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mercredi 19 juillet 2023

Punaises de lit : Il paraît que ça coûte un pognon de dingue, selon l'Anses

Le gouvernement a instauré un bonus réparation textile, pourquoi pas désormais une prime pour le traitement des puces de lit ?
Voici que s'agissant des «Punaises de lit : des conséquences sur le budget et la qualité de vie des Français», source Anses du 19 juillet 2023.

Entre 2017 et 2022, plus d’un foyer français sur dix a été infesté par des punaises de lit. Contrairement à une idée reçue, leur présence ne traduit pas un manque de propreté : tout le monde peut être victime d’une infestation à son domicile. Par ailleurs, cette nuisance s’avère coûteuse pour les ménages français de métropole si l’on prend en compte la lutte et les impacts psychologiques. L’Agence recommande d’aider financièrement certains ménages dans la prise en charge des coûts associés à l’éradication des punaises de lit. Elle recommande également aux professionnels et aux particuliers de privilégier des méthodes de lutte alternatives aux insecticides chimiques.

Des infestations en augmentation

Les punaises de lit sont de petits insectes qui se cachent le plus souvent dans les matelas et les sommiers. Elles se nourrissent de sang et piquent pendant la nuit. Elles sont transportées dans les vêtements et les bagages, lors de voyages ou de l’achat de literie, de meubles ou de vêtements de seconde main. 

La recrudescence des infestations par les punaises de lit constatée ces dernières années s’explique notamment par l’essor des voyages et une résistance croissante des punaises aux insecticides.

Tous les milieux socio-économiques sont concernés

L’enquête réalisée par Ipsos pour l’Anses révèle que 11% des foyers français ont été infestés par des punaises de lit entre 2017 et 2022. Elle montre également qu’il n’y a pas de lien entre le niveau de revenu d’un foyer et le fait d’être victime d’une infestation.

Un coût économique et sanitaire pour les foyers français qui excède 300 millions d’euros par an

L’Agence a également calculé le coût de la lutte à l’échelle nationale pour les seuls ménages français. Il a atteint 1,4 milliard d’euros pour la période 2017-2022, soit 230 millions d’euros par an en moyenne.

A ce coût s’ajoute le coût des conséquences sanitaires des infestations par les punaises de lit. En effet, si les punaises ne transmettent pas de maladie, leur présence peut avoir des effets psychologiques et impacter le bien-être des personnes victimes d’infestation à leur domicile.

En 2019, le coût sanitaire a représenté 83 millions d’euros pour les Français, dont 79 millions d’euros associés à une baisse de la qualité de vie, aux troubles du sommeil et aux impacts sur la santé mentale, 1 million d’euros lié aux arrêts de travail et 3 millions d’euros environ au titre des soins physiques.

Privilégier les méthodes de lutte non chimiques

Que la lutte soit réalisée par des particuliers ou des professionnels, l’Agence recommande de privilégier les méthodes non chimiques, comme le traitement par la chaleur sèche ou la congélation. Si les deux sont considérés comme efficaces, le traitement par la chaleur peut être utilisé pour traiter une pièce dans son ensemble, alors que la congélation est plus adaptée à des vêtements ou de petits objets infestés.

Commentaire

Cela m'étonne tous les jours, le champ d’action de l’Anses devient sans limite ...

Complément

On lira «Subventionnement du rapiéçage de vêtements: l’apothéose de l’État nounou» par Erwan Le Noan dans Le Figaro.  

vendredi 14 août 2020

Royaume-Uni : La Food Standards Agency lance une campagne pour aider le secteur alimentaire à s'adapter à la ‘nouvelle normalité’


« Royaume-Uni : La Food Standards Agency lance une campagne pour aider le secteur alimentaire à s'adapter à la ‘nouvelle normalité’ », source FSA.

La campagne Here to Help fournit un guide pratique pour les entreprises du secteur alimentaire sur la façon de s'enregistrer, de rouvrir et de s'adapter à la façon dont elles font du commerce en toute sécurité sanitaire pendant la pandémie COVID-19.

Au cours des derniers mois, de nombreuses entreprises alimentaires établies se sont diversifiées dans la livraison d’aliments, la vente à emporter ou la vente en ligne afin de continuer à fonctionner. Des preuves anecdotiques montrent également une augmentation du nombre de personnes cuisinant à domicile et vendant des aliments localement ou en ligne.

La Food Standards Agency (FSA) a développé le guide Here to Help pour les petites entreprises alimentaires telles que les restaurants, les plats à emporter et les cafés, afin de clarifier les processus et les exigences d'hygiène qu'ils doivent respecter lorsqu'ils développent de nouvelles méthodes de travail.

Michael Jackson, responsable de la conformité réglementaire à la FSA, a dit:

« Le COVID-19 a été une période extrêmement difficile pour l’industrie alimentaire, de nombreuses entreprises ayant changé leur façon de faire du commerce pour survivre. »

« Il reste vraiment important pour les entreprises de comprendre la possibilité de risques supplémentaires pour la sécurité des aliments en raison des changements qu’elles ont apportés et des mesures qu’elles doivent prendre pour protéger leurs clients. Notre campagne Here to Help vise à aider les entreprises à réussir, afin de garantir que les consommateurs continuent d'avoir accès à des aliments sûrs. »

Ici pour vous aider, vous trouverez des conseils utiles sur une gamme de questions telles que la fourniture d'informations sur les allergènes, les emballages alimentaires sûrs et les contenants à emporter et l'assurance que les chauffeurs-livreurs respectent les règles d'hygiène alimentaire. Il souligne également l'obligation légale pour toute personne vendant, cuisinant, stockant, manipulant, préparant ou distribuant des aliments, d'enregistrer son entreprise auprès de son autorité locale.

La campagne sera soutenue par une série d'études de cas mettant en vedette de petites entreprises et partageant l'expertise de l'industrie. Il examinera comment ils ont géré la transition vers de nouveaux modèles d'exploitation et les défis auxquels ils ont été confrontés. Leurs histoires seront mises en valeur par le biais de blogs, de podcasts et de webinaires sur nos canaux. Abonnez-vous pour être alerté lorsque de nouvelles études de cas seront publiées.

Notre conseil est clair, il est très peu probable que des personnes puissent attraper le COVID-19 à partir des aliments. Le COVID-19 est une maladie respiratoire qui n'est pas connue pour être transmise par exposition à des aliments ou à des emballages alimentaires. Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec l'industrie et d'autres partenaires pour garantir que l'approvisionnement alimentaire britannique reste sûr.

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous