Démonstration par A + B @Dauvers70 que le bio est structurellement plus cher que le conventionnel, et restera donc un produit de niche pour bobos aisés..pic.twitter.com/xD7HmT9ucE
— François Momboisse (@fmomboisse) November 30, 2023
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
jeudi 30 novembre 2023
Trois raisons qui expliquent pourquoi le bio est plus cher
mercredi 29 novembre 2023
Dans la série «On marche sur la tête», irriguer du maraîchage avec de l'eau potable
Dans la série #onmarchesurlatête : irriguer du maraîchage avec de l'eau potable! Incroyable mais vrai. @EricFretillere @guill_cham @DaniauChristian @emma_ducros @GeWoessner https://t.co/ePFk3lo78x https://t.co/8lxG5X5bjx pic.twitter.com/aAnXIEHkIo
— Pierre Venteau (@PierreVenteau) November 29, 2023
mercredi 25 octobre 2023
Dans la série, il n'y a pas de pesticides dans le bio, E. Leclerc rappelle des courges butternut pour risque de présence de pesticides
A noter que l’avis de rappel a été imposé par arrêté préfectoral.
Le produit a été commercialisé du 18/10/2023 au 21/10/2023.
Seuls les produits portant le code emballeur EMB 29259L avec les lots COP J 18 ; COP J 19 ou COP J 20 sont concernés par ce rappel.
Mise à jour du 27 octobre 2023
mercredi 4 octobre 2023
Le bio est-il meilleur sur le plan nutritionnel et pour la santé ? La science dit non !
Même si les aliments bio sont présentés comme des choix alimentaires de grande valeur, il existe peu de preuves permettant de confirmer s'ils sont réellement meilleurs pour les consommateurs. Harvard.
Manger bio est il meilleur , nutritionnellement et pour la santé ?
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) October 3, 2023
Non, si on se réfère à la science.
Is organic better? https://t.co/TVFKb58wCL via @Harvard
samedi 23 septembre 2023
Une fake news du journal Le Monde : Une alimentation bio réduit de 25% les risques de cancer versus l'agriculture conventionnelle
Le journal de référence pris en flagrant délit par "des lecteurs" d'avoir proféré des contrevérités favorables au lobby du bio.:) https://t.co/nDxFcxg1VT
— François Momboisse (@fmomboisse) September 23, 2023
On se rappelera le communiqué de presse de l’Académie nationale de médecine, «Rôle de l’alimentation «bio» sur le cancer, l’Académie nationale de médecine alerte sur l’interprétation trop rapide des résultats épidémiologiques.»
Mise à jour du 24 septembre 2023
Énorme mensonge écolo, corrigé par “les lecteurs” qui joignent même l’avis de la @Courdescomptes .:) https://t.co/yXir0P1e4q
— François Momboisse (@fmomboisse) September 23, 2023
mercredi 6 septembre 2023
Il était une fois le glyphosate et le lobby bio
Comme Bruxelles est en train de revoir l’autorisation du glyphosate, le lobby du bio recommence à parler des “pisseurs de glyphosate”. Relire l’article de @GeWoessner qui prouve par a+b que ces glyphotests sont bidon .. https://t.co/GOwYTEvcyS
— François Momboisse (@fmomboisse) September 6, 2023
A quelques semaines de la décision des Etats membres européens sur l’avenir du #glyphosate, le lobbying des écologistes s’accentue. Et comme d’habitude, les chiffres présentés ne valent rien. 1/7https://t.co/pNT6yLnbwq
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) September 6, 2023
Encore une fois, pour @genefutures et son porte-parole @Veillerette, le travail des agences sanitaires est à mettre à la poubelle, ici sur les résidus de #glyphosate dans l'eau. Pour rappel, mon décryptage sur cette communication de @genefutures 👉 https://t.co/4yXW96bvkz pic.twitter.com/XDR3VStgzp
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) September 8, 2023
mercredi 9 août 2023
Le mildiou et l'agriculture biologique. Des solutions existent pourtant ...
