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mardi 5 décembre 2023

Le coût des poulets label rouge : Bienvenue en Absurdisthan !

jeudi 30 novembre 2023

Trois raisons qui expliquent pourquoi le bio est plus cher

lundi 16 octobre 2023

L'agriculture urbaine à Paris existe-t-elle ?

mercredi 19 juillet 2023

Punaises de lit : Il paraît que ça coûte un pognon de dingue, selon l'Anses

Le gouvernement a instauré un bonus réparation textile, pourquoi pas désormais une prime pour le traitement des puces de lit ?
Voici que s'agissant des «Punaises de lit : des conséquences sur le budget et la qualité de vie des Français», source Anses du 19 juillet 2023.

Entre 2017 et 2022, plus d’un foyer français sur dix a été infesté par des punaises de lit. Contrairement à une idée reçue, leur présence ne traduit pas un manque de propreté : tout le monde peut être victime d’une infestation à son domicile. Par ailleurs, cette nuisance s’avère coûteuse pour les ménages français de métropole si l’on prend en compte la lutte et les impacts psychologiques. L’Agence recommande d’aider financièrement certains ménages dans la prise en charge des coûts associés à l’éradication des punaises de lit. Elle recommande également aux professionnels et aux particuliers de privilégier des méthodes de lutte alternatives aux insecticides chimiques.

Des infestations en augmentation

Les punaises de lit sont de petits insectes qui se cachent le plus souvent dans les matelas et les sommiers. Elles se nourrissent de sang et piquent pendant la nuit. Elles sont transportées dans les vêtements et les bagages, lors de voyages ou de l’achat de literie, de meubles ou de vêtements de seconde main. 

La recrudescence des infestations par les punaises de lit constatée ces dernières années s’explique notamment par l’essor des voyages et une résistance croissante des punaises aux insecticides.

Tous les milieux socio-économiques sont concernés

L’enquête réalisée par Ipsos pour l’Anses révèle que 11% des foyers français ont été infestés par des punaises de lit entre 2017 et 2022. Elle montre également qu’il n’y a pas de lien entre le niveau de revenu d’un foyer et le fait d’être victime d’une infestation.

Un coût économique et sanitaire pour les foyers français qui excède 300 millions d’euros par an

L’Agence a également calculé le coût de la lutte à l’échelle nationale pour les seuls ménages français. Il a atteint 1,4 milliard d’euros pour la période 2017-2022, soit 230 millions d’euros par an en moyenne.

A ce coût s’ajoute le coût des conséquences sanitaires des infestations par les punaises de lit. En effet, si les punaises ne transmettent pas de maladie, leur présence peut avoir des effets psychologiques et impacter le bien-être des personnes victimes d’infestation à leur domicile.

En 2019, le coût sanitaire a représenté 83 millions d’euros pour les Français, dont 79 millions d’euros associés à une baisse de la qualité de vie, aux troubles du sommeil et aux impacts sur la santé mentale, 1 million d’euros lié aux arrêts de travail et 3 millions d’euros environ au titre des soins physiques.

Privilégier les méthodes de lutte non chimiques

Que la lutte soit réalisée par des particuliers ou des professionnels, l’Agence recommande de privilégier les méthodes non chimiques, comme le traitement par la chaleur sèche ou la congélation. Si les deux sont considérés comme efficaces, le traitement par la chaleur peut être utilisé pour traiter une pièce dans son ensemble, alors que la congélation est plus adaptée à des vêtements ou de petits objets infestés.

Commentaire

Cela m'étonne tous les jours, le champ d’action de l’Anses devient sans limite ...

Complément

On lira «Subventionnement du rapiéçage de vêtements: l’apothéose de l’État nounou» par Erwan Le Noan dans Le Figaro.  

dimanche 21 mai 2023

Allemagne : Des chercheurs estiment le coût des infections à Campylobacter

«Allemagne : Des chercheurs estiment le coût des infections à Campylobacter», source Food Safety News du 20 mai 2023.

Selon une étude, l'infection à Campylobacter et les maladies associées sont associées à une charge économique substantiel en Allemagne.

Des chercheurs ont analysé l'utilisation des soins de santé et les coûts directs et indirects de Campylobacter et les problèmes de santé de longue durée nécessitant des soins intensifs des patients à partir des données de l'assurance maladie avec 26 millions de membres en Allemagne.

Les données de sinistres des assurés ayant au moins un diagnostic de Campylobacter en 2017 ont été fournies, dont 9 945 ont été incluses dans l'analyse publiée dans la revue Plos One, « Health care utilizations and costs of Campylobacter enteritis in Germany: A claims data analysis».

L’étude a montré un taux de diagnostic de Campylobacter inférieur à celui des données de surveillance allemandes pour 2017, mais avec une répartition par âge, sexe et région similaire. Selon les données de surveillance et les données sur les demandes de remboursement, les taux étaient les plus faibles dans le groupe d'âge des 5 à 14 ans et les plus élevés chez les femmes de 20 à 24 ans.

Certaines personnes ont développé une arthrite réactive post-infectieuse, le syndrome de Guillain-Barré (SGB), une maladie inflammatoire de l'intestin (MICI) et/ou le syndrome du côlon irritable (SCI).

Estimations du coût total
Les coûts moyens spécifiques à Campylobacter par patient recevant des soins ambulatoires étaient de 524 euros sur une période de 12 mois, tandis que les coûts par cas hospitalisé s'élevaient à 2 euros. Les coûts partiels analysés variaient entre 221 euros pour le SCI et 22 721 euros pour le SGB par patient et pour 12 mois. Les coûts totaux de l'infection à Campylobacter et de ses séquelles en Allemagne en 2017 se situaient entre 74,25 et 95,19 millions d'euros.

Des données ont également été fournies pour un groupe témoin. Pour chaque assuré ayant au moins un diagnostic de Campylobacter en 2017, trois assurés sélectionnés au hasard correspondant en termes d'âge, de sexe et de lieu de résidence ont été inclus.

Environ la moitié de la population de l'étude était une femme et l'âge médian était de 47 ans. La période d'étude pour chaque patient et témoin variait entre 21 et 36 mois.

Sur la base de l'utilisation des soins de santé spécifiques à Campylobacter, 63,7% des patients ont été classés comme cas modérés et 36,3% comme cas graves. Plus d'un diagnostic de Campylobacter au cours de la période analysée a été posé pour certains patients.

Les coûts directs des soins de santé correspondent aux paiements effectués par l'assurance et aux co-paiements par les patients selon les données sur les cas de maladie. Les coûts indirects ont été calculés en multipliant l’incapacité de travail par le coût salarial moyen. Les coûts des soins médicaux en milieu hospitalier, de la rééducation et des incapacités de travail liées aux diagnostics de Campylobacter ou des séquelles ont été évalués séparément pour chaque patient.

Impact de la gravité de la maladie sur le coût
Près de 4 500 patients ont eu un séjour hospitalier associé à Campylobacter. L'hospitalisation avec les principaux diagnostics d’infection à Campylobacter a duré en moyenne cinq jours, tandis que les femmes et les patients plus âgés avaient une durée plus longue.

Pour les patients modérés âgés de 15 à 64 ans, les incapacités de travail ont duré en moyenne 8 jours, soit plus que les 3 jours pour les patients hospitalisés. Cependant, la proportion de patients ayant des problèmes au travail était plus élevée chez les personnes atteintes d’infection grave à Campylobacter que chez celles modérément touchées.

La proportion la plus élevée d'hospitalisations concernait les patients atteints de SGB, avec un séjour moyen de 21 jours tous les ans et demi. Les incapacités de travail étaient les plus courantes et les plus longues chez les patients atteints de SGB, tandis que ceux qui présentaient d'autres séquelles avaient de courtes absences au travail allant jusqu'à cinq jours par an.

Les coûts différaient selon les tranches d'âge : les patients âgés de plus de 65 ans développaient les coûts directs les plus élevés, tandis que les dépenses indirectes étaient principalement engagées par les patients âgés de 15 à 64 ans. Les femmes présentaient des coûts légèrement plus élevés pour les soins médicaux ambulatoires et les médicaments prescrits, tandis que les hommes atteints de maladies graves avaient tendance à avoir coûts indirects plus élevés.

Le coût total de la maladie était le plus faible pour les patients âgés de cinq à 14 ans et le plus élevé pour le groupe d'âge de 30 à 64 ans pour les infections à Campylobacter modérées et sévères (ou graves).

Les hospitalisations étaient le facteur de coût le plus important pour les patients gravement touchés. Pour les patients atteints d’infections à Campylobacter modérées, les pertes de productivité représentaient la plus grande part.

Commentaire
Je n'ai pas connaissance d'une étude sur le coût des maladies infectieuses d'origine alimentaire en France, mais je suis preneur ...

vendredi 23 décembre 2022

Le coût est en tête des préoccupations de Noël, mais la sécurité sanitaire est toujours répertoriée comme un aspect important

«Le coût est en tête des préoccupations de Noël, mais la sécurité sanitaire est toujours répertoriée comme un aspect important», source Food Safety News.

Le coût des aliments est la principale préoccupation des personnes pour ce Noël, mais la sécurité sanitaire est toujours importante, selon un sondage.

Des études de Safefood ont révélé que près de 4 personnes sur 10 en Irlande s'inquiètent de la bonne préparation du dîner de Noël. Safefood promeut la sécurité des aliments et la nutrition en Irlande du Nord et en République d'Irlande.

Le coût des aliments est préoccupant pour 52% des répondants. Au total, 9% craignent de trop cuire la dinde et 6% de ne pas la cuire suffisamment et ne savent pas si elle peut être consommée sans danger. D'autres problèmes incluent le fait de mettre toute cette nourriture sur la table et que les restes soient gaspillés.

L’étude a été commandée par safefood dans le cadre de la campagne annuelle ‘Trust the Meat Thermometer’ (Faire confiance au thermomètre à viande). Le conseil est d'utiliser un thermomètre pour s'assurer que la dinde est cuite à 75°C (voir image en haut de l’article). Les dindes farcies ont besoin de plus de temps de cuisson.

Linda Gordon, spécialiste en chef en science des aliments chez safefood, a dit que sa principale recommandation était d'utiliser un thermomètre à viande.

«Ils sont abordables, faciles à utiliser et rassurent davantage en s'assurant que des aliments comme la dinde soient cuits en toute sécurité. Quelle que soit la méthode de cuisson, les horaires ou les recettes utilisées, vous saurez que la dinde sera prête à consommer lorsque vous la sortirez du four et que vous placerez le thermomètre à viande dans la partie la plus épaisse de la viande entre la poitrine et la cuisse et qu'elle atteindra 75°C», a-t-elle dit.

