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mercredi 9 août 2023

Le mildiou et l'agriculture biologique. Des solutions existent pourtant ...

mardi 23 août 2022

Quand les biotechnologies aident l'agriculture, mais c'est aux Etats-Unis que cela se passe ...

«Une société en agrotechnologies lève 26 millions de dollars», source article de Jim Romahn paru sur son blog Agri 007. On pourrait aussi commencer l'histoire ci-après par, «Il était une fois» ...  

Vive Crop Production de Mississauga a levé 26 millions de dollars pour faire avancer son développement et la vente de produits nanotechnologiques qui délivrent précisément des pesticides aux plantes.

Leur produit Allosperse a été approuvé pour une utilisation aux États-Unis, mais jusqu'à présent pas au Canada.

C'est le résultat des travaux de trois doctorants de l'Université de Toronto qui cherchaient des applications pour les nanotechnologies. Leurs premières tentatives avec du verre antireflet pour voiture ou de meilleurs écrans de télévision ont échoué.

À chaque fois, «nous arrivions à un certain point et réalisions que notre technologie n'était pas la meilleure solution possible pour ce que nous essayions de faire», a dit Darren Anderson, l'un des étudiants, dans une interview avec Globe and Mail.

La seule idée qui est restée était l'agriculture, «où il y a de réels avantages associés à notre technologie, et où nous pensons que la technologie nous donne un avantage injuste.»

Aujourd'hui, leur société, Vive Crop Protection Inc. connaît une croissance rapide et est sur la bonne voie pour générer 20 millions de dollars de revenus cette année, contre 9,3 millions de dollars en 2020.

Les produits brevetés de Vive, qui ont commencé à être vendus en 2017, sont utilisés sur 2,5 millions d'acres de terres agricoles, contre un million en 2019. Il a également une crédibilité en matière de technologie propre, car ses produits aident les producteurs à réduire leur consommation de carburant et d'eau et à augmenter les rendements tout en réduisant l'utilisation de des produits chimiques qui tuent les insectes, les champignons et les mauvaises herbes et améliorent le sol.

«Ils sont l'un des leaders de l'écosystème ontarien émergent en agtech», a dit Leah Lawrence, directrice générale du développement technologique durable Canada, une agence fédérale qui a financé les projets Vive.

«Avec la pénurie d'eau et de nourriture due à la guerre et à la sécheresse, l'agtech n'a jamais été aussi importante pour la sécurité alimentaire. C'est un espace intéressant pour la technologie durable et le Canada pourrait vraiment faire son trou» sur le terrain.

«L'équipe est géniale, la technologie est exceptionnelle et ils sont un chouchou des technologies propres avec une technologie de pointe développée ici même au Canada», a déclaré Kyle Scott, directeur général d'Emmertech, géré par la branche de capital-risque de la Conexus Credit Union du Saskatchewan. Ils sont l'un des nombreux partenaires à investir 16 millions de dollars.

«Tout ce qui peut réduire la chimie dans la culture, non seulement vous permet d'économiser de l'argent aux agriculteurs, mais c'est aussi bon pour l'environnement. Nous devions trouver un moyen de travailler avec eux.»

La technologie de base de Vive, Allosperse, est une technologie d'administration similaire aux molécules utilisées pour transporter des médicaments tels que les médicaments pour le cœur ou les vaccins de la COVID-19 vers leur cible précise dans le corps.
Allosperse est une capsule qui ressemble à deux serpents entrelacés dans une sphère. Il s'agit d'une minuscule navette dont l'intérieur est conçu pour être respectueux de la charge utile, qu'il s'agisse de particules d'insecticide, d'herbicide, de fongicide ou d'alternatives biologiques.

L'extérieur est conçu pour améliorer la façon dont les particules interagissent avec leur environnement, par exemple en les faisant mieux coller aux feuilles ou en les faisant rester en suspension plus longtemps dans le sol.

Le polymère est mélangé avec les produits chimiques de protection des cultures et broyé pour garantir que les produits chimiques se faufilent dans les navettes.

Une fois que les produits de Vive ont fait leur travail, ils se biodégradent. «Toute notre technologie est respectueuse de l'environnement», a dit M. Anderson.