Et dire qu’il existe des variétés de pommes de terre résistantes au mildiou, mais qui ne sont pas commercialisées, car OGM ! https://t.co/dWPYqcPbXH
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) August 9, 2023
La @ConfPaysanne annonce que les déconversions en #bio ne sont pas un mythe mais une réalité. La cause : l’impasse technique sur le #mildiou en vigne. Le #cuivre seul ne suffit pas https://t.co/QdYZ0QmEPF pic.twitter.com/KYpDlQyCmR
— Alerte Envi (@AlerteEnvironne) July 5, 2018
Le Bio et ses erreurs de communication
Ce tweet mensonger, basé sur un torchon de la presse féminine mal traduit d'un tract militant américain, est toujours en ligne, @agence_bio?
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) July 14, 2023
Vous n'avez donc pas honte? https://t.co/0adASc3Fw2
mardi 1 août 2023
Souveraineté alimentaire : Rendements agriculture bio versus agriculture conventionnelle
Et on voudrait nous faire croire que le #bio peut assurer notre souveraineté alimentaire. Du gros n’importe quoi, la preuve : https://t.co/GrEQoXyr6S
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) July 31, 2023
Madame Ducros de L'Opinion, rapporte, «Avec des prix 30%, 50% ou 100% plus chers selon les produits. Il faut vraiment s'interroger sur la durabilité de ce modèle de riches et sur la pertinence de sous-utiliser les surfaces agricoles ( planétairement, la généralisation du bio est intenable à cause de la déforestation).»
mercredi 26 juillet 2023
A propos du label Haute Valeur Environnementale
Décidément, le Label HVE est pris pour cible par certains promoteurs du Bio. Après la tribune publiée dans l’Obs le 12 juillet (voir le blog-notes du 19 juillet, La voilence des mots), c’est au tour de Claude Gruffat, député européen EELV (et ancien président de Biocoop de 2004 à 2019) de taper sur le Label. Dans une interview à Euractiv du 21 juillet, il explique que la crise du bio a « commencé en 2018, avec la mise en place du label HVE. Ce concurrent du bio (.) a profondément troublé les consommateurs et brouillé le message ». Et ajoute-t-il «HVE n’a pas de cahier des charges», «même si cela s’améliore avec le niveau 3» précise-t-il.
Alors, rappelons que :
2) HVE est une « mention valorisante au même titre que ‘produit de montagne’ ou encore ‘produit à la ferme’ indique le ministère de l’Agriculture. Ces deux dernières mentions doivent elles aussi être condamnées au titre de la défense du Bio ?
3) il n’y a pas de ‘cahier des charges’ HVE, c’est exact, le label est encadré par un référentiel soumis à une réglementation nationale ;
4) à la différence du Bio, c’est la totalité d’une exploitation qui doit être HVE, et non pas telle ou telle parcelle, ou tel ou tel atelier ;
5) de nombreux agriculteurs ont à la fois un label HVE et Bio. Ce sont des traitres ? 12 balles dans la peau ?
Petit apparté avec le remaniement du gouvernement, Marc Fesneau reste à l’Agriculture. On aura évité la nomination d’un sixième ministre de l’Agriculture en 6 ans. C’est déjà ça !
lundi 24 juillet 2023
Les experts et les surfaces agricoles utilisées en bio
On se demande dans quel monde vivent ces experts : nous avons déjà 11% de SAU en #bio en France, et le marché du bio est en surproduction. Comment peut-on envisager une telle lubie de porter à 25% les surfaces en bio en Europe ?! https://t.co/tn3EXuxlcs
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) July 24, 2023
samedi 8 juillet 2023
Manger bio signifie-t-il manger mieux ?
Non manger #bio ne signifie pas manger mieux mais signifie payer plus cher son alimentation sans aucun avantage tangible. Lire Les études de la @Fondapol ⬇️ écrites par des membres de @AcademieAgri. Ne vous faites pas avoir par des campagnes publicitaires abusives https://t.co/KdXRxToYXk pic.twitter.com/XVqoFP3wjr
— Catherine Regnault-Roger (@RegnaultRoger) July 8, 2023
L'agence bio relaie sans sourciller les délires d'un groupe militant basé sur... L'agriculture américaine, mal digérés par un magazine féminin qui ne comprend rien à ce qu'il raconte.
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) July 9, 2023
Vous êtes une agence d'État, @agence_bio. Un tel niveau de désinformation, c'est problématique https://t.co/0adASc3Fw2
mercredi 28 juin 2023
Qui est l’un des plus grands experts de la listéria dans l’agroalimentaire ?
Le 30 mai 202, je vous faisais déjà part d’un Retour sur les spécialités végétales et bio de Jay&Joy contaminées par Listeria, après un reportage sur RMC. Nos impôts ont été très mal utilisés !
Concernant ces produits, des fauxmages ou des spécialités végétales bio, le communiqué de la direction générale de la Santé du 20 janvier 2023 indiquait,
Les autorités sanitaires ont été informées de la survenue en France de 5 cas graves de listériose, dont 4 chez des femmes enceintes ayant présenté des accouchements prématurés. Ces 5 personnes, infectées par la même souche de Listeria, ont signalé des symptômes entre avril et décembre 2022.
Voici donc un intéressant reportage dans Le Parisien de Stéphanie Forestier, Le «préjudice effroyable » de Fanny, contaminée par la listeria découverte dans les produits Jay&Joy.
Cette mère de famille de Lyon (Rhône) fait partie des quatre femmes enceintes qui ont accouché prématurément après avoir consommé des produits de la crémerie végane de l’Oise. Elle raconte ce qu’elle a vécu et réagit à l’annonce de la reprise de la production dans cette entreprise.
Près d’un an après son hospitalisation en urgence à Lyon (Rhône), Fanny, 36 ans, ne peut oublier ce qu’elle a vécu. «Je consommais régulièrement des produits végétaux, je ne me suis pas méfiée une fois enceinte, au contraire.» Mais en juillet 2022, à 8 mois de grossesse, elle ressent des crampes, puis perd littéralement le contrôle de son corps. «En trois jours, j’ai eu les ongles des doigts violets, j’étais en train de partir.»
Les médecins pensent à une septicémie, puis diagnostiquent une listériose. «Je pleurais, je me disais que ma plus grande allait devenir orpheline.» La jeune femme accouche prématurément, un mois avant le terme. Si aujourd’hui, tout le monde se porte bien, «j’étais dévastée», raconte-t-elle.
«On a mis ma parole en doute en me traitant de menteuse»
On apprend aussi que «la crémerie végane Jay&Joy va relancer sa production».
La production doit reprendre cet été chez Jay&Joy
«Je n’ai plus confiance en rien»
Commentaire
Le nouveau directeur «promet des contrôles internes récurrents». Les contrôles internes récurrents sont une obligation réglementaire, il n’y a donc rien à promettre, mais à les faire, et si possible s’intéresser à l’environnement de fabrication ...
Le nouveau directeur «assure être conseillé par «l’un des plus grands experts de la listéria dans l’agroalimentaire». Dans une autre interview, le nouveau directeur a dit «on a un expert qualité à la pointe». J’avoue ne pas savoir qui c’est, mais si c’est «l’un des plus grands experts de la listéria», chapeau bas, et les Listeria ne tarderont à s’en aller, peut-être …
Enfin, last but not the least, l’entreprise a levé 2 millions d’euros auprès de auprès de High Flyers Capital (un fonds spécialisé dans le futur de l’alimentation). J’espère cette fois-ci que bpiFrance n’y a pas participé, mais rien n’est sûr.
Pour l'alimentation d'aujourd'hui, il n'y a pas d'argent, mais pour l'alimentaion du futur, oui, quelle tristesse de perdre son argent ainsi ...
NB : Merci à Joe Whitworth d'avoir signalé cette information.
Où est la justice dans cette affaire ?
vendredi 16 juin 2023
Dans la série, il n'y a pas de pesticides dans le bio, Biocoop rappelle des concombres pour cause de dépassement des limites autorisées de pesticides
En effet, depuis des années, une chaîne de magasins, Biocoop, clame sur tous les tons qu’elle n’utile pas de produits phytosanitaires ou pesticides, et là voilà pris la main dans le sac, si l’on peut dire …
Petit retour en arrière, le blog avait publié récemment, Des pesticides dans le bio ? Mais c'est connu depuis des années !
On n’oublie pas nom plus la campagne de dénigrement des agriculteurs conventionnels lors de l’élection présidentielle, orchestrée par Biocoop.
Il faut donc marteler que s’agissant des Pesticides dans les aliments au sein de l’UE : 96,1% dans les limites autorisées par la loi, sauf des concombres vendus sous la marque Biocoop, dont il va être question ci-après ...
En effet, RappelConso nous informe le 15 juin 2023 que Biocoop rappelle des concombres noa de la marque Biocoop en raison de la détection pesticide au dessus du seuil de la LMR fixé par la réglementation.
