Un
grand bravo et un grand merci à seppi pour son article qui
s’intitule « Agriculture
et eau... pinion ».
Que d'informations pertinentes !
Le
18 août 2020, L'Opinion
a
publié quatre articles – évidemment de grande qualité – sur
l'agriculture et l'eau :
« Changement
climatique, usage domestique ou agricole : la ressource en eau sous
pression »,
avec en sur-titre : « La
science infuse »,
et en chapô : « Un
manque chronique d’eau n’est pas à craindre en France. Il faut
gérer les stockages en acceptant que la perturbation, minime, du
cycle naturel est acceptable au regard du bénéfice pour
l’agriculture. »
« Histoire
d’eau: comment la France maltraite son agriculture »,
avec en sur-titre : « sado-masochisme »,
et en chapô : « Eleveurs
et cultivateurs font face cette année à une sécheresse
dramatique. Une situation amenée à se répéter. Des solutions de
gestion et de stockage de l’eau existent mais se heurtent à de
fortes résistances » ;
« Agriculture:
l’irrigation emportée par un flot de désinformation »,
avec en sur-titre : « Inondation »,
et en chapô : « L’irrigation,
bien que peu utilisée en France au regard de ce qui se pratique
ailleurs en Europe, déchaîne les oppositions écologistes »
« Dans
le droit de l’eau, le besoin agricole ne se fait plus
entendre » (c'est
une citation), avec en sur-titre : « Noyade »,
et en chapô: « Pour
la juriste Carole Hernandez-Zakine, la complexification du droit de
l’eau, dans une conception environnementaliste, a déséquilibré
la prise en compte des besoins ».
Voici
un « extrait
de l'un d'eux (ne pas lire si vous voulez rester de bonne humeur) »,
ou
être très triste pour notre agriculture :
« Finalement,
le problème est que l’agriculture, activité de «pollueurs»
pour ses détracteurs, recoure à l’eau. Pour Carole
Hernandez-Zakine, l’écriture des documents de planification de
l’usage de l’eau montre que le contrôle de l’accès est devenu
le levier pour changer le modèle économique agricole, imposer la
fin des pesticides, trier les cultures «correctes» de
celles qui ne le sont pas. « On explique aux
agriculteurs qu’ils ne doivent pas faire de maïs ici, pas de
maraîchage là, pas d’abreuvement d’animaux là-bas. Qu’on ne
parle pas de transition agroécologique : c’est un leurre. On ne
demande pas aux agriculteurs de s’adapter mais de renoncer. »
C’est, dans les faits, condamner au désert agricole des zones
entières de la France. »
Et
dire qu’il y a un
plan de relance de
l’agriculture qui a pour
volet la transition agro-écologique,
afin soit-disant d’« accélérer
la transition agroécologique pour donner accès à tous les Français
à une alimentation saine, durable et locale ».
A suivre ...
Mise à jour du 6 septembre 2020. On lira l'éditorial de Jean-Paul Pelras dans l'agri, Plan de
relance : « 1 % pour ceux qui nourrissent la France ».
A mon sens, ce n'est plus un désarroi mais un grand désarroi de l'agriculture qui est laissée pour compte par l'Etat ...