Deux personnes sont décédées en Finlande alors que les enquêtes sur une épidémie à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) se poursuivent.
L'Institut national de la santé et du bien-être (THL) a reçu neuf rapports de cas de maladies infectieuses suspectées à E. coli dans toute la Finlande de juin à août. Sept éclosions à E. coli O103 signalées à l'agence par des municipalités de différentes régions du pays appartiennent au même incident.
Mettant à jour un précédent rapport, l'agence a déclaré que la date de début de l'épidémie avait été fixée à la fin juillet. Ceci est défini en fonction du typage des isolats des patients. Dans le laboratoire de THL du 27 juillet au 24 août, 57 cas à E. coli O103 avec le gène de la toxine shiga 1 (stx1) ont été enregistrés. Parmi ceux-ci, 40 cas groupés sur la base du séquençage du génome entier (WGS) indiquent qu'ils pourraient provenir de la même source.
Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes. L'âge médian est de 37 ans et la fourchette est de 2 à 97 ans.
Décès et hospitalisations signalés
La majorité des 33 personnes interrogées lors de l'épidémie actuelle ont mentionné des symptômes, notamment de la diarrhée. Plus d'un tiers d'entre eux ont été hospitalisés. La plupart avaient mangé à l'extérieur de la maison avant de tomber malades.
L'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto) et les autorités locales de contrôle des aliments recherchent les sources potentielles d'infection sur la base des informations fournies lors des entretiens.
Une notification d'épidémie a également été envoyée au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) pour voir si d'autres pays ont signalé des infections associées.
Depuis 2016, une moyenne de 200 cas d’infections à E. coli ont été signalées au registre des maladies infectieuses en Finlande chaque année. Plus de la moitié d'entre eux viennent de l'étranger.
E. coli O103 est l'un des types les plus courants du pathogène retrouvé chez les patients en Finlande. Il a déjà été détecté chez les bovins et le lait cru et a provoqué une épidémie en 2014 imputable à de l'eau contaminée.