Conseils de cuisson et de stockage
L’étude a été menée par le biais d'une enquête en ligne en République d'Irlande auprès de 1 013 adultes en novembre. Alors que 41% prévoient de cuisiner une dinde de la même taille que l'année dernière, 18% opteront pour une dinde plus petite et 10% pour une couronne de dinde.

Le chef Adrian Martin a dit que les personnes s'inquiétaient également de la gestion des restes de ce Noël.

«Mon conseil est de placer les restes cuits au réfrigérateur dans les deux heures suivant la cuisson. Une fois réfrigérés, ils doivent être consommés dans les trois jours. Avant la préparation des aliments, je suggère que le réfrigérateur soit prêt pour les fêtes et bien nettoyé. Ma prochaine étape consiste à vérifier les calculs de cuisson et à établir un plan pour ce jour», a-t-il dit.

En Irlande du Nord, 55% des personnes interrogées ont déclaré que le coût des aliments était leur principale préoccupation.

Le sondage auprès de plus de 500 adultes a révélé que 4% des ménages n'achèteraient pas de dinde cette année, bien qu'ils le fassent généralement à Noël. Les personnes craignent également d'apporter de la nourriture à la table alors qu'elle est chaude et la que la dinde ne soit pas assez ou trop cuite.

Des études antérieures ont révélé que près de 80% des cuisiniers à la maison d'Irlande du Nord ne connaissaient pas la température correcte que leur dinde de Noël doit atteindre pour être cuite en toute sécurité sanitaire. Cela expose les personnes à un risque d'intoxication alimentaire. 

Les conseils pour des aliments sûrs incluent la décongélation en laissant 24 heures pour 1,8 à 2,2 kg de dinde congelée. Elle est décongelée lorsque le corps est mou, les jambes peuvent être déplacées et il n'y a pas de cristaux de glace dans la cavité. L'agence a également déconseillé de laver la viande car cela peut propager des bactéries sur les surfaces de l'évier et de la cuisine.

Liste de vérification en Écosse
Pendant ce temps, la Food Standards Scotland (FSS) a partagé des astuces et des conseils pour aider les personnes à éviter les intoxications alimentaires pendant la période des fêtes.

Une enquête récente a révélé que seulement 11% des consommateurs vérifient que les aliments soient cuits à une température sûre avec un thermomètre, 21% mangeront du poulet ou de la dinde rose ou ont des jus roses ou rouges, et 60% pensent qu'il est peu probable qu'ils tomberont malades. à partir d'aliments préparés à la maison.

Une liste de vérification de Noël recommande aux personnes de faire cuire leur dinde à 75°C dans la partie la plus épaisse de l'oiseau. Les restes doivent être conservés dans des récipients au réfrigérateur dans les deux heures et consommés dans les trois jours ou congelés. Il est également important de respecter les DLC des aliments.

Jane Horne, responsable de la branche science et surveillance de la protection des aliments à la FSS, a dit: «L'intoxication alimentaire peut être terrible pour n'importe qui, mais elle peut être plus grave pour les personnes les plus à risque, comme les personnes âgées, les jeunes enfants et les personnes affaiblies. systèmes immunitaires. Nous exhortons tout le monde en Écosse à consulter notre liste de vérification de la sécurité des aliments de Noël. Même si vous ne faites pas la cuisine, il y a des conseils de sécurité des aliments qui peuvent vous aider à éviter les intoxications alimentaires.

Complément
Comme chaque fin année, la période des fêtes peut être synonyme de petits désagréments comme d’accidents plus graves pour vous et vos proches : ingestion de petits objets ou de plantes décoratives par les enfants, intoxications alimentaires dues à une mauvaise conservation des aliments, etc. Pour vous protéger au mieux de ses situations, voici quatre conseils pour passer des fêtes de fin d’année sans risque.

En Belgique, l’Afsca fournit des «Conseils pour une fin d’année sans embûche».
Ainsi, vous amènerez les classiques des fêtes à table en toute sécurité alimentaire ! Les fêtes de fin d'année sont l'occasion parfaite pour se faire plaisir culinairement parlant. Que vous cuisiniez vous-même ou que vous achetiez des plats chez votre traiteur préféré, chaque année, quelques classiques reviennent sur la table. Comme le dit le dicton, on ne change pas une équipe qui gagne ! Il faut toutefois éviter que de mauvaises surprises ne soient au rendez-vous, pour vous protéger vous et votre famille et vos amis.

Cela étant, le recours à un thermomètre n’entre pas dans les conseils de l’Anses et de l’Afsca, et il n’est pas non plus question de coût des fêtes de Noël.

vendredi 16 décembre 2022

Menace émergente pour la santé et coût des mycotoxines à Fusarium dans le blé européen

«Menace émergente pour la santé et coût des mycotoxines de Fusarium dans le blé européen», source article paru dans Nature food, Emerging health threat and cost of Fusarium mycotoxins in European wheat.