L'Envirommental Protection Agency des États-Unis a approuvé sept produits Vive.

L'un des avantages de l'utilisation des produits Vive, a dit Mike Richmond, un agriculteur de cultures de base à Bay Port, Michigan, est qu'ils peuvent être distribués avec l'engrais dans un processus appelé fertilisation «dans le sillon», où l'engrais est déposés directement sur les graines dans les tranchées avant qu'elles ne soient fermées.

Cela permet d'économiser un passage de pulvérisation séparé, ce qui se traduit par des économies d'heures de travail, des centaines de gallons de carburant et des dizaines de milliers de litres d'eau par an sur une culture de betterave sucrière typique, a dit Anderson.

C'est tout simplement incroyable de voir combien de façons le gouvernement canadien trouve pour laisser les agriculteurs canadiens dans une position concurrentielle désavantageuse par rapport aux agriculteurs situés juste de l'autre côté de la frontière.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 19 août 2022

Biotechnologies végétales : des avancées significatives !

Communiqué du 19 août 202 de Science-Technologies-Actions qui est un Collectif dont le but est de défendre et promouvoir la Science dans le débat public, «Biotechnologies végétales : des avancées significatives !»

La revue Science a publié le 22 Juillet 2022 une étude de chercheurs chinois affiliés à l’Académie chinoise des sciences agricoles, ouvrant de nouvelles perspectives pour la production agricole et la sécurité alimentaire.

Ces chercheurs ont passé au peigne fin 118 gènes de riz et de maïs, qui codent pour des protéines appelées facteurs de transcription, c’est-à-dire qui contrôlent l’expression d’autres gènes. Ils ont ensuite cherché à savoir si certains de ces gènes sont activés quand le riz est cultivé dans un sol à faible teneur en azote, ce qui indiquerait que ces gènes pourraient stimuler l'absorption du nutriment (afin de combler la déficience, un mécanisme classique de la physiologie des plantes). L'équipe a ainsi identifié 13 gènes qui s'activaient lorsque les plants de riz étaient cultivés dans un sol pauvre en azote ; cinq ont entraîné une multiplication par quatre ou plus de l'absorption d'azote. Ils ont inséré une copie supplémentaire de l'un des gènes, connu sous le nom d'OsDREB1C dans des plants de riz d'une variété non commerciale utilisée pour les expérimentations.

Ces plants de riz modifiés présentaient à la fois des grains plus gros et plus nombreux (jusqu'à 40% de grains en plus) par rapport aux témoins non-modifiés. Les rendements de riz ont été augmentés de 41 à 68% suivant les lieux et le climat (de tempéré à tropical). Des résultats préliminaires indiquent le même type de résultat chez le blé.

Ces chiffres sont à prendre avec prudence mais témoignent de l'intérêt de ces travaux.

Depuis leur lancement en 1996, les OGM (variétés transgéniques de première génération) ont été utilisés dans 70 grands pays agricoles (non européens) sur une surface cumulée de 3 milliards d'hectares (17 fois la superficie agricole de l'UE) et visaient essentiellement à protéger les rendements contre les parasites (insectes, champignons, virus) ou la concurrence des mauvaises herbes.

Plus récemment, des plantes tolérantes à la salinité ou à la sécheresse ont été créées pour répondre au défi climatique.

L'un des projets les plus avancés, WEMA (Water Efficient Maize for Africa), développé en Afrique depuis 2008, en partenariat public-privé, a permis la mise au point d'un maïs, à la fois, tolérant à la sécheresse, résistant à la pyrale et à la chenille légionnaire.

Dans le domaine sanitaire, après d'interminables polémiques, le «riz doré» enrichi en bêta-carotène a été autorisé aux Philippines en 2021 pour la culture et la consommation et devrait permettre de lutter efficacement contre le déficit en vitamine A et la cécité infantile.

Si les résultats expérimentaux sont confirmés, l'arrivée de plantes au potentiel de rendement amélioré constitue une avancée spectaculaire qui devrait changer la donne au niveau mondial sur le plan de la sécurité alimentaire.