- Risques encourus par le consommateur : produits phytosanitaires non autorisés. Et dépassement des limites autorisées de pesticides.
- Conduite à tenir par le consommateur : Ne plus consommer, Ne plus utiliser le produit Rapporter le produit au point de vente.
Commentaire
Et pourtant..:) pic.twitter.com/ZqsDC2iALX
— François Momboisse (@fmomboisse) June 16, 2023
Vous lisez bien: Biocoop vend des produits avec des pesticides, et au-dessus de la limite légale.:) #arroseurarrose https://t.co/nTkauPGPDK
— François Momboisse (@fmomboisse) June 16, 2023
Je serais curieux de connaître la nature du pesticide qui a nécessité le @RappelConso d’un lot de concombres NOA de @Biocoop, pour cause de dépassement de la Limite Maximale de Résidus. Quelqu’un a une idée ? #alimentation pic.twitter.com/CmGi9VS3GR
— MacLesggy (@MacLesggy) June 16, 2023
Excellent résumé de l'absurde tartufferie que les industriels du #bio nous imposent jour après jour. Les agriculteurs, qu'ils soient #bio ou conventionnels, ne devraient plus tolérer ces discours marketing basés sur le mensonge et le dénigrement. #agriculture https://t.co/wEnUQKHOx3
— MacLesggy (@MacLesggy) June 16, 2023
mardi 6 juin 2023
Des pesticides dans le bio ? Mais c'est connu depuis des années !
Le blog-botes d’Olivier Masbou traite d’une information un peu particulière, Elice Lucet «Alerte sur le bio».
«Alerte sur le bio !» : ce n’est pas le titre d’un journal productiviste, ou d’un organe dépendant de l’agro-industrie. Non c’est le titre du prochain numéro de ‘Cash investigation’ , diffusé ce 6 juin sur France 2.
Il suffisait d’écouter @emma_ducros il y a 4 ans pour savoir que oui, les produits bio utilisent des pesticides naturels. “Mais attention, la nature nous a aussi donné l’amanite phalloïde, la ciguë ou le curare”.:) https://t.co/DgUewvnw53
— François Momboisse (@fmomboisse) June 6, 2023
. @Eliselucet s'en prend au #bio avec les mêmes méthodes honteuses qu'elle a utilisées contre l'agriculture conventionnelle. Correctement utilisé, le spinosad, comme plein d'autres produits homologués, n'a jamais posé de problème aux abeilles. https://t.co/caPS2EKMRE
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) June 6, 2023
vendredi 2 juin 2023
Nouvel effet bio : La part des aliments bio dans les achats des Français a diminué de 5,1% en 2022
La crise du bio semble s’inscrire vraiment dans la durée
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) June 2, 2023
Bonne analyse de @pascalperri https://t.co/IFbNSO2QmN
Le bio ne trouvant plus preneur, la filière propose d'en produire... encore plus https://t.co/4DoRUoaSPc
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) June 2, 2023
mardi 30 mai 2023
Retour sur les spécialités végétales et bio de Jay&Joy contaminées par Listeria, après un reportage sur RMC. Nos impôts ont été très mal utilisés !
Cela étant, cette affaire a commencé avec déjà un rappel en retard en juillet 2022 comme le rapporte le blog ici.
Il s’agissait de spécialités végétales bio se présentant comme des ‘fauxmages’ bio et on en sait un peu plus sur cette éclosion à Listeria avec des produits Jay&Joy en France, comprenant des personnes malades et les anciens membres du personnel, avec ce reportage que l’on peut lire sur RMC, «Fromages Jay&Joy contaminés à la listeria: des victimes témoignent, des ex-salariés dénoncent».
Contaminée à la bactérie Listeria, l’usine Jay&Joy, dans l’Oise, a produit des fromages vegan qui ont provoqué 5 cas graves de listériose entre avril et décembre 2022. Quatre de ces cas sont des femmes qui ont accouché prématurément.
RMC a pu retrouver deux d'entre elles, dont Fanny. En juillet dernier, elle est enceinte de sept mois quand tout bascule. «J'ai commencé à avoir des grosses sueurs, de la fièvre, une toux très forte. Je n'arrivais vraiment plus à marcher, et je me sentais partir en fait», raconte-t-elle.
Après son passage entre les mains des médecins, le diagnostic est posé. «La bactérie a été identifiée, c'était donc la listériose. J'avais tout un protocole d'antibiotiques à suivre, donc là je suis restée alitée, j'ai très peu bougé tout le reste de ma grossesse», poursuit-elle.