Les mycotoxines nuisent à la santé humaine et animale, tout en endommageant les économies. Nous révélons ici l'évolution de la menace des mycotoxines de la fusariose de l'épi du blé européen, en utilisant les données de l'Agence européenne de sécurité des aliments et de l'agro-industrie (BIOMIN, World Mycotoxin Survey) pendant dix ans (2010-2019). Nous montrons une contamination persistante, élevée, à une ou plusieurs mycotoxines, ainsi que des distributions temporelles et géographiques changeantes, indiquant une modification de la pression de la maladie et des populations d'agents pathogènes, mettant en évidence les conséquences négatives synergiques potentielles sur la santé et le coût économique.

Dans toute l'Europe entre 2010 et 2019, nous avons estimé que 75 millions de tonnes de blé (5% du blé alimentaire) dépassaient la limite de 750 µg kg−1 de déoxynivalénol ou DON. Le déclasement équivaut à une perte d'environ 3 milliards d'euros. Le pourcentage de blé alimentaire dépassant la limite de DON était le plus élevé en 2012 (10,7%), une année épidémique connue de fusariose de l'épi du blé, mais le coût du déclassement lié à la présence de DON était le plus élevé en 2015, lorsque la différence de valeur entre le blé alimentaire et le blé fourrager était le plus élevé (86,74 euros la tonne). Nos estimations n'incluent pas les pertes dues aux rendements réduits, aux autres mycotoxines de la fusariose ou au coût des applications de fongicides et des essais sur les mycotoxines, ce qui signifie que ce coût économique est une fraction de l'impact total de la fusariose.

Nous avons montré que les mycotoxines de la fusariose de l'épi du blé sont omniprésentes dans toute l'Europe, le DON étant constamment détecté dans le blé, ce qui soulève des inquiétudes quant aux effets sur la santé d'une exposition alimentaire chronique. Les concentrations de DON étaient extrêmement élevées dans le blé fourrager et les épidémies de mycotoxines devenaient plus graves dans les régions de basse latitude d'Europe, probablement en raison des changements agronomiques et climatiques. Bien qu'une faible contamination des aliments suggère que les limites légales de l'UE aient un effet positif, une surveillance rigoureuse et une gestion réactive des épidémies liées aux mycotoxines de la fusariose doivent continuer à protéger la santé humaine et animale. L'évolution des profils de mycotoxines, comme l'augmentation de la co-contamination avec le DON et la T-2, indique une dynamique changeante dans les populations des agents pathogènes de la fusariose et pourrait avoir des implications synergiques négatives sur la santé. Nos estimations économiques prudentes démontrent le coût important de la contamination par le DON du blé européen. Notre étude quantifie la menace et le coût des mycotoxines de la fusariose de l'épi du blé, ce qui devrait éclairer les projections des scénarios de sécurité alimentaire dans les climats futurs, soutenant la législation et la mise en œuvre de stratégies appropriées de réduction des mycotoxines.

jeudi 24 novembre 2022

Angleterre : Un rappel lié à la présence de Salmonella a coûté 3 millions de livres sterling à la société Cranswick

«Le rappel lié à la présence de Salmonella a coûté 3 millions de livres sterling à la société Cranswick», source Food Safety News.

Cranswick a révélé qu'un incident à Salmonella plus tôt cette année a coûté à l'entreprise plus de 3 millions de livres sterling (3,48 millions d’euros).

Dans un communiqué des résultats semestriels, qui couvre jusqu'au 24 septembre 2022, le producteur alimentaire a déclaré que le bénéfice d'exploitation ajusté du groupe était inférieur de 1,7% à 68,4 millions de livres sterling (79,29 millions d’euros).

Cela comprenait une charge de 3,1 millions de livres sterling (3,59 millions d’euros) en raison des coûts associés au rappel de produits en mai après la découverte de Salmonella dans l'installation de volaille cuite de Hull, Angleterre.

La baisse de la marge opérationnelle reflète le décalage à court terme dans la reprise des pressions inflationnistes dans plusieurs catégories de coûts. De bons progrès sont réalisés dans la gestion et la récupération de ces coûts supplémentaires, a déclaré Cranswick.

Rappel et production arrêtés
En mai, Cranswick a arrêté la production à l'usine de Hull après avoir trouvé Salmonella. Une inspection interne de routine a révélé le problème dans certains produits de poulet cuit.

L'entreprise a demandé à ses clients de retirer tout produit contenant du poulet prêt à consommer produit pendant la période concernée.

Les produits étaient vendus comme ingrédients pour des sandwichs et des repas chez des distributeurs britanniques et des points de restauration à emporter. Un certain nombre de supermarchés, dont Marks and Spencer, Tesco, Waitrose, Aldi et Sainsbury's, ont émis des rappels. Tout comme Amazon, les cafés Costa, Starbucks et Caffé Nero, et la franchise de sandwicheries Pret A Manger.

Les revenus de la volaille cuite ont diminué à la suite du rappel car l'usine a été brièvement fermée pendant que des analyses et des travaux correctifs étaient effectués, mais Cranswick a déclaré que les volumes avaient continué de se redresser tout au long de la période.

Cranswick a dit qu'il continuait également à surveiller de près les événements en raison de la grippe aviaire avec des protocoles de biosécurité stricts appliqués dans toutes les élevages.

L'industrie de la volaille au Royaume-Uni connaît la saison de grippe aviaire la plus virulente avec un nombre record de zones de protection et de surveillance des oiseaux captifs en place. Début novembre, une ordonnance nationale sur le logement des oiseaux a été introduite.

Adam Couch, PDG de Cranswick, a déclaré que la société avait fait des progrès dans un environnement opérationnel difficile.