Quant à l'Europe, sans aucune rationalité scientifique, elle reste hostile aux OGM et n'a toujours pas pris de décision concernant les nouvelles biotechnologies comme l'édition génomique et notamment le CRISPR/Cas9, dont l'invention a valu le prix Nobel de chimie 2020 à la française Emmanuelle Charpentier et à l'américaine Jennifer Doudna. Cette nouvelle révolution génétique ouvre pourtant d'intéressantes perspectives dans divers domaines comme la santé et l'agriculture, ce qui n'a pas échappé aux USA et à la Chine qui détiennent 80% des brevets.

Le dénigrement des OGM est tel que le «sans OGM» mentionné sur de très nombreux produits alimentaires est devenu, indûment, un marqueur de qualité et de sécurité sanitaire ! En même temps, pour se protéger du Covid19, une très grande partie de la population a accepté le vaccin à ARN messager élaboré par des sociétés pharmaceutiques américaines impliquées dans les biotechnologies !

Le fossé continue à se creuser entre l'Europe et le reste du monde.

Une fois de plus la France et l'Union européenne réticentes à l'innovation agricole, repliées derrière un principe de précaution mal interprété et cédant à l'écologie politique la plus dogmatique se trouvent exclues des acteurs qui participent aux grandes avancées technologiques mondiales.

Un obscurantisme d'Etat, rarement dénoncé, qui empêche la recherche agronomique française d'utiliser des méthodes tout à fait classiques en biologie moléculaire et en transgénèse végétale et qui prive les agriculteurs français et européens des progrès significatifs en amélioration génétique des plantes.

NB : On lira aussi ce complément de la revue Science, Le riz biotechnologique produit 40% de grains en plus. Une modification génétique peut stimuler la photosynthèse et l'absorption des engrais dans le blé, ainsi que dans d'autres cultures.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 10 septembre 2021

Les biotechnologies végétales sont une chance pour limiter la décroissance agricole de l’Europe

«Les biotechnologies végétales sont une chance pour limiter la décroissance agricole de l’Europe», source communiqué du 10 septembre 2021 de l’Association Française des biotechnologies végétales (AFBV).

L’AFBV prend acte de l’engagement du Président de la République, qui a annoncé que lors de sa prochaine présidence du Conseil des Ministres européens le 1 er janvier 2022, il porterait «une initiative forte» pour réduire la dépendance de l’agriculture européenne aux pesticides de synthèse. L’AFBV rappelle que cette ambition n’est réalisable que s’il existe des alternatives présentant les mêmes charactéristiques d’efficacité. Parmi celles-ci  l’AFBV  souligne l’intérêt de créer des plantes génétiquement résistantes aux maladies ou à des prédateurs et qui nécessitent moins de pesticides pour être protégées.

L’UE et en particulier la France disposent d’une recherche publique et privée capable de   créer  ces variétés de semences à haute valeur ajoutée, à la fois productives et mieux adaptées à l’absence de traitement. Encore faut il permettre aux chercheurs de l’UE de chercher avec les outils du XXI ème siècle. Nombreux sont les pays agricoles, hors UE, qui se sont déjà engagés dans cette voie avec succès.

Or actuellement la recherche européenne est dans l’incapacité politique d’utiliser ces nouveaux outils en Europe pour développer de nouvelles semences faute d’une réglementation adaptée aux progrès de la science.

Pour l’AFBV, l’Europe agricole perdra sa souveraineté technologique et donc politique si elle  ne crée pas les conditions réglementaires pour permettre à la recherche d’utiliser l’édition de gènes complétant ainsi la panoplie des outils de sélection végétale.

Pour l’AFBV, les biotechnologies végétales sont une chance pour limiter la décroissance agricole annoncée par la stratégie «Farm to work». C’est de la responsabilité de notre pays de porter haut et fort ce message d’espoir auprès de nos partenaires européens.


Avis aux lecteurs
Voici une liste des rappels du 9 septembre 2021, 8 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 4
- allergènes: 2, crêpes, aiguillettes de poulet boulgour
Escherichia coli O157: 1, steak haché pur bœuf surgelé
Listeria monocytogenes: 1, jambon supérieur cuit avec son os