l’usage du masque, dont la fabrication est devenue une cause nationale. La France a choisi une autre voie. Pouvait-elle faire autrement ?
Pour ce virus comme pour ceux qui pourront survenir plus tard, le reste du monde a eu tort d'écarter l'élément central de la solution qu'est la généralisation du port du masque, mesure au coût ridicule en regard de celui du cataclysme actuel

Ainsi selon Le Monde,
Le dénigrement du masque en Europe suscite la consternation en Asie. Le port préventif du masque a contribué à juguler les contaminations dans les pays développés d’Extrême-Orient, où l’appel à ne pas en porter en France si l’on n’est pas malade est vu comme une grave erreur.
En conclusion, je voudrais qu'il me sera difficile désormais de croire aux hommes politiques actuels, car entre autres choses, ils seront perçu au travers du prisme des masques et ses conséquences, et la même analyse pourrait faites sur les tests..

Voici quelques uns des articles écrit ou traduit sur ce blog à propos des masques, il y en a pour tous,



Complément du 16 mars 2020. Dans une interview au magazine Le Point du 15 avril, le président de la République a déclaré,
Le manque de transparence est souvent pointé du doigt par les citoyens. Et un sujet cristallise les tensions : celui de la pénurie de masques. « On me fait le procès d'il y a quinze jours, mais moi, sur les stocks, je ne ferai pas le procès de mes prédécesseurs, même si parfois ce serait plus facile... Et puis, sincèrement, bien malin est celui qui aurait pu annoncer qu'en Chine, l'épicentre de la production serait submergé par l'épidémie », explique-t-il. 
De nombreux citoyens regrettent la communication imprécise concernant le port du masque. Selon certains, le gouvernement a affirmé que celui-ci n'était pas obligatoire au début de la crise sanitaire, avant de retourner sa veste quelques semaines plus tard. Une accusation réfutée par Emmanuel Macron. « Dès le début de la crise, nous faisons le choix de gérer la distribution et de prioriser les personnels soignants et les personnes les plus exposées. Je refuse aujourd'hui de recommander le port du masque pour tous et jamais le gouvernement ne l'a faite

Dès lors, comment se fait-il que l'Allemagne, l'Autriche et la République tchèque ne manquent pas de masque ?
On est vraiment le pays qui n'a pas de masque mais en plus assume de ne pas le recommander !


Mise à jour du 16 avril 2020. On lira cet article paru le 15 avril 2020 sur le blog Hastable, « Coronavirus: le coût de l’incompétence » par Nasier Ockham et h16.

Complément du 18 avril 2019. Dans une interview au Figaro du 18 avril, la directrice générale de Santé publique de France persiste dans son aveuglement sur le port du masque en ville, elle reste alignée sur la doxa du gouvernement et du président de la République ...

A la question sur le port du masque pour le grand public, quelles sont vos recommandations ?
Nos recommandations concernent les personnels de santé, et les personnes avec des symptômes. Nous estimons que nous ne disposons pas assez d'informations assez robustes pour se prononcer pour le reste de la population, et nous étudions le sujet avec le Haut Conseil de la santé publique.
La décision est renvoyée à comité Théodule alors qu'il faut encourager le port d'un masque en ville et compris celui fait maison !!! 

Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Lu dans l'éditorial du Figaro du 30 avril 2020 de Vincent Trémolet de Villers,
Après les amendes pour défaut de dérogation de sortie, le secrétaire d’État aux Transports a ajouté aux souches de son carnet de contraventions une nouvelle sanction: à partir du 11 mai, les usagers des transports pourront être sanctionnés s’ils ne portent pas de masque. Le citoyen, bonne pomme, à qui l’on a expliqué que le masque ne servait à rien, puis qu’on en manquait cruellement, puis qu’il pouvait se le fabriquer lui-même, ne devrait pas être, comme les pouvoirs publics, en retard à l’allumage. Il portera son masque. Il n’en reste pas moins que la passion de l’amende comme la compulsion fiscale participent, une fois encore, du génie français.
Mise à jour du 11 mai 2020. A mentionner, ces informations très tardives ...

vendredi 10 avril 2020

Le Corona-Monitor du BfR en Allemagne montre que la sensibilisation aux risques est plus élevée chez les personnes âgées


« Pandémie de coronavirus: la sensibilisation aux risques est plus élevée chez les personnes âgées », source communiqué du BfR 10/2020 du 9 avril 2020.

La troisième édition du sondage « BfR-Corona-Monitor » montre comment différents groupes d'âge évaluent la pandémie de coronavirus.