«Notre concentration inébranlable sur la qualité, la valeur, l'innovation et nos employés, ainsi que notre engagement à fournir des aliments savoureux, créés avec passion pour nos clients et le consommateur britannique, continuent de renforcer notre avantage concurrentiel», a-t-il dit.

jeudi 17 novembre 2022

Coût de l’énergie : les chaînes agricole et alimentaire françaises en danger

«Coût de l’énergie : les chaînes agricole et alimentaire françaises en danger», source Web-agri.

«Sans un plafonnement des prix du gaz et de l’électricité, une très grande partie de nos entreprises ne pourront pas assurer le maintien des chaînes agricole et alimentaire», ont alerté mercredi 16 novembre dans une lettre 25 des principales interprofessions françaises.

«L’échec actuel des négociations européennes sur un bouclier tarifaire commun a laissé la place à des initiatives nationales à travers toute l’Europe. Quand l’Allemagne annonce un plafonnement du prix de l’électricité à 130 €/MWh (mégawattheure), que la Pologne évoque 180 €/MWh et que l’Espagne et le Portugal, de leurs côtés, ont d’ores et déjà acté 200 €/MWh, beaucoup de nos entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

L’absence en France d’un plan énergie à hauteur de la crise actuelle va impacter chacun des maillons des filières agro-alimentaires et faire peser de l’incertitude sur toutes les entreprises. Le cumul des impacts, sur les entreprises agricoles, de transformation et de distribution met clairement en danger les filières dans leurs capacités à proposer des produits accessibles aux consommateurs. Nombre d’entreprises voient leur pérennité remise en question.

L’annonce par le gouvernement de la baisse du volume d’ARENH ou Accès Régulé à l'Electricité Nucléaire Historique (100 TWh en 2023 au lieu de 120 TWh pour 2022) et la faiblesse du système d’aide prévu actuellement ne règlent en rien l’explosion des prix de l’énergie. Ils ne règlent pas non plus les distorsions de concurrence qui se mettent en place en Europe et dans le monde. Enfin, le plancher à 36 kVA (Kilovoltampère) pour les TPE/PME ne protège que très peu d’entreprises et d’exploitations agricoles.

Face à ces distorsions, si beaucoup d’entreprises ne peuvent pas répercuter l’explosion des coûts de production, elles n’auront pas d’autres choix que de rationaliser leur gammes et/ou de réduire drastiquement leurs activités voire de les arrêter définitivement. Cette situation menace concrètement la compétitivité des produits français et donc la continuité de l’approvisionnement du marché intérieur ainsi que la compétitivité à l’export. Nos activités ont été considérées comme essentielles pendant la crise sanitaire liée à la Covid-19. Les opérateurs de nos filières ont, dans ces circonstances exceptionnelles, fait preuve de résilience et évité une crise alimentaire majeure.

Si le gouvernement considère comme stratégique la souveraineté agricole, alimentaire et industrielle de notre pays, alors il est fondamental que nos filières soient protégées par un plan d’accompagnement à la hauteur des enjeux. Dans ce contexte, nos entreprises ne pourraient survivre à des prix de l’énergie significativement supérieurs (au-delà de 180 €/MWh) à ceux de nos homologues européens.»

L'ensemble des signataires : AIB (Association interprofessionnelle de la banane), AIBS (Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre), Anicap (Association nationale interprofessionnelle caprine), Anifelt (Association nationale unterprofessionnelle des fruits et légumes transformés), Anvol (Interprofession de la volaille de chair, Cifog (Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras), Cihef (Comité interprofessionnel des huiles essentielles françaises), Cipa (Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture), Cipalin (Comité interprofessionnel de la production agricole du lin), Clipp (Comité lapin interprofessionnel pour la promotion des produits), Cniel (Centre national interprofessionnel de l'économie laitière), CNIPT (Comité national interprofessionnel de la pomme de terre), Cniv (Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine et à indication géographique), CNPO (Comité national pour la promotion de l'œuf), FBF (France bois forêt), GIPT (Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre), Inaporc (Interprofession nationale porcine), InterApi (Interprofession des produits de la ruche), Interbev (Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes), Intercéréales (Interprofession de la filière céréalière française), Interfel (Association interprofessionnelle des fruits et légumes), Interhoublon (Interprofession du Houblon Français), Semae (Interprofession des semences et des plants), Terres Univia (Interprofession des huiles et protéines végétales) et Unicid (Union nationale interprofessionnelle cidricole).

NB © Commission européenne.

samedi 12 novembre 2022

Des associations professionnelles mettent en garde contre l'impact du coût de l'énergie sur la sécurité des aliments

«Des associations professionnelles mettent en garde contre l'impact du coût de l'énergie sur la sécurité des aliments», source Food Safety News.

La sécurité des aliments pourrait souffrir des problèmes causés par la hausse des prix de l'énergie, selon plusieurs groupes professionnels européens et britanniques.

Freshfel, l'Association européenne des produits frais, a averti que la fraîcheur, la qualité et la sécurité sanitaire des produits pourraient être menacées sans un stockage approprié à température contrôlée et que la contamination microbiologique serait accrue si la chaîne du froid était rompue.

Certains opérateurs de produits frais font face à des factures d'électricité jusqu'à 10 fois plus élevées que l'année précédente, a indiqué l’association.

