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samedi 9 janvier 2021

Contrôle des produits fumés et aromatisés à la fumée: Taux d'anomalies des établissements contrôlés de 35%

La DGCCRF nous informe le 6 janvier 2021 du «Contrôle des produits fumés et aromatisés à la fumée».

Comme souvent la DGCCRF ne nous dit pas quand a eu lieu cette enquête ...

L’enquête de la DGCCRF avait pour objectif de contrôler les pratiques de fumage des aliments dans le secteur de la viande, de la charcuterie et du poisson. Les enquêteurs ont également vérifié que les autocontrôles étaient réalisés et les dispositions réglementaires relatives aux arômes de fumée respectées. Le taux d’anomalie des établissements contrôlés est de 35 %.

Y-a-t-il des mesures qui vont être prises pour que cela s’améliore ? Pas vraiment, le jeu du chat et de la souris va donc pouvoir continuer un certain temps, à la prochaine enquête, oui mais quand ?

Trois points sont mis en évidence dans cette enquête

  • Des manquements relevés portant sur l’origine des bois utilisés
  • Le recours à des arômes de fumée
  • Le risque relatif aux hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAPs) n’est pas toujours maitrisé
La prise en compte du risque HAP et la réalisation d’autocontrôles est très variable selon les entreprises :
  • les sites industriels les plus importants et les entreprises de gros volume de production sont sensibilisés et réalisent des analyses fréquentes ;
  • les entreprises de petite ou moyenne taille effectuent des autocontrôles ponctuels, au début de l’activité ou au moment d’obtenir un agrément ou encore selon une fréquence insuffisante ;
  • au stade artisanal (piscicultures, restaurateurs, petits producteurs fermiers, charcuteries artisanales, petits fumoirs « maison » ou « sur place »), ainsi qu’au stade des GMS et pour de nombreux charcutiers industriels, le risque HAP dans les produits fumés est souvent ignoré.

On apprend que «Les entreprises ont donc été sensibilisées à la mise en place d’un plan basé sur les principes HACCP et à la prise en compte du risque HAP, en particulier lorsque le volume de produits fumés mis sur le marché était important.»

Les résultats de cette enquête non datée sont les suivants :

  • 230 visites d’établissements avec un taux d’anomalie de 35%, 60 avertissements, 17 mesures de police administrative et 3 procès-verbaux pénaux ...

A ma connaissance, mais je me tromper, la dernière enquête de la DGCCRF sur le sujet a concerné en 2007 la recherche et dosage d'hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les poissons fumés en conserve à l'huile végétale.

jeudi 15 août 2019

Les niveaux de HAP dans les produits de consommation devraient être aussi faible que possible, selon le BfR


« Les niveaux de HAP dans les produits de consommation devraient être aussi faible que possible », source BfR 29/2019 du 9 août 2019.

Le BfR recommande d’adapter les limites maximales de la marque de certification GS* aux normes techniques en vigueur.

L'Institut fédéral pour l'évaluation des risques (BfR) participe à l'élaboration des critères d'attribution de la marque de certification nationale GS à titre consultatif.

Actuellement, l’Institut s’emploie à faire en sorte que les teneurs maximales en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs) cancérogènes soient ajustées à un niveau raisonnablement réalisable conformément aux normes technologiques en vigueur.

Cela devrait réduire davantage l'exposition des consommateurs aux HAP, car aucune dose sûre ne peut être obtenue pour des mélanges de substances cancérogènes.

Du point de vue du BfR, il est techniquement possible de réduire la teneur en HAPs à moins de 0,2 milligramme par kilogramme dans tous les caoutchoucs, élastomères et plastiques courants.

Cela a été démontré par les données de mesure fournies par divers instituts d’essais pour de nombreux produits avec des teneurs relativement faibles.

« De notre point de vue, cette valeur devrait donc s'appliquer à l'attribution de la marque GS pour tous les produits qui ont un long contact avec la peau ou un contact répété », a déclaré le Dr Andreas Hensel, président du BfR.

« La protection de la santé des consommateurs ne peut être maintenue que si les niveaux de HAPs dans les produits de consommation sont maintenus aussi faibles que possible », souligne Hensel.

Les poignées et les surfaces en contact des outils, des jouets et des appareils électriques sont souvent en caoutchouc, en élastomère ou en plastique. Ceux-ci peuvent contenir des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs). Ce sont des mélanges de plus de cent composants individuels, qui peuvent également contenir des substances cancérogènes.

Une limite de 1 milligramme par kilogramme (mg/kg) des huit HAPs classés comme cancérogènes s'applique à tous les produits de consommation, tels que les appareils de sport et ménagers, les outils, les vêtements ou les bracelets commercialisés dans l'UE.

Cette valeur concerne les pièces en plastique et en caoutchouc présentant un contact prolongé ou répété à court terme avec le corps. Pour les jouets et les articles destinés aux tout-petits ou aux nourrissons, la valeur est de 0,5 mg/kg.

Les valeurs seuils s'appliquent dans toute l'Europe depuis le 27/12/2015. Ils ont été insérés dans le règlement (CE) n°1907/2006 au travers du règlement (UE) n°1272/2013, annexe XVII.

La marque GS est une marque de certification allemande pour la sécurité des produits et garantit une « sécurité testée ». Du point de vue du BfR, elle devrait être basée sur le contenu maximum techniquement réalisable pour la protection des consommateurs. Cela correspond à une teneur maximale de 0,2 mg/kg de HAP dans les parties en plastique et en caoutchouc des produits.

NB : Selon ce site, La marque GS est une marque volontaire qui atteste de la conformité de certains produits à des normes de sécurité. Les prescriptions d’attribution et de gestion de la marque sont détaillées dans la loi allemande « GPSG ou Geräte- und Produktsicherheitsgesetz » du 06/01/2004, relative à la sécurité des moyens de travail techniques et des produits de consommation.