Fanny a accouché un mois avant le terme. Les tests menés par l’Agence régionale de santé ont prouvé qu’elle a été infectée par la même souche de Listeria que celle retrouvée dans l’usine Jay&Joy. Aujourd’hui, elle va bien, son bébé de 8 mois aussi, malgré les angoisses de mort qui perdurent.
Si Fanny a décidé de prendre la parole, c’est pour dénoncer l’attitude de la marque. En effet, dès qu’elle a appris sa contamination à la listéria, Fanny a pris contact avec Jay&Joy pour leur demander de diffuser des alertes sur les risques liés à leur produit. Fanny s'est toutefois opposée au refus catégorique de la marque.
«J'ai appris qu'il y avait une femme qui avait vécu les mêmes choses que moi, qui avait fait les mêmes démarches auprès d'eux en avril, soit trois mois avant. Je ne comprends pas comment on ne peut pas se dire 'Mon dieu, potentiellement des femmes vont mourir avec mes produits, il faut qu'il se passe quelque chose', c'est ça que je ne comprends pas», déplore la mère de famille.
En avril 2022, suite au premier cas de listériose, un rappel de produits est décidé. Mais la vente reprend un mois plus tard. Et aucune campagne de prévention à destination des femmes enceintes n’est lancée par Jay&Joy. Bien avant cette date, l’entreprise avait déjà rencontré de graves problèmes d’hygiène. Une ancienne salariée a accepté de témoigner de son histoire, sous couvert d’anonymat. Son témoignage, exclusif, est confirmé par d’autres ex-employés avec qui RMC est en contact.
Cette employée, Assia, est entrée chez Jay&Joy en 2019, au lancement de la marque et avant l’ouverture de leur usine dans l’Oise. Elle a travaillé plus d’un an dans leurs locaux parisiens.
Cette ancienne employée nous a transmis des photos et des vidéos hallucinantes, dans lesquels on y voit notamment une cave de 15m2 installée sous la boutique, sans fenêtres, sans issue de secours et infestée de rongeurs. «Tous les matins, il fallait que je cherche là où il y avait les pièges pour retirer les souris mortes», relate la jeune femme.
«Forcément, il y avait des excréments partout, sur ma table de travail, sur les emballages de fromages, sur les cartons et aussi les matières premières. Je ne supportais plus de travailler dans ces conditions de saleté là», explique Assia, ancienne employée
Assia a donc alerté l’inspection du travail avant de quitter définitivement l’entreprise. Le 15 juillet 2020, des inspecteurs se sont rendus sur place. Dans un échange de mails que RMC a pu se procurer, l’inspectrice du travail explique que «compte-tenu du déménagement imminent des locaux dans l’Oise, mon action sera très limitée concernant l'hygiène et la sécurité car l'entreprise ne sera plus sur mon secteur.»
Le 26 décembre dernier, c’est justement dans la nouvelle usine de l’Oise que la bactérie listeria est découverte sous une plinthe.
Du côté de la marque Jay&Joy, on assure que pour des raisons financières, la marque a cessé la production et qu’elle a demandé son placement en redressement judiciaire le 8 mars dernier. Elle rappelle qu’elle a présenté ses excuses aux victimes, «cette situation est une souffrance», explique la direction, qui affirme qu'à «aucun moment» la société a «menti».
On apprend aussi que la société a été placé en redressement judiciaire.
La liste des soutiens financiers est très importante, on peut même dire que l'entreprise a tapé aux bonnes portes. Cela étant, il vous faut savoir que bpiFrance, la banque publique d'investissement française, a soutenu le projet de Jay&Joy, c’est-à-dire en quelque sorte nos impôts qui ont été une nouvelle fois bien mal utilisés. On lira sur le site de bpiFrance, Jay&Joy, les « vromages » qui s’exportent en Europe. Parmi les autres soutiens financiers, il y aurait la Nef, pour une banque éthique, quelle farce !
Cette affaire n’est pas sans rappeler une autre entreprise de fausse viande pour laquelle récemment le ministre de l'économie a fait de la pub ! Si j’étais cette entreprise, je me méfierais des coups de pouce financiers publics, ça porte malheur ...