La production extérieure nécessite de l'électricité pour l'irrigation, les opérations intérieures nécessitent une gestion de la température et un éclairage approprié. Les sites de conditionnement et de stockage doivent avoir certains niveaux de refroidissement et une atmosphère à température contrôlée, tout comme les installations de maturation.

Les prix augmentent pour des raisons allant de l'invasion de l'Ukraine par la Russie à une reprise de la demande suite à la pandémie de la COVID-19.

La chaîne d'approvisionnement agroalimentaire de l'UE est fortement touchée par l'augmentation des coûts énergétiques, selon FoodDrinkEurope, qui représente le secteur alimentaire et des boissons de l'UE.

Pour éviter l’altération des aliments due aux coûts de réfrigération élevés, certains agriculteurs de l'UE se sont tournés vers de nouvelles méthodes de stockage, impliquant des systèmes de refroidissement plus courts et plus intelligents, suivis d'échanges plus rapides avec les acheteurs.

Les transformateurs sont passés du gaz naturel à des sources d'énergie alternatives, dans la mesure du possible, et, pour certaines matières premières agricoles, commencent la campagne de production plus tôt afin de réduire la consommation d'énergie pendant les mois de demande de pointe de janvier et février.

Cependant, étant donné que de nombreux opérateurs agroalimentaires travaillent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, la réduction de la consommation d'énergie aux heures de pointe ne se traduirait pas par des économies d'énergie absolues et pourrait entraîner une perturbation de la production d'aliments et de boissons, a dit FoodDrinkEurope.

Point de vue britannique
Des enquêtes récentes menées par la Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland (FSS) ont révélé des changements potentiellement risqués dans la façon dont les consommateurs achetaient et préparaient les aliments pour économiser de l'argent.

La Food and Drink Federation (FDF) a déclaré que nombre de ses membres au Royaume-Uni sont confrontés à une augmentation de 400 à 500% de leurs factures énergétiques.

Le mois dernier, un groupe de députés a tenu une session sur l'impact de la crise énergétique sur la chaîne d'approvisionnement alimentaire et des boissons.

En septembre, la Fédération de la chaîne du froid (Cold Chain Federation) a publié un plan d'action pour aider les entreprises de stockage et de distribution sous température dirigée

Tim Moran, président de la Cold Chain Federation, a déclaré : «Garder les aliments au froid est énergivore dans sa nature même, et le coût de l'électricité pour le stockage à froid a déjà au moins doublé et augmente. Ajoutez le coût du diesel, des salaires et de l'équipement et à la fois dans le stockage et la distribution d'aliments réfrigérés et surgelés, notre industrie connaît des augmentations bien au-delà de ce que nous pouvons absorber.

Minette Batters, présidente de la NFU, a déclaré que le gouvernement britannique devrait donner la priorité à l'accès à une énergie abordable pour la production alimentaire et la chaîne d'approvisionnement.

«L'énergie joue un rôle central dans la production de nos aliments et tout au long de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, de la production d'engrais au chauffage des serres et des bâtiments d'élevage, en passant par la cuisson du pain et la propreté des installations», a-t-elle déclaré.

mardi 8 novembre 2022

La biodiversité et les rats de Paris ont leur programme de recherche ! Vers une déconstruction des idées sur les rats ?

Dans un article de l’Anses sur «Vecteurs et ravageurs, contrôle et biodiversité», il est question du lien entre perte de biodiversité et (ré)émergence de maladies a déjà fait l’objet de nombreux travaux, en particulier sur le sujet des maladies à transmission vectorielle (paludisme, fièvre du Nil Occidental, borréliose de Lyme…).  

En revanche, les impacts du retour d’une certaine biodiversité en ville sur les maladies à transmission vectorielles restent à ce jour assez peu connus et méritent d’être mieux appréhendés. De même, les impacts sur la biodiversité de la lutte contre les vecteurs (moustiques, tiques, pucerons…) susceptibles de transmettre des agents pathogènes aux humains, aux animaux ou aux plantes doivent eux aussi être davantage explorés.  

Malheureusement l’Anses ne parle pas de rats et/ou de surmulots de Paris, mais il est annoncé un prochain colloque scientifique le 9 novembre 2022 sur ces sujets, à suivre donc ...

C’est d’autant plus dommage qu’il y avait eu un communiqué de l’Académie nationale de médecine du 15 juillet 2022 qui annonçait clairement la couleur «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?». Voir l’article que le blog a consacré à ce sujet.

Cela étant, la Mairie de Paris méconnaît les recommandations de ce communiqué mais veut nous apprendre «à cohabiter avec eux». Il y avait même à la fête de la Science cette année une action sur le sujet, «Biodiversité urbaine : le rat à Paris».

Il existe surtout, et c'est sans doute cela le plus triste, un projet de recherche ARMAGUEDON, Approche interdisciplinaire en génomique, écologie urbaine et éco-épidémiologie pour une meilleure gestion des rats à Paris (378 928 euros), qui vise à «lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats». Il s'agit de : 
- Décrire la biologie et l'écologie des rats de Paris.
- Comprendre les risques de transmissions de maladies et d'infections des rats aux hommes.
- Lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats.

Comme on ne veut pas lutter contre le problème des rats par pure idéologie, alors on l'habille sous la forme d'un projet de recherche et le tour est joué ... 

