Les autorités finlandaises enquêtent sur un certain nombre d'intoxications alimentaires suspectées à E. coli pathogènes ces derniers mois pour voir si elles sont liées.
L'Institut finlandais de la santé et du bien-être (THL) a reçu neuf rapports d'alertes suspectées à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) de toute la Finlande de juin à août 2021. Dans cinq de ces rapports, des patients ont été infectés par E. coli O103.
Durant cette période, 45 cas à E. coli O103 ont été détectés par le laboratoire de THL. Le sérotypage de 22 autres souches est en cours.
Les enquêtes visant à trouver des sources potentielles des cas d’infection pour connecter les patients se poursuivent avec les autorités locales et l'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto).
Ce travail comprend des entretiens avec des personnes malades, le séquençage des prélèvementss des patients et la traçabilité des aliments identifiés lors des entretiens.
Depuis 2016, en moyenne 200 cas d’infections à E. coli pathogènes ont été signalées au Registre des maladies infectieuses chaque année. Plus de la moitié d'entre eux viennent de l'étranger.
E. coli O103 est l'un des types les plus courants de l’agent pathogène retrouvé chez les patients en Finlande. Il a déjà été détecté chez les bovins et le lait cru et a provoqué une épidémie en 2014 imputable à de l'eau contaminée.
Aucun des patients à E. coli O103 de 2001 à 2020 interrogés en Finlande n'a reçu de diagnostic de syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui peut entraîner une insuffisance rénale.
Pour connaître les symptômes des STEC, dont le SHU, voir ce lien de Santé publique de France.
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