L'impact d'une infection à coronavirus sur la santé est estimé par 40% des participants comme étant important. Pour les personnes âgées de 60 ans et plus, cette proportion est de 54%. C'est le résultat du « Corona-Monitor », une sondage hebdomadaire de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR).
« La sensibilisation aux risques est notablement plus élevée chez les personnes qui sont plus à risque en raison de leur âge que parmi les groupes d'âge plus jeunes », explique le président du BfR, le professeur Andreas Hensel. « Dans tous les groupes d'âge, la majorité des participants se sentent bien informés de ce qui se passe concernant le nouveau coronavirus. »

L'infection par la proximité avec d'autres personnes est toujours considérée comme une voie de transmission probable par la majorité des répondants (76%). La transmission via les poignées de porte n'est désormais considérée comme probable que de 48%, soit 15 % de moins que la semaine précédente. Les répondants de moins de 40 ans évaluent la probabilité d'infection par l'argent, les aliments, les animaux de compagnie, ainsi que la vaisselle et les couverts plus élevée que les personnes de 60 ans et plus.

Les restrictions à la vie publique, comme la fermeture de la plupart des magasins ou le couvre-feu imposé dans certaines régions, sont jugées moins appropriées par la population allemande que les semaines précédentes. En revanche, l'acceptation des mesures de quarantaine et des événements annulés reste élevée.

Les personnes âgées de 60 ans et plus obtiennent des informations sur le coronavirus principalement par la télévision. En revanche, seulement 43% de ce groupe d'âge mentionnent Internet comme source d'information. Les personnes de moins de 40 ans, en revanche, utilisent la télévision et Internet avec une fréquence similaire. Ces différences ne semblent pas avoir beaucoup d'influence sur le niveau d'information perçu: dans tous les groupes d'âge, la majorité des personnes interrogées se sentent bien informées de ce qui se passe concernant le nouveau coronavirus.

Comme la semaine précédente, 22% des participants ont déclaré qu'ils ne prenaient actuellement aucune mesure pour se protéger contre une infection à coronavirus. Le port de vêtements de protection tels que des masques et des gants, d'autre part, semble devenir de plus en plus courant dans tous les groupes d'âge: 23% ont déclaré vouloir se protéger contre une infection en portant des vêtements de protection, une augmentation de sept points de pourcentage par rapport à la semaine précédente. Éviter le public est toujours la mesure de protection la plus couramment mentionnée par les participants à l'étude (52%).

Le BfR met continuellement à jour ses qestions fréquemment posées et les réponses sur le thème du coronavirus, à la lumière de la situation en évolution dynamique.

Le sondage complet « BfR-Corona-Monitor » du 7 april 2020.

dimanche 5 avril 2020

Le Corona-Monitor du BfR en Allemagne montre que « Plus de personnes se protègent contre le coronavirus »


Comme chacun a pu le constater, malgré le même pourcentage de budget de la santé par rapport au PIB, 11,3 %, selon la Commission européenne et l’OCDE, l’Allemagne et la France n’obtiennent pas les mêmes résultats, notamment en termes de décès, face au COVID-19, comme en témoigne les données ci-dessous obtenues du site du South China Morning Post du 5 avril 2020 à à 09h20.
Le BfR, équivalent de l’Anses en Allemagne, a eu la bonne idée de proposer un « Corona-Monitor », un sondage auprès des consommateurs allemands. 

Je vous en avais parlé ici du premier sondage datant du 24 mars, voici le second « Corona-Monitor » du 31 mars 2020. 

Pour les détails, voir le second BfR-Corona-Monitor au 31 mars 2020.

« Plus de personnes se protègent contre le coronavirus », source communiqué du BfR 08/2020, du 3 avril 2020.

La deuxième édition du « BfR-Corona-Monitor » montre que le danger est toujours présent dans l'esprit du public

Le coronavirus inquiète de plus en plus la population allemande. C'est le résultat du « Corona-Monitor », un sondage hebdomadaire de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR).

Selon le sondage, le nombre de participants qui ne se protègent pas a diminué de dix points de pourcentage par rapport à la semaine précédente. « 78 pour cent des participants au sondage prennent un soin particulier à ne pas être infectés par le virus », a déclaré le professeur Dr. Andreas Hensel, président du BfR. « Cela montre que le risque posé par le coronavirus est très clairement perçu. »

Éviter le public était toujours la mesure de protection la plus fréquemment mentionnée spontanément par les participants.

Cependant, le port de vêtements de protection, y compris des masques ou des gants, était plus important que la semaine précédente. Alors que la semaine dernière, seulement environ 6% des personnes interrogées ont nommé des vêtements de protection comme mesure contre l'infection, cette semaine, le nombre est passé à 16%.