A l’heure où en tant que Parisien, j’apprends une augmentation significative des impôtsfonciers, voici que la Ville de Paris dépense annuellement 4,7 fois plus en subventions aux associations (283 M€) qu’en soutien aux travaux d’isolation (60 M€).

Comme vous le voyez ci-dessous toutes ces subventions, ça donne forcément des idées où l'humour et les rats ne sont pas absents ...

NB : Le logo Armaguedon, Crédits: ©AIS/UMS 2AD. La photo en haut à droite est libre de droit.

Complément
Parmi les mesures de salubrité publique préconsiées par le ministère de la Santé pour lutter contre la leptospirose, il y a la dératisation en milieu urbain, mais selon ce programme de recherche, sans doute, faudra-t-il entamer un dialogue avec les rats pour une meilleure cohabitation. L’étape suivante sera certainement de s’excuser auprès des rats pour la mauvaise image véhiculée par les Parisiens et de tout le mal qu’on leur a fait, ce s'appelle un travail de déconstruction !

lundi 24 octobre 2022

Le coût des aliments et leur impact sur la sécurité des aliments inquiètent les consommateurs britanniques, selon un sondage de la Food Standards Agency

Après Le coût, une préoccupation croissante pour les consommateurs de l'UE, suivi de près par la sécurité des aliments, voici qu’au Royaume-Uni, voici que «Le dernier sondage auprès des consommateurs britanniques suit le niveau d'inquiétude concernant le coût des aliments et leur impact sur la sécurité aliments», source Food Standards Agency du 20 octobre 2022.

De nouvelles preuves de la Food Standards Agency (FSA) ont révélé que certaines personnes prennent des risques en matière de sécurité des aliments en raison de pressions financières et de la hausse des coûts énergétiques.

Les dernières données de septembre 2022 montrent :
- 40% des participants ont déclaré s'inquiéter de pouvoir se payer de la nourriture le mois prochain
- 30% des participants ont déclaré avoir sauté un repas ou réduit la taille de leurs repas parce qu'ils n'avaient pas assez d'argent pour acheter de la nourriture au cours du dernier mois
- 32% des participants ont déclaré avoir mangé des aliments dont la date limite de consommation était dépassée, au moins une fois au cours du mois précédent, car ils n'avaient pas les moyens d'acheter plus de nourriture
- 18% des participants ont éteint un réfrigérateur et/ou un congélateur contenant des aliments, au moins une fois au cours du dernier mois, pour réduire leurs factures d'énergie et économiser de l'argent

En plus de publier ces preuves, la FSA rappelle également aux personnes comment ils peuvent rester en sécurité sanitaire tout en faisant en sorte que leur nourriture aille plus loin et en économisant de l'argent.

Emily Miles, directrice générale de la FSA, a dit :
«Nous savons que de nombreuses personnes s'inquiètent actuellement de l'abordabilité de la nourriture et nos preuves montrent que les personnes trouvent des moyens d'économiser de l'argent là où ils le peuvent. Ce n'est pas une bonne idée d'éteindre le réfrigérateur ou de manger des aliments dont la date limite de consommation est dépassée, car ces choses peuvent augmenter le risque que vous tombiez malade avec une intoxication alimentaire.»

«Votre réfrigérateur est un appareil utile qui non seulement conserve vos aliments en sécurité, mais peut également aider à réduire ce que vous finissez par jeter.»

«Conservez votre réfrigérateur suffisamment froid, à 5°C ou moins, empêchera les bactéries de se multiplier sur vos aliments et les fera durer le plus longtemps possible. Vous devez également conserver les aliments avec une ‘date limite de consommation’ dans le réfrigérateur et penser à les congeler le jour de la date ou avant si vous ne comptez pas les utiliser.»

«Nous avons beaucoup plus de conseils sur notre site Internet pour aider les personnes à utiliser leur jugement et à faire des choix éclairés, tout en restant en sécurité.»

Mesures que les consommateurs peuvent prendre pour que les aliments aillent plus loin :
- Conservez votre réfrigérateur allumé pour vous aider à rester en bonne santé et à faire consommer vos aliments plus longtemps.
- L'utilisation de votre réfrigérateur à la bonne température (5°C ou moins) permet d'éviter les intoxications alimentaires. Si les aliments ne sont pas correctement refroidis, ils pourraient se dégrader plus rapidement et être dangereux à manger.
- Une date limite de consomamtion sur les aliments est une question de sécurité sanitaire. C'est la date la plus importante à retenir. Vous pouvez manger des aliments jusqu'à la date limite de consommation, mais pas après. Vous pouvez également congeler des aliments avec une date limite de consommation jusqu'à la fin de la date indiquée sur l'étiquetage.
- Une date limite d’utilisation optimale ou à consommer de préférence avant est une question de qualité des aliments. La nourriture peut être consommée sans danger après cette date, mais la qualité n'est peut-être pas optimale.
- Réglez votre congélateur sur -18°C. Cette température retarde les réactions chimiques dans les aliments et met les bactéries «en pause», ce qui nous permet de conserver les aliments plus longtemps.
- Notre vérificateur d'informations à la maison offre d'autres conseils sur la façon d'aider les aliments à aller plus loin et à rester en sécurité.

Selon un article paru le 13 septembre 2022 dans The Conversation, «Listeria: how the cost of living crisis could increase the risk of food poisoning» (Listeria : La crise du coût de la vie pourrait augmenter le risque d’intoxication alimentaire) l’article explique pourquoi l’augmentation du coût de la vie, en particulier l’augmentation des coûts de l’énergie, pourrait entraîner une augmentation du risque d’intoxication alimentaire due à Listeria monocytogenes.