Enfin, le site Internet de Jay&Joy semble toujours exister, comme si de rien n’était, mais je n’ai pas trouvé trace ni de rappels, ni d’excuses. Comportement de start-up gavée de subventions !
vendredi 19 mai 2023
Le sulfate de cuivre et les problèmes de santé. Que va faire l'agriculture bio ?
Parmi les 10 pesticides associés à la maladie de Parkinson, on ne trouve pas le glyphosate mais on trouve le sulfate de cuivre, largement utilisé pour les cultures bio.. https://t.co/ExzSu7J5Ig
— François Momboisse (@fmomboisse) May 19, 2023
lundi 24 avril 2023
France : Rappel de pois chiche bio en conserve pour cause de présence de Clostridium botulinum
mercredi 19 avril 2023
Etats-Unis : Les opérateurs du secteur bio avertis de la contamination potentielle des gants
- 8 décembre 2022, Sécurité des aliments : Vos gants à usage unique sont-ils sûrs ?
- 21 janvier 2022, A propos de la contamination trouvée sur différentes marque de gants à usage unique. Des soucis en perspective
- 16 août 2021, Les gants conformes aux normes alimentaires sont-ils toujours à la hauteur ?
Cette fois-ci, les opérateurs du secteur bio aux Etats-Unis ont semble-t-il de petits soucis, «ils viennent d’être avertis de la contamination potentielle de gants», source article de Coral Beach paru le 19 avril 2023 dans Food Safety News.
Un fournisseur de gants jetables met en garde les exploitations certifiées bio sur les risques de contamination par des gants.
Eagle Protect a annoncé que les manipulateurs, les transformateurs et les producteurs d'aliments certifiés biologiques pourraient faire face à une décertification et à des rappels d'aliments à cause de gants. Eagle Product rapporte que les gants peuvent être contaminés par des toxines chimiques et des agents pathogènes microbiens.
«Au cours des six derniers mois seulement, plusieurs produits liés à l'agriculture biologique ont été rappelés pour divers agents pathogènes, notamment Aspergillus, Listeria, E. coli, Salmonella et même des niveaux détectables de PFAS ou ‘produits chimiques étenels’. Pour éliminer le risque potentiel de ces rappels de produits coûteux, une gamme de gants en nitrile Eagle Protect est conforme aux directives et réglementations du National Organic Program (NOP) de l'USDA», a déclaré la société dans un communiqué.
Eagle Protect a récemment publié les résultats d'une étude de 5 ans mesurant le risque de contamination des gants. Des tests indépendants ont été utilisés pour déterminer la contamination de l'intérieur et de l'extérieur des gants de 26 marques différentes, neufs et usagés.
Les essais et l'analyse ont révélé des indicateurs fécaux sur jusqu'à 50% des gants, Listeria et E. coli, des fongicides, des pesticides et des fumigants, qui peuvent tous entraîner une contamination croisée dans les chaînes d'approvisionnement liées au bio», a rapporté la société. «De plus, un accélérateur utilisé dans le processus de fabrication des gants est également largement utilisé comme germicide et fongicide. Ce qu'il est important de noter, c'est que les normes de conformité alimentaire de la FDA ne garantissent pas un gant ‘sans danger pour les aliments’ (ou a ‘food safe’ glove), et ne résuisent pas non plus le risque de contamination pour les utilisateurs.
Steve Ardagh, PDG d'Eagle Protect, a déclaré que la prolifération et la vente de produits liés à l'agriculture biologique continuaient d'augmenter, tout comme le risque de contamination de la chaîne d'approvisionnement. Il a déclaré que les importateurs de gants jetables ne sont pas soumis à la surveillance de la FDA des États-Unis et qu'il existe donc un risque de contamination croisée dans l'industrie des aliments biologiques. Il a dit qu'Eagle Protect «est le seul fournisseur mondial de gants dont la gamme de produits est continuellement testée pour vérifier la conformité aux réglementations biologiques de l'USDA.»
«Sachant que les fabricants de produits biologiques adhèrent à des normes strictes de qualité, de santé et d'hygiène, nos clients de ce secteur d'activité peuvent être assurés que nos gants en nitrile répondent aux normes les plus strictes en matière de sécurité des aliments, de propreté et de performance», a déclaré Ardagh. «Notre processus de vérification Delta Zero est révélateur de notre engagement proactif à maintenir des normes d'assurance qualité fiables, protégeant à la fois nos clients et nos consommateurs.»