L'utilisation de désinfectants a également été mentionnée plus fréquemment par les participants au sondage. En outre, le pourcentage de personnes qui ne sont pas sûres de pouvoir se protéger contre une infection par le nouveau coronavirus a diminué de dix points de pourcentage à 29% par rapport à la semaine précédente.

En revanche, moins de personnes sont enclines à soutenir les mesures visant à contenir le virus. Bien que l'annulation d'événements, les restrictions de voyage et les mesures de quarantaine aient continué d'être jugées appropriées par plus de 90% des participants, l'acceptation du couvre-feu et l'interdiction de contact a diminué.

L'interdiction de contact a été jugée appropriée par 88% des participants, tandis que l'acceptation du couvre-feu est tombée à 67%.

La proximité des autres personnes (79%) et des poignées de porte (63%) sont encore perçues par la plupart des personnes interrogées comme des voies de transmission probables d'une infection corona.

Cependant, les aliments semble également attirer davantage l'attention en tant que voie de transmission, alors que seulement 12% des personnes interrogées la semaine dernière ont vu un risque élevé de transmission via les aliments, cette semaine, le chiffre était de 18%.


L'évaluation de l'impact d'une infection par le coronavirus sur la santé et la connaissance « perçue » des répondants sont restées pratiquement inchangées par rapport à la semaine précédente. Il est à noter, cependant, que les participants au sondage s'informent davantage via les médias, tandis que les réseaux sociaux - probablement aussi en raison des restrictions sur les réseaux sociaux - sont devenus moins importants.

jeudi 2 avril 2020

Infection par le coronavirus : Ce qui est le plus redouté sont les autres et les poignées de porte, selon un sondage du BfR


« Infection par le coronavirus : Les personnes les plus redoutées sont les autres mais aussi les poignées de porte », selon un sondage du BfR. Source BfR 07/2020, 27 mars 2020.

Le ‘corona monitor’ de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques montre comment la population allemande perçoit la situation actuelle.
Voir le BfR Corona-Monitor du 24 mars 2020.

Quelles sont les choses qui inquiètent le plus les Allemands au sujet du nouveau coronavirus et du risque d'infection?
Ils voient principalement la proximité d'autres personnes (81%) et les poignées de porte contaminées (61%) comme une voie de transmission probable pour l'agent pathogène.

Cela est démontré par les premiers résultats du ‘corona monitor’de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR). « A l'avenir, nous voulons mesurer chaque semaine comment la population allemande perçoit le risque du nouveau coronavirus », explique le président du BfR, le professeur Andreas Hensel. « Nous espérons que cette enquête représentative nous donnera donc une sorte de ‘courbe de fièvre’, à partir de laquelle nous pouvons déduire comment les personnes perçoivent le risque et comment ils le gèrent."

Les répondants voient un risque d’infection lié à l’argent (45%). En revanche, la probabilité que le coronavirus soit transmis par les aliments, les animaux de compagnie ou les vêtements est généralement perçue comme faible.

32% des personnes interrogées n'ont pas encore pris de mesures pour se protéger ou protéger leurs familles contre l'infection par le nouveau coronavirus. En revanche, environ les deux tiers déclarent souhaiter se protéger contre l'infection. La mesure la plus fréquemment mentionnée est de loin d'éviter le public (distanciation sociale). Beaucoup comptent également sur le lavage fréquent et minutieux des mains, en gardant leurs distances avec les autres et en utilisant des désinfectants. Lorsque des couples interrogés doivent choisir entre pouvoir se laver les mains avec du savon et de l'eau ou avec un désinfectant, la grande majorité (84%) a opté pour du savon et de l'eau. Cependant, malgré ces mesures, 28% seulement sont certains de pouvoir se protéger contre une infection.

Les effets sur sa propre santé de tomber malade avec le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 ont été perçus très différemment. Alors que 41% s'attendent à ce que leur propre santé soit affectée dans une moindre mesure, 37% estiment que les effets sont assez importants. Cela signifie que le coronavirus est actuellement perçu comme une menace plus importante que la grippe.

Dans l'ensemble, les mesures prescrites pour contenir l'agent pathogène ont été évaluées de manière très positive : plus de 90% des personnes interrogées jugent appropriées des mesures telles que la fermeture d'écoles, des mesures de quarantaine ou une interdiction de contact prescrite en début de semaine. La fermeture de la plupart des magasins ou l'imposition d'un couvre-feu a été jugée appropriée par 86% et 74% des répondants respectivement.

La grande majorité de la population (72%) estime également être bien informée des événements et rester informée par la télévision, Internet et la presse écrite. L'Institut Robert Koch a été l'organisme officiel le plus souvent cité comme source d'information.

L'Anses récapitule les consignes sur cette affiche à partager ...