Cela étant la crise peut avoir bon dos car selon une étude de 2016 sur la température des réfrigérateurs domestiques au Royaume Uni,

Cumulativement, les résultats de l'étude ont établi que la majorité des réfrigérateurs domestiques dans les foyers des consommateurs fonctionnent à des températures potentiellement dangereuses et que cela est influencé par l'utilisation des consommateurs. Les résultats de cette étude peuvent être utilisés pour éclairer le développement de tests de durée de conservation basés sur des conditions de stockage domestiques réalistes. En outre, les données peuvent éclairer le développement de futures interventions éducatives pour accroître les pratiques de réfrigération domestique sûres.

 NB : La photo est issue d’un article de la BBC du 17 août 2022.

jeudi 6 octobre 2022

Coût annuel des maladies d'origine alimentaire en Australie

Figure 1 : Coût annuel des maladies d'origine alimentaire pour les pathogènes prioritaires, montrant les coûts des composants des coûts directs (utilisation des soins de santé, coûts des médicaments), pertes de productivité, la douleur et la souffrance (estimées par les valeurs de la volonté de payer) et la mortalité prématurée.

Chez nous, c’est bien connu, la santé na pas de prix, mais cependant, elle a un coût, et malheureusement, on ne connaît pas le coût des maladies infectieuses d’origine alimentaire en France.

Cela étant, d’autres pays y arrivent, sans doute une question de volonté, et voici que nous est proposé, «Le coût annuel des maladies d'origine alimentaire en Australie. Final Report», source Food Standards Australia New Zealand du 15 septembre 2022.

Les maladies d'origine alimentaire représentent un fardeau important pour la santé en Australie. Les estimations de l'étendue des maladies d'origine alimentaire et des coûts découlant de la maladie sont essentielles pour mesurer l'impact sur la population. En 2010, on estimait que les Australiens connaissaient près de 16 millions d'épisodes de gastro-entérite chaque année, dont environ un quart étaient dus à des aliments contaminés. Ce rapport met à jour ces chiffres vers 2019 et estime les coûts associés pour les individus et le système de santé. Étant donné que les interventions relatives aux maladies d'origine alimentaire ciblent souvent des causes spécifiques de maladie, les coûts sont également fournis pour dix agents pathogènes hautement prioritaires.

Nous estimons que les maladies d'origine alimentaire et leurs séquelles coûtent à l'Australie 2,44 milliards de dollars australiens (1 dollar australien ou 1 AUD = 0,65 euro -aa) chaque année. La composante la plus importante de ce coût est la perte de productivité due à une maladie non mortelle, suivie de la mortalité prématurée et des coûts directs (y compris les hospitalisations et autres recours aux soins de santé). Bien que les coûts dus à la perte de productivité soient inférieurs dans le cadre du modèle de coût de friction plus conservateur, il reste le coût le plus important pour les maladies d'origine alimentaire toutes causes confondues.

Le pathogène dont le coût individuel est le plus élevé est Campylobacter (365 millions AUD par an), tandis que norovirus, E. coli pathogènes et Salmonella coûtent tous aux Australiens plus de 100 millions AUD chaque année. La perte de productivité est le coût le plus important pour la plupart des pathogènes, bien que la mortalité prématurée soit le coût le plus important pour les pathogènes qui causent généralement des maladies plus graves, tels que Listeria monocytogenes, Escherichia coli producteurs de shigatoxines et Salmonella. Le tableau 1 et la figure 1 fournissent des estimations du fardeau et des coûts par agent pathogène, y compris les coûts découlant des séquelles. Le blog vous propose que la figure 1 faute de place.

Les avancées significatives dans ce rapport incluent l'incorporation de la volonté estimée de payer pour éviter la douleur et la souffrance sur la base d'une expérience de choix discret d'une autre étude commandée par la Food Standards Australia New Zealand (FSANZ), et l'utilisation d'une approche de simulation pour estimer les coûts qui fournit des intervalles d'incertitude sur toutes les estimations. Un outil d'établissement des coûts est fourni avec ce rapport pour permettre la mise à jour des estimations à l'avenir. Les coûts associés à la surveillance des pathogènes d'origine alimentaire et liés aux investigations sur les épidémies sont considérés séparément du modèle. De même, les coûts de l'industrie dus aux épidémies telles que les ventes perdues, l'élimination des produits, les coûts de rappel, les coûts liés à l'application de la loi et les coûts commerciaux potentiels ne sont pas inclus dans le modèle d'établissement des coûts.

Les principales limites de ce travail comprennent le manque de données sur le fardeau à long terme et l'utilisation des soins de santé associés aux séquelles ou aux maladies en cours dues à la toxoplasmose et à la listériose. Ces coûts ne sont pas inclus dans ce rapport en raison de l'indisponibilité des données. Les coûts de la douleur et de la souffrance, que nous approchons en utilisant la volonté de payer pour éviter la douleur et la souffrance, sont relativement faibles par rapport à ceux estimés pour d'autres pays, ce qui peut représenter des différences dans les préférences sous-jacentes entre les pays et pourrait suggérer qu'une plus grande standardisation internationale des méthodes et des données une collecte peut être nécessaire.